Le journal d'une Vierge soumise - chapitre 31

Bon, ce coup ci vos envies de cochonneries et de plaisirs lubriques vont en être pour leurs frais. Mais il faut bien relater aussi tout cet aspect de notre relation.

Proposée le 17/02/2025 par GuiNancy

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Thème: Femme soumise
Personnages: Solo
Lieu: Inclassable
Type: Histoire vraie

Chapitre 30 – Introspection

Bon, ce passage risque de décevoir ceux qui ne viennent que pour se branler. Car là, on va plutôt parler de ce qui se passe entre mes deux oreilles. Car oui, ça a forcément son importance. Et pour tout dire, ce chapitre va plutôt rassembler plusieurs séances de réflexions qu'une seule.

Pour commencer, peu de temps après ce passage « trottoir », on a eu le droit à la fac à une conférence féministe « ni pute ni soumise ». Autant vous dire que je me suis sentie un peu concernée. Car si vous avez bien suivi, je suis soumise et heureuse de l'être (si vous n'avez pas compris, je ne peux rien pour vous) et je viens de faire le trottoir pour vivre l'expérience.

Soyons clair, je ne suis pas féministe. Ou plutôt, je ne me reconnais pas dans ce qu'on appelle le féminisme actuel. Ce combat s'est complètement perdu à mes yeux. Dans les années 60-70, le féminisme se battait pour que les femmes soient libres de faire ce qu'elles veulent sans jugement. Et ça, ça me va.

Mais actuellement, le féminisme se bat pour que les femmes soient toutes du même moule et si tu n'es pas dans les normes des féministes, forcément tu es soit une victime des hommes soit une traître à la cause.

Je comprends parfaitement qu'il fallait libérer nos mères et grand mères des cuisines et de l'obligation de s'occuper de la maison. Il fallait libérer leur sexualité. Il fallait qu'elle aient le choix. Mais certaines ont choisies librement de continuer à tenir ce rôle. Ou d'autres purement féminins. Une fois qu'elles ont fait ce choix, qu'il est libre et éclairé, elles ont été libérées.

Si j'aime me faire littéralement passer dessus à la chaîne, c'est mon choix. C'est mon plaisir. Ce n'est pas parce qu'il me l'impose. Si vous vous souvenez bien, j'aurai très bien pu ne rien faire dans ce club la première fois. J'ai choisis d'essayer et j'ai découvert que j'aimais ça. Et aucun doute que ma grand mère et ma mère n'aurait pas pu faire ce choix (même si je préfère éviter d'y penser).

Et le fait d'aimer ça ne fait pas de moi une chienne, que ce soit aux yeux des hommes ou des femmes. Même si j'aime beaucoup en être une et me l'entendre dire dans l'action. Je suis juste une femme qui assume ses goûts et ses plaisirs.

Donc les entendre parler de la masculinité toxique et autres conneries me faisaient bien rire. Surtout que je comptais bien aller retrouver mon Maitre directement en sortant de cette conférence. Histoire d'être bien pute et soumise.

En plus, cet homme ne m'a pas du tout mise en esclavage ou brisé. Il m'a révélé, il m'a fait éclore. Avant Lui, je n'aimais pas mon corps (bon je ne l'aime pas plus ma poitrine) et j'en avais honte. Je le cachais et je me refusais tout plaisir. Mais maintenant, je m'en fous. Je m'assume pleinement. Le nombre de mecs qui ont pu voir le désastre de ma poitrine est assez important. Et je ne ressent plus ni honte ni crainte.

Je me sens vraiment plus forte, plus femme depuis que je le connais. Je sais que si j'avais envie de draguer un mec, je pourrais le faire et que j'obtiendrais ce que je veux. Je n'ai plus peur du regard des hommes. Et je n'ai plus honte de mes envies. Je les assume comme je m'assume. Je suis bien plus forte depuis qu'il me soumet.

Ensuite, j'ai eu d'autres réflexions sur notre relation (à d'autres moment. Suivez voyons!). D'un côté, j'adorais ce que je vivais avec Lui. Et quand j'étais avec Lui, j'étais certaine de l'aimer. Mais quand nous étions séparés pour plus de quelques jours (vacances, partiels...) je doutais. Je me demandais si c'était vraiment de l'amour ou juste de la passion.

Et surtout, je m'interrogeais sur l'avenir. Notre avenir. La différence d'âge était grande. Suffisamment pour que je décide au départ de cacher notre relation à mes parents et à mes proches. Cela faisait des années maintenant. Et ce point n'avait jamais changé. Hormis une copine mais elle savait peu de choses. Et comment revenir en arrière maintenant. Comment dire « Papa, maman, je vous présente mon petit ami. Il a 13ans de plus que moi et ça fait X années que nous sommes ensemble ».

Si je voulais que ma mère fasse une crise cardiaque et que mon père tape une crise, je ne pourrais pas m'y prendre mieux. Je me trouvais devant un mur. Un mur que j'avais moi même construite. Brique par brique. Sans m'en apercevoir.

Surtout que nous avions forcément les discussions qu'ont tous les couples qui durent aussi longtemps. Sincèrement, je ne savais pas quoi faire. Je voulais continuer avec Lui. Cette relation me convenait parfaitement. Et la vivre pleinement, vivre avec Lui, au grand jour me faisait envie. Mais je ne savais pas comment faire. Et je ne savais pas si j'arriverais à le faire.

Pour ça, je n'ai pas été libérée. Ce n'est ni sa faute, ni celle des féministes. C'est la mienne. Purement la mienne. Un côté de moi restait la fille à son papa. Et je ne voulais pas briser ça. Je ne sais pas qui gagnera. Moi, la fille libérée ou moi la fille à papa ?

Note de l'auteur: On approche de la fin. Si au début j'ai eu pas mal de messages et d'avis/note, tout s'est essouflé. Et je me demande si je dois écrire le spin off "Sophie" (ceux qui suivent depuis longtemps sauront de quoi je parle)? J'aimerais bien connaitre vos avis (pas juste des notes) et je suis à l'écoute de vos messages et de vos remarques. Donc à vous de me faire savoir.

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