Bruno est consultant et a ouvert son cabinet conseil. Un jour le hasard le fait rencontrer celle qui deviendra sa nouvelle assistante. Il s'imagine et espère des activités peu professionnelles avec elle...
Proposée le 3/07/2023 par Vincent20100
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman
Après quelques années à travailler dans un grand groupe, Bruno est devenu consultant indépendant. Il a trouvé un bureau à louer pour une somme modique. On y trouve une entrée spacieuse dans laquelle il y a un petit bureau, puis une pièce dans laquelle installer un second bureau. Les "commodités" (toilettes lave-mains) sont également incluses. Ça ne paye pas de mine, mais c’est abordable et fait l’affaire.
Situé dans une zone industrielle d'une petite ville, le bâtiment où il travaille est partagé avec 3 autres entreprises. Mais elles comptent chacune plus de 20 salariés et ont bien plus d'espace que lui.
Son activité l'occupe de plus en plus. Il a bien eu une assistante, mais elle est partie au bout de quelques mois dans une plus grande société. Depuis, Bruno n'a cherché personne pour la remplacer. Il a pris l'habitude de travailler seul.
Régulièrement, au grand désagrément de Bruno, des personnes frappent à sa porte au lieu d’aller en face. Il doit donc régulièrement expliquer aux visiteurs qu'ils se trompent de porte... Pourtant, tout est très bien indiqué, comme il le fait remarquer encore cet après-midi à un perdu.
« Non c'est à côté
-Excusez-moi.
-Je vous en prie, mais regardez c'est bien indiqué.
-Ah oui ! Pardon. »
Bruno retourne à son bureau tout en se demandant si les visiteurs des entreprises voisines ne sont pas bigleux ou tête en l'air.
Depuis son bureau, il a une vue sur deux côtés : sur l'arrière-cour du bâtiment et sur la route qui mène à la zone industrielle. Avant de se rassoir, Bruno aperçoit au loin, venant depuis l'arrêt de bus, une très très jolie fille. De taille moyenne, cheveux bruns tombants sur les épaules, une peau au teint mate légèrement dorée. Elle porte un tailleur pantalon noir et un chemisier rouge qui rehausse naturellement sa poitrine galbée, aux contours et courbes harmonieuses.
« Quel canon » pense alors Bruno. Il la regarde marcher droit devant, elle a un regard sûr d'elle : elle sait où elle va. La scrutant tandis qu'elle se rapproche, le consultant constate le fessier de la belle brune, rebondi, qui souligne une cambrure de rêve...
« Wouah ! » Le consultant laisse courir son imagination. Cette fille est superbe : il batifolerait bien volontiers avec. Mais lorsque la demoiselle sort de son champ de vision, Bruno revient à la réalité. Il s'assoit à son bureau, regarde l'heure et... Se frappe le front de la paume de la main... Quel imbécile ! En perdant du temps à regarder par la fenêtre, il se trouve être en retard pour le rendez-vous téléphonique avec l'une de ses clientes.
Il se passe la main sur le visage et se sert des reproches... En retard pour un plaisir éphémère ! En plus, cette fille ne souriait même pas...
« Merde ». S'exclame Bruno en prenant son téléphone.
En ligne avec sa cliente, il se confond en excuses pour le retard. Celle-ci ne lui en tient pas rigueur.
« Non, ne vous excusez pas Bruno. Je suis contente de vous avoir, j'ai cru que vous m'aviez oubliée.
-Bien sûr que non ! Je n'oublie jamais une femme qui a du charme ».
La réponse de Bruno lui avait parue un peu bateau. Mais l'inquiétude disparait rapidement : sa cliente glousse de contentement.
« Quel charmeur vous faites, vous dites ça à toutes les filles, hein ? »
Le consultant se défend. Il ne parle pas comme ça à tout le monde. Il veut le prouver en soulignant les traits de son interlocutrice. Blonde, les yeux verts, de belles joues rondes et un corps bien proportionné. Sa cliente rit à nouveau.
« Et surtout Laura, vous êtes toujours souriante.
-Merci... ça fait plaisir à entendre... Que diriez-vous d'autre ?
-Eh bien, je pense que c'est déjà beaucoup de compliments pour une relation professionnelle.
-Oui... C'est vrai... Mais si ce n'était pas professionnel, qu'est-ce que vous diriez de plus ?
-Non, je ne peux pas le dire...
-Mais si ! Allez !
-Je demanderais à voir si vous êtes une vraie blonde. »
Laura a dû être surprise par la réponse. Parce que pendant 2 à 3 secondes, un blanc s'est glissé dans la conversation. Puis elle pouffe, rit et rit encore. Sacré Bruno, il l'a prise par surprise.
« Vous m'avez bien eu Bruno... Bon je verrais si peux accepter cette requête...
-Vraiment ?
-Oui, mais d'abord on se tutoie... J'avoue que... J'ai déjà rêvé à te faire voir si je suis une vraie blonde... »
A ces mots, Bruno sent qu'il est à l'étroit dans son pantalon. Sa cliente Laura est une très jolie fille, légèrement potelée et dont les courbes soulignent gracieusement sa féminité. Quand il l'a vue la première fois, il s'est senti euphorique. Et son caleçon s'était déformé à la vue de Laura. Il ne s'attendait pas à avoir une ouverture avec elle.
« Et quand est-ce que je pourrais faire cette vérification ?
-Ha ! Ha ! Intéressé ? Je ne pensais pas que tu serais si coquin...
-Je ne suis qu'un homme.
-Je vois ça... Désolé, on m'appelle... Je vais devoir raccrocher... A bientôt. »
Bruno sourit. La conversation a pris un tour qu'il ne voyait pas venir. La petite coquine... La petite garce... Elle ne doit pas avoir froid aux yeux.
Bruno s'imagine la scène. Il ferait venir Laura chez lui. Un petit diner saupoudré d'allusions, de mots ambigus, de phrases à double sens. Jouer au chat et à la souris pendant tout le repas. Ensuite, parler avec son corps, se rapprocher d'elle, l'embrasser, la débarrasser de ses vêtements, lui titiller le bout des seins, les caresser, agripper ses fesses, les pétrir, lécher sa fente humide et...
Bruno sort de son rêve. Il entend tambouriner. Quelqu'un frappe résolument à la porte. Il débande. Qu'est-ce qu'il se passe ? On tape de plus en plus fort… Quelqu'un doit taper des points et des pieds contre la porte.
Bruno se lève, fâché que l'on s'acharne sur la porte de son bureau. Il paye la location de cet espace, ce n'est pas pour qu'un fou vienne tout démolir.
Il s'approche et crie en entrouvrant la porte.
« Oh ! Ça ne va pas non ? »
Les coups s'arrêtent, une voix féminine répond : « pourquoi vous ne répondiez pas ? Je frappe depuis tout à l'heure, vous êtes sourd ou quoi ? »
Bruno se rend compte qu'il était totalement absorbé par sa conversation au téléphone et qu'il n'a pas entendu qu'on frappait. Mais ce n'est pas une raison pour maltraiter la porte. Bruno l’ouvre complètement.
A peine le fait-il, que la furie se faufile dans l'entrée de sa location en hurlant : « et vous excusez pas surtout ! »
La furie n'est autre que la jolie brune qui a retardé Bruno pour son appel. La boucle est bouclée : la jolie brune a fait perdre du temps à Bruno qui a appelé en retard, n'a pas entendu frapper et ouvre donc tardivement à la demoiselle.
« C'est bon, je ne vous avais pas entendue, j'étais au téléphone.
-Bah oui, je vous ai appelé plusieurs fois.
-Mais ce n'est pas moi que vous avez eue en ligne… ».
La jolie furie brune regarde autour d'elle. Puis, irritée, se tourne vers Bruno et le fixe dans les yeux.
« Vous me prenez pour une conne ? Il n'y a personne... C'est forcément vous que j'ai eu en ligne.
-Mais je vous jure que non enfin !
-Regardez ! C'est bien votre message ? Hein ? Le rendez-vous c’est aujourd'hui.
-Non, désolé mademoiselle, ce n'est pas avec moi que vous...
-Mais merde, putain ! Qui est-ce qu'il faut sucer pour avoir un poste ici ? »
Bruno ne répond pas. Il est très surpris par la répartie de cette jolie fille qui lui semble téméraire mais effrontée et, étonnamment, vulgaire.
Elle se tient devant lui, visiblement fâchée, en tendant son portable face au visage de Bruno. Manifestement, elle ne s’apprête pas à sucer pour le poste… Elle le fixe droit dans les yeux, attendant une explication à cette situation.
Le consultant se ressaisit. Il lit le message à l'écran du portable de la demoiselle. L'explication est trouvée !
Souriant, triomphant, Bruno explique à la demoiselle en riant qu'elle a rendez-vous à côté ! Elle s'est trompée de porte !
Tête basse, la jolie brune perd de son aplomb et relit son message. Effectivement, le message indique clairement la porte à laquelle elle doit se rendre. Et elle s’est trompée…
« Crotte ! S'exclame-t-elle avant de passer en coup de vent devant Bruno pour ressortir précipitamment.
-Et ne vous excusez pas surtout ! Lui lance alors, agacé, le consultant.
-Pardon ! Dit-elle en se retournant. Pardon ! Mais je n'ai pas le temps, j'ai rendez-vous, je suis en retard !
-Ce n'est pas une excuse ! »
La jolie brune entremêle ses doigts comme si elle voulait prier, le supplier. Son regard exprime à la fois de l'inquiétude, due à son retard, mais aussi un regret sincère.
« Je suis désolée monsieur ! Pardon ! Je n'ai pas fait exprès, mais je dois y aller, vraiment...
-Ok, ok... Allez-y...
-Merci ».
Sur ce dernier échange. Bruno referme la porte alors que la furie, maintenant bien moins téméraire, frappe à la porte d'en face.
Bruno ne sait pas s'il doit être fâché de cet incident. La petite l'a agacé, mais elle est très mignonne.
Il hausse les épaules et retourne à son bureau. Il repense à la scène qu'il vient de vivre en s'imaginant que tout se soit passé différemment. Il se dit qu'il n'aurait pas dû se laisser déstabiliser au début.
Quand cette petite brune effrontée lui a crié : « Qui est-ce qu'il faut sucer pour avoir un poste ici ? », plutôt que de ne rien dire, il aurait dû répondre « c’est moi ».
Et là, la petite aurait perdu de son aplomb et baissé la tête. Il aurait ensuite défait sa ceinture, baissé son froc et son caleçon. D’une main, il aurait saisit son sexe bien raide, de l’autre, il aurait appuyé sur la tête de la petite effrontée pour qu’elle s’agenouille et le suce sur place. Voilà ! C’est ça qu’il aurait dû faire !
Oui, pense Bruno. C’est cela qu’il aurait dû faire. Et si elle s’était rebellée, il lui aurait collé une claque en lui demandant : « tu as demandé qui il faut sucer ? C’est moi ! Alors suce ! ». Et la petite se serait exécutée.
Tout en s’imaginant la scène, sa main se laisse aller à frôler son sexe. Se rendant compte qu’il s’apprête à se masturber au boulot, Bruno s’arrête. « Qu’est-ce qu’il me prend ? ». Puis, il se remet au travail.
Une demi-heure plus tard, Bruno cherche un document qu’il se jure d’avoir posé quelque part dans son bureau. Sa détermination est vaine, il ne trouve rien. Le consultant se lève de son fauteuil, fait le tour de son bureau et scrute autour de lui. « Je ne l’ai pas laissé dans la voiture quand même… »
A la réflexion, il se dit qu’il est possible que le document qu’il cherche soit dans la voiture. Il quitte son bureau, sort du bâtiment, traverse le parking jusqu’à sa voiture et se met à chercher.
Rien. Bruno est agacé. Où est ce document ? Il referme sa voiture et tente de se remémorer la dernière fois où il a vu son papier.
Alors qu’il retourne vers son bureau sans espoir de trouver ce qu’il cherche, le consultant croise la petite furie qui s’en va. Elle le voit, s’approche de lui tête basse et présente ses excuses pour s’être emportée.
« Bon, je vous pardonne. Ça peut arriver… L’entretien a été au moins ? »
La petite brune redresse la tête, ses yeux lancent des éclairs.
« Ça n’a pas duré plus de 30 minutes, vous croyez qu’ils vont me prendre ? Franchement ?
-…
-Quand je suis arrivée, la secrétaire m’a direct reprochée de pas être à l’heure. Et le directeur m’a posé les questions habituelles et j’ai bien vu qu’il était pas emballé par mes réponses.
-Ah… Ça arrive de se tromper de porte mademoiselle, ce n’est pas grave.
-Pas grave ? Mais je n’aurais pas le poste ? Vous comprenez ? C’est de votre faute ! Dit-elle, fâchée, tout en fixant Bruno dans les yeux.
-Ma faute ? Demande Bruno en se désignant de l’index.
-Oui, parce que vous m’avez retardée ! »
La petite brune avait affirmé cela avec une grande détermination et un certain aplomb. Bruno éclate alors de rire. Il ne peut s’empêcher de rire aux éclats. Cette fille est quand même culottée !
« Arrêtez de rire ! Ce n’est pas drôle ce qui m’arrive ! Vous êtes méchant !
-Moi ? »
Bruno cesse de rire. Maintenant c’est lui qui est fâché. Il rappelle à son interlocutrice que c’est elle qui s’est trompée, elle qui a tambouriné à sa porte, elle qui s’apprêtait à quitter le bureau sans s’excuser.
La demoiselle perd de son arrogance et baisse la tête.
« Pardon… Je ne l’ai pas fait exprès ». Dit-elle en laissant échapper une larme.
Bruno soupire, lui pardonne et lui tend un mouchoir.
« Comment vous appelez-vous ?
-Inès ». Lui répond-elle en essuyant ses larmes dans le mouchoir offert. Touché par le sort de la demoiselle, et sensible à son charme, le consultant l’invite à boire un thé (ou un café) le temps qu’elle se remette de ses émotions.
Une fois dans le bureau, Bruno lui sert un thé brulant et se remet à chercher son document. Qu’il ne trouve pas !
Inès scrute le deuxième bureau qui se trouve dans l’entrée, près de la porte principale. Elle y voit une feuille, celle que Bruno recherche. « C’est ça que vous cherchez ? ».
Bruno est ravi. Finalement, cette petite est sympathique. Il la complimente. Elle rit, mais, se brûle la langue alors qu’elle s’apprête à boire son thé. Ce à quoi Bruno réagit en riant.
« Vous êtes méchant ! Pourquoi vous vous moquez de moi ? » Dit-elle en larmoyant comme une petite fille. Bruno soupire. Quelle gamine… Quel âge a-t-elle ? 22 ou 23 ans ? Et elle parle comme une petite fille de 6 ou 7 ans… Ce qu’il lui fait remarquer.
« Vous aimez bien vous moquer de moi ?
-Absolument pas, mais vous me tendez la perche ».
Inès baisse la tête et sourit. Ce faisant, Bruno commence à se demander si la petite ne le cherche pas. Est-elle en train de chercher à le séduire ? Non, ils ont presque 10 ans d’écart, ce n’est pas possible…
« Vous avez deux bureaux ?
-Oui. Avant j’avais une assistante.
-Et vous en cherchez une autre ? »
Merde… Se dit Bruno… Elle m’a coincé. Elle va vouloir prendre ce bureau. C’est pour ça qu’elle me fait son cinéma. Pour avoir le poste qu’elle n’a pas eu à côté. Merde… J’aurais dû la voir venir….
Alors Bruno explique à Inès sa situation. Il ne cherche personne parce que de toute façon, il n’aurait pas les moyens de payer quelqu’un. Ce à quoi Inès répond du tac au tac qu’elle ne demande pas un gros salaire, qu’elle l’aidera, qu’elle accomplira toutes les tâches nécessaires et qu’ils gagneront assez d’argent pour deux. Elle va lui trouver des clients.
Bruno se frotte le menton : il est touché par la motivation d’Inès, mais il doit voir la réalité en face. Il n’a pas un budget suffisant pour la prendre avec lui. Ou alors, elle devrait effectivement l’aider à trouver d’autres clients… Ou, pense-t-il, elle pourrait préparer des documents pour la comptabilité. Ce qui lui couterait moins cher que de payer le cabinet comptable de A à Z… Mais non… Que connait-elle à son âge ? Elle n’a surement pas assez d’expérience. C’est pour ça qu’elle n’a pas eu le poste dans la société d’à côté.
Ses intuitions sont confirmées en lisant le CV d’Inès. Rien qu’en voyant la présentation, Bruno comprend qu’elle ne maîtrise pas le traitement de texte. Les éléments ne sont pas alignés, la présentation est déséquilibrée, le format est classique. C’est bien trop léger pour une assistante. D’ailleurs, elle n’a aucune expérience dans l’assistanat ou le secrétariat.
Le consultant soupire. Qu’est ce qui lui a pris de lui proposer un thé ? Qu’est ce qui lui a pris de regarder son CV ?
C’est vrai qu’elle est mignonne avec ses petites joues rondes, ses pommettes saillantes, son regard pétillant, sa poitrine gracieuse et ses fesses délicieusement rebondies… Mais ce n’est pas ça qui fera bouillir la marmite. Cela dit, si la petite se révèle docile, est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de…
« S’il vous plait, prenez-moi au moins à l’essai ! » Insiste Inès sur un ton larmoyant, sortant ainsi Bruno de ses rêves
Le consultant est gêné, il se gratte la nuque, soupire, cherche comment dire non. En même temps, il cherche à pouvoir dire oui en échange de…
« Allez ! S’il vous plait ! Je vais pas vous supplier ! ». Insiste-t-elle avant de baisser la tête et de marmonner.
« Je ferais ce que vous voulez.
-Ce que je veux ?
-Oui. Répond Inès en relevant la tête, son regard laissant percevoir une lueur d’espoir.
-Vraiment ce que je veux ? Insiste Bruno.
-…
-Vous êtes d’accord pour faire ce que je veux ?
-Oui ». Répond définitivement Inès en baissant la tête et en se mordant la lèvre inférieure, comme si elle tentait de ravaler ce qu’elle venait de promettre.
Bruno sourit. Il s’imagine déjà la faire passer sous son bureau, lui donner des instructions coquines et la plaquer sur son bureau pour la baiser comme une bonne petite pute.
Mais il revient vite à la réalité. Ce n’est pas dans son tempérament de traiter les femmes comme ça et il ne sait pas encore comment la petite interprète ses propos, ni ce qu’elle est prête à faire. Quoi que, même si elle est un peu rebelle et pleine d’aplomb, elle semble avoir également un côté docile…
« Bon… Ok pour l’essai Inès…
-Oh merci ! Merci !
-Attendez ! J’ai des conditions… Je vous prends à l’essai, mais je sais déjà que vous ne ferez pas l’affaire…
-Mais !
-Attendez ! Je vous donne une semaine. Je vous montrerais ce qu’il faut faire. Si vous ne savez pas faire quelque chose, je vous l’apprendrais. Mais je ne me répèterais pas, je n’ai pas le temps. Donc, si au cours de la semaine je dois me répéter ou que vous faites une connerie, vous aurez un gage. Compris ?
-Un gage ?
-Compris ?
-Oui monsieur Bruno.
-Appelez-moi juste Bruno, pas monsieur Bruno…. Je ne suis pas tenancier de bordel ».
A cette réplique, Inès rit de bon cœur. Puis, elle demande les horaires, ce qu’elle fera et tout le tralala.
Elle veut aussi savoir ce qui se passera à la fin de la semaine. Bruno se dit alors à lui-même qu’avec un peu de chance, elle lui sucera la bite. Mais il ne peut pas lui répondre ça.
« Eh bien Inès, si vous arrivez à me convaincre à la fin de la semaine, je pourrais éventuellement vous garder ».
A ces mots, Inès sourit. Son visage est radieux, lumineux. C’est la première fois de la journée qu’elle a une bonne nouvelle.
« Merci ! Oh vraiment merci ! Vous ne le regretterez pas, je vais bien travailler. Vous aurez pas le choix que de me garder.
-Vraiment ?
-Oui ! » Répond-elle avec aplomb.
Son regard plongé dans les yeux de Bruno communique sa jubilation et sa détermination. Sa joie est communicative. Bruno est content pour elle. Et sans doute un peu pour lui aussi…
Possédée par son enthousiasme débordant, Inès attrape vigoureusement son sac à main en s’apprêtant à dire au revoir. Elle renverse la tasse de thé qui tombe et se brise au sol.
« Crotte…
-Première connerie… Vous savez ce que ça veut dire ? Demande Bruno amusé.
-Quoi ? Demande, inquiète, Inès.
-Vous avez déjà un gage…
-Oh non ! Non ! Je ne l’ai pas fait exprès !
-Trop tard. On s’était mis d’accord !
-Bon. D’accord… C’est vrai que j’avais dit d’accord pour les gages ». Répond Inès tête basse, dans un soupir qui marque sa résignation.
Elle s’agenouille pour ramasser les morceaux de tasse quand Bruno lui lance :
« Je vois que vous savez prendre les devants ».
En disant cela, il pose ses mains sur sa ceinture, comme s’il s’apprêtait à baisser son pantalon, afin de voir la réaction de sa nouvelle assistante.
« Comment ça ?
-Quand on s’est rencontrés, vous demandiez qui il faut sucer. Et là, vous avez un gage et vous vous agenouillez, alors…
-Non, non ! ». Proteste alors Inès affolée. Elle se relève, s’agite devant Bruno. Elle est désolée, elle s’excuse. En réaction, Bruno éclate de rire. Ses mains recouvrent son ventre alors qu’il se tord de rire.
« Vous n’êtes pas gentil ! Vous vous moquez de moi ! Vous savez que j’étais fâchée quand je vous ai dit ça ! Je suce pas pour un boulot, je suis pas une pute !
-Pardon Inès… Mais c’est tellement facile avec vous…
-Vous êtes méchant. Insiste Inès en baissant la tête. Je suis pas une pute… ».
Bruno est très surpris de cette réaction. Bien sûr qu’il sait qu’Inès n’est pas une pute. Pourtant, dans le regard d’Inès, il a vu quelque chose. Comme si Inès lui parlait à travers son regard. Comme si les yeux d’Inès disaient : je suis pas une pute, mais si tu t’y prends bien, je ferais ce que tu veux. Le consultant a un peu de mal à croire ce qu’il s’imagine. Mais ce message par le regard a l’air tellement réel, qu’il ne peut pas y faire abstraction… Il reprend ses esprits, ce qui lui permet de répondre.
« D’accord Inès…Mais vous avez un gage quand même ».
Inès ne répond pas. Elle reste silencieuse et hoche la tête pour acquiescer. Bruno réfléchit quelques secondes et lui donne enfin le gage. Demain, elle viendra en robe. Ça lui ira bien, lui dit-il, et puis c’est l’été, ce sera mieux que le tailleur.
Inès regarde Bruno dans les yeux, pensive. Les idées se bousculent dans sa tête. Où va mener cette histoire de gage ? Bon, la robe c’est pas si terrible comme gage. Et puis, c’est vrai qu’il fait chaud… Mais est ce qu’il ne va pas en profiter pour la reluquer ? Bruno était-il sérieux quand il a parlé de se faire sucer ? C’est un homme, donc même s’il n’est pas sérieux quand il en a parlé, il n’aurait pas refusé un passage à l’acte...
Inès soupire. Elle a une semaine d’essai. Donc si ça semble déraper, elle ne restera pas. Et puis ce Bruno n’est pas mal. Il a l’air costaud, il est plus grand qu’elle, il est drôle…
« OK…
-Vous viendrez en robe ?
-J’ai eu un gage, je dois le faire… J’ai dit OK, donc je le ferais. Je tiens mes promesses… Et j’apprends vite. Vous verrez, vous serez obligé de me garder !
-J’espère que vous apprenez vite. Parce que je ne peux pas me permettre de tout vous apprendre et tout répéter.
-J’ai compris... Mais vous allez voir, je ferais l’affaire ! ». Cette dernière répartie, Inès l’a prononcée avec fermeté et détermination, tout en fixant Bruno droit dans les yeux, qui la fixe également.
Que dit cet échange de regards ? Sûrement des choses que la bouche et la langue ne peuvent exprimer. Les yeux d’Inès semblent dire à travers ses pupilles : à la fin de la semaine, tu me supplieras de rester, tu seras à mes pieds. Tandis que ceux de Bruno semblent répondre : si tu continues comme ça, à la fin de la semaine, tu seras docile et tu me pomperas bien comme il faut.
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