Christelle vit maintenant avec Mathilde qui va lui faire découvrir tous les plaisirs du sexe et bien d’autres choses. A son contact, elle deviendra Salomé.
Proposée le 9/08/2015 par Marc Paul
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Salomé se réveilla, le soleil inondait la chambre d’hôtel, du palace dans lequel elle venait de passer la nuit. La lumière qui entrait par les rideaux mal fermés, l’avait réveillé. À côté d’elle, un homme dormait encore.
Salomé resta allongée, les yeux grands ouverts, fixant le plafond. Elle se remémorait tout ce qui avait changé depuis deux ans, depuis le jour où elle avait fait la connaissance de Mathilde, où elle avait baisé avec elle dans cet hôtel de luxe. Depuis le jour où elle avait quitté Jérôme, son compagnon d’alors. À l’époque où elle s’appelait Christelle pour quelque temps encore …
En entrant dans l’appartement de Mathilde, Christelle avait basculé dans un autre monde. Elles avaient quitté l’Hostellerie des Armentières au petit matin. Jérôme dormait encore dans son fauteuil, assommé par le somnifère. Et maintenant, quelques heures après, Mathilde lui ouvrait sa porte. Quand elle alluma la lumière, Christelle regarda autour d’elle, muette d’émerveillement devant cet appartement immense, meublé avec un gout parfait. Des canapés en cuir fauve, des meubles contemporains en bois massif, des vases sur une table et les dessertes, des lampes sur le buffet bas, des tapis orientaux au sol, des tableaux abstraits accrochés aux murs. Tout cela fleurait un luxe couteux, si couteux que jamais Christelle n’avait envisagé habiter une telle demeure.
Mathilde ne prit pas le temps de défaire ses bagages. Sitôt la porte refermée derrière elles, elle enlaça Christelle et elle l’embrassa longuement. En se détachant d’elle, elle lui dit simplement :
--Bienvenue chez moi, ma chérie. Viens !
Et elle la conduisit dans une chambre. Elle la déshabilla, ce qui fut vite fait car Christelle n’avait que sa robe et un soutien-gorge car sa culotte s’était envolée sur l’autoroute. Mathilde l’a fit s’allonger sur le grand lit king-size et quitta ses vêtements. Mathilde s’allongea sur la jeune femme, une jambe entre ses jambes, sa cuisse sur son pubis. Tout en l’embrassant, en lui malaxant les seins, Mathilde faisait des petits mouvements, de lentes ondulations de son bassin, sa cuisse massait délicieusement le sexe gonflé de Christelle. Christelle gémissait sous cette douce caresse qui faisait se contracter les muscles de son vagin, qui provoquait un gonflement de sa chatte et une lubrification abondante.
Autant la nuit précédente, la présence de Jérôme l’avait un peu « coincée » même si elle savait parfaitement qu’il dormait profondément, autant maintenant elle laissait libre cours à l’expression de son excitation. Expression physique en donnant de petits coups de reins pour plaquer encore plus sa fente gonflée sur la cuisse de Mathilde et sonore en ne retenant pas ces gémissements.
Christelle fit rouler Matilde sur le dos et l’immobilisa en saisissant ses poignets. Sa bouche quitta les lèvres de Mathilde pour aller fureter sur la poitrine de son amante. Elle agaçait un téton du bout de sa langue par-ci, mordillait l’autre par-là, les aspirait fortement entre ses lèvres pincées l’un après l’autre.
Mathilde se libéra de son emprise et la fit rouler sur le dos à son tour. Sa main jaillit entre les cuisses de Christelle et elle fourra deux doigts dans le con béant de la jeune femme. Cette pénétration brutale, sans aucune forme de préparation tira un cri de la gorge de Christelle. Non pas un cri de douleur car elle était totalement ouverte et lubrifiée mais de surprise et de plaisir.
Les deux filles continuèrent leur tendre pugilat pendant un long moment, retenant leur plaisir, ne voulant ni l’une ni l’autre jouir trop vite, souhaitant rester le plus longtemps possible dans cet état intense de la proximité de l’orgasme.
Christelle céda la première en criant lorsqu’un orgasme intense la ravagea. La douce torture que Mathilde infligeait de sa langue à son clitoris dardé avait eu raison de sa résistance. Elle poussa un long cri de bête blessée, abandonna son corps aux vagues de plaisir qui provoquaient des soubresauts de son bassin, des tremblements de tous ses membres. Elle ne retint pas ses cris d’extase qui muèrent en de profonds gémissements avant de s’éteindre lentement. Il lui fallut quelques minutes pour revenir sur terre mais aussitôt remise de son orgasme, elle se rua comme une affamée sur Mathilde.
Elle ne lui laissa aucun répit, la caressa, la suça, lui branla le con comme une furie jusqu’à ce qu’elle aussi crie de plaisir.
La grande chambre retrouva son calme et les deux amantes reprirent leurs esprits dans le silence retrouvé.
Après une douche brulante qu’elles prirent en commun, les deux femmes allèrent diner dans un restaurant tout proche. Pour l’occasion Mathilde prêta une de ses robes et un soutien-gorge à Christelle qui n’avait rien emporté d’autre que la robe qu’elle avait sur le dos.
Sitôt revenues, les deux femmes se retrouvèrent à nouveau sur le grand lit de Mathilde. Leurs cris de plaisir troublèrent encore le silence de la chambre de nombreuses fois jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Les jours qui suivirent se déroulèrent tous de la même façon. Elles sortaient du lit très tard car elles ne s’endormaient qu’au milieu de la nuit quand elles se sentaient repues de plaisir. Elles prenaient un brunch puis allaient faire du shopping. Elles dinaient au restaurant avant de rentrer et de se mettre au lit pour baiser. Durant cette période, Christelle remarqua plusieurs choses, d’abord que Mathilde ne faisait jamais la cuisine mais allait systématiquement au restaurant. Christelle lui avait fait part de son étonnement. « Faire à manger me barbe au plus haut point. Mais si ça t’amuse, tu peux cuisiner. J’ai tout ce qu’il faut pour cela. Mais ne te sent pas obligée de le faire » lui avait répondu Mathilde.
Parfois Mathilde sortait seule, souvent en soirée. Elle ne rentrait tard dans la nuit ou bien dans la matinée du lendemain. D’autre fois, Christelle restait une journée entière sans la voir. Ces jours-là, elle se faisait alors la cuisine pour elle toute seule, n’ayant pas l’envie d’aller au restaurant. Mais elle cuisinait aussi pour Mathilde qui semblait apprécier de diner tranquillement avec elle.
Mathilde entrainait Christelle tous les après-midi dans les boutiques pour lui faire une garde-robe. En effet Christelle avait tout laissé en quittant l’hôtel, sa valise, son téléphone, ses affaires de toilette. Elle n’avait pris que ses papiers et les vêtements qu’elle avait sur le dos. Une façon de rompre avec Jérôme…et sa vie précédente.
Mathilde choisissait des boutiques de haut de gamme et réglait tous les achats. Christelle tenta bien de protester mais Mathilde coupa court à ses objections par un « Je veux que tu sois très belle, ma chérie. Tu dois seulement te soucier de me plaire.».
Au fils des jours, le dressing que lui prêtait Mathilde se remplissait de robes, de tailleurs, de jupes, de chemisiers, de petits hauts, de quelques pantalons, d’innombrables paires de chaussures, de sous-vêtements de toutes sortes et de toutes couleurs. Tous extrêmement sexy…mais aussi très élégants.
Au contact de Mathilde et des vendeuses des boutiques, Christelle apprit à choisir les tenues qui la mettaient en valeur, à harmoniser leurs couleurs avec celle de ses yeux et de ses cheveux. Elle put alors décider elle-même de ses vêtements et accessoires, sans plus commettre de faute de gout et s’attirer les remarques bienveillantes de Mathilde.
Non contente de la vêtir, Mathilde conduisit Christelle chez le coiffeur qui modifia sa coupe de cheveux, lissa les boucles de ses cheveux bruns. Une maquilleuse lui apprit à farder son visage. Une esthéticienne lui fit une épilation définitive du pubis et de sa raie culière.
Mathilde réglait toutes ces dépenses malgré les protestations de Christelle. Un jour celle-ci n’y tint plus :
--Ma chérie, je peux te poser une question ?
--Bien sûr, je t’écoute…qu’est-ce qui te tracasse ?
--Ben voilà. Tu ne travailles pas et pourtant tu as le train de vie de quelqu’un de très aisé. Comment fais-tu ?
Christelle eut soudain peur d’être indiscrète mais le sourire bienveillant de Mathilde la rassura. Elle répondit d’une voix douce :
--A son décès, mon mari m’a laissé un beau pécule, cet appartement et un peu d’argent placé.
--Tu as été mariée, toi ?
--Oui, un homme plus âgé que moi. Il est décédé il y aura bientôt cinq ans.
--D’accord mais quand on ne gagne pas d’argent, ce qu’on a de côté file vite.
--Ce n’est pas parce que je ne travaille pas que je n’ai pas de revenus. Tu veux vraiment tout savoir ?
--J’aimerais bien…sauf si tu penses que je suis trop curieuse.
--Voilà, tu as remarqué, je pense, que je te laisse seule de temps en temps !
--Oui, évidemment. Et alors… ?
--Il faut que tu saches que, dans des grandes métropoles, il y a des personnes fortunées qui ne sont là que pour quelques jours, pour affaires en général. Et ces personnes ont parfois besoin d’un peu de compagnie…et de détente. Et bien, je me charge de remédier à leur solitude…contre une rétribution.
--Attends, tu veux dire que tu… que tu te…que tu fais…
--Que je fais la pute ?
--Oui.
--Appelles ça comme ça si tu veux. En fait tu as raison, mais dans ce milieu, on ne parle pas de prostituées mais d’Escort-girl ou de Call-girl, ou d’accompagnatrice en français.
--Ah ouais. C’est plus « classe ». Répliqua Christelle d’un ton ironique.
--C’est plus « classe » mais c’est aussi très différent. Je ne fais pas cinquante passes par jour pour quelques euros chacune. Je fais ça une ou deux fois par semaine, tu l’as remarqué. Et certains clients ne me baisent même pas. C’est de l’argent facilement gagné !
--Et tu prends combien ?
--Ça dépend. Pour une soirée 1000€, une nuit 3000 et une journée 5000. Et puis en fonction du client, je fais parfois varier les prix.
--Et tu donnes combien à ton mac ?
--Je n’ai pas de mac, ni d’agence. Je suis indépendante. Mes clients se transmettent mes coordonnées.
Christelle ne dit rien. Elle était abasourdie par les chiffres que lui annonçait Mathilde. Pouvoir gagner en se faisant baiser une soirée autant qu’elle ne gagnait en un mois auparavant la laissait sans voix. Un éclair d’envie passa dans son regard. Quelques jours plus tard, après elle revint à la charge :
--Ma chérie, est-ce que tu penses que je pourrais moi aussi faire comme toi ? Si tu es d’accord évidemment.
--Hummm, pourquoi pas. Je ne vois pas pourquoi je ne serais pas d’accord. Ce serait mal venu de ma part. D’ailleurs certaines personnes me demandent parfois si j’ai une amie pour m’accompagner. Donc tu vois, ce serait le moyen de les satisfaire totalement. Mais il faut que je t’apprenne à être à l’aise dans ce monde et deux ou trois autres petites choses. Tu parles anglais couramment, c’est un point important.
Mathilde Prit en main l’éducation de Christelle. Elle lui imposa de longues séances d’entrainement afin qu’elle ait une attitude élégante. Elle marcha des kilomètres dans le salon, perchée sur ses plus hauts talons pour parfaire sa démarche. Mathilde se conduisait en professeure impitoyable, la reprenant au moindre défaut, lui imposant un autre aller et retour. Elle lui apprit comment s’asseoir et se tenir assise sur une chaise, sur un fauteuil, comment se comporter à table…Elle lui corrigea aussi ses écarts de langage et s’obstina à faire disparaître les « Oh, putain », les « Et merde » et les « Fait chier » qui émaillaient parfois son langage. Elle lui imposa de lire des quotidiens, des hebdomadaires et elles en parlaient ensemble afin que Christelle apprenne comment répondre si on lui posait une question sur l’actualité. Mathilde l’emmenait visiter les musées, des expositions de tous genres. Elles allaient au cinéma, au théâtre ou à l’opéra une fois par semaine. Christelle se cultivait à marche forcée.
Et pour finir, elle l’emmena avec elle dans sa salle de gym, lui imposa, deux ou trois fois par semaine, de longues séances d’exercice sur des machines de musculation pour parfaire sa silhouette.
Christelle ne refusa rien à Mathilde. L’attrait d’un revenu confortable primait sur tout et la motivait.
Quand Christelle se regardait dans un miroir, elle mesurait la transformation que Mathilde avait imprimée sur elle. Elle y voyait une jeune femme superbe, avec un corps parfait, mince, musclé, sans aucune trace de cellulite mais avec des formes charmantes. Les vêtements qu’elle portait, le maquillage, la coiffure l’embellissait encore. Elle n’avait plus grand-chose à voir avec la petite provinciale un peu gauche qu’elle était avant. Elle avait remarqué qu’elle attirait le regard des hommes dans la rue et dans tous les endroits où elle se rendait avec Mathilde. Et surtout, elle avait avec Mathilde un plaisir sensuel extraordinaire. Elles baisaient tous les jours et Christelle avaient plusieurs orgasmes quotidiens.
Mathilde lui avait imposé aussi une discipline de fer pour cela aussi. Elle, qui avait toujours refusé la sodomie à Jérôme, offrait son petit trou aux godes ceintures de Mathilde. Elle était capable maintenant d’accueillir les plus gros dans son cul et d’y trouver un plaisir intense.
Pour arriver à un tel résultat, Mathilde lui avait fait garder des plugs de plus en plus gros pendant la nuit.
Elle lui fit porter des boules de geishas, lourdes, si lourdes qu’elles l’obligeaient à contracter les muscles de son vagin pour ne pas les perdre. Car Mathilde exigeait qu’elle ne porte pas de culotte quand elle ne s’habillait pas d’un pantalon. Cette pratique, en plus de donner à son con une tonicité étonnante, l’excitait beaucoup et elle se jetait parfois sur Mathilde, les cuisses inondées de mouille, son sexe imberbe gonflé de désir et quémandait, comme une chatte en chaleur, les caresses de sa séductrice.
L’homme qui partageait le lit de Salomé bougea. Elle ferma les yeux, feignant de dormir encore. Elle le sentit se lever et l’entendit se diriger vers la salle de bains. Le bruit de l’eau qui coulait dans la baignoire lui confirma qu’il la quitterait bientôt et elle replongea dans sa rêverie.
De jours en jours, Christelle se sentait de plus en plus prête à affronter la vie nouvelle qui s’ouvrait devant elle. Et Mathilde semblait également de cet avis. En bonne professeure, elle se devait de vérifier les progrès de son élève :
--Ma belle, je pense que tu es maintenant prête. Qu’en penses-tu ?
--C’est aussi mon avis, ma chérie. Je commence quand ?
--Attends un peu. J’aimerais bien que tu baises avec un homme qui serait capable d’apprécier si tu es vraiment prête. Je connais un couple d’amis qui seraient disposé à me rendre ce service.
--Si je comprends bien tu veux me faire passer un examen. Dit Christelle en riant.
--C’est exactement ça. Et puis il y a une petite chose qui me chiffonne.
--Ah oui…et c’est quoi ?
--La fellation. Tu m’as dit que tu ne voulais pas sucer un homme jusqu’au bout. Je t’avais conseillé d’utiliser des capotes. Mais certains clients risquent de ne pas apprécier. Autant ils acceptent tous de se protéger quand ils te baisent ou te sodomisent, autant certains apprécieront de se vider dans ta bouche. Tu crois que tu pourrais y arriver ?
--Je ne sais pas mais je veux bien essayer avec ton ami. En fait, c’est un a priori, je n’ai jamais essayé. Au fait tes amis, tu baises avec eux.
Mathilde lui expliqua qu’ils avaient d’abord été ses clients. Bruno avait décidé d’offrir à Julie, sa femme, une escort-girl pour qu’elle découvre les relations entre filles. Ce qui ne manqua pas de surprendre Christelle :
--Ah bon. Parce que des femmes aussi font appel à toi ???
--Et oui. Et plus que tu ne crois. Il y a des femmes seules, lesbiennes pures qui font comme les hommes, des bisexuelles qui y trouvent un moyen de se satisfaire sans que leur homme soit au courant, des couples comme Julie et Bruno.
Mathilde lui expliqua qu’elle avait d’abord rencontré Bruno, puis Julie et enfin qu’elle avait baisé avec le couple. Au fil du temps ils étaient devenus des amis et il n’était plus question d’argent entre eux.
Mathilde lui parla beaucoup de Julie et Bruno. Elle lui montra même une photo de ses amis, allongés sur le pont d’un voilier. Hormis le fait que Julie et Bruno soient nus tous les deux, Christelle reconnut en Bruno, l’homme qui baisait Mathilde sur les photos qu’elle lui avait envoyé au début de leurs échanges de mail. Elle voulut en être sûre :
--Dis-moi. Je trouve que Bruno ressemble beaucoup à l’homme qui te baisait sur les photos que tu m’avais envoyé. Je me trompe ?
--Tu ne te trompes pas. C’est bien lui. Répondit Mathilde en souriant. Et je suis sûre que tu prendras beaucoup de plaisir avec lui, c’est un amant délicieux, prévenant, tendre et soucieux du plaisir de sa partenaire.
Christelle sentit frémir son ventre à l’évocation de se faire baiser par un homme. Même si après avoir découvert l’amour entre filles avec Mathilde, elle avait cru avoir été convertie au saphisme, elle se rendait compte que les bras puissants d’un homme lui manquaient. Ses bras mais aussi son chibre conquérant. Elle reconnaissait en effet qu’un gode ou un vibromasseur était beaucoup moins agréable qu’une queue, trop froid, trop dur, trop rigide. Son visage s’éclaira d’un sourire :
--C’est vrai que je suis un peu en manque d’une vraie bite.
Mathilde éclata de rire :
--Dis donc, petite coquine, ce n’est pas comme cela que je t’ai appris à parler. A propos, il faut que tu te trouves un nom. Je suis désolé mais Christelle ne correspond pas vraiment au fantasme des hommes. Quel nom aimerais- tu que l’on t’appelle ?
--Je ne sais pas. Je vais réfléchir…
Elles tombèrent d’accord sur « Salomé » et à partir de ce jour Mathilde ne l’appela plus que comme cela.
Julie et Bruno arrivèrent quand Salomé sortait de la salle de bains. Elle avait passé un temps fou à se préparer. Elle voulait se montrer sous son meilleur jour pour faire la connaissance des amis de Mathilde. Elle avait passé une courte robe bleue qui s’arrêtait au milieu de ses cuisses gainées dans des bas gris à couture. En dessous, pas de culotte comme d’habitude, mais juste une guêpière blanche qui affinait sa taille et remontait ses seins. Elle avait lissé ses cheveux bruns et s’était fait des yeux de biche. Elle avait chaussé des chaussures à plateau avec des talons de quinze centimètres pour se grandir. Elle se regardait une dernière fois dans la psyché quand elle entendit la sonnette. Son cœur se mis à battre la chamade. Elle se sentait aussi stressée que quand elle avait passé ses examens à l’école. Il s’agissait bien de cela d’ailleurs. Mathilde lui avait recommandé de se comporter comme si elle accompagnait Bruno, comme si il était son client et de laisser faire les choses. Elle lui précisa qu’elle leur avait donné les mêmes indications.
Salomé arriva dans le séjour alors que Julie et Bruno étaient accueillis par Mathilde. Elle découvrit Julie. Une femme d’une petite cinquantaine d’années, un peu ronde mais avec des belles formes, des cheveux bouclés blond vénitien. Julie portait un tailleur vert bouteille dont la jupe ne couvrait que la moitié de ses cuisses potelées. Elle portait de longues cuissardes vernies à talons aiguille qui remontait à la lisière de la jupe. Elle était très belle, sexy en diable. Bruno était beaucoup plus classique, costume sombre et chemise blanche. Il devait avoir aussi une cinquantaine d’année, une petite bedaine, un visage rond, une calvitie naissante qu’il dissimulait en se rasant le crane.
Pendant que Mathilde accueillait ses invités en leur faisant à chacun un petit baiser sur les lèvres, Salomé resta en retrait jusqu’à ce que Bruno s’exclame :
--Voilà donc Salomé dont tu nous as tant parlé. Elle est encore plus belle que sur les photos. Un vrai bijou !
Bruno fit quelques pas dans la direction de Salomé et lui fit un baise-main. Julie s’approcha d’elle et l’embrassa sur les deux joues.
Le début de la soirée se passa en discussion sur des sujets variés. Chacun des convives allait se servir au buffet que Mathilde avait fait livrer. Salomé se concentrait pour se comporter comme Mathilde le lui avait appris. Elle parlait peu, attendait que l’on s’adresse à elle…
A la fin du repas, Bruno lui proposa de l’accompagner et ils se dirigèrent dans la chambre de Mathilde. Là, il la fit asseoir dans un fauteuil, s’assit sur le rebord du lit et continua la conversation qu’il avait commencée. Salomé était de plus en plus surprise. Elle avait envisagé que Bruno la jette sur le lit, lui remonte sa robe sur le ventre et la baise sans autre forme de procès sitôt la porte franchie. Au contraire, il lui faisait la conversation, lui parlait de choses et d’autres, de la dernière pièce de théâtre qu’il avait vu, d’une expo d’un sculpteur contemporain absolument magnifique. Salomé s’appliquait à participer, semblait trouver passionnant ce que Bruno lui disait.
Après quelques dizaines de minutes, il se leva enfin de son fauteuil et lui tendit les mains pour l’inviter à se lever. Il l’enlaça, lui posa quelques petits baisers dans le cou. Salomé noua ses bras autour de sa nuque, elle se colla à lui, percevant son sexe gonflé sur son ventre. Enfin ses lèvres trouvèrent le chemin de sa bouche et ils s’embrassèrent longuement. Bruno laissait ses mains courir sur son dos, ses hanches, ses fesses. Salomé se détacha un peu de lui, et commença à lui poser sa veste, sa cravate, ouvrit sa chemise pendant que Bruno continuait de l’embrasser en lui pelotant les fesses sous sa robe qu’il avait remonté. Salomé lui enleva sa chemise, dévoilant son torse velu.
Salomé se laissa déshabiller par Bruno. Elle s’allongea sur le lit, ayant gardé sa guêpière, ses bas et ses chaussures. Bruno quitta ses derniers vêtements et s’allongea à côté d’elle. Il continua de l’embrasser et se mit à la caresser. Il était habile et Salomé n’eut pas besoin de simuler comme le lui avait conseillé Mathilde si elle se trouvait en présence d’un amant trop maladroit. Sous les effleurements que Bruno appliquait à son sexe, ses lèvres intimes gonflaient, son con se contractait.
Salomé joua un peu avec les poils de sa poitrine, puis elle fit glisser ses doigts sur son dard gonflé. Elle l’effleura longuement avant de le prendre à pleine main. Elle le branla doucement puis le prit dans sa bouche. Elle le suça un peu avant qu’il ne la repousse et la couche sur le dos. Salomé se dégagea, se leva et alla prendre des préservatifs dans son sac. Elle en posa un sur la table de nuit et enfila l’autre sur le dard gonflé de Bruno. Elle s’allongea de nouveau et l’attira sur elle, ouvrant grand ses jambes. Elle guida son dard vers son con inondé et il s’y enfonça d’un lent coup de reins. Salomé gémit de plaisir. Voilà six mois qu’une bite ne l’avait pas pénétrée, elle apprécia la chaleur du chibre qui la remplissait, sa rigidité incomparable avec la froide dureté d’un gode. Elle remonta ses genoux et noua ses chevilles sur le dos de son amant qui la besognait en grognant.
Bruno la baisa longuement, doucement. Sa résistance semblait sans limite. Puis il la retourna et la pris en levrette. Les bras appuyés sur la tête de lit, la tête posée sur ses coudes, Salomé sentait le dard de Bruno coulisser dans son ventre. Elle cria quand à force de la défoncer, à force de lui caresser les seins, les hanches et son clitoris gonflé de plaisir, Bruno lui procura un orgasme puissant.
Il se retira. Il mouilla sa rosette avec sa salive et l’encula sans plus de préparation. Salomé gémit de se faire sodomiser. Depuis qu’elle était avec Mathilde, celle-ci l’avait convertie à cette pratique qu’elle avait toujours refusée, même à Jérôme. Au bord d’un second orgasme, elle balançait son buste d’avant en arrière, s’empalant profondément sur le dard de Bruno. Elle cria une seconde fois, emportée par une jouissance ravageuse. Elle s’effondra sur le lit, entrainant Bruno qui continua de l’enculer jusqu’à ce que ses gémissements se taisent. Il s’allongea à côté d’elle et poussa sa tête vers sa queue. Salomé arracha le préservatif et le suça jusqu’à ce qu’il se vide dans sa bouche en grognant. Elle goutta pour la première fois cette crème chaude, grasse et salée. Elle l’avala en se faisant la réflexion que son dégout antérieur n’était pas justifié.
Bruno récupéra un peu avant de l’embrasser et de lui dire :
--C’était parfait et c’est ce que je vais dire à Mathilde. Ses consignes sont que tu te rhabilles et que tu la rejoignes au salon. Rafraichis toi et refais toi une beauté avant. J’irai prendre une douche ensuite.
Salomé prit une douche, se remaquilla et se recoiffa avant de reprendre ses vêtements et de rejoindre Mathilde et Julie au salon.
Les deux femmes papotaient sur le canapé, en amies de longue date qu’elles étaient. En la voyant revenir, Mathilde se leva et s’approcha de Salomé :
--Comment ça s’est passé ?
--Bien, très bien, je crois. Bruno avait l’air satisfait. Il viendra te donner son avis, lui-même, dès qu’il aura fini de prendre sa douche.
--Parfait. Je vais le rejoindre. Je te laisse avec Julie.
Elle se retourna vers son amie et lui dit à voix haute :
--Ma chère Julie, je te laisse en compagnie de Salomé. Moi, je vais rejoindre ton mari dans ma chambre.
--Sois sans crainte je prendrais grand soin de ta petite protégée. Amusez-vous bien !
--Je ne suis pas inquiète car tu es une amante délicieusement perverse. Prenez beaucoup de plaisir, mes belles. Bonne soirée et à demain !
--A demain, chérie.
Sitôt Mathilde partie, Julie proposa une coupe de champagne à Salomé, puis alla mettre un CD dans le home-cinéma. Une musique de jazz emplit le salon. Julie s’approcha de Salomé, l’enlaça d’une main, l’autre tenant sa coupe de champagne. Elle l’embrassa longuement avant de l’entrainer dans un slow langoureux. Julie demanda à Salomé :
--Tu es vraiment très jolie. Ta robe est magnifique, elle te va à ravir. Où l’as-tu trouvée ?
Salomé lui répondit et les deux filles parlèrent chiffons tout en dansant collées l’une contre l’autre. Elles interrompaient parfois leur bavardage pour s’embrasser ou pour se rafraichir d’une gorgée de champagne.
Quand la musique s’arrêta, Julie se décolla de Salomé en lui demandant :
--J’adorerais que tu me fasses un strip-tease, tu veux bien ?
Salomé était un peu étonnée de ce désir. Un strip-tease féminin est généralement destiné à un public masculin. Mais la cliente est reine quelle que soit sa demande…
--Bien sûr, tu veux bien me remettre un peu de musique ?
--Humm, je crois avoir vu ce qu’il faut parmi les disques de Mathilde.
Elle se dirigea vers le home-cinéma, fouilla dans les CD, en choisit un et le mit dans le lecteur.
Effectivement, Mathilde avait exactement ce qu’il fallait. Les premières mesures de « You can leave your hat on » résonnèrent pendant que Julie prenait place sur le canapé.
Salomé ondulait au son de la musique. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait un strip-tease. Tout en se déhanchant langoureusement, elle se rappelait que Jérôme lui demandait ce genre de spectacle. Malheureusement, il lui demandait ça quand il revenait avec un costume qu’il avait loué pour la soirée. Salomé se souvenait avoir fait des strip-teases déguisées en putain, jupe de cuir et blouson noir et lingerie rouge, en bonne sœur, en infirmière. Elle en oubliait sûrement. Maintenant elle allait se dévêtir devant une femme superbe, dans un appartement luxueux et sa robe d’un grand couturier n’avait rien à voir avec les pauvres déguisements d’alors.
Salomé s’appliqua au début à donner un spectacle le plus érotique possible. Julie avait bien vu son application mais au fil des secondes, elle remarqua que Salomé se détendait et que son strip-tease devenait plus fluide et donc plus sensuel. Salomé prenait des poses, lui lançait des regards aguicheurs. Elle commençait à se caresser les seins, les hanches. Salomé était maintenant debout devant Julie, les jambes écartées, elle fit remonter ses mains depuis l’intérieur de ses cuisses qui passèrent de chaque côté de sa fente pour se réunir sur son ventre. Elles remontèrent vers ses seins que Salomé caressa à pleines paumes en faisant rouler ses tétons érigés entre ses doigts. Salomé continua de faire remonter ses mains jusqu’à son cou puis elle s’arrêta net. Ostensiblement, elle suça goulument son index droit puis le fit passer prestement dans sa fente. La musique s’arrêta à cet instant.
Julie en profita pour lui dire :
--Viens me sucer, ma jolie, tu danses très bien et tu m’as excitée. Viens gouter ma chatte.
Elle glissa son bassin en avant, arrêtant ses fesses sur le bord du canapé. Sa jupe remontée, ses jambes gainées de cuir largement ouvertes offrait à Salomé son pubis imberbe, sa fente brune gonflée de désir.
Salomé s’approcha et se mit à genou devant Julie. Elle lui écarta encore un peu plus les cuisses en les relevant légèrement avant de poser sa bouche sur la fente humide. Julie posa ses jambes sur les épaules de la jeune femme et lui caressa la tête, fourrageant sa chevelure de ses doigts.
Salomé fit glisser sa langue sur les petites lèvres qui s’écartèrent. Elle gouttait la mouille qui coulait du con de son amante. Une saveur salée, elle se fit la réflexion que la mouille de Julie était plus salée, plus forte que celle de Mathilde.
Au contact de Mathilde, Salomé était devenue experte dans l’art de donner du plaisir à une fille et Julie manifestait déjà les signes du plaisir que Salomé lui donnait. Elle l’interrompit :
--Tu es douée, très douée même. Mais tu vas me faire partir trop vite. Allons dans ta chambre, nous serons plus à l’aise.
Salomé se releva et lui tendit les mains pour l’aider à se relever. Elles se dirigèrent vers sa chambre en se tenant par la taille.
Julie termina de déshabiller Salomé en dégrafant sa guêpière, et en lui quittant bas et chaussures. Puis Salomé lui fit la même chose. La veste du tailleur sous laquelle, Julie ne portait qu’un soutien-gorge noir et or, sa jupe, ses cuissardes et ses bas ne retrouvèrent sur le fauteuil.
Une fois nue et après un autre baiser langoureux pendant lequel leurs langues s’enroulèrent durant un bon moment, Julie alla s’allonger sur le lit de Salomé. En s’étirant elle lui dit :
--Maintenant, tu vas me donner du plaisir. Mais prends tout ton temps, je suis toute à toi. Fait ce que tu veux, mais fait moi jouir.
--Je peux faire ce que je veux ? C’est très imprudent ce que tu dis, je pourrais en abuser…
--Justement, j’espère bien que tu vas en abuser, ma belle.
Salomé baissa la puissance de l’éclairage, fit une forte pénombre, puis se dirigea alors vers sa commode dont elle ouvrit le tiroir du haut. Elle sembla réfléchir pendant quelques secondes.
Julie semblait attendre d’elle de la surprise, de l’inattendu et qu’elle prenne toutes les initiatives. Cela la surprenait un peu mais Mathilde lui avait dit maintes fois que certains clients ont des demandes un peu particulières. Et qu’il faut savoir les décoder quand ils ne les expriment pas clairement.
Elle saisit quelques objets et revint vers sa couche en les cachant dans son dos. Elle se pencha pour embrasser Julie et tout en prenant possession de sa bouche, elle ferma une des menottes autour de sa cheville, et l’autre autour du poignet du même côté. Toujours sans lâcher la bouche de Julie, elle lia ensemble poignets et chevilles de l’autre côté.
Julie ouvrit la bouche pour dire quelque chose, pour protester peut-être contre le traitement que Salomé lui faisait subir. Salomé posa son index sur les lèvres entrouvertes et murmura :
--Chut, tu m’as bien affirmé ton désir de jouir alors laisse-toi faire.
--Tu es une petite vicieuse, ma belle.
--Plus vicieuse encore que tu ne penses. Ça ne fait que commencer.
Elle alla chercher son œuf vibrant, le suça avant de l’enfoncer dans le con de Julie. Elle posa la télécommande sur le bord du chevet sans le mettre en marche.
Elle retourna encore chercher quelque chose dans sa commode. Elle se retourna en suçant un gros plug en plastique transparent.
Elle fit glisser sur les lèvres de Julie en lui demandant :
--Tu devines ce que je vais faire de cela.
--Tu vas me le fourrer dans le cul.
--Exact. Alors il vaudrait mieux que tu le mouilles bien, tu ne crois pas.
Julie suça alors goulument le gros morceau de plastique. Salomé jugeant celui-ci suffisamment lubrifié le retira pour l’appuyer sur la rosette de Julie. Elle poussa doucement en le faisant tourner pour l’enfoncer. A mesure, que l’ogive disparaissait dans son cul, Julie gémissait de plus en plus fort comme pour marquer sa satisfaction à la dilatation de son anus. Quand sa rosette se resserra après avoir franchi la partie la plus grosse, le plug s’enfonça tout seul jusqu’à la collerette, Julie émit un petit râle.
Salomé la suça légèrement, lui caressa la poitrine, la fente qui coulait de plus en plus abondamment au fil des minutes, mais aussi le ventre, les cuisses. Elle appliquait tout ce que Mathilde lui avait appris. Elle maintenait Julie dans un état proche de l’orgasme sans jamais aller plus loin, insensible aux suppliques de sa victime consentante. Les supplications de Julie devenaient de plus en plus fortes, et elle employait des mots orduriers :
--Fait moi jouir, je n’en peux plus…Fait moi jouir !
--Tu me tortures…salope…
--Putain…je vais claquer…
Arriva le moment où Salomé ne put plus contrôler le plaisir de Julie. Julie se cambrait de plus en plus, son dos ne reposait plus sur sa couche. Malgré ses entraves, elle lançait son bassin en avant à la recherche d’un contact plus fort des doigts de Salomé sur son sexe fontaine.
Puis Salomé saisit son téton durci par le plaisir entre ses dents et le pinça fortement. Julie poussa un petit cri de surprise qui sont mua en hurlement de plaisir quand Salomé mit l’œuf vibrant en marche. Elle avait presque oublié qu’elle avait ce jouet enfoncé dans son con. Les vibrations remplirent son ventre, se réfléchissant comme un écho sur le plug qui dilatait son cul. Toute l’excitation accumulée pendant ces deux heures, tout le plaisir qui lui tordait le ventre se libéra d’un seul coup dans une explosion de jouissance qui l’engloutit. Elle se cambra à l’extrême, insensible à la morsure des menottes sur ses chevilles et ses poignets. Elle ne reposait plus que par sa tête renversée, et ses talons. Ses yeux se révulsèrent pendant que sa bouche ouverte laissait échapper un long feulement de fauve. Son hurlement s’éteignit lentement pendant que son corps relâché retombait sur le lit, des spasmes de plaisir secouait encore son buste. Julie s’évanouit, terrassée par cet orgasme puissant et ravageur. Elle passa de l’inconscience de sa léthargie à celle d’un sommeil profond.
Salomé lui libéra les membres, retira le plug et l’œuf vibrant de son ventre et recouvrit son corps dénudé avec la couette. Elle s’allongea à côté de Julie et s’endormit après s’être masturbée rapidement pour libérer toute la tension qu’elle aussi avait accumulée. Elle était satisfaite de sa prestation…
Mathilde frappa deux petits coups secs à la porte de la chambre de Salomé. Bruno, et elle, avaient entendu les hurlements de plaisirs de Julie. Cela les avait un peu inquiétés mais comme le silence était revenu rapidement, leur inquiétude s’était dissipée et ils n’avaient pas jugé bon d’aller voir ce qui s’était passé.
Le bruit réveilla Salomé. Julie dormait encore. Il était dix heures du matin.
Elle alla entrouvrir la porte, rencontra le visage souriant de sa compagne :
-- Bonjour, ma chérie. Bien dormi ?
--Très bien. Mais Julie dort encore.
--Ça ne m’étonne pas. C’est elle qui a crié cette nuit ?
--Oui. Tu as entendu ?
--Comment faire autrement, elle a dû réveiller tout l’immeuble. Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’elle crie comme ça ? Je vais finir par être jalouse car jamais tu ne m’as jamais fait jouir aussi fort.
--Ne t’inquiète pas, mon amour. Je me suis juste beaucoup appliquée…Mais je te promets de te baiser comme je l’ai baisée.
--Humm, j’en mouille d’avance. Avec Bruno, nous avons préparé le brunch.
--OK, je vais la réveiller doucement.
Salomé retourna sur le lit. Elle caressa légèrement le corps de Julie, l’éveilla tranquillement. Julie découvrit le visage souriant de Salomé quand elle ouvrit les yeux. Son premier geste fut d’attirer la bouche de Salomé sur la sienne et de l’embrasser.
--Quelle heure est-il, ma belle ?
--Dix heures. Mathilde et Bruno nous attendent pour le brunch.
--Ouf, je suis moulue. Tu peux me prêter quelque chose à me mettre.
Salomé lui passa un de ses peignoirs et elle resta vêtue de sa seule nuisette bleue pastel.
Les deux filles rejoignirent la table où les attendaient Bruno et Mathilde. Après avoir embrassé son compagnon et Mathilde, Julie prit place à table en disant :
--Quelle nuit ! Je dois avoir une tête à faire peur, non ?
Les trois autres éclatèrent de rire. En effet, Julie, les cheveux ébouriffés, les yeux encore gonflés de sommeil, entourés de cernes, de traces de maquillage ne donnait pas un spectacle très engageant. Elle rit elle aussi :
--Et puis, zut, vous me prendrez comme je suis. C’est la faute à Salomé. Mathilde chérie, tu as dit, hier soir, que j’étais « délicieusement perverse » mais ce n’est rien à côté de Salomé.
--Justement, mes chéris, je vous avais demandé de venir passer un moment avec nous pour juger si Salomé était prête à être une « escort » convenable. Bruno, je t’avais demandé de te comporter comme un client, somme toute assez ordinaire, de faire le mec qui baise une fille sans vraiment lui demander quelque chose de spécial. Que penses-tu d’elle ?
Bruno réfléchit quelques secondes avant de répondre :
--Que du bien ! Salomé est très élégante, c’est le genre de fille que je suis prêt à emmener dans une soirée mondaine. Elle a de l’éducation, sa conversation est intelligente, elle est cultivée.
--Et question baise, tu la trouves comment.
--Parfaite ! Pour le rôle que tu m’as fait jouer, totalement exquise. Elle n’est pas farouche, elle a pris des initiatives heureuses, le juste équilibre entre la nymphomane et la femme passive. Je l’ai baisée au con, au cul et je me suis vidé dans sa bouche sans qu’elle ne proteste. Et elle n’a pas oublié les capotes. Je pense qu’elle a pris du plaisir ou alors elle simule à la perfection.
--Je n’ai pas eu besoin de simuler. Tu m’as donné beaucoup de plaisir. Précisa Salomé.
--Très bien. Reprit Mathilde. Et toi, ma chère Julie, je t’avais demandée de te comporter comme une fille qui cherche des sensations fortes, mais qui est prête, pour cela, à accepter beaucoup. Quel est ton verdict ?
Julie ne prit pas la peine de réfléchir comme l’avait fait Bruno.
--Pour ce qui est des sensations fortes, j’ai été servie. J’ai crié si fort que j’en ai encore la voix un peu cassée. Salomé est totalement perverse. J’ai fait comme si je désirais être soumise mais à la condition qu’elle me fasse jouir. Et elle m’a fait jouir, la garce, comme rarement j’ai joui. A tel point que j’ai perdu connaissance. Vous imaginez qu’elle m’a d’abord attachée, fourré le cul avec un plug et le con avec un vibromasseur à télécommande puis qu’elle m’a branlée pendant je ne sais combien de temps…
--Plus de deux heures. Dit Salomé.
--Deux heures ! Vous vous rendez compte ! Pendant deux heures, j’ai cru partir cent fois, et à chaque fois, cette coquine arrêtait de me caresser. J’étais au bord de l’orgasme et vlan, au lieu de continuer à me branler le clito, ce qui m’aurait fait partir à coup sûr, elle me faisait des petits bisous, caressait mes cuisses, mes cheveux. Alors, bien sûr, mon excitation retombait un peu, et elle recommençait. Bref, ça été super, ma tête doit en témoigner.
--Bon, conclut Mathilde, d’après ce que vous dites Salomé est prête !
--Totalement prête. Répondirent en cœur Julie et Bruno.
Quand un peu plus tard, Julie et Bruno prirent congés. Julie enlaça Salomé et avant de l’embrasser, elle lui murmura :
--Il faudra que l’on se revoie. Je viens de me rendre compte que je ne t’ai pas fait jouir cette nuit, je tiens au moins à réparer cette négligence.
--Ce sera avec plaisir mais pour hier soir, je me suis masturbée avant de m’endormir. Et puis j’avais joui avec Bruno. Ne t’inquiète pas pour ça !
Et c’est ainsi que Christelle devint Salomé pour tous ceux qui croisèrent son chemin.
Salomé entendit la baignoire se vider dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard, l’homme avec qui elle avait passé la nuit en sortit et posa sa main sur son épaule. Salomé fit mine de se réveiller.
--Je dois partir. Mon avion est dans deux heures. Tu peux garder la chambre jusqu’à midi. Lui dit-il doucement.
--Ok, merci, chéri.
--J’espère te revoir quand je repasserais par là.
--Ce sera avec plaisir. Téléphone-moi quand tu veux, tu as ma carte.
--A bientôt alors.
Il se pencha pour l’embrasser légèrement et partit en tirant sa valise.
Salomé se leva, s’étira comme un chat. Sur la commode près de la porte, une liasse de billets attira son regard. Elle les compta et sourit. Non content d’avoir été d’une parfaite courtoisie, cet homme s’était montré un amant tendre et attentif. Elle avait eu beaucoup de plaisir avec lui et n’avait pas eu besoin de simuler son orgasme. Il semblait avoir été très satisfait de sa prestation car il avait laissé plus qu’elle ne lui avait demandé.
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