Maya 19 ans, est envoyée dans un centre de rééducation : le Centre Rémy, dirigé par madame Saint-Claire et tenu par un personnel exclusivement féminin. En concertation avec Élodie, une belle psychologue, elle décide de recruter Théo pour introduire un élément masculin et ainsi « tenir » les filles.
Proposée le 15/10/2025 par Vincent20100
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: FF
Lieu: Inclassable
Type: Roman
Le centre Rémy était une unité éducative et thérapeutique réservée aux jeunes femmes en situation instable. Fondé sur les principes du docteur Auguste Rémy, il prétendait reconstruire les individus par la discipline, la rupture sociale, et la réintégration progressive. Encadré par un personnel exclusivement féminin, le centre fonctionnait en huis clos, loin des regards extérieurs.
Le profil des résidentes : des jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans, en rupture familiale et sociale, présentant une opposition aux cadres éducatifs traditionnels. Des filles qu’on ne savait plus où mettre. Trop peu disciplinées pour les foyers, trop jeunes pour les prisons.
Mais derrière cette façade institutionnelle, le Centre Rémy fabriquait autre chose. Une promiscuité féminine constante, imposée, qui finit par devenir un substitut de relation adulte… Ici, les corps se croisaient, se frôlaient, se cherchaient parfois. Non pas par choix, mais par manque. Le désir ne disparaissait pas : il se transformait, se détournait, se réinventait dans les interstices du règlement.
Le Centre Rémy avait été conçu pour aider les jeunes femmes. Mais ce qu’il apportait, c’était avant tout de la solitude émotionnelle et physique. Derrière les murs, on parlait de rééducation. En vérité, on apprenait à contraindre son caractère, ses désirs et ses envies qui ne s’exprimaient plus que de façon nocturne.
Le docteur Rémy avait théorisé la rupture sociale comme un remède. Mais dans l’établissement, c’était surtout une maladie qui circulait : celle du manque, du besoin, du corps qui réclame...
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Dans le bureau de la direction, madame Saint-Claire et Élodie étaient en pleine réunion de crise à huis-clos.
— Trois tentatives de fugue cette semaine, dit la directrice. Dont Maya, la petite nouvelle.
— Elle est rapide. Discrète. Et clairement en opposition. Répondit la psychologue en ramenant ses cheveux derrière ses épaules.
Madame Saint-Claire soupira.
— On manque de présence dissuasive. Les filles ne craignent pas les éducatrices. Elles les testent, les provoquent. Elles regardent les gardiennes comme des ennemies. C’est une guerre de territoire.
Élodie hocha la tête.
— A quoi pensez-vous, Catherine ?
— À introduire un gardien homme. Pas pour surveiller les chambres, évidemment. Mais pour les extérieurs. Les rondes de nuit. Les transferts.
Élodie hésita.
— Vous croyez que ça changerait quelque chose ?
— Je crois que ça introduirait une autre forme d’autorité. Une autre énergie. Face à un homme, elles ne chercheront pas la confrontation. Mais à le séduire. À obtenir son attention. Et parfois, son approbation.
Silence.
— On peut essayer, dit Élodie. Mais il faudra être vigilantes. Très vigilantes. Certaines filles sont prêtes à prendre des risques pour sortir. Du coup, séduction, manipulation… ça ne leur ferait pas froid aux yeux pour obtenir qu’il les laisse partir.
La directrice acquiesça, le regard sombre.
— Justement. Il faudra choisir quelqu’un de fiable…
Élodie resta silencieuse un moment, les doigts posés sur le dossier fermé.
— Vous savez ce que ça pourrait déclencher, Catherine. La présence d’un homme, ici. Dans un espace où certaines n’ont pas vu de figure masculine depuis des mois. Des filles jeunes. Dix-huit, vingt, vingt-cinq ans. À fleur de peau. En manque de repères. En manque de contact…
Catherine Saint-Claire ne répondit pas tout de suite. Elle fixait le parquet, les bras croisés.
— Toute l’équipe le sait, Élodie. On ferme les yeux, mais on sait. La nuit, dans les chambres, il y a du plaisir. Ces petites garces se soulagent mutuellement... Il vaut mieux ça que les voir fuguer. Et puis, ces nuits hédonistes les lient entre elles et les incitent à moins fuguer, à ne pas trop faire de vagues…
Elle marqua une pause. Avant de reprendre.
— Introduire un homme… Ça risque de créer des tensions. Des rivalités. Des jeux de séduction. Des stratégies. Mais ça peut les inciter à rester… pour lui.
Madame Saint-Claire releva les yeux. Un silence pesant s’installa. Madame Saint-Claire se leva, fit quelques pas vers la fenêtre.
— Il faudra quelqu’un qui ne se cherchera pas de relations charnelles avec elles.
Élodie acquiesça, le regard grave.
— N’oubliez pas, dit-elle, que ce genre de feu, une fois allumé… ne s’éteint pas facilement.
Après la réunion, Madame Saint-Claire avait contacté l’agence de sécurité partenaire du centre. Elle avait exposé ses besoins avec précision : un homme, discret, fiable, expérimenté, capable d’imposer le respect sans chercher à séduire.
L’agence n’avait pas hésité. Un nom était revenu immédiatement : Théo. Ancien militaire, habitué aux environnements sensibles. Son profil semblait cocher toutes les cases. Trop bien, peut-être. Mais dans l’urgence, Catherine avait accepté de le rencontrer. L’entretien était fixé au lendemain matin.
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Madame Saint-Claire reçut Théo, 27 ans, un candidat que l’agence de sécurité recommandait vivement. Elle regarda le CV sans sourire.
Théo entra dans le bureau à l’heure exacte. Grand, bien bâti, les épaules larges et le port droit. Son corps taillé par des d’années d’entraînement, de rigueur, de discipline. Pas une once de mollesse. Pas une posture qui cherchait à séduire. Mais il avait ce genre de visage net, symétrique, calme qui attire les regards sans le vouloir.
Madame Saint-Claire le détailla sans rien dire. Elle avait vu des hommes comme lui. Et elle savait ce que les filles voyaient : un « beau gosse », un fantasme. Et ça, c’était un problème.
Elle le savait. Ce n’était pas une simple embauche. C’était une intrusion. Une fracture dans l’équilibre fragile du centre. Depuis des mois, les filles vivaient entre elles. Sans regard masculin. Sans tension sexuelle visible. Mais elle savait que ce calme était trompeur. Que sous les sweats trop larges, derrière les silences, il y avait des corps en ébullition. Des corps jeunes, à fleur de peau, traversés par des pulsions qu’elles ne comprenaient pas toujours. Des hormones qui travaillaient en silence, comme une marée souterraine.
Toutes, à leur manière, cherchaient à se sentir désirées. Choisies. L’arrivée d’un homme allait tout bouleverser. Il deviendrait un enjeu. Les filles allaient se comparer, se jauger. Certaines allaient vouloir séduire.
Ce ne serait pas de l’amour. Ce serait brut, instinctif. Une compétition silencieuse pour capter son attention. Pour se sentir spéciale. Pour plaire. Certaines vont chercher à l’obtenir…
— Caporal dans l’armée ? Vous avez commandé des hommes j’imagine ? Ici, les filles testent, provoquent. Elles pourraient chercher à vous séduire.
— Je suis imperméable à ça. Répondit Théo impassible.
— Pas intéressé par les filles ?
— Pas intéressé, tout court.
Madame Saint-Claire hocha la tête
— Bien. Je vous prends à l’essai. Le poste est de nuit. Vous gardez la grille principale. Vous participez avec l’équipe de sécurité féminine pour les rondes…
Elle marqua une pause, le regard posé sur lui.
— Je suis consciente que vous serez lâché dans un monde exclusivement féminin. Que nos pensionnaires sont jeunes, jolies, et que vous pourriez, vous aussi, les désirer comme elles vous désireront...
Elle croisa les bras. Madame Saint-Claire n’était pas naïve : elle anticipait les désirs des filles, mais aussi ceux que Théo pourrait éprouver.
— Je ne m’opposerai pas à ce que vous fricotiez avec le personnel. Ce sont des adultes. Elles ont leurs propres désirs, mais elles au moins, savent les gérer.
Puis, son ton se durcit.
— Mais les résidentes, c’est non. Absolument non.
Théo acquiesça.
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Maya était dans le bureau d’Élodie, la psychologue. La porte était fermée. Une plante verte dans un coin, deux fauteuils face à face. Maya s’était assise, jambes repliées, bras croisés. Elle regardait Élodie sans ciller, comme si elle avait préparé son discours.
— Tu sais pourquoi on est là, Maya.
— Oui.
— Tu veux m’expliquer ce qui s’est passé l’autre nuit ?
Un silence. Maya jouait avec la manche de son sweat. Puis elle releva les yeux, presque trop vite.
— Je suis pas sortie pour fuguer.
— Non ?
— Non. J’avais besoin d’air. Et… j’en peux plus de ce qui se passe dans les chambres.
Élodie inclina légèrement la tête. Maya reprit.
— Elles se touchent. Elles gémissent. Et moi je suis là, j’écoute tout. Ça me dégoûte.
Élodie ne dit rien. Elle note intérieurement le mot choisi : dégoûte. Trop frontal.
— Tu te sens mal à l’aise, Maya ?
— Oui. Je suis pas comme ça. Je suis pas… attirée par les filles.
— Tu es attirée par qui, alors ?
Maya fronça les sourcils, hésita. Elle voulait dire qu’elle était attirée par ce gars de la cité universitaire. Elle voulait répondre vite, parler de lui, de son désir, mais quelque chose la retint.
— Par personne. J’ai pas envie. J’ai jamais eu envie.
Élodie la regarda. Vu la frontalité des réponses, elle savait que Maya mentait. Ce n’était pas la première fois qu’une fille tentait de détourner la conversation.
— Tu n’as jamais eu de désir ?
— Non.
— Même pas en rêve ?
Maya serra les dents. Elle ne répondit pas.
— Tu sais, Maya, le désir ne se commande pas. Il vient. Il passe. Il revient. Et parfois, il nous surprend.
La petite rousse baissait les yeux. Elle ne répondait toujours pas. Un battement de cœur la surprit, puis elle releva les yeux. Et dans son regard, il y a quelque chose de trouble. Élodie savait qu’elle avait touché juste. Mais elle ne poussa pas plus loin ce jour-là.
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Maya referma la porte du bureau derrière elle. Elle avait encore les mots d’Élodie dans la tête. « Le désir ne se commande pas ». Elle avançait dans le couloir, un peu sonnée. Elle aperçut un intrus : Théo.
Il marchait dans sa direction, calme. Il ne la regardait pas vraiment, mais la voyait. La petite rouquine s’arrêta une demi-seconde : un grand costaud, bien bâti. Un visage net, anguleux, presque parfait. Une mâchoire carrée, des yeux clairs, un regard tranquille. Son cœur battait plus vite. Elle le trouvait beau. Très beau. Elle baissa les yeux, passa à côté.
Elle ne dit rien. Mais dans son ventre, quelque chose s’était allumé. Une chaleur. Une tension. « Le désir ne se commande pas. » Elle comprenait maintenant ce que ça voulait dire.
Maya entra dans le réfectoire, encore troublée. Les filles, c'est à dire les autres pensionnaires, étaient là, regroupées autour d’une table. Ça parlait fort, ça riait. Mais ce n’était pas un rire ordinaire. C’était nerveux et excité. Ça sentait l’hormone féminine en ébullition…
Samira se recoiffait en parlant, tirant sur sa queue-de-cheval comme si elle voulait la rendre plus nette, plus visible :
— Vous l’avez vu, le mec de l’entretien ?
Lola croisait et décroisait les jambes, ses doigts glissant distraitement sous sa cuisse couverte par la toile en jean de son pantalon trop grand :
— Grand, carré, genre militaire ?
Aya se caressait le bras, ses gestes lents comme si elle imaginait une main étrangère s’y poser :
— Grave stylé. Il va faire les rondes ?
Clara, belle blonde au corps voluptueux et bien proportionné, se tortillait sur sa chaise, remuant le bassin comme si son fessier la démangeait.
— J’espère qu’il passera dans les chambres, dit Clara en souriant avant de se mordre la lèvre.
Elle riait, ses mouvements trahissant une agitation plus profonde, une stimulation involontaire, provoquée par ses propres mots.
— Je vous aime bien les filles… Reprit Clara. Mais bon… si on pouvait avoir autre chose dans le plumard que la coloc de chambrée…
Les filles éclatèrent de rire. Maya s’assit sans parler. Elle écoutait. Observait. Elle sentait quelque chose monter en elle.
Elle imaginait ce grand Théo aux épaules larges dans le couloir, la nuit. Sa silhouette dans l’ombre. Sa voix grave qui dirait que tout va bien. Elle imaginait ses yeux qui se poseraient sur elle. Juste elle.
Et puis elle pensa à l’autre. Ce garçon de la cité universitaire. Celui qu’elle avait touché. Qu’elle aurait laissé entrer si elle n’avait pas fui. Trop tôt. Elle n’avait pas su. Elle n’avait pas pu.
Elle se dit que Théo, lui, pourrait être différent. Qu’avec lui, elle pourrait finir ce qu’elle avait commencé. Qu’elle pourrait aller au bout. Qu’elle était désirable. Qu’elle lui offrirait sa virginité.
Mais elle savait aussi que les autres le regardaient. Qu’elles parlaient déjà de lui. Qu’elles en riaient. Qu’elles fantasmaient déjà. Et surtout, qu’elles allaient tenter...
Et ça, elle ne le supportait pas. Elle ne voulait pas qu’on lui « vole » Théo.
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Le soir, l’ambiance calme du couloir silencieux poussait au chuchotement. Dans la chambre, Maya était assise sur son lit, en t-shirt long, les jambes repliées sous elle. Sayuri était déjà allongée, serrant son oreiller contre sa poitrine, les yeux fixant la silhouette de Maya dans une obscurité légèrement brisée par un très mince filet de lumière de lampadaire à travers le volet.
— T’as vu comment elles étaient toutes excitées à propos du nouveau mec ? Dit Sayuri tout bas.
Un silence. Maya hésitait.
— Tu le trouves beau ? Insista Sayuri, un sourire en coin.
— Toi, tu le trouves beau.
— Pas toi ? Tu veux pas qu’il te rejoigne quand t’es sous la douche ? Dit Sayuri en gloussant doucement comme une ado effarouchée.
Maya ne répondit pas. Elle serrait un peu plus ses jambes repliées contre elle.
— T’inquiète Maya, moi aussi. Mais fais gaffe. Ici, c’est la jungle. Elles sont toutes en manque d’affection… Tu as entendu Clara ?
Maya soupira. Sayuri se redressa légèrement, se leva et s’approcha du lit de Maya.
— Maya ? Tu m’as entendue ? Je peux pas parler fort….
Sayuri s’assit à coté de Maya dans le lit et lâcha l’oreiller en continuant à chuchoter.
—Tu as entendu ce que Clara a dit ? Elle est déjà à fond sur lui. Elle se prend pour qui ?
Maya soupira. Elle pensa à Clara. À sa phrase dans le réfectoire. Avoir « autre chose dans le plumard que la coloc de chambrée ». Elle sentit une pointe dans la poitrine. Une brûlure discrète. De la jalousie.
Maya tourna la tête vers Sayuri. Elle vit son visage dans la pénombre. Sayuri était là, tout près, assise sur son lit. Trop près. Son souffle effleurait sa joue. Sa voix était douce, tendre. Mais Maya sentait autre chose. Une tension. Un glissement subtil. Son genou toucha le sien, à peine. Une chaleur traversa le tissu.
Sayuri s’était approchée. Pour chuchoter ? Ou pour autre chose ? Un contact ? Une réponse ? Une permission ?
Dans les chambres voisines, Maya avait déjà entendu dans la chambre 5 des murmures étouffés, des soupirs nocturnes, des draps froissés. Dans les autres chambres aussi, des corps se cherchaient en ce moment, imitant l’amour en attendant mieux. En attendant Théo. Celui que toutes fantasmaient déjà.
Et si Sayuri faisait pareil ? Si elle venait chercher un ersatz de plaisir, une parenthèse charnelle, un corps chaud pour combler le manque ? Juste pour patienter. Juste pour ne pas être seule un soir de plus. Maya hésitait. La petite rouquine sentait son cœur battre plus vite. Elle ne savait pas si elle devait reculer. Elle ne savait pas si elle voulait.
Sayuri ne dit rien. Maya se demandait si elle est désirable. Si Sayuri la désirait. Si Théo la désirera. Elle desserra ses jambes. Sans s’en rendre compte, elle s’ouvrait petit à petit à ce désir dévorant qu’elle n’avait pu assouvir ni dans la douche, ni dans le buisson. Elle sentait ce désir monter en elle, ce feu qu’elle avait longtemps contenu, qu’elle avait nié, qu’elle avait repoussé. Mais qui était là.
Elle se demandait si Sayuri le sentait. Celle-ci se pencha légèrement. Son bras frôla celui de Maya, puis ce sont leurs épaules qui se touchèrent.
Un frisson. Maya ferma les yeux une seconde. Elle ne savait plus si elle voulait arrêter ou poursuivre. Sayuri recoiffa les cheveux de sa camarade de chambrée, les passa derrière les oreilles avant de déposer un baiser sur la joue, maintenant dégagée de l’obstacle capillaire, de l’indécise rouquine.
Maya resta silencieuse. Elle pensait aux mots d’Élodie. « Le désir ne se commande pas ». Maya, dans ce silence, dans cette nuit troublée, compris que le désir ne choisissait pas toujours. Qu’il surgissait, qu’il s’imposait, qu’il réclamait.
Le baiser de Sayuri était léger, presque chaste. Mais il laissait une trace. Une chaleur. Maya ne bougeait pas. Elle ne repoussait pas. Elle sentait le souffle de Sayuri près de son oreille. Maya posa sa main sur celle de Sayuri. C’était une réponse. Une permission.
Elle laissa sa main glisser lentement dans celle de Sayuri. Elle sentait les doigts se refermer doucement. Elle sentit une chaleur monter en elle, différente de celle qu’elle imaginait avec Théo. Moins brute. Mais plus proche. Plus réelle.
Sayuri se pencha un peu plus. Leurs fronts se touchaient. Maya ne réfléchit plus. Elle laissa ses lèvres effleurer celles de Sayuri. D’abord timidement. Puis, plus franchement. Un baiser de pulsion. Sayuri accueillit et prolongea l’instant. Leurs mains se serrèrent. Leurs souffles s’accéléraient. Leurs corps se rapprochaient.
Ce n’est pas Théo qu’elles embrassaient. Mais c’est lui qui les avait poussées là. C’est lui qui avait fait monter cette tension. C’est lui qui avait réveillé les sens, les hormones, les fantasmes. Et ce soir, Maya et Sayuri s’embrassaient. Parce qu’elles ne pouvaient pas attendre.
Maya sentit les mains de Sayuri glisser lentement sur ses hanches, comme pour la retenir. Elle ne pensait plus à ce qu’elle devrait faire. Elle pensait à maintenant. À cette chaleur. À cette peau.
Tout devenait instinctif. Maya sentait son t-shirt remonter légèrement sous les doigts de Sayuri, et elle ne disait rien, la laissait faire. Leurs souffles se mêlaient. Dans la chambre 12, ce soir, il n’y avait pas de fantasme. Il y avait deux corps qui se répondaient. Deux solitudes qui s’apaisaient. Deux désirs qui s’accordaient viscéralement.
Leurs corps se pressaient. Leurs peaux se rencontraient. Leurs souffles se mêlaient. Elles s’abandonnaient à cette tension animale. A une chaleur primitive. Une urgence : ce n’était plus des filles qui rêvaient. Mais des corps qui se frottaient l’un contre l’autre, cherchant un contact prolongé, réclamant une fusion qui ne pouvait venir. Leur pulsion était saccadée de souffles haletants.
Leurs mains s’accrochaient. Leurs jambes s’enlaçaient. Leurs bouches se cherchaient encore, toujours. Ce soir, elles n’étaient que chair. Pour la première fois, Maya sentait une bouche féminine sur ses seins, une chaleur humide, une langue qui tournait, qui goûtait.
Sayuri continua à bécoter le ventre, puis descendit sur la vulve de Maya. Elle y posa ses doigts. La peau veloutée rougissait, douce et chaude. Elle porta ses lèvres sur la fente de sa cochambrière. L’odeur était sucrée, légèrement acidulée. Chaque caresse et baiser poussait Maya dans un nouveau soupir humide. Un jus tiède glissa sur la langue de Sayuri, presque mielleux. Sa langue parcourra encore le tour avant de s’introduire. Elle suçota un instant, comme pour prolonger le plaisir. Puis, refermant les yeux, introduisit sa langue dans le conduit chaud et vierge de Maya. La langue faisait de vigoureux efforts pour entrer et sortir rapidement, imitant un gourdin.
Ce n’était toujours pas la colonne de chair ferme et dure d’un homme, mais cela l’apaiserait. Dans quelques minutes, la rouquine apaiserait de la même façon sa brunette de cochambrière. Et Sayuri, cette fois, serait celle qui frémirait.
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