« Dialogues Interdits », série d’histoires indépendantes légères et souvent sulfureuses. Ayant pour particularité de ne contenir aucune narration.
Proposée le 28/03/2025 par Théo Kosma
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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Fantasme
« Dialogues Interdits », série d’histoires indépendantes légères et souvent sulfureuses. Ayant pour particularité de ne contenir aucune narration.
Ecrit par Théo Kosma (plume-interdite.com) sur des souvenirs de confidentes, recueillies par Chloé.
Schéma reproductible
— Incroyable mais vrai : tu t’es bel et bien réinscrit à un cursus universitaire !
— J’ai longuement hésité. Et puis finalement oui.
— Qu’est-ce qui a produit le déclic ?
— …Tu le diras à personne ?
— Juré.
— Ma cousine Bertille.
— Qui a eu les arguments qu’il fallait ?
— Ça c’est sûr de sacrés arguments… Des arguments de taille !
— Attends. T’es en train de parler sexe ? Elle a couché avec toi en échange ?
— T’y es pas ! Longtemps j’étais pas convaincu car j’aimais pas le concept des études : observation, apprentissage et répétition. J’avais vécu ça comme tout le monde à l’école, puis au collège… J’estimais que c’était bien assez. Et surtout que ce schéma ne valait rien. Bertille pensait le contraire. On a grandi, notre libido s’est développée… Bertille avait une grande sœur assez libérée. Qu’on a pu observer allègrement, dans toutes les positions, avec ses différents petits copains. Dans les vieilles maisons de campagne les serrures sont grandes ! Et elle se plaçait un peu toujours en face, à croire qu’elle le faisait exprès. Et là… Bertille m’a proposé d’appliquer le schéma. Observation, apprentissage… répétition. Et jusqu’u bout : elle était prête à reproduire TOUT ce qu’on a espionné. Y avait plus aucun débat à avoir : ce schéma est excellent j’étais bien forcé de le constater !
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Maudit virus
— Pourvu que le Covid ne revienne pas… parce que franchement, qu’est-ce que ça complique les choses avec les garçons !
— Ah d’accord ! On a parlé de dépression, de solitude, de magasins qui ferment, d’entreprises en faillite… et toi tout ce qui t’inquiète c’est ta courbe orgasmique.
— J’y peux rien ! Oui, c’est sans doute égoïste.
— Après je peux comprendre. Si on ne peut plus rien faire avec eux…
— C’est surtout que pour eux c’est LE prétexte pour pas embrasser. Et même de rester loin de ta bouche ! La position la plus sage devenant par définition la levrette ! Et puis toi à genoux à pomper, et lui debout ! Sans le moindre câlin ! Non vraiment, les périodes Covid sont bien trop pornographiques à mon goût.
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Séance guidée
— C’était une séance artistique de photos de nu. Pas de porno, ni d’érotisme ! Plutôt faire corps avec la nature et tout.
— Le photographe était un homme ?
— Il est bien rare que ce soit une femme.
— De l’art, d’accord. Mais sans le moindre gramme d’érotisme et de séduction j’y crois pas un instant.
— Je ne sonde pas les cerveaux !
— Et dans le tien ?
— Au début j’étais bourrée d’idées. Et il était d’accord de me laisser libre pour les spots, les poses. Et puis très vite… à mon grand étonnement j’ai voulu tout lui laisser faire. J’adorais trop !
— Te faire diriger ?
— Grave. Et que je te place ainsi, tourne la tête lentement jusqu’à ce que je dise stop, je déplace ta main, je tourne ton pied… Ça a duré, duré… J’avais jamais été si docile et soumise, lui se régalait, pour une fois qu’une modèle acceptait tout, était prête à y passer la journée sans jamais se lasser…
— Aucune crainte que ça parte en vrille ?
— Il aurait tenté… Qui sait. Surtout, je pensais que ce serait peut-être pour après. Et puis en fait non. Ça semblait lui suffire !
— Pas toi ?
— Je suis allée le faire avec un autre. En précisant bien ce qui m’avait plu. Et de refaire le même plan, cette fois en mode sexe. Mets-toi là, mets ton bras comme ça, ta jambe comme-ci… pour que je puisse te baiser de telle ou telle manière.
— Une séance de poses… sans photo. T’en fais des heureux !
— Facile quand eux font une heureuse.
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Intrusion nocturne
— Madame Jambier, il va falloir revoir notre surveillance de nuit : hier soir je pense qu’un garçon est parvenu à s’introduire dans l’internat.
— Vous avez donc vu quelqu’un ?!
— Entendu seulement.
— Je ne crois pas que le gardien ait été alerté. Auriez-vous remarqué quelque chose… sans le lui dire ?
— J’avoue.
— Je ne comprends pas.
— Oh c’est tout simple : j’ai entendu du bruit au grenier, et je m’apprêtais à prendre du dératisant quand j’ai reconnu la voix de Colette. Aucun rat, juste une souris. J’ai approché, ai compris qu’elle était avec un garçon. En plein rapport sexuel. Je n’ai pas osé intervenir.
— Vous n’avez entendu QUE la voix de Colette ?
— Oui.
— A aucun moment celle d’un garçon ?
— Non, juste Colette.
— Hem ! Voilà mon avis. Soit Colette est allée s’isoler pour un petit plaisir solitaire. Soit elle était en compagnie d’une copine. Nous sommes un internat assez moderne. Pas au point de laisser entrer des garçons bien entendu ! Par contre, leur laisser un petit moment entre copines, de temps en temps… ne fait aucun mal. Parfois même on peut croire à une présence masculine car la jeune fille pousse le fantasme jusqu’à parler à un partenaire imaginaire. Mais… simple fantasme. Juste imaginaire.
— Madame Jambier j’insiste, elle était avec un garçon.
— Comment le savez-vous alors ?
— Au rythme, au souffle. Puis ensuite aux gémissements. Depuis des années que je travaille à vos côtés j’en ai entendu plus d’une fois, des filles aller se faire un petit instant de complicité coquine. J’en ai entendu des souffles, des gémissements… Un paquet ! Et là je le garantis : c’était les gémissements d’une fille pénétrée par un garçon. Sans doute même plutôt bien membré, et qui était dans un endroit fort étroit.
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Performance de notes
— Alors ton secret pour réussir toujours les exams… Tu me le donnes ?
— Si t’étais attentive t’aurais deviné.
— Pourtant je le suis.
— Tu portes toute ton attention sur le « pendant ». C’est sur « l’avant » qu’il faut te fixer ! Avant chaque exam j’ai soudain comme un malaise. Je suis tellement crédible que l’infirmière n’est plus surprise.
— Tu simules ?
— Juste pour avoir le droit d’aller dans cette petite chambre de repos, au sous-sol. Elle m’y laisse un petit quart d’heure, je dis que c’est une sorte de petite crise d’angoisse et qu’un peu d’isolement me suffira. Et là… je retire tout, je me mouille les majeurs, un devant, un derrière, je me fais jouir et c’est bon. Après ça j’arrive détendue, je suis confiante, j’ai tout en tête et je réussis haut la main.
— Personne s’est jamais rendu compte de rien alors ?
— L’infirmière est pas idiote, elle se doute de quelque chose. Elle est si cool ! Si jolie aussi. Je sais que jamais elle me balancerait. Et je parie que l’idée l’excite, voire qu’elle finira par me rejoindre. Ce jour-là j’aurai carrément des vingt sur vingt !
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Emmêlement
— J’ai enfin trouvé une bonne accroche avec ma voisine.
— Celle d’en face, à ta résidence universitaire ?
— Oui. Maintenant on met notre linge ensemble à la machine du bas et on fait moitié-moitié pour le jeton.
— Et c’est sexy ça ?
— Figure-toi qu’elle est pas du tout gênée de sortir devant moi son petit linge et ses strings. T’imagines ?… Qui dans la machine tournent contre mes t-shirts et pantalons.
— Du linge sale ! Je te rappelle que c’est du linge sale ! Je suis pas sûr qu’une goutte de son urine se mêlant à ta sueur soit une si belle image…
— Moi je songeais plutôt à une goutte de mouille touchant une goutte de sperme.
— Mouais…
— Et quand ils ressortent tout est propre. Nos mains plongent ensemble dans le linge, se touchent, je trouve sa petite culotte, je la lui passe… C’est un bon début non ? Après c’est sûr, je pensais pas que la toute première fois que je toucherais ses sous-vêtements ce serait comme ça…
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La preuve est faite
— Vraiment ?
— Je te l’atteste à cent pour cent : il en a une petite. Même en érection maximale mais laisse tomber, j’arrivais à tout mettre dans ma bouche jusqu’aux poils pubiens, limite j’aurais pu y ajouter les couilles.
— Et niveau baise ?
— J’ai joui. J’aurais jamais cru.
— Alors aucun doute : tu es amoureuse.
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