Derniers jours de vacances, le blues du retour et soudain dans le secret d’une chambre deux jeunes adultes découvrent l’amour. Le jeu est subtil raffiné et on sombre avec eux dans l’intimité des corps à la recherche des trésors cachés qui résultent d’une longue amitié.
Proposée le 10/12/2019 par maximilien7
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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Roman
Les derniers jours de vacances dans ce chalet me donnent cette impression de branle-bas quand tout le monde s’active pour faire les courses, le ménage etc.… Finit les tours en montagne, finis aussi les repas au bord du lac, les chamailleries et les calembours qui font rire tout le monde. Le retour se fait sentir dans nos comportements aux uns et aux autres, des tensions entre adultes et ados ternissent les dernières heures que nous passons ensemble.
Fatalement nous sommes désignés volontaires Samantha et moi, pour récurer les chambrées, frotter et astiquer salle de bain et toilette et faire les lits. Je déteste ce remue-ménage qui nous prive de nos jeux habituels sous les grands sapins qui entourent la propriété. Depuis des années nous nous retrouvons ici, avec nos parents pour trois semaines en total décalage avec le monde. Sam et moi, nous ne sommes plus des enfants et nos attitudes ressemblent quelques fois à celles d’un vieux couple. Souvent je la déteste, l’arrogante fille de sa mère qui me nargue quand je suis sermonné par mon père et je me moque quand c’est elle qui est prise en étau par ses parents.
Sam joue la petite fille gâtée avec talent, l’ados indocile et comme moi, elle déteste les empêcheurs de tourner en rond. Quelquefois, je la hais, la petite peste et d’autres fois je l’adore quand elle se fait douce et joue admirablement l'amoureuse transie, en se collant à moi quand s’abat un déluge en pleine montagne. Sa mère l’œil aux aguets siffle immédiatement la fin du spectacle et nous reprenons des distances jugées conformes à la décence. Pendant ces quelques minutes de contact entre nous, je ressens cette petite frayeur qui me ronge. La voir s’éloigner de moi serait inimaginable et instinctivement j’écarte de moi cette idée qui m’insupporte.
Nous avons grandi ensemble et je ne pourrai me passer d’elle. Étant voisin, nous nous voyons tous les jours, nous prenons le bus tous les matins que Dieu fait. Je rêvasse donc en ruminant cette sombre perspective et sors de ma torpeur quand Sam me hèle un drap à la main devant le lit qu’elle m’avait demandé de faire. Comme toujours elle hausse le ton, elle me fait d’insupportables reproches que je supporte avec peine. Se révèle alors en moi, l’homme soucieux de garder sa dignité, après tout nous ne sommes pas mariés. Je le lui fais remarquer et ça la fait rire, nous deux mariés, ‘mais tu te fais des illusions mon gars, si tu crois que je me marierai avec toi !’.
La voilà la diablesse agressive qui sort de sa boîte, ses yeux se font impérieux, ce sont des lames de couteau qu’elle m’envoie et ses bras s’agitent pour ponctuer sa révolte. Moi, je n’entends plus rien, je la regarde faire. Elle me paraît si belle dans une posture inhabituelle et sa robe trop légère permet à un rayon de soleil de me révéler ce que jusque-là j’avais ignoré.
En la regardant s’agiter ainsi je retrouve encore en elle l’enfant qu’elle avait été et ses cheveux noués accentuent encore cette image. Son regard innocent me touche au point d’en chavirer. Tout est harmonie jusqu’au moindre détail de ses yeux bleus, la finesse de ses sourcils le teint rose de ses joues. Comment ai-je pu ignorer autant de trésors ? J’aime quand elle marche pieds nus, elle adopte alors un déhanché sensuel qui produit l’effet souhaité. Je la regarde œuvrer à genoux sur le lit et de la pointe de ses pieds sertis par les perles nacrées de ses ongles, aux tendres fuseaux de ses mollets je respire sa présence.
Le galbe de ses jambes allèche mon regard et j’ose chercher plus loin ce que mon esprit m’impose, j’accompagne de mes yeux le volume d’une cuisse fleurie d’un léger duvet blond ou se reflète la lumière et lorsqu’elle se penche et qu’apparaît la soie blanche de sa culotte, je perçois avec indolence le début d’une érection. Sam se retourne et ses cuisses se découvrent bien au-delà de mes espérances. Cette harmonie des formes est irrésistible et magnétise mes sens. Quand nos regards se croisent, elle ne dit mot et je sais que nous venons de franchir l’étape ultime de notre enfance.
Alors je m’avance, et elle me fixe avec ses yeux de biche. Pour la première fois, je lui dis qu’elle est belle, entre mes mains son visage se fait tendre et sa bouche m’invite à la rejoindre. Puis elle se couche dans l’attente de mes gestes, curieuse de mes initiatives. Sa douce fragrance me semble nouvelle, si agréable qu’elle me pénètre. Et quand je goutte sa peau avec la passion d’une pâtisserie réservée aux princes, elle est mielleuse et je persévère. Je m’attarde sur le galbe d’un genou puis en suivant la cuisse j’explore la finesse du grain que j’ose mordiller. Plus haut encore l’ombre discrète d’une toison brune, se révèle par la grâce cristalline de sa culotte. Sam s’est mise en mouvement et se lobe telle une vague et je l’entends susurrer les mots attendus.
Quelques caresses sur son ventre plat, j’admire la rosace de son nombril puis je poursuis ma quête dans ces paysages ou je découvre toutes les merveilles de son corps. Je fais glisser la robe qui dévoile ses épaules, Sam ferme les yeux et de ma langue je caresse le lobe d’une oreille, elle frisonne quand mon sexe dur se presse sur le pubis. Je découvre les seins comme une friandise étonnée de voir enfin ce qui avait déjà attiré mon attention.
Lorsqu’elle enlève ce dernier vêtement je la découvre si jolie et dans mes bras elle se laisse aller avec confiance. Je retire la petite culotte avec prudence, la peur peut être d’un refus que je ne saurais méconnaître. Dans la dentelle humide je constate avec émotion la preuve sirupeuse de ses souhaits. Sam est agité, ses doigts cherchent à apaiser l’envie, ils pénètrent et j’apprends à satisfaire la femme qui se révèle par ses propres actions. Ces gestes acquits au fil des découvertes, je les imagine dans le secret de sa chambre alanguies par ses rêves de jeune fille.
Dans ses yeux je vois ce qu’elle me demande, les mots ne pourraient mieux l’exprimer. Elle ouvre ses cuisses et ses mains me conduisent doucement vers cette porte tant souhaitée. Je glisse en elle en l’écoutant apaiser mes doutes et ses conseils me rassurent, comment dire ce que je ressens à l’instant de cette union avec Sam ? Elle gazouille à mon oreille et nous progressons dans l’univers des plaisirs jusque-là interdit entres-nous. Je persiste quand elle me dit de le faire, j’abonne quand elle me le conseille et ainsi nous jouons avec nos sens et nos passions. Je voudrais mourir dans ce corps pour ne plus jamais le quitter.
Quand arrive l’instant magique ou se fait sentir l’avènement d’un orgasme, Sam se contracte en son intérieur et je me déchaîne avec fougue. L’accord majeur de mon amour pour elle je le perçois à son cri, lorsqu’elle fugue sous mon corps, je jubile et notre joie est immense. Je ne sais combien de temps nous avons passé à nous rassasier de ce bonheur. Puis sentant ma vigueur s’atténuer je pénètre une fois encore ce corps que Sam m’offre sans retenue, profondément, puissamment. Des pas dans l’escalier résonnent alors comme un tambour annonciateur de malheur. Nous sommes arrivés à une jouissance sans fin et Sam veut à en arriver au point de rupture tant elle me pousse à la démesure.
Je tente désespérément de l’avertir de l’arrivée imminente mais elle refuse d’en tenir compte et d’un regard impérieux elle persiste. Tandis qu’elle gémit aux portes de l’orgasme la porte s’ouvre et je vois dans le miroir en face apparaître sa mère ! Sam exulte et jouis longuement, son corps se soulève et dans mes poils pubiens jaillit un liquide chaud qui inonde nos sexes.
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