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Covoiturage vers un shooting exhibitionniste (1ère partie)

Lucile, célibataire de 30 ans photographe amatrice, est covoiturée par Antoine vers un lac où elle s’est prévu une séance de poses dénudées, seule. Mais les discussions et les points communs qu’ils se découvrent avec son chauffeur pour l’occasion, vont profondément modifier le cours des évènements

Proposée le 25/04/2023 par hannibaal

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Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Histoire vraie


Cette histoire en grande partie vécue, m’a été confiée par une sympathique jeune femme qui m’a demandé de lui en écrire une version romancée. Le thème m'intéressant, je l’ai rédigée avec beaucoup de plaisir en me substituant à la narratrice.

***

Épisode 1 : Un voyage de découvertes en surprises

Je me prénomme Lucile, tout juste trentenaire et célibataire endurcie. Non pas que je n’aime pas les hommes et le sexe, mais je n’ai aucune envie pour l’instant de m’attacher à un compagnon, préférant les rencontres sans histoire et surtout sans lendemain. La grande salle de sport que je fréquente régulièrement constitue un excellent vivier d’hommes mariés, auxquels une escapade discrète et passagère convient parfaitement.

1,70m, brune aux yeux verts, mes amis me trouvent plutôt jolie femme, d’humeur joyeuse et agréable à fréquenter. Même si moi, en me détaillant nue devant ma glace, je trouve mes seins un peu lourds, et mes hanches ainsi que mes cuisses légèrement trop enrobées. Ce qui, d'ailleurs, me motive pour la salle de sport.

Chargée de clientèle dans une grande banque française, ma vie professionnelle n’a rien de passionnante. Aussi, je trouve refuge auprès d’un groupe d’amies et d’amis pour occuper mes soirées et parfois mes WE. Mais attention ! Pas d’histoire de coucheries, rien de tel pour faire exploser un groupe ! Même si parfois, lors de soirées arrosées nous nous adonnons à des jeux d’adultes - genre strip poker par exemple -, jamais de baise. C’est une règle entendue entre nous.

Bon, les présentations faites, il me reste à vous avouer mon petit « vice » secret que même mes amis ignorent. Mais je ne peux pas vous le cacher, puisqu’il est justement l’objet de mon aventure. En fait, j’ai un penchant exhibitionniste que je me suis découvert grâce à la photographie, que j’ai beaucoup pratiquée avec mon père dans ma jeunesse, lui-même passionné. Mais ! Hé ! N’allez pas imaginer n’importe quoi ! Au grand jamais mon père n’a voulu, ni pris, de photos de nu de moi ! Des portraits, des clichés dans la nature ou sur la plage, oui bien sûr ! Mais toujours décents et sans l’ombre d’une équivoque.

Ce n’est qu’il y a deux ou trois ans que je me suis amusée à réaliser des autoportraits que j’ai commencé à publier anonymement - je fais attention à ce qu’on ne voit jamais mon visage - sur un site spécialisé. Des photos de boudoir en lingerie pour commencer, qui m’ont permis d’acquérir un certain succès. Et pas mal de propositions salaces et de dickpics aussi, malheureusement.

Enhardie par le plaisir de m’exhiber, j’ai progressivement abandonné la lingerie pour m’exposer dénudée en intérieur et surtout, depuis quelque temps, en extérieur. Et je reconnais qu’il m’arrive de me donner du plaisir en regardant mes publications de plus en plus osées et en lisant les commentaires, souvent très coquins, qu’elles suscitent.

Mais surtout, que cela reste bien entre nous, hein ! Personne de ma famille ni de mes amis n’est au courant !

***

Donc, en cette magnifique journée, je suis dans la rue, au pied de mon domicile à attendre la voiture qui doit m’emmener à Lacanau, que j’ai réussi à trouver, en désespoir de cause, sur un célèbre site de covoiturage. C’est ma première expérience et j’avoue être un peu inquiète.

Pour tout vous dire, hier je me suis décidée à aller faire des photos - ma passion - autour de l’étang. Mais ma voiture est tombée en panne et le garagiste n’est pas en mesure de la réparer immédiatement. Aucun de mes amis n’étant disponible pour m’y accompagner, certains m’ont convaincue de tenter cette solution.

La rue est quasiment déserte en ce milieu de mois d’août. Aussi lorsque je vois apparaître une confortable berline noire, je devine qu’il s’agit de mon covoitureur. Elle s’arrête à ma hauteur et le conducteur m’interpelle par la vitre ouverte :

— Vous êtes Lucile ?

Le visage avenant, bronzé, ses cheveux clairs un peu grisonnants annoncent la quarantaine approchante. Il se gare et descend de voiture.

Grand, dans les 1m80, bel homme, plutôt séduisant dans un pantalon gris slim et une chemisette blanche de la marque au crocodile. Quand il retire ses lunettes noires, ses yeux bleus perçants me font fondre. J’ai un peu de mal à dissimuler mon trouble lorsque je lui adresse un « Bonjour ! Enchantée ! » en bafouillant un peu. Ma confusion augmente encore d’un cran quand son regard me détaille de la tête au pied et qu’un léger sourire éclaire son visage.

Je dois bien avouer, qu’avec mon petit chemisier léger largement déboutonné qui laisse entrevoir le haut de ma poitrine, et ma petite jupe un peu courte sur mes cuisses bronzées, je n’ai pas choisi la tenue la plus sage. Mais comme j’aime bien plaire et que je suis seule depuis quelque temps !

Je ne sais pas s’il a ressenti mon trouble ou si je lui fais de l’effet, mais sa poignée de main se prolonge plus que nécessaire, et je ne fais rien pour y mettre fin.

Les présentations d’usage faites, nous prenons la route direction Lacanau. Antoine se révèle un homme charmant, drôle et cultivé. Nous rions beaucoup de tout et de rien. Je me sens de plus en plus à l’aise avec lui, sous le charme et totalement troublée. Son pantalon slim laisse entrevoir une jolie bosse sous son ceinturon que je regarde du coin de l’œil - j’aime le sexe et je suis en manque depuis plusieurs semaine, que voulez vous ! -, mon string en est tout humide.

Lorsque nos regards se croisent, après que le sien eut exploré l'échancrure de mon chemisier et glissé sur mes jambes croisées, sur lesquelles ma jupe est remontée assez haut, nous pouffons d’un rire léger.

— Vous êtes très jolie Lucile ! Et très sympathique !, me déclare-t-il dans un sourire, ses beaux yeux bleus plongés dans les miens.

Je crois que je craque sur lui. Mais surtout ne rien laisser transparaître !

Je ne peux quand même pas redescendre ma jupe sur mes cuisses, même si je pense que ma petite culotte rose doit être visible. Cela voudrait dire que je suis consciente qu’elle est remontée un peu trop haut depuis notre départ, et surtout, que je lui signifie une fin de non recevoir à son compliment.

Antoine a le tact d’enchaîner la conversation pour dissiper ce moment de léger trouble. Et comme il est également photographe amateur, nos échanges sont vite passionnés.

Les mérites comparés de nos appareils respectifs, nos sujets de prédilection, les techniques de prise de vue que nous employons, à peu près tout y passe. Naturellement, dans le feu de la conversation nous finissons par passer au tutoiement.

Je n’ose pas lui parler de mon projet du jour de photos de nu sur les bords du lac, dans un endroit discret que j’ai déjà repéré où le risque de me faire surprendre par des promeneurs n’est pas totalement nul. Ce n’est pas tout à fait la même chose de publier des photos déshabillées sur un site totalement anonyme, que de se faire surprendre à poil par des inconnus. Même si je ne suis pas trop prude et que la nudité ne me gêne pas dans un groupe restreint, je n’ai pas encore franchi le pas de tenter l’exhibitionnisme public. Peut-être le tenterais-je un jour, mais certainement en commençant par une plage naturiste pour m’habituer.

C’est lui qui vient sur le sujet.

— Et c’est quoi ton thème photo du jour au lac ?, me questionne-t-il.

J’hésite à lui répondre parce que c’est tout de même assez intime. Et même si je me plais à cet « exercice », je n’ai pas trop envie de devoir lui expliquer à quoi sont destinées mes photos de nu. Il doit ressentir mon hésitation :

— Si je suis indiscret, tu n’es pas obligée de répondre Lucile !

Je me suis un peu piégée moi-même à ne pas lui répondre du tac au tac. Si je lui mens en lui parlant d’un des thèmes que nous avons évoqués, il le sentira instantanément et le charme du moment sera rompu. Je lui répond donc avec prudence et un peu gênée

— Le sujet du jour, c’est … moi !

Il me regarde en me souriant très gentiment

— Ne te sens pas gênée ! Tous les photographes, même amateurs passionnés, ont envie un jour ou l’autre de réaliser des nus d’autres personnes ou d’eux mêmes, me répond-il sur un ton complice en me souriant gentiment

— Je ne t’ai pas dit qu’il s’agissait d’autoportraits dénudés, tentais-je maladroitement de me dédouaner

— Non, c’est vrai, tu ne l’as pas dit. Mais ton hésitation et le sens de ta réponse ne me laisse que peu de doutes ! Nous pouvons clore le sujet s'il te met mal à l’aise, je ne veux pas être trop intrusif !, semble-t-il prendre tout à coup ses distances, sans doute par peur que je n’apprécie pas qu’il cherche ainsi à pénétrer ma vie privée

Je suis de nouveau piégée. Nier ce qu’il a parfaitement deviné et qu’il sait être la réalité de mes intentions et fermer la discussion sur le sujet, autant lui dire « au revoir et au plaisir » immédiatement. J’opte donc pour la poursuite de la discussion en reconnaissant implicitement la teneur de mon programme photo.

— Tu en fais, toi aussi ?, tentais-je de le piéger à mon tour

— Oui bien sûr !, me répond-il le plus naturellement du monde

— Ah ?!

— Oui ! Oui ! Je t’avoue même qu’il m’arrive d’en publier sur un compte secret V€RO pour m’amuser. J’espère que ça ne te parait pas trop tordu ?, reconnaît-il en veine de confidences pour essayer de me mettre à l’aise sur le sujet

— Tordu ?! Non sûrement pas ! Je t’avoue que je fais moi aussi exactement la même chose. C’est mon petit côté exhibitionniste, mais uniquement par photos interposées, lâchais-je, regrettant presque immédiatement mes propos.

Pour qui allait-il me prendre ? Pour une fille chaude totalement dévergondée ? Pour une s*lope en recherche de sexe ?
Et bien, pas du tout ! Car son sourire d’acquiescement compréhensif me rassure instantanément. Après tout, il en fait bien autant, lui !

— Mais je n’en ai jamais faites en extérieur, ça me semble un peu compliqué tout seul, poursuit-il la discussion avec naturel

— Et jamais avec un photographe ou un modèle ?

— Non ! Jamais ! J’aimerais bien essayer un jour, mais avec une femme. Avec un homme je me sentirais mal à l’aise comme modèle et comme photographe !, me confie-t-il

Je suis encore plus troublée à nous imaginer, moi photographiant son corps nu et posant pour lui dans le plus simple appareil. Nos objectifs braqués en plans de plus en plus serrés sur nos parties intimes, vite remplacés par nos mains et nos bouches.
Sa langue se jouant habilement de moi bien accrochée à son phallus. Sa langue me fouillant, jouant avec mon petit bouton, s’abreuvant de ma liqueur.

Je serre un peu plus fort mes jambes, car rien qu’à rêver de cette perspective, cette fois ma petite culotte est vraiment trempée. Il me sort de ma rêverie érotique

— J’ai peur d’être déplacé ! Je peux te poser une question ?, me demande-t-il le regard fixé droit devant lui, comme absorbé par sa conduite.

Mais ouiiii ! Vas y ! Sois déplacé ! Tu ne comprends pas que je n’attends que ça !
Moi, cherchant à ne rien laisser transparaître :

— tu peux toujours poser la question, on verra bien !

— Mmmmm ! C’est un peu gênant ! J’ai pas mal de temps libre avant mon RdV de ce soir et hummmmm, je me demandais si tu serais d’accord pour que nous le fassions l’un pour l’autre ?

J’ai parfaitement compris ce qu’il me demandait. Mais je continue à jouer les ingénues, sachant fort bien que je finirai par lui dire oui

— Que nous fassions quoi l’un pour l’autre ?

A son regard et son sourire, je sais qu’il a parfaitement intuité que je jouais avec lui et sa gêne. Il rentre dans le jeu et me répond en riant

— Heuuuuu ! nous pourrions échanger nos appareils pour les tester ?!

Moi, avec une pointe de provocation dans le ton :

— Et prendre nos photos chacun de notre côté, bien sûr ?!

Lui, adroit filou :

— Ben ! Ce serait mieux de rester en proximité l’un de l’autre pour les questions sur les réglages, non ?

Moi, décidée à baisser les armes :

— Tu as raison, on ne sait jamais !

Et voilà, en une seule réponse, j’ai accepté sa proposition et je lui ai ouvert le chemin vers beaucoup de possibles.

Mais, je ne regrette pas, je suis en confiance avec lui. J’ai envie de lui et je le devine tout à fait gentleman pour ne pas me sauter dessus comme un mort de faim. Il me tend sa main que je saisis avec douceur.

Je ne fais absolument rien pour la retenir lorsque, très lentement, elle s’abaisse pour venir se poser délicatement sur ma cuisse. Ma main reste collée à la sienne, levant toute ambiguïté sur le sens de mon acceptation pour la séance de photos commune.

Je pose ma tête en arrière sur l’appuie-tête et je ferme les yeux afin de profiter de la douce chaleur de son attouchement. Mon ventre est en feu.
Ma respiration se fait plus courte lorsque, d’un geste délicat, il m’oblige à décroiser les jambes et que sa main plonge sur l’intérieur de ma cuisse.

La très lente remontée de celle-ci, vers mon entre jambe me brûle l’épiderme. Ma tête ballotte de droite à gauche et mon souffle devient haletant. Il sait que je l’attends, mon léger tremblement du bassin est un encouragement à poursuivre sa route.

Lorsqu’elle atteint son but, je la presse fortement contre mon intimité. La pression de ses doigts sur mes lèvres et mon petit bouton me mettent en feu.
Il les glisse sous mon string et m’explore avec délicatesse, jouant avec mon clito, s’insinuant dans le sillon humide, me pénétrant doucement. Ils me brûlent, m’incendient, me consument délicieusement.

Mes sens sont en ébullition. Je m’ouvre, je me tortille, je le supplie, je gémis. Ses doigts s’enfoncent en moi, plus profond, plus fort. Puis reviennent jouer avec mon clito dans une caresse ardente, avant de retourner m’investir.

Mon corps s’arqueboute, mes narines se pincent, ma mâchoire se serre, mes yeux se révulsent. Une onde de plaisir me vrille le ventre. Je jouis brièvement presque violemment, dans un feulement.

Quelques longues secondes sans bouger, mes cuisses refermées, le garder en moi, perpétuer encore un peu les ondes du plaisir.

Puis je reconduis sa main vers le volant de la voiture, non sans avoir déposé un léger baiser au creux de sa paume. Ma manière de le remercier. Je tourne la tête en direction de la vitre passager et, fermant les yeux, je m’endors …

(À suivre)

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Commentaires de l'histoire :

El Niño
La caméra, comme instrument érotique, qui stimule le jeu, façonne les poses et les pauses et qui agit comme le témoin voyeur actif. C’est génial comme approche. Ça m’a coûté un kleenex.
Posté le 24/05/2023


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