L'Enfer sous le Soleil

Dans les profondeurs brûlantes du Cameroun, là où les entrailles de la terre recèlent bien plus que des minerais, le pouvoir, la passion et la perversion s’entrelacent dangereusement. Didier Mbassa règne sur un empire minier colossal, mais une série de disparitions lugubres vient fissurer son autori

Proposée le 19/06/2025 par jeanvaljean

Thème: Fétichisme
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Fantasme

Didier Mbassa était un homme puissant. Directeur des mines de la région, il supervisait une exploitation colossale, employant plus d'un millier de travailleurs et travailleuses. Mais ces derniers temps, une inquiétante série de disparitions assombrissait les galeries et les bureaux. D'abord isolés, ces incidents prirent une tournure macabre lorsque des corps furent retrouvés, abandonnés dans les recoins les plus reculés du site, marqués par d'étranges sévices.

La police locale, alertée, commença à enquêter. Mais l’enquête allait révéler bien plus qu’un simple réseau criminel.

Sonia, l’épouse de Didier Mbassa, était une femme envoûtante. Sa peau rose, presque fragile sous le soleil africain, contrastait avec son âme sombre et insatiable. Trente ans à peine, une chevelure de jais et un regard captivant, elle dégageait une aura irrésistible. Son mariage avec le directeur lui offrait une vie luxueuse, mais le confort ne suffisait pas à calmer son insatiable besoin d’excitation. Elle s'était rapprochée de Lars Douma, un contremaître charismatique et audacieux. Leur liaison ne se limitait pas aux étreintes clandestines ; ensemble, ils jouaient avec le feu.

Ce qui avait commencé comme une simple affaire de séduction s’était mué en un sombre trafic. Profitant de leur influence, Sonia et Lars Douma avaient mis en place un réseau clandestin, exploitant certaines des employées des mines. Mais Sonia n’était pas qu’une complice silencieuse. Pour elle, tout cela était un jeu dangereux, un défi palpitant, une mise en scène où elle se délectait d’un pouvoir interdit. Elle aimait pousser les limites, s’enfoncer dans le frisson du risque.

Mais c'est précisément ce jeu qui allait précipiter leur chute.

Une descente de police, menée après des semaines d’enquête, les prit au piège. Lars Douma et Sonia furent surpris en plein jour dans un entrepôt reculé, un de leurs repaires secrets, sous le soleil brûlant du Cameroun. Sonia, nue sous la lueur crue du jour, ne put cacher sa stupéfaction en voyant son mari parmi les officiers.

« Sonia… ? » La voix de Didier Mbassa était un mélange de rage et d’incompréhension.
Elle éclata de rire, un rire froid et tranchant. « Oh Didier, ne fais pas cette tête ! Tu croyais vraiment que j’allais passer ma vie à t’admirer comme une sainte épouse ? » Son ton était acerbe, moqueur. « Tu es ennuyeux, Didier. L’adrénaline, le risque, l’argent, voilà ce qui me fait vibrer… certainement pas toi. »

Elle haussa un sourcil, un sourire moqueur flottant sur ses lèvres. Ses yeux brillaient d’une lueur cruelle alors qu’elle toisait Didier avec mépris. D'origine belge, fille d’un industriel expatrié, Sonia avait grandi dans le luxe avant de s'installer au Cameroun avec Didier. « L’ennui, mon amour. L’adrénaline. L’argent, peut-être ? »

Lars Douma, comprenant que leur fin approchait, tenta le tout pour le tout et se jeta sur un officier. Une détonation retentit. Il s’écroula, son sang se répandant sur le sol poussiéreux. Sonia n’hésita pas une seconde. Profitant du chaos, elle s’élança vers la sortie, s’engouffrant dans une voiture, toujours nue, sa peau frissonnant sous la chaleur étouffante.

"Hé hé on en m'aura jamais toute nue, le cul à l'air..."

La poursuite fut brève. Sonia roula à toute allure vers la grande falaise qui surplombait la vallée. Son cœur battait violemment, l’adrénaline la grisait autant que la peur. Mais soudain, surgissant de l’ombre des arbres bordant la route, un groupe de femmes apparut. Des employées de la mine, celles qui avaient souffert.

Le choc de leur présence la fit paniquer. Elle voulut les éviter, mais sa main tremblante perdit le contrôle du volant. Sonia n’eut que le temps d’ouvrir la bouche dans un cri d’effroi n’ayant pas le temps de freiner.

AAAAAAH

La voiture fit une embardée, bascula dans le vide. La voiture heurta les rochers en contrebas avant d’exploser dans une gerbe de flammes.

Justice était faite. Et sous le soleil implacable du Cameroun, la mine continuait de respirer, indifférente aux drames des hommes et des femmes qui l’avaient souillée.

FIN

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