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Soleil sucré - Douceurs et Gourmandises - Episode 3

Sonia n'en finit plus de découvrir sa libido, ses fantasmes, ses sensations de femme en voie de libération... Après avoir découvert le plaisir avec deux hommes, puis avec une femme, elle va oser provoquer le trio avec un homme et un femme. Une nouvelle aventure sur le chemin du plaisir. Une nouvelle audace totalement assumée !

Proposée le 12/02/2019 par Sweet64

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Thème: Première fois
Personnages: FFH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme


Sonia avait le sentiment de changer de peau depuis ces dernières semaines. A moins que les bouleversements ne soient finalement plutôt intérieurs.
Elle était comme sur un petit nuage mêlant volupté, sérénité et insouciance.
Une insouciance toute puérile qui lui évitait la sensation coupable de fauter, de n’être plus très sage.
Elle n’avait rien décidé, rien choisi de ce qui lui arrivait. Elle laissait simplement les évènements survenir tout en acceptant de ne pas les contrôler, surtout de ne pas les maîtriser.

De son aventure nature, elle ne détailla pas auprès de son homme les expériences saphiques qu’elle avait découvert et su apprécier.
Elle sut toutefois lui mettre la puce à l’oreille par quelques allusions au gré de discussions sur les fantasmes, d’une scène d’amours féminines dans un ou autres films.

Cela aussi était totalement nouveau pour elle : oser s’exprimer clairement sur ses sentiments secrets, ses désirs, ses excitations.
Même avec Pierre, elle était souvent restée dans la retenue.
Et comme il voyait tous ces changements avec un œil très approbateur, elle se sentait chaque instant plus libérée.

A tel point qu’elle suggéra à Pierre de visiter enfin ce site internet réservé aux couples où il lui avait dit les avoir inscrit sous une identité anonyme.

Un peu curieuse mais également inquiète – cela lui arrivait encore – elle se découvrit sur une page de présentation très soft que Pierre avait agrémenté de deux trois clichés inconnus et anonymes. Et pour cause, même s’ils étaient approchant, il ne s’agissait en aucun cas de photos de l’un ou de l’autre.
La présentation était bien sage, faisant mention d’une recherche de discussion, de découverte, d’échange d’idées sur ce qui pourrait pimenter la vie d’un couple.

Tiens, Pierre l’avait décrite comme « bi curieuse ». Savait-il quelque chose de ses expériences avec Mélanie ?
Impossible. Voilà déjà bien longtemps qu’il lui avait parlé de cette fiche. Avait-il simplement eu une prémonition quant à ce désir secret de sa belle ? Très certainement.

Déjà, après quelques minutes de balade sur ces pages plutôt jolies et respectueuses, les voilà sollicités par quelques membres du site. Essentiellement des hommes.
Mais ça n’était pas la recherche de Sonia.
Sans avoir donné de consigne à Pierre, elle savait que ça n’était pas cela qu’elle voulait explorer aujourd’hui. Peut-être demain, mais pas maintenant.
Elle sut éconduire ces visiteurs avec courtoisie et engagea la discussion avec deux couples de la même génération qu’elle et apparemment assez proche géographiquement.
Elle dictait ses réponses ou l’idée qu’elle souhaitait exprimer à Pierre qui se chargeait de tapoter sur le clavier.
Les deux couples leur expliquèrent comment ils avaient découvert le libertinage, quelles expériences ils avaient eu l’occasion de vivre.
Finalement, Sonia se sentit somme toute « normale », tant il paraissait désormais évident qu’elle n’était pas la seule à vivre certaines histoires très légères et coquines.
Même si les expériences les plus courantes évoquées par leurs interlocuteurs concernaient plus des rencontres entre couples ou des trios avec des partenaires féminines.
Elle acheva tout de même d’être totalement rassurée en lisant que les deux dames derrière l’écran avaient pris ce qu’elles qualifiaient d’un « pied total » avec deux hommes ! Mais qu’avec une autre femme, cela était souvent magique.

Cette petite soirée d’échange par écrans interposés émoustilla suffisamment la sage Sonia pour que le début de la nuit soit un peu animé.
Point trop, car il fallait se lever le lendemain pour en revenir à la pesante réalité du bureau.

Cependant, les jours suivant, Sonia prit un certain plaisir à poursuivre quelques discussions. Evitant tout de même les hommes se présentant sans partenaire.
Elle se permit même de le préciser sur la fiche. Ce qui allégea quelque peu le flot de sollicitations.
Poursuivant sa balade elle commença à échanger avec une certaine Melissa, une demoiselle métisse de trente-quatre ans qui se promenait sur ce site depuis déjà trois ans.

En couple libre, il lui arrivait de s’organiser des rendez-vous léger avec des femmes ou des couples.
Elle aimait cette liberté de butiner selon ses pulsions et l’attirance spontanée qu’elle pouvait ressentir.
Elle confia à Sonia quelques aventures qu’elle avait pris plaisir à vivre, ici avec un couple fougueux, là avec une dame très bourgeoise et pourtant enfiévrée… d’ailleurs Sonia commençait à apprécier cette idée d’être la dame bien sous tous rapports qui se transforme en reine de plaisir.

S’ensuivirent quelques petites semaines d’échanges, de partages, de discussions entre les deux dames qui s’appréciaient visiblement au-delà de l’aspect physique. En confiance, Sonia s’autorisa à révéler à Melissa quelques véritables clichés d’elle-même et de son homme.
Après tout, son interlocutrice, encore virtuelle, avait apparemment publié de vrais photos, et non pas des emprunts anonymes.
Les jours passants, Sonia proposa à Pierre de sortir diner un soir avec une nouvelle connaissance : une certaine Melissa.
Il est vrai que le mari de Sonia n’avait pas eu l’occasion d’échanger avec la dame ; seulement avait-il pu voir un profil portant le même prénom sur le site coquin.
Mais il se doutait bien que dans l’entourage de Sonia il ne devait pas y avoir un nid de Melissa.
Il était fort probable que cette connaissance soit bien la jolie paire de fesse qui ornait le profil libertin en question.

Ce soir-là, le rendez-vous était fixé au pied de la résidence où demeurait Melissa.
A la demande de Sonia, Pierre s’était chargé de réserver une table correcte, calme et intimiste.
Il allait conduire ces dames qui dès les premiers instants semblaient à la fois impatientes et gênées de partager cette soirée.
La gêne était probablement liée aux mots digitaux déjà partagés, associés à la présence de Pierre qui n’en connaissait vraisemblablement pas toute la teneur.
Celui-ci, jouant sur ce climat particulier, proposa à ses invitées de monter ensemble à l’arrière de la voiture. Il serait leur serviable chauffeur.

Melissa était une très belle femme légèrement typée, avec un doux visage très souriant, une belle crinière brune, de jolies courbes harmonieuses, très légèrement pulpeuses.
Elle portait une combinaison pantalon noire à fines bretelles du plus bel effet, qui laissait clairement deviner qu’elle ne portait rien d’autre sur ce qui devait être deux jolis petits seins.
Sonia avait, quant à elle, opté pour une robe noire plutôt sexy, avec un dos tout en tulle orné de deux petits nœuds papillons. Les talons assez hauts qu’elle avait choisis pour l’occasion ne faisaient qu’allonger ses belles jambes, et galber ses mollets qui invitaient à la caresse… dans l’espoir de découvrir ce qui se cachait plus haut.

Le repas, d’une finesse fort appréciable pour leurs papilles ne fut que jeu de séduction, sous-entendus, de regards malicieux et coquins.
Tout le monde avait opté pour du champagne que Pierre, tout à son rôle de chauffeur et chaperon de ces dames, avait consommé avec beaucoup de modération.
Mélissa et Sonia, pour leur part, achevèrent le dîner avec d’agréables petites bulles dans la tête.

Sur le chemin du retour, que Pierre prit un malin plaisir à rallonger, les dames paraissait de plus en plus proches sur le siège arrière.
Tout en partageant quelques messes basses, elles se touchaient les mains, se hasardant parfois à poser les doigts sur une des cuisses l’une de l’autre.
Tout naturellement, Mélissa proposa au couple de rentrer un instant prendre un verre ou une infusion.
Peut-être pensait elle plutôt à une fusion avec sa complice du moment ?
Toujours est-il que c’est avec plaisir que Pierre et Sonia acceptèrent cette invitation sans réserve, voire même avec une certaine curiosité à peine dissimulée.

Tandis que Mélissa sortait des verres et une bouteille d’un rhum dont elle vantait les mérites, Sonia remarqua sur une partie de son dos, tout en haut, ce qui semblait être un tatouage.
Et sirotant ce liquide au délicat parfum des caraïbes, elle questionna son hôtesse quant au motif qu’elle avait entraperçu.
Mélissa lui expliquait qu’il s’agissait d’un petit colibri, cet oiseau vif et virevoltant, qui était lui aussi un rappel de ses origines antillaises.
Ses yeux pétillaient lorsqu’elle évoquait ses racines.
A moins que ça ne soit déjà le rhum !

Mais revenant sur le tatouage, elle expliqua à Sonia qu’elle avait préféré depuis longtemps habiller son corps de telles décorations qui lui rappelaient des images fortes de sa vie, plutôt que de se parer de bijoux.
Elle confia porter ainsi quatre marques incrustées à même la peau. Ce qui excita la curiosité de Sonia qui réclama avec insistance de voir les autres.

Au prétexte que certains se trouvaient sur des parties du corps à la frontière de l’intimité, Mélissa adopta une moue presque gênée.
S lui adressa quelques œillades complices qui lui firent définitivement baisser sa garde et abandonner cette pudeur passagère.

Faisant glisser la bretelle de sa combinaison, elle dévoila tout d’abord son joli colibri… et les premières courbes d’un sein qui paraissait non moins joli.
Sonia passa ses doigts sur l’oiseau dans une douce caresse pleine de gourmandise. Elle qui avait toujours prétendu ne pas aimer les tatouages.

Puis, remontant délicatement la jambe gauche de sa combinaison, Mélissa présenta à sa cheville une rose des vents stylisée qui marquait son goût pour les voyages. Les voyages et le soleil, un duo qui ne manquait pas d’attirer Sonia.

Après quelques secondes d’une réflexion silencieuse, Mélissa allait enfin dévoiler ses deux dernières marques.
Elles se trouvaient être gravrées sur des parties très respectables de son magnifique corps.
Mais la tenue qu’elle portait ce soir impliquait qu’elle se déshabille presque intégralement pour les exposer aux regards impatients de ses deux invités.
Car même s’il ne parlait pas trop, s’il observait plutôt le jeu de séduction faussement timide entre les deux miss, Pierre n’en était pas moins curieux et admiratifs de ces symboles gravés sur l’épiderme brun de Mélissa.
Le troisième dessin se trouvait sur son flanc droit : une belle fleur grimpante, une allamanda qui courait du haut de sa hanche jusqu’au bord de son sein.
Etait-ce uniquement à cause du tatouage, ou à la vue de ces fruits aux tétons très foncés, Sonia et Pierre firent part d’une admiration non feinte pour ces courbes gracieuses.
Là aussi, Sonia ne résista pas à la tentation de faire courir ses doigts tout le long de la fleur. Et à effleurer le sein tout proche.
Mais elle n’avait pas encore tout découvert !

Mélissa fit tomber le peu de sa combinaison qu’elle portait encore, et présenta son dernier tatouage : une longue phrase inscrite tout en haut de sa cuisse droite, qui glissait vers cette intimité caché sous une jolie dentelle.
C’était là la marque de sa passion pour la littérature.
Une citation de Colette : « la volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d’insistance libertine ».
Un beau résumé également du goût que Mélissa portait aux plaisirs assumés de la chair.

Sonia ne cessa de complimenter la belle tout en caressant tendrement ce dernier tatouage.
Le temps semblait ralentir, les secondes s’éternisaient, et le silence enveloppait l’atmosphère pour en faire un cocon empli de sérénité.
Toute à la magie de l’instant, Sonia déposa un léger baiser sur un sein de Mélissa, avant de remonter l’embrasser avec une immense tendresse.
Enlacées dans les bras l’une de l’autre, les deux femmes s’éternisaient, s’abandonnaient dans la langoureuse rencontre de leur lèvres.
Mélissa ne tarda pas à faire glisser sa main tout le long du dos de Sonia et à achever sa course sous la robe de cette dernière. Elle lui pétrissait les fesses tandis que Sonia noyait ses doigts dans sa chevelure.

Sur le canapé, tout au plaisir d’admirer un spectacle à la fois très érotique et sensuel, P continuait de déguster le brûlant alcool caribéen. Il ne prononça aucun mot, ne laissa échapper aucun son pour ne pas risquer de briser le charme de la situation.

Tout en poursuivant son baiser, Mélissa défaisait délicatement la robe de sa partenaire.
Très vite, elle dégrafa le soutien-gorge de Sonia pour en libérer sa jolie petite poitrine. Ses tétons dardaient déjà de tant de désir et d’envie d’être dévorés.
Mais Melissa se mit simplement à les effleurer, les contourner tout en soupesant, en caressant les fruits de celle qui, voilà encore peu, n’aurait jamais songé offrir un tel spectacle à son mari.
Quel tableau que ces deux corps, l’un subtilement ambré, l’autre tout rosé, qui se rapprochent, se serrent, s’unissent dans milles tendresses.
Seulement vêtues de leurs culottes, de la dentelle pour l’une, de la soie pour l’autre, les deux amantes étaient ailleurs. Mélissa dégustait le cou de Sonia, qui lui rendait la politesse par d’aimables caresses qui couraient du dos à sa poitrine pour mourir sur ses fesses.

Pierre, qui était resté bien sage jusque-là, décida de leur venir en secours. S’approchant des deux dames, il commença par faible glisser délicatement le string de Sonia, libérant son abricot aussi doux et clair que la lune. Puis contournant le duo, il fit de même avec celui de Mélissa pour découvrir un sexe aussi lisse que celui de Sonia, mais pour le coup d’une belle couleur chocolat au lait masquant des lèvres d’un rose très vif.
Tout en caressant les fesses de chacune d’elles, il déroba quelques baisers à S avant de goûter les lèvres de Mélissa.

Sonia commença à défaire la chemise de son homme, avant de caresser son torse du bout des ongles. Comme si elle avait cherché à le marquer avant de l’offrir à sa complice.
La main glissa sur le ventre de Pierre, puis sous la ceinture, pour trouver un membre tendu, enfiévré par tant de volupté.
Dans l’idée de se concentrer sur autre chose, Pierre se pencha sur la poitrine de Mélissa.
Quel goût différent ! Dans le fond, il n’en avait pas connu tant que ça, en dehors de ceux de Sonia.
Les fruits du jour sont très doux, un sel unique, incomparable à ce qu’il avait déjà connu. Pas meilleurs ou moins bons que ceux de Sonia, juste différents.
Légèrement plus volumineux que ceux de S, ils avaient une jolie forme de poire, bien ferme, qui faisait saillir leurs pointes.
Il les lécha avec envie, mordillant du bout des dents les deux tétons l’un après l’autre. Tout en les pétrissant avec un savoir-faire qui ne manqua pas de faire frémir Mélissa.

Très excitée par la situation qui lui rappelait certains de ses fantasmes inavoués, Sonia avait libéré le sexe de son homme, et le parait d’une guirlande de caresses et de baisers.
Elle le dégustait enfin avec amour par de longs et lents mouvements de sa bouche sur tout le membre.
Mais ne voulant le faire exploser, elle s’en détourna pour avoir enfin le plaisir de goûter le délicieux abricot au chocolat qui lui faisait face.
Par des coups de langues très lents sur les bords, elle put en apprécier la texture si douce et la saveur mi sucrée mi iodée.
Très vite, elle trouva le bouton tout rose qui jaillissait au sommet du fruit. Il était si ardent, si fier que Sonia en fut toute surprise et mise en appétit.
Tout le sexe de Mélissa était en fête et se lustrait d’une liqueur qui ne laissait aucun doute sur l’excitation intense de la belle.
Sonia continuait de se repaître de ce miel tandis que Pierre se positionna dans le dos de Mélissa.
Collant son membre dur contre les fesses de cette fleur des îles, il saisissait ses seins pour les pétrir avec une force toute mesurée et maîtrisée.
Enrobant les fruits avec les paumes de ses mains, il jouait délicatement du bout des doigts avec chacun des tétons. Il les titillait tant que leur couleur brune jaillissait de ses mains, comme s’ils cherchaient un second souffle.
Melissa se cambrait sous les caresses simultanées de ses deux amants.
Sonia remontait délicatement le long de la belle liane qu’elle dégustait, jusqu’à venir mêler sa langue aux doigts de Pierre qui poursuivaient leur torture mamellaire.
Ces coups de langues associés à de savantes morsures jetèrent Melissa au bord d’un précipice de plaisir !
Avant de la faire défaillir, Sonia poursuivit sa course pour embrasser sa belle avec délicatesse.
Pierre en profita pour commencer à caresser les petits seins pointus de sa belle. Et leur faire rencontrer, en de douces ondulations ceux de Melissa qui recommençaient à respirer après avoir manqué d’exploser.

Ce combat improvisé entre les seins tendus des deux dames, associé au langoureux baiser qu’elles échangeaient, revêtait une intense sensualité.

Melissa qui avait quelque peu repris ses esprits, glissa sa main dans son dos pour honorer le sexe de Pierre de quelques frôlements.
Elle attrapa avec une douce fermeté ses deux olives, ce qui eut pour effet de tirer un soupir à son partenaire. Il appréciait particulièrement ces caresses sur cette partie de son anatomie.
Il pouvait s’en délecter durant de très longs moments lorsque Sonia avait l’idée de lui en dispenser.

Puis Melissa décida qu’il était le moment d’offrir des papillons dans le ventre de Sonia.
Elle descendit doucement vers sa poitrine, et se mit à la lui déguster savamment tout en commençant des caresses pas du tout sage sur son abricot.
Celui-ci ne paraissait pas en reste en termes de désir et de plaisir.
Une chaude moiteur enveloppait les doigts de Melissa qui se glissaient entre les lèvres douces et charnues de Sonia.
Ces doigts n’eurent aucun mal à pénétrer l’intimité ruisselante de la belle.

Comme Melissa s’était penchée sur sa proie, Pierre n’eut aucun mal, sous le regard approbateur et malicieux de Sonia, à approcher son poignard pour trucider la sauvage panthère.
Le sexe de Mélissa engloutit celui de Pierre en un instant. Il se nourrissait de ce membre viril qui le remplissait et imprimait de longs et lents va et vient.
Pierre profita de la situation et de sa position pour saisir les seins de Mélissa et les exciter du bout des doigts.
Le frémissement qui parcourut la belle irradia tout son corps, jusqu’à ses jambes qui vacillaient de plaisir.
Pour éviter de défaillir, elle continuait de se concentrer sur les tétons de S qu’elle mordillait avec délice.

Très volontairement Pierre décida d’accélérer la cadence pour jouir sans trop tarder.
Tout en maîtrisant la montée du plaisir de Mélissa, il imprima un rythme plus régulier dans la rencontre de leurs sexes, tout en évitant de trop titiller les seins fièrement dressés. Et ne tarda finalement pas à exploser, dans un orgasme presque retenu pour ne pas déranger ses deux amantes.

Il avait envie de les laisser s’abandonner entre elles ; juste les regarder partager cette intense expérience de partage, d’échange de caresses et baisers.

Mélissa, libéré de l’emprise masculine, se redressa pour embrasser Sonia, et la pousser délicatement sur le canapé.
Elle voulait goûter cet abricot qu’elle venait de fouiller de ses mains agiles.
Ne laissant pas le choix à Sonia, elle s’agenouilla devant elle, tout en caressant son ventre et sa poitrine, et posa ses lèvres sur l’intimité luisante de sa victime.
Une victime après tout très consentante.
Il est vrai que le séjour partagé voilà quelques semaines avec son amie, là-haut, au bord des lacs de montagne, avait achevé de la libérer quant à ses désirs lesbiens et au plaisir qu’elle en retirait.
Sonia se laissait donc dévorer sans réserve, tandis qu’elle noyait ses doigts dans la chevelure de Mélissa.
Elle se délectait de ces plaisirs encore neufs pour elle : se faire manger par une autre femme !

Mélissa accentua ses caresses.
Mais sentant Sonia proche de l’extase, elle se releva doucement, étendit plus confortablement sa partenaire, et s’installa tête-bêche pour offrir son propre sexe en dégustation.

Les deux femmes offraient un délicieux spectacle marbré, de danse des mains sur des courbes frémissantes, de jeux de langues sur des sexes lisses et humides gorgés de fièvre.
Chacune entreprit de fouiller le sexe de l’autre de quelques doigts délicatement enfouis dans l’antre secrète et ruisselante.
Toutes ces caresses torrides, de plus en plus appuyées et bientôt frénétiques ne manquèrent pas de faire exploser les deux maîtresses presque simultanément.

S’ensuivit un long silence des plus paisibles.
Comme si chacun reprenait sa respiration, cherchait à retrouver tous ses esprits.
Sonia avait franchi de nouvelles frontières dans sa propre découverte de ses désirs et de ses plaisirs.
Elle poursuivait sa route, sa révolution, sans chercher le plus, mais plutôt le différent, le nouveau.
Car avec Pierre, ils considéraient avec bienveillance l’idée de s’accorder des libertés nouvelles en toute complicité, juste pour le plaisir, sans notion de record ou de dépassement de limites.

Et depuis quelques mois, cela semblait leur faire le plus grand bien.

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Commentaires de l'histoire :

Sweet64
Merci Judith. N'hésitez pas à déposer un commentaire sur la fiche "auteur". Les suites ne devraient pas tarder.
Posté le 23/02/2019

Judith
La magie opère, vous savez faire monter le désir d’une plume de maître. C’est exquis, vraiment ! Je deviens accroc ! Merci infiniment.
Posté le 22/02/2019


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