A l'occasion de son divorce et à l'aube de ses 40 ans, Christelle découvre un nouveau monde de liberté qu'elle va partager avec ses deux meilleures amies, Bénédicte et Delphine dans une série d'aventures de plus en plus libertines.
Proposée le 31/08/2020 par Arthur
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Roman
Un samedi soir de septembre dans une ville de province
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En arrivant, Bénédicte et Delphine s'attendent à trouver Christelle, leur meilleure amie, dans un triste état.
Celle-ci a disparu de la circulation depuis le mois de mai et ne répondait même plus à leurs messages. Finalement, 2 semaines plus tôt, elle avait repris contact avec elles pour leur donner enfin des nouvelles. Elle leur avait expliqué qu'elle et Sébastien, c'était fini. Ça avait été dur mais ça allait mieux, avait-elle dit d'un ton neutre.
Christelle, elle est comme ça, elle montre rarement ses émotions et se débrouille seule pour régler ses problèmes.
Sans plus d'explication, elle leur avait proposé une soirée pour fêter son divorce et fêter sa nouvelle liberté. Une soirée entre filles, sans mari, ni enfants pour se raconter des trucs de filles. Delphine comme Béné, s'étaient demandées si cette apparente légèreté ne masquait une volonté de cacher sa douleur ou son amertume.
Delphine passa prendre Bénédicte chez elle et elles se trouvent désormais toutes les deux devant la porte de la maison de leur amie avec une boîte de chocolat et une bouteille de Tariquet, que celle-ci apprécie toujours. En ouvrant la porte, c'est une Christelle radieuse qui les accueille, dans un style plutôt sexy qu'elles ne lui avaient plus vu depuis quelques années.
Salut les filles. Je suis contente de vous voir. J'ai pas mal de choses à vous raconter, lança-t-elle jovialement. Entrez vite.
Elles s'attendaient à découvrir une femme fatiguée par les disputes et les difficultés du divorce et leur copine qu'elle redécouvre semble rajeunie de 5 ans, plus mince et l'air … heureuse.
Christelle leur détaille le programme de la soirée : mojito, vins, rigolades et histoires pimentées. Les deux amies s'interrogent du regard : Christelle n'étant pas du genre cuisine mexicaine, de quoi veut elle parler ?
Une fois installées sur les grands canapés du salon et 3 grands verres remplis de mojito, Christelle commence son récit. Cela faisait quelques années que ça n'allait pas bien avec Sébastien mais ni l'un ni l'autre ne voulaient le reconnaître. Tous deux cachaient cette situation et ne montraient rien à leurs familles ou à leurs amis. Il y a un peu plus de 3 mois, elle avait senti que quelque chose avait changé et avait finalement surpris un message sur le portable de Séb. Ce message lui confirmait brutalement son intuition : il avait rencontré une autre femme et la fréquentait depuis quelques semaines, sous prétexte de réunions tardives aux bureaux et même de stages ou de déplacements.
La première crise de nerf passée – à grands renforts de vases cassés, de cris et de pleurs très théâtraux, elle s'était finalement plutôt sentie soulagée de pouvoir envisager sa vie autrement, sans cet homme qui ne la faisait plus vibrer depuis longtemps. L'avait-il même jamais fait vibrer s'était-elle demandé il y a quelques semaines...
La crise de la quarantaine, ce n'est pas que chez les autres et ce n'est pas que chez les hommes ajoute-t-elle pensivement.
Après ses explications, Delphine, voulant se resservir, se rend compte qu'elles ont déjà fini le mojito. Les mines guillerettes de ses copines lui confirment que le cocktail ne s'est pas simplement évaporé !
Ouvrant la première bouteille de vin moelleux, Christelle reprend la parole à voix basse, comme pour annoncer un secret :
Maintenant que vous connaissez la cause de ma disparition, il faut que je vous dise le plus intéressant les filles...
Quoi ? répondirent en chœur les deux copines très attentives.
Il y a 3 semaines, Séb commençait à déménager ses affaires. Je ne voulais pas le voir faire. Trop de souvenirs, trop d'émotions. Ma cousine Patricia qui est aussi en plein divorce m'appelle et me propose d'aller faire une virée pour me changer les idées. Nous laissons les enfants à ma mère et on est partie faire un tour. On s'est arrêtées dans un nouveau bar qui se veut branché et on a parlé de nos déboires avec les hommes, on a pleuré et on a bu...un peu...trop, sans doute et on a ri. On a fini par pleurer de rire à se moquer de nos ex et des hommes en général . On s'est mis à scanner chaque gars du bar, un par un en imaginant leur caractère et leur style. Enfin, je veux dire leur style au lit. Et puis, j'ai lancé un défi à ma cousine. Vous savez ces jeux débiles qu'on faisait ado : Cap ou pas Cap. On était pompette et on ne se rendait pas vraiment compte. Le défi que je lui ai lancé était d'aller draguer un gars dans le bar et de l'embrasser. Je lui ai choisi un blondinet d'une vingtaine d'années qui traînait avec deux autres copains. Elle s'est levée, a fini son verre cul sec, comme un vrai cow-boy et s'est dirigée droit vers lui. Elle l'a abordé, direct, en ignorant ses potes. J'ai vu le regard du mec s'éclairer comme un phare au xénon quand elle a commencé à lui parler. Ils se sont rapidement écartés de son petit groupe et installés à une table. Au bout de seulement 10 minutes de parlote, je vis, médusée, ma cousine se rapprocher doucement du mec et lui rouler une grosse pelle bien baveuse ! Puis, elle s'est levée et l'a laissé là comme un petit chiot perdu en dehors de son panier.
Yess ! Tu me dois une tournée, ma chérie » me lança t-elle victorieuse.
Puis me désignant un beau brun qui semblait attendre seul à une table
Voilà ta proie, à toi!
Si elle l'avait fait, je n'allais pas me débiner. Alors je me suis levée, j'ai ajusté mon soutif pour me gonfler un peu la poitrine -faut mettre ses atouts en valeur!- et je me suis avancée, un peu en titubant quand même, vers le type. Il était beau-gosse dans la trentaine avec des cheveux longs, un visage doux et en même temps un air terriblement sûr de lui. Je lui ai proposé un verre et au moment où il a levé les yeux vers moi, j'ai senti un truc. Son regard m'a transpercé comme une flèche. Ses yeux verts me disaient « toi, tu me plais ». Ça aurait dû me refroidir mais il y avait un challenge et je ne pouvais pas renoncer. En même temps, j'ai pensé que ça allait être facile sans compter que, oui, le mec était vraiment envoûtant. Il s'est présenté. Il s'appelait David. On a discuté un peu. Même si j'ai senti que c'était gagné d'avance (ou perdue tout dépend du point de vue), je lui ai sorti le grand jeu. Regard langoureux, main dans les cheveux, puis sur son bras et pour finir sur sa cuisse. De temps en temps, je jetais un œil à ma cousine pour vérifier qu'elle suivait bien mon travail jusqu'à ma victoire. Elle me faisait des petits signes d'encouragements jusqu'à ce que je la perdis de vue … pour la retrouver dans un coin du bar à embrasser son blondinet à pleine bouche. Je perdais du terrain. Alors je me suis jetée sur David pour l'embrasser à mon tour. Apparemment, ça ne lui a pas déplu et on a continué ce méli-mélo de langues pendant quelques minutes.
Égalité. Mais, ça ne me suffisait pas. Je voulais prendre l'avantage sans compter que ce baiser avait éveillé mes sens comme ça n'était plus arrivé depuis longtemps.Vous imaginez les filles ? trois mois sans sexe ! Sans réfléchir, je l'ai pris par la main et l'ai entraîné vers les toilettes en vérifiant bien que ma cousine avait saisi ce qu'il se passait. Une fois là, sans même prendre la peine de rentrer dans une cabine, je l'ai plaqué au mur pour l'embrasser fougueusement pendant que mes mains cherchaient son entrejambe et défaisait sa braguette bouton après bouton.
Ça a vite fait son petit effet. Je me suis alors baissé tout doucement jusqu'à me retrouver à genoux devant lui. A ce moment, là j'étais excitée, survoltée même par ce défi. Mon cœur battait à toute vitesse. Je n'entendais même plus la musique du bar et je me retrouvais face à son sexe, dressé, devant mon visage. L'image de Seb m'est apparue et puis je l'ai vu avec sa pétasse, j'ai repensé à la souffrance des derniers mois et que je voulais tout oublié. Alors je l'ai mis dans ma bouche avec l'avidité d'une affamée. Oui, là, comme ça, au milieu des toilettes, entre le lavabo et la poubelle, j'ai fait une fellation à ce mec. J'ai tellement aimé ça que j'ai senti ma culotte se tremper instantanément ! Après quelques minutes d'actions, j'ai senti quelques contractions dans son membre et il s'est lâché. J'ai avalé comme une pro ! Je n'avais jamais fait ça même avec Seb. C'était ma revanche. C'était le goût de la victoire ! Je l'ai laissé là ,tout débraillé et suis sortie des toilettes pour signaler ma victoire à ma cousine. C'est seulement en lui racontant ce que je venais de faire, que j'en pris vraiment conscience. Je devins rouge de honte... et de plaisir.
J'avais l'impression d'être une petite fille qui avait fait une grosse bêtise mais en même temps qui était bien contente de l'avoir faîte. Je me sentais fière de moi. J'avais autant envie de m'enfuir de ce bar que de partir le retrouver. Choisissant l'option 1, j'avalais d'un trait le reste de mon verre et déposais un billet sur la table pour partir au plus vite en tirant ma cousine par le bras.
Je n'en eus toutefois pas le temps. David se dirigeait vers moi. Me barrant la sortie, il m'a regardé avec les yeux brillants et un sourire totalement craquant.
Je ne peux pas te laisser partir comme ça . Je souhaiterais te rendre … ton cadeau.
Il est vraiment canon, me souffla Patricia à l'oreille. Vas-y ! de toutes façons, j'ai moi aussi quelque chose de prévu avec mon blondinet.
Après quelques hésitations, je me laissais convaincre et sans trop oser le regarder prenais son bras pour le suivre.
Il n'habitait pas très loin et après quelques minutes de marche, il me fit monter jusqu'à son appart. Un loft de célibataire mais décoré et rangé avec soin. En découvrant ,son petit univers, je me dis que je ne devais pas être la première poulette à monter ici mais bon, je ne cherchais pas non plus le grand amour alors je l'ai laissé me déshabiller. Il a pris son temps, effleurant ma peau de ses mains, laissant glisser chaque vêtement très lentement ce qui m'a permis de me remettre dans l'ambiance. Quand il ne resta plus rien à enlever, il me conduisit à son canapé et m'invita à m'asseoir. Il s'agenouilla, posa ses mains sur mes genoux et écarta brusquement mes jambes comme s'il n'y tenait plus. Cette attaque me fit chavirer. Je fermais les yeux pour ne pas voir la suite. Il avança son visage et commença … ouah les filles, il savait s'y prendre. J'ai commencé à repenser que ça devait être lié à l'expérience mais tous les reproches que j'aurais pu lui faire disparurent complètement pour laisser mon plaisir m'envahir. Il se débrouilla bien et me fit jouir en un éclair. Mais avec l'effet de l'alcool et de toutes ces émotions, je crois que je me suis endormie quelques minutes après.
Quand je me suis réveillée, j'étais toujours nue, là sur son canapé. Il me regardait en souriant et me tendit une couverture ainsi qu'une tasse de café. Nous avons parlé, un peu, à voix basse, comme pour ne pas risquer de rompre le charme. Sa voix était aussi douce que son regard. Il s'est déshabillé à son tour, m'a rejoint sur le canapé. Il s'est glissé sous la couverture avant de m'embrasser. Un long baiser avec ce petit goût de café qui a fait remontée mon niveau d'excitation à son niveau maximum. Il a dû le sentir car c'est à ce moment là qu'il m'a pénétré, délicatement. Il m'a fait l'amour, j'ai joui à nouveau et... je me suis rendormi. Je me réveillais quelques heures ou minutes plus tard, je ne sais pas. Il était légèrement assoupi, allongé à côté de moi sur ce canapé. Je l'ai regardé. Il était vraiment mignon. Et puis j'ai décidé de le réveiller avec quelques caresses. J'ai grimpé sur lui et nous fîmes l'amour une nouvelle fois. Je me sentais bien et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'avais du retard à rattraper ! Nous avons fait ce petit manège encore une dernière fois, avant de sombrer dans le sommeil jusqu'au milieu de la matinée.
Quand j'ouvris les yeux, il était affairé dans sa cuisine. Il avait juste enfilé son jean mais était resté torse nu. J'avais l'impression d'être dans un film. Au lieu de m'inquiéter pour les enfants et de partir comme toute bonne mère de famille l'aurait fait, j'ai envoyé un texto à ma mère « tout va bien. Je suis avec Patricia. On a besoin d'un peu d'air. Je rentre dans l'après midi ». Après le petit déjeuner et une longue douche -où il ne m'a même pas rejoint alors que j'aurai apprécié...- il a proposé de me raccompagner jusqu'au bar où je devais retrouver Patricia vers 13h00.
Au moment de nous séparer il a glissé un petit papier dans ma main avec son numéro de téléphone en ajoutant qu'il ne serait pas contre l'idée de me revoir, en clignant de l’œil. Patricia m'attendait déjà. Il s'est éclipsé avant que je ne réponde. J'ai mis le papier dans mon sac sans trop savoir ce que j'en ferai. J'ai réussi à tenir jusqu'à 21h00 avant de composer ces 10 numéros magiques sur mon portable. Et voilà, cela fait 3 semaines qu'on se voit.
A suivre ...
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