Élodie, psychologue au centre Rémy, traverse une crise intérieure intense. Rongée par le manque affectif et le désir, elle a sombré dans un comportement voyeuriste. Ce geste transgressif, qu’elle tente de rationaliser, est devenu une habitude, un exutoire à son vide personnel.
Proposée le 15/10/2025 par Vincent20100
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Thème: Femme soumise
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman
Élodie, psychologue au centre Rémy, traverse une crise intérieure intense. Rongée par le manque affectif et le désir, elle a sombré dans un comportement voyeuriste : elle espionne les pensionnaires durant leurs moments d’intimité. Ce geste transgressif, qu’elle tente de rationaliser, devient une habitude, un exutoire à son vide personnel.
Madame Saint-Claire, la directrice, lui a révélé qu’elle l’a toujours su. Plutôt que de la condamner, elle l’utilise — reconnaissant l’utilité de ses "incursions nocturnes" pour prévenir les fugues. Élodie comprend alors que sa faiblesse est désormais une monnaie d’échange, un levier de pouvoir.
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A midi, le soleil traversait les vitres opaques du réfectoire. Les filles étaient attablées, en petits groupes, sur des tables proches, les plats encore tièdes devant elles. L’ambiance était aux rires étouffés, regards échangés, des murmures...
Clara, la plus vive, jouait avec sa fourchette, les yeux pétillants.
— Vous savez où il habite, Théo ? demanda-t-elle en regardant tour à tour ses voisines.
— Il dort sûrement dans un local technique, répondit Aya. Ou dans la guérite. Non ?
— Moi je dis qu’il a une vraie chambre, dit Lola. Avec un lit double. Et des draps propres. Et peut-être… une brosse à dents électrique.
— Tu fantasmes, rit Samira. Tu veux qu’il t’invite à te brosser les dents ?
— S’il m’invite, je me servirais d’autre chose que sa brosse à dents ! Pouffa Lola, niaisement mais polissonne.
— Te servir de quoi ? Demanda Clara provocante. Dis-le : de sa bite !!
Un éclat de rire collectif féminin envahit le réfectoire, même Maya ne put retenir un sourire.
Un silence s’installa ensuite. Puis Léa, la plus discrète, murmura :
— Il a des mains propres. Et des chaussures neuves. Il ne vit pas ici. Il surveille la nuit mais ne reste pas.
« Ne reste pas ». Après cette piqûre de réalité, une déception sourde gagna le groupe. Les filles se turent. Le bruit des couverts reprit doucement. Élodie, assise à l’autre bout du réfectoire, observait sans intervenir. Elle notait que le nom de Théo revenait encore et encore.
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Le soir, après dîner, le soleil avait baissé. Les filles se relayaient dans les douches avant de rejoindre leurs chambres respectives. Les éducatrices étaient allées se coucher à l’étage et les gardiennes commençaient les rondes dans les couloirs et le parc.
Élodie était déjà là, assise, dos contre le dossier du fauteuil, les mains posées sur ses cuisses, jambes croisées. Elle avait hésité à venir.
— Je ne veux pas de scandale. Je ne veux pas de débordement. Vous me comprenez Élodie ?
— Oui, Catherine. Tout à fait. C’est pour ça que je suis venue…
— Vraiment Élodie ? Ou vous avez peur que l’on sache pour votre voyeurisme ?
Élodie dégluti. Elle était percée à jour. Elle se sentait faible. Faible dans sa chair car, oui, depuis que son petit ami l’avait quittée, elle se sentait seule. Seule mentalement et physiquement. Ces observations nocturnes étaient bien une projection personnelle : Élodie avait un besoin puissant de chaleur humaine, de proximité, de quelqu’un pour assouvir ses pulsions animales. Derrière ses lunettes de sérieuse psychologue, son diplôme et sa tenue professionnelle, battait un cœur solitaire cherchant un complice affectueux ; et un corps réclamant une attention, une fougue animale menant à une fusion ardente.
Madame Saint-Claire s’assis au bureau, les mains croisées sur le bois verni. Son regard était calme, mais tranchant.
— Élodie, je veux que vous appuyiez mes dires sans me contredire. Vous comprenez ?
— Oui, Catherine. Je comprends. Répondit-elle rassurée.
— Et je veux que vous fassiez ce que je vous demande, sans hésiter. Pas de scrupules. Pas de recul. Ce n’est pas le moment de jouer les idéalistes. Nous sommes d’accord ?
Élodie acquiesça, presque mécaniquement. Et puis, elle lui devait bien ça. Catherine l’avait couverte, l’avait protégée. Elle n’avait jamais parlé de ses errances nocturnes.
— Catherine… Vous pensez vraiment que Théo pourrait finir par passer la nuit avec une des filles ?
Madame Saint-Claire sourit, sans répondre.
— Je pense qu’il faut être prudentes. Et que vous avez tout intérêt à me suivre.
Élodie sentit un frisson. Un doute. Elle se demandait : est-ce que Catherine allait se servir d’elle pour manipuler Théo ? Est-ce que son propre voyeurisme allait devenir une arme entre les mains de la directrice ?
Elle se redressa légèrement, ajusta ses lunettes, et, en pensant à ce qu’il adviendrait si son voyeurisme était mis sur la place publique, murmura :
— Je ferais ce que vous me dites.
— Bien Élodie.
Catherine Saint-Claire semblait satisfaite, comme quelqu’un qui vient de recevoir une promesse d’allégeance, ou peut-être, un contrat de soumission déguisé.
— Élodie, vous allez le mettre en condition, faire en sorte qu’il soit fiable… Qu’il n’ai pas envie de s’approcher des filles. Vous avez l’expérience, Élodie. Vous savez comment faire.
La mignonne psychologue sentit son ventre se nouer. Son regard se figea derrière ses lunettes rondes « Le mettre en condition… vous avez de l’expérience… Vous savez comment faire… »
Qu’est-ce que cela voulait dire exactement ? Elle savait que Catherine aimait les formulations ambiguës, les injonctions floues. La jeune brunette sentit ses joues se réchauffer. Elle se sentait mise à nu. Exposée. Utilisée.
— Mais Catherine… murmura Élodie, en tentant de garder une voix posée et repoussant ses lunettes en haut de son nez du bout des doigts. Vous voulez que… que je vérifie son état psychologique ? N’est-ce pas ?
Madame Saint-Claire fronça les sourcils. Les regards des deux femmes se croisèrent. Et celui de Catherine perturbait et dominait la jolie psychologue.
— Enfin Élodie ! Ne jouez pas les petites gourdes ! Vous avez très bien compris ce que je vous demande !
Élodie sentit son cœur battre plus vite. Elle savait, elle avait compris mais… Elle baissa les yeux, comme pour se protéger du regard de Catherine. Elle se sentait piégée dans une mise en scène. Piégée ? Ce Théo serait pourtant bien plus efficace que ses observations nocturnes pour combler son vide…
— Oui Catherine…
— Ce soir, je veux de l’efficacité Élodie. Vous ne discuterez pas. Vous allez devoir…
Madame Saint-Claire s’interrompit et fixa la porte. On frappait. Déjà Théo ?
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La poignée tourna doucement. La porte s’ouvrit sans bruit. Théo entra. Il portait sa tenue noire d’agent de sécurité impeccable.
— Bonsoir, Théo, dit Madame Saint-Claire avec une voix douce, presque maternelle. Entrez. Fermez la porte derrière vous.
Théo referma la porte derrière lui, silencieux. Il se tenait droit, les mains jointes devant lui, attendant qu’on lui parle.
— Vous êtes ponctuel, Théo. C’est une qualité rare, dit Catherine en se levant lentement.
Elle se dirigea vers le meuble bas, ouvrit une porte discrète, et sortit une bouteille de liqueur ambrée.
— Un petit apéritif avant la ronde ? proposa-t-elle en souriant. Rien de trop fort, bien sûr. Juste de quoi détendre l’atmosphère.
Théo hésita, jeta un regard vers Élodie, qui baissa les yeux. Il constatait sa silhouette élancée, aux courbes avenantes et harmonieuses. Ses cheveux bruns, longs et légèrement ondulés, cascadaient sur ses épaules. Son visage, aux traits délicats, était encadré par une mâchoire fine et des pommettes subtilement rosées. Ses yeux, grands et expressifs, étaient filtrés par une paire de lunettes rondes, dans un mélange de curiosité et de calme, comme si elle observait le monde avec bienveillance.
Sa peau veloutée lui donnait un teint éclatant, tandis que ses lèvres pleines, étirées en un sourire discret, ajoutaient à son charme naturel. Elle portait un chemisier bleu pâle, légèrement ajustée, qui mettait en valeur sa taille fine, réhaussait sa poitrine galbée, et une jupe courte à motifs floraux dansait autour de ses jambes au moindre mouvement.
Élodie ne bougeait pas. Elle l’observait maintenant en retour. Son propre trouble remonta. Ce jeune homme portait en lui une énergie brute, une présence physique qui réveillait ses instincts. Tout comme les filles, Élodie du haut de ses 30 ans, se sentait conquise par le charme et le charisme de cet homme. Elle se força à rester neutre.
Catherine servait trois verres, avec une lenteur étudiée, presque cérémonielle. Elle tendit le premier à Théo, le second à Élodie, et garda le sien.
— Santé, dit-elle simplement, en levant son verre.
Les deux autres l’imitèrent, presque mécaniquement. Le liquide ambré glissa dans leurs gorges, tiède, sucré, légèrement épicé. Un goût de confiance, ou peut-être de début d’abandon.
Puis, madame Saint-Claire brisa le silence.
— Vous êtes devenu… comment dire… un sujet d’intérêt pour nos résidentes.
Théo haussa légèrement les sourcils.
— Je reste à la guérite. Je fais les rondes… Je ne leur parle pas.
— Et pourtant, les filles parlent de vous. Pensent à vous. Fantasment sur vous.
— Je ne les encourage pas, dit-il.
La jolie psychologue aux lunettes rondes caressait instinctivement ses cheveux bruns. Un geste inconscient afin de séduire le beau gardien. Celui-ci la contemplait simplement comme le ferait un cerf avec une biche attendant qu’une opportunité s’ouvre.
Elle fuyait le regard par jeu mais croisa celui de la directrice, à qui Élodie laissa percevoir une inquiétude.
— Élodie, vous avez observé les résidentes. Vous avez vu leurs comportements. Vous avez noté leurs attirances. Vous avez même… comment dire… observé plusieurs fois leurs pulsions, n’est-ce pas ?
Élodie sentit le sang quitter son visage. Elle reprit son verre et en bu une gorgée, hocha la tête, lentement.
— Oui... Certaines résidentes ont développé des… projections. Mais cela reste...
— C’est… Vraiment moi qu’elles imaginent ? Demanda Théo, portant son propre apéritif aux lèvres.
Élodie murmura un « oui » presque inaudible. Théo hésita. Il jeta un coup d’œil vers Élodie, qui le fixait sans expression. Catherine Saint-Claire toisait ses deux interlocuteurs du haut de sa cinquantaine. Elle sentait qu’elle les tenait psychologiquement.
La directrice les observait, comme si elle savourait sa domination. Élodie sentait son trouble augmenter sous les effets de l’alcool qui neutralisait petit à petit ses inhibitions. Théo, lui, gardait les yeux fixés sur la belle brune.
Les minutes passaient. La directrice parlait encore, créant l’ambiance et commençant à donner des consignes, comme une metteuse en scène. Élodie se tournait lentement face à Théo, s’imaginant qu’ils étaient seuls.
— Vous êtes un homme, Théo. Vous avez des yeux. Alors dites-moi, Théo : Est-ce que vous trouvez Élodie belle ?
Théo se détendit
— Oui… Bien sûr, elle est belle, désirable. C’est évident, madame.
— Bien sûr. Poursuivit la directrice. C’est une femme charmante, compétente, un peu trop seule…
Élodie sentit le piège se refermer. Elle devait parler. Mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle avait peur de briser le lien qui se tissait entre elle et Théo.
Il regarda de nouveau Élodie. Longuement.
— Elle est… très belle, oui.
— Il faut parfois canaliser ses pulsions, dit Catherine. Oui, vous êtes un homme, Théo. Et un homme a des besoins à assouvir. Élodie, notre charmante et esseulée psychologue, vous y aidera.
Théo approuva d’un signe de la tête. La petite brune sentit son cœur s’emballer. Elle ne savait plus où poser son regard. Elle se sentait exposée, offerte. Ses joues chauffaient. Elle sentait qu’il fallait parler :
— Ou… Oui… Je peux… vous aider à mieux comprendre... mieux pénétrer… les… les dynamiques internes...
Elle soupira en expirant de façon saccadée et fermait les yeux pour ne pas finir sa phrase. Elle s’apprêtait à dire « mieux pénétrer les dynamiques internes de ma chatte ».
Catherine avait deviné les pensées de la jeune psychologue. Elle se leva, fit quelques pas vers la fenêtre, comme pour leur laisser un semblant d’intimité.
Elle ne leur laissait pas le choix. Elle leur offrait un espace. Un prétexte. Une permission.
Élodie sentait son souffle s’accélérer. Le verre dans sa main tremblait légèrement. Elle se sentait mise à nu. Théo, lui, semblait calme, mais son regard avait changé. Il n’était plus celui d’un agent de sécurité. Il était celui d’un homme. Un mâle guettant une femelle, languissant de l’occasion de s’accoupler.
Théo se pencha légèrement vers Élodie, son verre posé sur le bureau. Élodie sentit son cœur battre dans sa gorge. Elle ne savait plus si elle était encore dans son rôle. Elle baissa les yeux, puis les releva. Et dans ce regard, il y avait une attente. Ou peut-être une chute : la sienne.
La maîtresse des lieux se retourna enfin.
— Oui, Élodie…
Elle se rapprocha derrière le gardien, toujours assis, et posa une main légère sur l’épaule du jeune homme, comme une propriétaire vérifiant la solidité de son bien. Élodie sentit une pointe d’agacement monter. Elle la contint.
Catherine Saint-Claire plaça ses mains sur les larges épaules du jeune homme. Elle commençait à masser cet homme puissant, suscitant volontairement la jalousie de la jeune psychologue, afin de la pousser dans ses retranchements. Elle reprit les mots de la petite brune à l’intention de Théo.
— Mieux comprendre ? Mieux pénétrer les dynamiques internes ? N’est-ce pas Théo ?
Élodie sentit à nouveau ses joues s’empourprer. Catherine souriait. Le premier acte était terminé.
La directrice resta derrière lui et elle laissa ses mains descendre sur le torse de cette masse de muscles. Une main remonta et, caressant la nuque, la manipulatrice chuchota d’une voix suave, chaude à l’oreille du gardien.
— Tu sais ce qu’elle avait à l’esprit Théo ?
De la tête, le jeune homme fit signe que non. Catherine Saint-Claire, toujours plus maîtresse de la situation, poursuivit.
— Elle a dit mieux pénétrer les dynamiques internes… Pénétrer… Hein Théo ? Elle parle de sa minette, de sa chatte… Elle pensait à toi, Théo…Murmurait Catherine. À ton corps. À ta chaleur. À ta force.
Le jeune homme souffla dans un soupir rauque, comme un animal en rut. Dans son pantalon, son chibre prenait de plus en plus de volume. Son esprit était vissé sur un seul objectif : s’introduire dans un cocon, y pénétrer, sentir la pression tout du long sur sa colonne de chair, fourbir le fourreau d’avant en arrière jusqu’à l’extase. Son regard glissa sur Élodie, comme s’il cherchait dans ses yeux une confirmation ou une permission. Mais la jeune femme restait figée, le souffle court, les mains crispées sur ses genoux.
Élodie se surprit à imaginer la pièce sans Catherine. Elle sentait son cœur battre plus vite. Elle aurait voulu qu’il la prenne comme une femme qui sent, au creux du ventre, une envie forte, presque douloureuse.
Élodie sentait son corps réagir. Elle imaginait ses mains sur elle, ses lèvres contre sa peau, cette chaleur qu’elle devinait sous l’uniforme. Elle se mordit la lèvre, discrètement.
Son cerveau s’activait comme en consultation. Elle se parlait intérieurement à elle-même avec la rigueur d’une professionnelle. « Je suis attirée par un homme aux grandes épaules, bien bâti, parce que je suis célibataire depuis plusieurs mois. Ce n’est pas anormal. C’est une réponse physiologique à un manque affectif et tactile. Rien de plus ».
Théo soupira à nouveau, il avait jeté un œil attentif sur la psychologue, se demandant ce que cela ferait de la toucher, ou l’effleurer. Non : il n’était pas indifférent. Élodie le sentait. Catherine également. Elle profita de cet instant pour faire un signe de tête à la jeune femelle en chaleur. Puis, claqua des doigts avant de désigner le plancher devant Théo.
Élodie inspira profondément, comme pour se recentrer. Elle se leva, lentement, ses jambes un peu tremblantes. Catherine fit un signe de tête à la psychologue pour approuver.
La maîtresse de la manipulation cherchait-elle à pousser la jeune voyeuse à sucer le gardien ?
Comme pour valider cette pensée, celle-ci déboutonna le pantalon du jeune homme et lui retira au passage son caleçon. Le mâle s’était laissé faire, fixant la psychologue.
Élodie regardait le gourdin qui s’était érigé immédiatement après le retrait du tissu, raide, vertical. C’est sûr, Théo était excité. La psychologue savait qu’elle était belle et en avait une preuve dressée sous les yeux. Son corps réagit d’autant plus. Son cœur battait plus vite. Ses mains étaient moites. Elle sentait ses brides tomber. Ses désirs avaient été trop refoulés ces derniers mois. Et elle l’admettait : regarder de candides petites salopes se gouiner ne lui suffisait plus.
Son esprit fantasmait déjà : jouer machinalement avec cette bite dressée devant elle. Elle tenta de reprendre le contrôle, poursuivit son raisonnement, méthodique. « Je suis une psychologue professionnelle. Je suis formée à identifier les manques physiologiques et les pulsions. Je ne vais pas laisser mes pulsions dominer mon professionnalisme… »
Deux nouveaux claquements de doigts la sortirent de sa réflexion. Catherine, d’une main, mimait le geste d’attraper un manche. Élodie s’exécuta instantanément, dominé par la détermination de cette directrice charismatique. Elle laissa ses doigts effleurer le manche doucement, comme si elle manipulait un objet fragile. Elle le fixait en remettant ses lunettes en place de l’autre main, le jaugea. Elle tendit la main, s’empara de la colonne de chair.
La brunette serra le gourdin de façon à s’assurer de sa rigidité. Elle sentit cette queue dans sa main : volumineuse, solide. Ce n’était pas très professionnel. Mais ce soir, elle ne l’était pas vraiment.
Elle jeta un regard langoureux à Théo, à travers ses lunettes, tout en continuant à le masturber avec de lents et doux mouvements du poignet de bas en haut et de haut en bas….
Il était toujours là, assis, silencieux, attentif. Il inspirait comme s’il voulait se retenir. Et cette retenue, paradoxalement, nourrissait son trouble à elle.
Sa petite chatte mouillait de désir. La psychologue, déchue de sa raison, devenue femelle, branlait l’engin devant elle. Elle n’était plus très différente des « vicelardes de chambrées ».
Son cerveau tentait encore d’éteindre sa propre excitation. Pour cela, elle cherchait à nouveau à rationaliser la situation. « Ce qui me plaît c’est ce qu’il représente : la possibilité d’un accouplement bestial intense. Un abandon, un moment où je le laisserais me prendre comme une femelle en chaleur… Euh… u… une femme en manque d’affection !... Et qui clôturerait une période de chasteté subie… ».
Elle redressa ses épaules, comme pour se convaincre qu’elle avait repris le dessus et jeta un coup d’œil vers le visage de son amant. Théo hocha la tête, approuvant la façon dont elle s’occupait de son mât. Fière de cette approbation de la part du grand gaillard, elle sourit, un peu crispée.
Son raisonnement continuait, mais elle sentait qu’il devenait fragile. Comme une digue qui craque sous la pression. « Il ne faut pas confondre désir et ... Et quoi ?... Son sexe est si raide… ça doit faire du bien là où ça passe… Mmm… J’ai envie de son gourdin entre mes cuisses… Dans mon tunnel d’amour… Je… Merde… J’ai envie de baiser ?… »
Elle sentait un frisson sous sa peau. Un léger vertige. Elle accéléra le rythme, faisant coulisser énergiquement sa main sur cette queue qu’elle regardait. « Il y a au moins 16cm… 18 ? Mais à quoi je pense ?... Je veux me faire ramoner profond… La plupart des hommes ont une queue entre 12 et 14… Mon ex n’en avait que 10… Et du coup, est-ce que la bite de Théo rentrerait facilement ? »
Petit à petit, elle ne se parlait plus. Elle ne s’analysait plus. Elle voulait. Simplement. Le désir était un vertige. Et elle y tombait, sans résistance.
— Bon Élodie. Soupira madame Saint-Claire. Vous passez la seconde, là ? Sucez ! Ne me dites pas qu’à votre âge vous ne savez pas…
Élodie sursauta légèrement. La voix de Catherine avait tranché dans son silence intérieur comme une lame froide. Elle cligna des yeux. Son souffle était court. Ses joues brûlantes.
La petite brune soupira et ouvrit la bouche. Après tout, au fond, c’est ce qu’elle voulait : le goûter. C’est juste la présence de la directrice qui la perturbait… Sa langue titilla le gland du gardien.
Elle commença à prendre le gourdin chaud et ferme entre ses lèvres. Puis, le colla contre son palais avec sa langue et fit plusieurs va et vient. Cette colonne de chair lui remplissait la bouche, elle ralentissait pour la sortir et l'aspirer de nouveau consciencieusement. Sa langue s’empressa de s’enrouler, caresser et jouer avec cette chaude et épaisse sucette. Elle faisait des mouvements de tête d’avant en arrière en aspirant encore, creusant les joues…
Théo soupirait plus fort. Il attrapa soudain le cou d’Élodie et l’éloigna avant que trois jets de son jus de pine ne viennent s’écraser sur le visage d’Élodie.
La jolie psychologue avait le souffle encore légèrement court, mais le regard clair. Droite, concentrée, presque militaire dans sa posture. Mais dans ses yeux, il y avait autre chose. Une tension qui ne venait pas du corps, mais de l’esprit.
Elle passa une main sur son visage, balayant les gouttes de nectar de pine. Ce geste, qui aurait pu être banal, effaçait les pensées qui l’avaient accompagnée.
Catherine Saint-Claire sourit, satisfaite.
— Vous voyez Élodie ? Ce n’était pas si terrible. Bon… un peu maladroit, mais c’est la première fois et puis, je vous ai un peu chahutée. Vous me ferez ça tous les soirs tous les deux compris ? Comme ça je saurais que Théo n’a pas d’énergie pour les petites vicelardes des chambrées.
Élodie ne répondit pas tout de suite. Elle se contenta d’essuyer son visage une seconde fois, comme si elle pouvait repousser les mots de Catherine avec ce simple geste.
Théo, lui, était resté en retrait, le regard posé quelque part entre les deux femmes. La directrice fit un nouveau commentaire.
— Vous avez bonne mine, Élodie. Cet exercice vous a fait du bien.
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