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La reine nue

Véronique en méchante reine nue qui prend plaisir à la luxure et à soumettre son peuple et surtout à régner nue sur son royaume matriarcal, complètement à poil sur son trône.

Proposée le 13/10/2022 par Stegonosaur

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Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Roman


La reine du royaume d'Atanta fut d´abord considérée comme la gouine impériale de l´Europe selon l´expression alors en vigueur à cette époque lointaine. On s´en aperçut alors qu´elle et son amante occupaient le trône de ce royaume qui, s'il existait encore, serait situé aujourd'hui en Italie. La reine Véronique, du haut de ses quarante ans, était tyrannique et faisait fi de son peuple. Elle avait instauré une société Matriarcale, s'accaparant, en despote, tous les postes d'importance. Les hommes cependant n'étaient nullement cloîtrés dans des ghettos, ils se devaient simplement de respecter la loi, et de participer aux jeux où beaucoup d'entre eux mourraient dans d'atroces souffrances.

La reine nue Les femmes n'étaient pas exemptes des plaisirs ludiques de la reine. Cette dernière, appelée plus communément « La reine nue » en raison de ses penchants avérés pour l'exhibition, avait également instigué un système matrimonial particulier, les « récolteuses » apportaient plaisirs et jouissances à ceux qui se donnaient la peine d'en accepter les contraintes et les tourments.
Malgré la fortune de son père, qui lui avait cédé le trône sous la menace, la jeune femme ne trouvait aucune satisfaction dans la vie luxueuse qu'elle menait au palais... Pire, elle était devenue indifférente à tout. Aux plats les plus fins, comme aux loisirs les plus recherchés. Mais hélas, les obligations de son rang la coupaient de la vie de son royaume et hormis en de rares occasions, elle ne pouvait jamais s'éloigner du palais. Le soleil, fut-il à son zénith, ne l'aidait aucunement à supporter le poids de sa charge qui ne trouvait à s'exprimer que dans la tyrannie, les jeux et la lubricité. Personne ne pouvait l'aider, pas même une de ses nombreuses amantes et esclaves qui lui juraient qu'elle était plus importante que leurs propres vies. Peut-être son père mais elle n'y croyait pas, dans l'état où il était. L'homme s'était effondré quand elle s'était emparée du pouvoir, le laissant sans avenir…

Le seul point de lumière dans cette noirceur orgiastique et démentielle, elle le trouvait en la personne de Kémira, la chef de sa garde rapprochée. Jamais elle n'aurait osé rêver personne plus belle et plus perfide à ses côtés, une mince et laiteuse beauté au cœur de pierre. Son imagination féconde en matière de torture faisait son émerveillement. Bien que plutôt petite, la reine Véronique possédait des formes assurées, qu'elle pouvait aisément jauger, lorsqu'elle partait guerroyer, sous la fine cotte de mailles étincelante et la légère tunique de cuir qui épousait son corps comme une seconde peau. Elle portait un arc composite long en bandoulière, une épée longue à la ceinture et elle pouvait apercevoir une dague sertie de joyaux cachée dans une des hautes bottes de cuir qu'elle avait aux pieds...

Parfois Leurs regards se prenaient d'assaut comme une forteresse en colère, et s'enflammaient. La reine se fendait d'un large sourire, qui éclairait encore un peu plus les traits d'un visage qui s'offrait à la luxure comme le pain à un affamé, et Kémira se sentait rougir de la tête aux pieds... Elle était si belle, dans la lueur du soleil couchant... La reine portait la tenue qu'elle aimait mettre quand elle n'était pas à guerroyer, une simple tunique rouge sur laquelle se reposaient ses cheveux blonds à l'ondulation légère. Quant à Kémira, elle arborait une tunique noire, fermée par des lacets à l'avant et laissant apparaître son nombril, et une courte jupe de la même couleur, fendue sur le côté, qui, selon l'avis de la monarque mettait encore plus en valeur des jambes qui n'en avaient guère besoin... Le vent jouait avec sa jupe, pour le plus grand plaisir des gardiens.

Entre les deux femmes, la tension du désir était telle que les corps en tremblaient...

- Je te désire tant, murmurait alors Véronique.

- Viens, lui répondait à l'envi Kémira en lui tendant les bras.

Les deux femmes aimaient alors à comparer leurs postérieurs nus et se bataillaient de baisers pour savoir lequel était le plus beau. Celui de la reine était quelque peu gros que celui de sa complice mais les deux se valaient, il en était de même pour leurs poitrines dont les tétons se tendaient à la moindre alerte épidermique. « De tous les culs du Royaume, c'est vous, ho ! ma Reine, qui possédez le plus beau ! » lançait invariablement Kémira avec une voix de miroir ébloui.

Qu'il fût homme ou femme, quand un esclave avait manqué à ses charges, ou qu'un dissident se faisait arrêter Kémira ne manquait pas de l'amener à la reine qui ordonnait des sentences souvent disproportionnées.

« Elle a mangé le raisin de votre coupe !»

« Ainsi tu as osé toucher aux délices de ta reine… Qu'on la jette de la grande falaise dans le lac aux requins ! »

« Il en sera fait selon vos désirs ». C'était la une scène ordinaire au Royaume d'Atanta.
Le supplice de la falaise était entre tous le préféré de la reine. Les condamnés étaient forcés de se jeter du haut de la grande falaise qui marquait la frontière du royaume et donnait en contre-bas sur un lac infesté de requins ; s’il ne le faisait pas on se chargeait de les y pousser. La reine Véronique, qui n’en ratait aucune, exultait à chaque exécution.

L'excessive fortune du royaume basée sur les ruines d'un peuple asservi leur permettait des choses très singulières, et le lecteur ne doit point s'étonner d'apprendre que la perfide reine s'était allouée un budget par an affecté aux seuls plaisirs de la bonne chère et de la lubricité. Avec un esprit aussi sombre que ses cheveux, Kémira, dont l'emprise sur la couronne n'était pas feinte, avait su potentialiser les excès d'une âme scélérate et dure, vouée aux désordres d'un libertinage effrayant et cruel.

Ce jour était parmi tous un jour important. La chef des rebelles dissidentes, Thyrséa, avait enfin été arrêtée. La reine n'avait pas tardé à clamer sa victoire et à organiser de nouvelles « olympiades ». Ce mot n'avait pas à l'époque la signification que l'on lui connaît de nos jours.

Elle avait fait construire depuis peu une arène plus grande, que n'aurait pas désavoué Jules César lui-même, et dont elle entendait bien faire usage au plus tôt.

Kémira avait soufflé l'idée de faire creuser au milieu de cette dernière un profond trou au sein duquel reposeraient des serpents. Les duellistes devant s'affronter sur un tronc posé au-dessus d’une fosse replie de serpents vénéneux. La reine, avait accepté l'idée avec enthousiasme : « ça nous changera de la falaise » avait-elle rajouté.

Pour proclamer sa victoire, elle avait convié une part importante de la population et de rares notables au spectacle.

Ainsi au cœur de l’été, les premiers invités apparurent bientôt : ceux qui voulaient être bien placés pour tout voir. Peu à peu, il en venait d´autres, des femmes qui faisaient un bruit d´étoffes, un bruit de soie, des hommes sévères, presque tous chauves, marchant avec une correction mondaine.

Les pauvres, plus nombreux encore s'étaient agglutinés comme des bestiaux.

Machiavélique autant que belle, la reine regardait tout ce remue-ménage du haut de sa chambre. Elle posa sa main gauche sur le tissu à la fois chaud et frais de Kémira qui l'accompagnait dans ses regards.

- Tu ne crains pas qu'ils finissent par se révolter un jour, demanda alors Kémira en regardant le peuple s'agglutiner en bas

- Jamais ils n'oseront et s'ils le font j'ai de quoi leur répondre…

Kémira glissa sa main sur le satin de la jeune femme et remonta vers la poitrine. Les tétons de la reine étaient déjà tendus. Des frissons couraient le long de son corps. Les doigts effleuraient ses extrémités durcies par le plaisir avant de reprendre le chemin du ventre, cherchant la frontière entre la fin du tissu et le début de cette peau connue et si douce. Le contact était établi, l'endroit était chaud et invitait à l'exploration. Centimètre après centimètre elle reprenait l'ascension, repartant à la conquête de ces douces collines, espérant cette fois en prendre entière possession. La main finit par capturer un sein, le pouce s'occupant du téton. La peau se tendait, le téton se durcissait, la poitrine se soulevait rapidement. La reine se pencha et posa ses lèvres sur celles de Kémira. Les lèvres se soudèrent, les bouches s'ouvrirent, les langues se mêlèrent, se lièrent, entamant un balai frénétique, les cœurs battants plus forts, les respirations devenant plus courtes. Les caresses, de part et d'autre, se faisaient plus insistantes, les mains enserrant, pétrissant, caressant ses seins gorgés par le plaisir. Les lèvres se dessoudèrent, les bouches se séparent…

La reine Véronique avait la féminité pour elle : elle avait les formes les plus délicieuses, s'offrant sous une peau au rose patent. On eût dit que l'Amour même avait pris soin de la former avant que la haine ne s'empare de son être. Son visage possédait de jolies fossettes et était plutôt luxuriant. Ses traits n’étaient pas sans noblesse et quoique parfois sévères, ils avaient plus de majesté que de gentillesse et plus de grandeur que de finesse. Ses grands yeux de chatte, narquois et pleins de feu, lui donnaient l'air d'une héroïne machiavélique de roman. Elle avait la langue mince, étroite, du plus bel incarnat, et son haleine était plus douce que l'odeur même du jasmin. Elle avait la gorge de la roseur et de la fermeté de l'albâtre ; ses reins, extraordinairement cambrés, amenaient, par une chute délicieuse, au cul le plus exactement et le plus artistement coupé que la nature eût produit depuis longtemps quoiqu’un rien trop imposant. De jolis petits pieds et les plus beaux cheveux blonds qu'on puisse voir venaient parfaire le tableau. Ses fesses étaient fermes ; une nuance du rose le plus tendre colorait ce cul, charmant asile des plus doux plaisirs de la lubricité.

« Aujourd'hui le temps est clément, je veux que les combattantes soient nues dans l’arène. », décréta-t-elle

Kémira connaissait par cœur les désirs de sa partenaire toute couronnée fût-elle. Si les combattantes luttaient nues dans l'arène, la reine, elle, serait tout aussi nue sur son trône et elle pas moins excitante à ses côtés.

Quand la reine entra avant de s'asseoir sur son trône elle s'assura que chacun puisse goûter son corps du regard, elle aimait à ce que le désir la touche même de loin. Kémira se tenait à ses côtés, avec pour tout attribut, des sortes de chaînes aux pieds plus proches du bracelet de cheville que du collier d'esclave et une autre autour de la taille, à la main elle tenait un bâton qui lui donnait des allures de maîtresse de cérémonies.

- Que le combat commence, dit la reine plus insolente que jamais qui pour l’occasion avait mis la plus belle de ses couronnes et d'un geste souverain répété du bout du bâton par Kémira, elle lança les débats.

Thyrséa fut contrainte de monter sur le tronc suspendu au-dessus de la fosse où reposaient les serpents avec leurs sinistres sifflements. Son opposante était considérée comme la championne : à défaut d'être jolie elle était robuste et c'était bien le moins qu'on lui demandait. Le combat fut cependant de courte durée ; après quelques coups d'épées la robuste jeune femme s'écroula et demanda à Thyrséa de l'épargner. Thyrséa n'avait plus qu'un coup d'épée à donner ou à la pousser dans la fosse mais sa bonté d'âme lui interdit une victoire acquise face à une adversaire désarmée et elle lui laissa la vie. La population enthousiasmée de ce geste empreint de noblesse scandait le nom de Thyrséa à l'envi et comme si elle venait de se trouver une nouvelle force, tous se jetèrent sur les gardes qui furent très vite débordés.

- Il faut fuir ma reine ! dit Kémira affolée.

Les deux femmes entrèrent dans le château-palais suivies de près par une partie de la population en proie à une rage diffuse.

Thyrséa qui avait pris le temps de revêtir un léger vêtement entra à leur suite. Quand elle pénétra dans la salle d'arme, elle était vide et le corps nu et sans vie de Kémira reposait à terre dans une pose lascive comme s'offrant à la mort.

Elle avait très certainement voulu couvrir la fuite de la reine qui l’avait lâchement abandonnée et n'avait pu résister à la vindicte de la foule.
La reine Véronique n'avait pu aller bien loin ; à peine aura-t-elle eu le temps de courir à la poterne pour sortir en catimini. Un bruit de pas se fit alors entendre alors, qui n'échappa pas à Thyrséa, comme de quelqu'un qui se hâte à fuir. C'était la reine plus nue et arrogante que jamais, qui, ultime échappatoire, avait décidé de courir au dehors prenant le chemin de la falaise. Ses lourds seins dansaient une rumba endiablée tandis que le mouvement de ses fesses épousait celui de sa course.

Ha çà non elle ne se rendrait pas !

Mais sa fuite fut rapidement barrée par le relief.

Le combat des chefs allait pourvoir commencer et quel combat, chacune rivalisant d'adresse. Qui de la nue ou de la vêtue, qui de la petite et pulpeuse blonde ou de la jolie métisse, qui de la maléfique reine ou de la rebelle, qui de Véronique ou de Thyrséa allait remporter cet ultime combat : l'avenir du pays en dépendait.

« C'est fini Véronique, c'est aujourd'hui que ton règne sanglant s'achève !!» lança Thyrséa

« Jamais !! Je vais une bonne fois pour toute me débarrasser de toi !! Apprête-toi à mourir !» lui rétorqua Véronique, l’écume aux lèvres et le visage plus vicieux que jamais qui partait comme en sucette.
Le combat fut sans merci ! Les épées se répondaient avec l’éclat de la rage. Sous l’excitation de la bataille, les seins de Véronique se gonflaient de luxure et prenaient une impressionnante ampleur pour ressembler bientôt à deux grosses cloches à fromage.

« Ha j’ai chaud mes boules !» ne pût-elle s’empêcher d’exprimer tandis des étincelles naissaient à l’envi de la rencontre des épées.

Soudainement le pas de la reine Véronique vacilla en même temps que sa couronne, elle recula percuta un caillou et termina à terre, désarmée. Thyrséa donna alors un grand coup d’épée lui faisant voler la couronne au loin. « C’est mieux ainsi » s’exclama-t-elle.
Elle menaça une Véronique apeurée de son épée.

- Je devrais te tuer toute suite !
- On pourrait s’entendre et partager le trône ! tenta Véronique en ultime tentative de corruption.
- Jamais ! On va laisser au peuple le soin de juger tes crimes et tu finiras ta vie dans une geôle !

A ces mots Véronique se releva. D’un seul geste, elle reprit son arme et se jeta comme une furie sur Thyrséa qui était sur le rebord de la falaise.

Thyrséa comprenant ses intentions n’eût que le temps de s’esquiver…

Véronique arriva déstabilisée sur le bord du précipice et tout en poussant de petits jappements, A…A…, elle tenta d’éviter de basculer mais emportée par le poids de ses gros nibards elle disparut bientôt nue dans le vide, un grand hurlement d’effroi aux lèvres, le visage plein de grimaces : AAAAAAAH !

Les bras de Véronique bataillaient l’air comme si elle eut pu voler et ses pieds faisaient de même. Une chute de la falaise interminable qui se clôtura 150 mètres plus bas comme il se doit au beau milieu des requins affamés.

Tout se passa comme au ralentit. Thyrséa se pencha pour voir. Excitée, elle pensa : « Quelle horrible fin ! Et complétement à poil en plus ! ». Elle se dit aussi que si elle avait été un homme en ce moment elle ne pourrait contenir une énorme érection… La justice avait parlé.

Quelques instants plus tard, sous les cris d'une foule en délire, elle s'approcha de la fosse aux serpents et y jeta en guise de symbole la couronne que la reine avait perdue avant sa chute et qui le portait le sceau de son défunt règne.

Elle s'approcha ensuite du trône qui lui tendait les bras mais elle refusa de s'y installer malgré les demandes répétées de la foule.

Thyrséa décida de faire une consultation populaire pour décider de la future Reine.

Ce fût le début de ce que bien des siècles plus tard on allait appeler La Démocratie.

FIN

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