Au début de leur quarantaine, Christelle, Bénédicte et Delphine s'ouvre à une sexualité plus libre et entière. Dans ce deuxième, épisode c'est autour de Bénédicte de déraper lors d'une formation à Paris. Qu'a donc cette grande timide à nous raconter?
Proposée le 28/09/2020 par Arthur
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme
Ses deux amies sont scotchées.
Alors ça Christelle je n'aurais jamais cru que tu puisses faire quelque chose d'aussi impulsif. Enfin,... moi non plus je ne me serais pas cru capable de... » commence-t-elle à dire avant de s'arrêter en se mordant les lèvres.
Non, enfin je ne veux pas dire que j'ai fait quelque chose d'impulsif... puis essayant de revenir à l'histoire de Christelle, mais alors dis nous après cette aventure qu'est-ce qui s'est pass..
Ah non Béné ! tu ne vas pas t'en tirer comme ça ma grande ! Qu'est ce que tu ne te serais pas cru capable de faire ? Toi, tu nous caches quelque chose ! Dis nous sinon plus de vin pour toi ce soir !
Rien ,c'est pas ça... essaie-t-elle de se défendre
Ah si si si si, ça ressemblait bien à ça ! Toi aussi, tu as fait des bêtises !
Les joues bien rosies, Bénédicte se ressert un verre de moelleux et après avoir bu lentement quelques gorgées pour prendre un peu de courage, relève le nez de son verre, les yeux brillants, bien que l'air encore un peu intimidée par ce qu'elle va raconter pour la première fois.
Bon, d'accord. Je vais vous raconter les filles.
1
C’était au mois de juin. J’avais une formation sur la communication pour mon boulot, avec un focus sur la gestion des conflits. La session se déroulait à Paris sur 2 jours. À chaque fois, ça m’embête car j’ai toujours un peu peur de me retrouver seule dans cette grande ville. Mais quand même, de temps en temps, une soirée sans les enfants ça ne se refuse pas et puis j'avais vraiment besoin de progresser dans ce domaine avec la situation qui se dégradait au boulot.
Au moins je pouvais me faire une soirée télé sans les commentaires de Laurent. En tout cas c’est ce que je pensais à ce moment là...
La formation commença le matin avec un certains Gilles. Brun, dans la quarantaine, rien de spécial, si ce n’est sa capacité à endormir tout l’auditoire. À midi, notre calvaire touchait à sa fin, quand il nous annonça la pause déjeuner et, double ouf, que malheureusement il ne pourrait pas être là cet après midi car il devait aller voir sa mère à l’hôpital.
Après un soupir de soulagement que nous avons tous déguisé en geste de soutien compatissant, il nous annonça qu’il avait demandé à un collègue de le remplacer.
À 14h, nous nous retrouvâmes tous dans la salle pour être accueillis par une formatrice, dans la trentaine, belle femme, dynamique, au style naturel et qui se présenta par son prénom Florence, Flo précisa t-elle. Contrairement à notre tristounet de ce matin, on sentait toute de suite que c'était une vraie spécialiste de la communication.
Bizarrement cette aisance me rendit aussitôt mal à l’aise et j’appréhendais immédiatement le reste de l’après midi. Ce qui devait arriver arriva et elle nous annonça la couleur : nous allions faire un jeu de rôle après la pause. Elle commença par la théorie et plus je voyais 16:00 approcher et plus je stressais. À la pause ,alors que j’essayais de m’éclipser pour éviter de parler aux autres, j’entendis :
Bé...nédicte ... c’est bien ça ?
Oui. répondis je timidement .
J’ai l’impression que tu n’es pas à l’aise avec l’exercice que j’ai proposé ?
Non j’avoue que je n’aime pas trop ça, me mettre en avant, tout ça...
Bien si tu veux, je te propose de regarder le premier groupe et tu pourras choisir de le faire demain matin, si tu te sens prête. Car Gilles vient de m’envoyer un SMS et il ne sera pas là demain non plus.
Même si ça ne faisait que reporter au lendemain, j'étais rassurée de cette échappatoire et la remerciais. Après la pause, j'étais vraiment contente car l’exercice me parut très difficile. C'était autour d’un conflit entre collègue et hiérarchie.
À la fin de l’après midi, au moment où j’allais disparaître avant que les autres ne proposent de manger ensemble -vous savez comme je suis sauvage les filles-, j'entendis qu'on m'appelait C'était Florence, à nouveau.
Qu’est-ce que tu fais ce soir?
Je n’ai rien de prévu.
Alors on mange ensemble si tu veux. J'avais envie de me promener un peu avec cette belle journée. C'est toujours plus sympa à deux.
Ça m’embêtait mais je n’osais pas lui dire non.
OK alors à tout à l’heure on se retrouve au Plaisir des fruits, à Montparnasse à 20h. On mange vite fait et on va se promener?
D'accord à tout à l'heure.
2
Je rentrais à mon hôtel et repensais à cette invitation. Je n’aimais pas trop ça. J’aurais préféré rester tranquille mais bon... Je pris une douche et laissais mon jean pour une robe car il faisait encore très chaud ce soir. Puis, j’attendis l’heure de partir en écoutant un peu de musique.
Je la retrouvai au lieu prévu. Elle aussi s’était changée et avait opté, tout comme moi, pour une robe d’été plus légère que son tailleur. Nous avons dîné en discutant de nos vies, de nos maris, de nos enfants bien sur. Puis, la conversation devint plus personnelle et elle me dit qu’il y avait quelques années elle aussi était timide, avant de vivre une expérience lors d’un voyage qui avait changé sa façon de voir les choses. Alors qu’elle allait me raconter ce qui s’était passé, notre beau serveur, genre bel hidalgo espagnol, dans la vingtaine, nous amena notre dessert.
Voilà, charmantes demoiselles, vos glaces, dit-il, en me regardant, avec un regard de braise.
Tu as l’air de lui plaire, me glisse Florence à l'oreille en souriant.
Bien sûr que non, tu dis n'importe quoi. Il est bien trop jeune pour s'intéresser à ...une vieille comme moi. Il voulait juste être poli pour que je lui laisse un pourboire, voilà tout ! répondis-je en rougissant.
Oui, oui, c'est ça !... Ça ne te plaît pas d'être regardée par un beau mâle ?
Si, si, mais c'est un peu gênant. Je suis mariée quand même.
Sans forcément parler d'aller très loin ,tu ne t'es jamais amusée à essayer de séduire un autre homme que ton mari ?
Et bien non, ça ne se fait pas !
Je comprends. Avec mon mari, nous avons fait une sorte de pacte. On se laisse une... certaine liberté et contrairement à ce qu'on pourrait imaginer ça a plutôt renforcé la confiance que l'on se porte.
C'est bizarre comme concept, je ne comprends pas comment de la tromperie peut amener à de la confiance ??
Ce n'est pas de la tromperie. J'aime mon mari et il m'aime. Quand on vit une aventure, ce qui arrive quand même assez rarement, on se le raconte. Ça met du piment dans notre vie. Quand je sais qu'il a couché avec une autre femme, ça ne me met plus en colère. C'est vrai que ça pique un peu parfois mais je transforme ma jalousie ou ma peur de le perdre en challenge. Ça renforce mon envie de lui plaire. Je fais plus attention à lui, à moi, à nous … et ça fait souvent des étincelles, enfin dans le bon sens du terme !
Je ne savais pas quoi lui répondre et méditais sur cette idée complètement nouvelle. Pendant qu’elle dégustait sa glace, je m’aperçus qu'elle me regardait en souriant. J’avais l’impression qu’elle me fixait même . On ne parlait plus et je trouvais la situation de plus en plus gênante, surtout après ce qu'elle m'avait raconté. Sa façon de me regarder en léchant sa cuillère tout doucement me troublait et, derrière une envie d'exprimer ma réprobation, je me surpris à découvrir que j'appréciais ce regard.
Le serveur rompit soudainement ce face à face silencieux. Il posa l'addition et s'éloigna.
Florence s'exclama triomphalement :
Ah, tu vois que tu lui plais ! Il t'a laissé son numéro de portable au dos de l'addition.
Je saisis le ticket et constatai qu'elle avait raison. Il avait même ajouté son prénom : Miguel. Je me sentis outrée … et, au fond de moi, flattée.
On fait moit -moit. lançais-je comme si de rien n'était, tout en mettant le ticket dans mon sac à main.
En sortant, nous constatâmes qu'il faisait encore jour et bon. Elle me proposa une balade pour aller prendre un verre sur une terrasse, pas très loin de là. Comme c’était vers mon hôtel, j’acceptai.
3
Après quelques minutes de marche, une odeur d’encens flotta jusqu'à nos narines. Je m'en étonnai et cherchai l'origine.
Regarde ! lui dis je, ça a l’air de venir de cette boutique avec un bouddha devant. Il y a écrit « massage à toute heure – réservé aux femmes ».
Ça serait une super façon de terminer cette journée, avec zen ! Allez viens!
C’est vrai que c’était une bonne idée et puis je n’aurais jamais osé aller là toute seule. À l’intérieur, le décor se veut très authentique. On se croirait en Inde avec des tentures et du bambou partout. La dame à l’accueil nous invita à passer dans des cabines pour nous déshabiller « entièrement » précisa-t-elle avant de prendre un peignoir et passer à la première étape de notre séance détente. Quand je sortis de l’autre côté du rideau , Florence m’attendait déjà. De la vapeur flottait dans l'air avec un léger parfum de jasmin ou peut être de lotus . Le sol était couvert de galets. La dame réapparu avec deux tasses dont le contenu ressemblait à du thé. Après nous avoir laissé boire ce breuvage, elle nous dirigea vers un petit chemin dans un décor planté de faux bambous. Après quelques mètres, un écriteau nous invitait à laisser nos peignoirs pour passer sous une cascade de pluie. J'étais un peu gênée car je n’avais pas envie de me montrer nue. Florence m’encouragea gentiment en enlevant le sien et en avançant sous la pluie, me laissant seule. J'avançais à mon tour sous cette douce pluie tiède. Une musique indienne lancinante, avec de la cithare parfaisait cette ambiance très orientale.
Comme ces gouttes ét aient agréables. J’avançais très lentement profitant de cette sensation douce sur ma peau. Petit à petit je prenais conscience que ce n’était pas que la pluie qui me caressait mais aussi des mains. Celles de la masseuse qui m’avait rejoint sous cette pluie. Je regardais devant et constatais aussi que Florence n'était plus seule. Toutes deux semblaient indiennes avec une belle teinte dorée et des cheveux noirs comme l’ébène. Elles étaient très belles et très sensuelles dans leur tunique légère que la pluie plaquait contre leur peau, découvrant leurs formes de manière très suggestive. Bien sûr j'ai déjà côtoyé des filles presque nues, en maillot à la piscine ou la mer mais jamais dans ce genre d'ambiance aussi intime. Troublée, je fermais les yeux et me concentrais sur ces mains qui glissaient désormais sur mon corps. Après quelques minutes de ce bercement, elles nous invitèrent à gagner une nouvelle salle avec plusieurs tables de massage.
4
Je m’allongeai confortablement sur le ventre. Cette première séquence de détente m’avait presque fait oublier que j'étais nue. En tout cas, je n'étais plus aussi gênée et pouvais me laisser aller. Je sentis ma masseuse verser un liquide tiède sur ma peau puis elle commença à faire glisser ses mains sur mon dos . J'étais impressionnée de sentir, à la fois une très grande force dans ces mains expertes, et, en même temps, une grande douceur. Je me laissais aller avec ce va et vient, qui suivait la musique. C'était comme des vagues de détente qui me berçaient. Je m’endormais presque quand une nouvelle sensation m'extirpa de cette torpeur. Ma masseuse était montée sur la table et venait de se mettre à califourchon sur moi pour appuyer plus fermement sur mon dos . La pression tonique me réveilla carrément mais c’est surtout le contact de ses cuisses et de ses fesses à travers sa tunique qui me perturbait. En changeant ma tête de position, je constatais que la masseuse de Florence avait fait pareil et se trouvait dans cette position très suggestive. Accroupie sur elle, avec sa tunique mouillée, je voyais la courbe de ses seins, de ses hanches et de ses fesses s’abaisser et se relever à chacun de ses mouvements, dans un ballet d'un érotisme incroyable. Je chassai les idées qui me traversaient l'esprit en retournant ma tête de l’autre côté. Je sentis ma masseuse bouger à nouveau et perdis la sensation de ses cuisses contre mes fesses . Elle s’était mise debout et commençait à me marcher dessus . Tout d’abord horrifiée à l’idée qu’elle posait ses pieds sur moi – vous le savez les filles ,je suis phobique des pieds- je sentis bien vite les bienfaits de ses gestes experts et je sentis les derniers nœuds dans mon dos disparaître sous ces pressions aussi précises qu’exquises. Elle m’invita à me retourner. Elle était toujours debout au dessus de moi . Tout son être dégageait une impression de grande noblesse. « La grâce de la féminité orientale incarnée, une vraie déesse indienne ! ». Elle s’accroupit à nouveau et s’empara du flacon d’huile avant d'en répandre sur mon ventre et sur ma poitrine. Face à tant de douceur et de bienveillance, je finis par oublier toutes mes réticences. Je me laissais complètement aller, ne m’offusquant même plus de ses caresses sur mes seins, ni des mouvements de son corps sur le mien et, en particulier, de ses légers frottements sur le bas de mon ventre. Ses caresses sur mes seins libérèrent sans doute suffisamment d’ocytocine pour cela! Je fermais les yeux et m’enfonçais doucement dans un demi sommeil...
5
... quelque chose avait changé. La sensation sur mon corps était différente : plus ferme , un peu plus rugueuse. Mais je me sentais tellement bien que je ne réagis même pas quand ses mains sensiblement plus masculines descendirent le long de mes cuisses, puis remontèrent sur mon pubis, touchèrent mes lèvres pour finalement s’y installer délicieusement. J'étais captivée par ce nouveau va et vient qui réveillait mon corps d'une autre manière et faisait naître au plus profond de moi un désir puissant, celui d’être remplie. Je soulevais légèrement mes paupières et découvrais que c'était mon bel hidalgo qui était en train de jouer avec mon petit bouton. Il était visiblement prêt à faire autre chose et grimpa sur la table... Son corps était aussi huilé que le mien et il n’eut aucun mal à glisser dans la bonne position pour m’offrir ce que mon corps réclamait. Je sentis son sexe effleurer le mien puis pénétrer en moi. Je criai alors de plaisir à cette sensation douce et forte, tout en prenant conscience de ce que je faisais là, ici, dans ce salon, avec ce bel étalon sur moi, en moi et qui venait de me voler ma vertu de femme mariée, en profitant de mon état... et je me rendais compte que j'aimais cela. Je m’agrippai à ses fesses pour l’encourager à venir plus fort, plus vite et il ne fallut pas longtemps pour qu’une vague de plaisir m’envahisse. Cette électricité concentrée dans mon clitoris se répandit dans mon vagin par spasmes, puis dans mon ventre et tout mon corps qui convulsait. Soudain, j’ouvris les yeux, mon étalon n’étai plus là, ma masseuse non plus. Mon regard croisa finalement celui de Florence qui semblait attendre, assise au bord de sa table de massage. Elle me sourit affectueusement avant de lancer :
La prochaine fois je veux ta masseuse ! Elle t’a fait un sacré effet ! Je suis jalouse ma belle ! Et dis moi, c'est qui ce Miguelito ? Et oui, coquine je t'ai entendu crier« oui Miguelito plus fort » . C'était notre serveur ?
Au lieu de rougir, gênée par ce rêve un peu trop expressif, j’éclatai de rire et lui racontai dans le détail ce que je croyais avoir vécue.
Et bien, c'est du jolie ! En même temps, c'est ce que je me disais que derrière cette façade de gentille petite fille se cachait une petite cochonne !, se moqua t-elle gentiment. Allez, viens allons nous rhabiller et boire ce verre, on n'en a bien besoin enfin surtout toi !
6
En sortant du salon, j’avais mal au ventre à cause de ce rêve débridé. Débridée, d’ailleurs c’est un peu le sentiment qui m’habitait, là tout de suite. Je me sentais femme, je me sentais belle, je me sentais surtout libre. Quel doux poison Florence m'avait-elle injecté ? Je m’en émus auprès d'elle, qui reconnut être dans le même état. Mes gémissements et sa masseuse avaient aussi réveillé son appétit. C’est sur cette connivence naissante que nous tombâmes sur le serveur de tout à l'heure. Il avait dû finir son service et marchait sur le trottoir d'en face. Flo me fit un clin d’œil et lui fit signe en l'appelant. Il vint vers nous. Il avait l'air content de croiser ces visages connus. Flo lui proposa aussi sec d’aller boire un verre pour se remettre de sa journée et sans attendre sa réponse l’entraîna dans le premier bar venu. Après un verre, tout ce petit monde avait fait un peu connaissance et la discussion était assez gaie. Miguel finissait ses études qu'il avait reprise pour changer de voie et avait trouvé ce boulot pour payer ses frais. Entendant de la musique dans la salle du sous sol, je proposai, en commençant à danser, d’y aller. Miguel était un peu surpris de voir la cliente timide de tout à l'heure se trémousser devant lui... ce qui me surpris tout autant. Flo n’attendit pas, une fois de plus, sa réponse et le poussa pour me suivre.
7
La musique était forte mais ce n'était de toute façon plus le moment de parler. Il n’y avait pas grand monde et Flo profita de l’espace pour s’exprimer pleinement sur cette musique qui invitait nos corps à se libérer. Moi aussi je m’enivrais de ces boums boums répétés sur lesquels mon corps redécouvrait toute sa souplesse. Je me rapprochai de Flo et profitai d’une musique plus lente pour faire, avec elle, une démonstration de mes talents de danseuse . Miguel avait l’air conquis par cette danse lascive qui réveillait aussi les quelques autres mecs présents dans la salle. Pour finir d’enfoncer le clou, Flo saisit délicatement mon visage, se rapprocha et, sans prévenir, m’embrassa sur la bouche, langoureusement. Malgré ma surprise, je ne la repoussai pas, ni sa langue qui vint chercher la mienne. Ce baiser inattendu et délicieux réveilla un brasier au creux de mon ventre et rompit une barrière invisible quelque part en moi. Flo me susurra à l’oreille un « booonne nuit » délicieusement explicite, avant de s’éclipser. Je me retrouvai seule avec un Miguelito bouillant sur la piste. Mon cœur battait à toute vitesse. 2 options. M'arrêter là ou..,. mon cœur s’accélèra encore , le feu en moi aussi...
8
Je le pris par le bras et l’entraînai dans la rue. Je le fis presque courir. Je vis à son sourire qu’il avait très bien compris quelle mouche m’avait piquée. L’hôtel n’était pas loin et heureusement car ma culotte me brûlait ! Nous montâmes dans l’ascenseur et il me sauta enfin dessus. Je repoussai sa tête vers mon entrejambe. Il glissa ses mains sous ma robe et, en un éclair, fit sauter cette mince barrière de tissu. Il darda directement sa langue sur mon clitoris et j’en tressaillis de plaisir, manquant de m’effondrer. Il me retint sans problème. Il glissa ses doigts dans ma fente trempée. J'en tremblai et mes jambes se dérobaient sous moi. Heureusement que ma chambre était au sixième et que l’ascenseur était lent, ce qui me permis de profiter encore un peu de ses doigts agiles. L’ascenseur s'immobilisa dans une secousse. La porte allait s’ouvrir. Je priai pour qu’il n’y ait personne ... et puis non, je m’en foutais. Tant pis s’il y avait quelqu’un ! Personne. C’était presque dommage, j’aurais voulu un témoin de ma liberté, un témoin de ma lubricité. Il me souleva et me sortit de l’ascenseur, abandonnant ma petite culotte sur la moquette de la cabine. Je sentais sa verge dans son pantalon, gonflée du désir de me prendre, de me faire jouir... bientôt .
9
Le temps d’ouvrir la porte, il me reposa au sol et fit jouer ses doigts sur mon cul, ma robe relevée jusqu’à la taille alors qu'on était au milieu du couloir. Dans cette situation, les fesses à l'air avec toutes ces sensations, ses doigts brûlants entre mes jambes, son souffle dans mon cou , j’eus un peu de mal à trouver les clés, à les faire rentrer dans la serrure et même à tourner... Ah ça y était enfin. Je le poussai sur le lit en claquant la porte. Je défis son pantalon et saisis son sexe dans mes mains. Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant, j'avais envie qu’il ait mon odeur sur lui et, telle une chienne enragée, je montai sur lui à califourchon. Je frottai alors sensuellement ma chatte sur son torse dénudé. Je voulais qu’il me lèche avant la suite et je remontai jusqu’à son visage. Toute ma pudeur envolée, je me balançai doucement pour qu’il me découvre entièrement, juste au dessus de son visage.
Au début, j’avais l’impression que sa langue qui se promenait de ma fente à mon cul pourrait suffire mais non. Ça avait beau être délicieux, je n'en pouvais plus, je voulais sa queue -oups, rien qu'en y pensant ça me fait de l'effet,désolé les filles- et sans prévenir je reculai brusquement et m’empalai sur lui. Enfin ! Je le chevauchai. Je gémissais de plus en plus fort. J'étais en train de venir. Ça montait et je sentais à ses yeux qu’il était prêt à venir aussi. Je ne pus m’empêcher de crier. Je fermai les yeux, c'était tellement bon. J’accélérai. Je criais. Je labourai sa poitrine et au moment où je jouis, un nom sorti de ma bouche, ou plutôt du fond de ma gorge, peut être même du fond de mon ventre: Lauuuuuuuuuurent ouiiiiiiii! Drôle de façon de lui parler de mon mari, enfin c'était comme ça !
Mon orgasme fut tellement fort que je jouis en libérant une onde mouillée qui me surpris autant que lui. Anéantie par ce tsunami de plaisir , je m'affalai sur le lit pour reprendre ma respiration. Lui aussi était essoufflé. Il commença à me caresser les épaules puis le ventre mais ça s'arrêta là. C'était dommage, car je crois que je serais bien repartie pour un tour, mais je finis simplement par m'endormir.
10
En me réveillant, je constatai que Miguel était parti. Tant mieux, comme ça pas de moment gênant où je n'aurais pas su quoi lui dire et sans doute lui non plus ! En plus, il était déjà 8h20. Plus que 40 minutes pour être à la formation. Je sautai sous la douche, remplis à la va vite ma valise et filai à la formation.
En arrivant, je constatai que Flo avait les mêmes yeux gonflés que moi ! A la pause, elle me glissa à l’oreille que son mari avait été très surpris de son réveil au milieu de la nuit. Il ne savait pas ce que je lui avais fait mais il me remerciait!
A la reprise, j’ai fait le jeu de rôle prévu, avec aisance et sans stress. J’ai remis à sa place sans difficultés celui qui jouait le rôle de mon patron. Affirmée et sûr de moi ! c'était qui le nouveau shérif ? C'est moi ! A ce moment, je me souvins avoir pensé « Vivement ce soir quand les petits seront couchés... Laurent, tu as intérêt à être en forme ! ».
Christelle lui tend sa main pour qu'elle tape dedans juste avant que Delphine ne prenne la parole :
Je me doutais qu'il s'était passé un truc ! Quand tu m'avais parlé de cette formation j'avais bien senti que tu avais quelque chose de changer ! Je comprends mieux, cette nouvelle assurance, ce petit air satisfait. Et les filles, finalement, on a l'air sage comme ça mais on cache bien notre jeu !
Apparemment, elle aussi a quelque chose à avouer à ses amies...
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Arthur
Merci pour votre commentaire qui me touche particulièrement car je suis bien un homme, qui avait bien cette intention de partager des impressions sensuelles, dans lesquelles les femmes pourraient, peut-être, plus se retrouver que dans une approche plus "directe". Merci
Posté le 5/10/2020
Antigonos
Il y a plus de sensualité que de sexe. Seule une femme aurait été capable d'écrire ce chef-d'œuvre. Bravo !
Posté le 4/10/2020
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email