Des retrouvailles ... partie 6

Le voyage en train commence... ils peuvent profiter de leur première vraie intimité... quoi que ! inspiré d'une histoire bien réelle, voyagez ensemble avec ces deux amoureux qui se découvrent...

Proposée le 9/03/2021 par pfdd

Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Histoire vraie

Le balancement du train sur les rails berçait leurs sens, et chaque balancement les rapprochaient encore un peu. Puis vint le moment ou la distance était tellement proche qu’ils se rendirent compte de ce qu’il était en train de se passer…

Ils eurent tous deux un bref moment d’hésitation, mais d’un simple clignement de paupières, les frontières étaient brisées, les craintes envolées, les doutes dissipés et les derniers centimètres s’estompèrent en un instant.

Les yeux désormais fermés pour mieux ressentir tout ce déferlement de sensations, leurs lèvres se tendirent pour atteindre leur ultime objectif.
Et enfin, elle ressenti le souffle délicat se rapprocher de ses propres lèvres fébriles d'attendre ce contact, impatientes de sentir le goût de son baiser.

Puis ce fut comme une apothéose ...........

Une explosion de joie les emporta, leurs lèvres fusionnaient en une seule forme de pure énergie, leurs langues se croisaient délicatement, leurs yeux fermés projetaient comme une myriade de couleurs sous les paupières et … elle sentit ses mains quitter les siennes, remonter le long de ses bras, frôler son bassin, son buste et arriver sur ses épaules, ce qui lui déclencha un nouveau léger frisson de plaisir.

Ce sursaut vint la perturber, et leurs lèvres se séparèrent un instant.

Mais elle le retint et reprit le baiser là où il s'était arrêté.

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Il ne savait plus rien distinguer de tout ce qu’il ressentait, tellement l’intensité de chaque émotion et sensation était puissante et perturbante.
Ce baiser représentait tellement pour lui : du bonheur, de la joie, de la gêne, de l’espoir, du réconfort, de l’inquiétude, du plaisir … tout cela mélangé en un seul instant d’éternité.

Le bonheur de se retrouver avec cette femme si délicieuse qui représentait pour lui comme une lumière au fond de l’obscurité. Depuis qu’il l’avait rencontrée, elle était devenue une muse, une bougie qui donne une vision différente à la nuit ambiante.

La joie de partager cette intimité tellement souhaitée, mais jamais espérée.

La gêne de risquer de mal faire, de mal réagir, de déranger, de ne pas être à la hauteur de ses attentes ou de ses espérances… le risque de la décevoir

L’espoir que ce baiser ne serait que le prélude à une histoire des plus belles, même s’il savait qu’elle ne resterait qu’un rêve à l’issue de ce délicieux voyage … sauf si…

Le réconfort de se ressentir vivre à nouveau, de retrouver des sensations longtemps perdues, à tel point qu’il s’était même mis à douter de les avoir jamais vécues.

L’inquiétude de l’avenir, toujours active dans son esprit en permanence projeté sur l’instant présent et son implication dans les moments à venir

Et le plaisir, évident, puissant, profondément ancré à cette seconde précise dans chaque parcelle de sa peau, de ses organes, de son cerveau… et une légère tension annonciatrice de ce réel plaisir commençait même à devenir particulièrement visible…

Tout se mélangeait et le produit était miraculeux… un immense bien-être parcourait tout son corps, jusque dans ses extrémités. Il la sentait elle aussi, fébrile, tremblante, abandonnée à ce baiser qui semblait la faire fondre littéralement…

Elle se retourna complètement face à lui et ils s’enlacèrent sur les sièges du train, poussant quelques gémissements de plaisir qui firent se lever plusieurs têtes de voyageurs curieux et un peu voyeurs…

Mais ils n’en avaient pas la moindre honte… rien d’autre n’existait pour eux que ce lien qui les unissait désormais, deux corps collés l’un à l’autre, brûlants d’envie et débordants d’une passion qui n’avait attendu que cet instant pour exploser et illuminer enfin leur existence…

Un raclement de gorge un peu insistant vint une fois de plus tenter de briser cette magie. Le contrôleur, de retour de sa tournée d’inspection, considérait leur prestation un peu trop gênante à son goût et leur fit comprendre que le code de bienséance n’autorisait pas vraiment ce genre de comportement…

Sur un sourire radieux de la part de la plus heureuse des femmes de ce train, il repartit tel un petit chef satisfait du devoir bien fait…

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