Célibataire depuis quelques mois, je rencontre beaucoup de garçons et de filles. Je décris ici ces rencontres en détail, de mes pensées érotiques à leur réalisation...
Proposée le 8/07/2024 par Juliette92
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie
Mercredi 23.05.24 - Anis
Après avoir exploré pendant quelques jours sur l’application Hinge, je rencontre Anis.
Un peu plus jeune que moi (ce qui n’est pas trop dans mon habitude), je me laisse convaincre par quelques blagues qui me font rire franchement devant mon téléphone, et très vite nous nous donnons rendez-vous à Strasbourg Saint-Denis pour un verre. Anis est un beau garçon, brun bouclé aux yeux noirs, il est souriant et dégage une énergie très solaire. Il est un peu plus grand que moi, malgré que je porte de petits talons, il est svelte et bien habillé. Il porte une chemise en lin, rentrée dans le pantalon, une veste en jean autour de la taille, et il sort du métro un livre à la main. Tout de suite, je sens que je peux me moquer gentiment de lui et de son look total parisien.
En marchant rue René Boulanger, il salue un homme assis en lui disant “J’adore ce que vous faites”. C’est un humoriste, apparemment un peu connu. Cela me donne l’impression qu'il a confiance en lui, qu'il est spontané et qu'il est à l’aise socialement. Il me raconte ensuite ce qu’il fait dans la vie, ce qui, je dois l’avouer, lui fait marquer des points. Il est chef de projet et travaille à reloger les gens en difficulté dans tout le 93. Son travail consiste à s’assurer que les budgets alloués pour le logement social soient utilisés à bon escient, et non pas pour redorer le blason des villes. Il semble passionné et très investi…
Autour d’un (enfin plutôt quelques) verre, beaucoup de sujets sont abordés. Son charme se révèle d’autant plus au fur et à mesure qu’il sourit et me fait rire. Il est fin et drôle, et s'intéresse sincèrement à ce que je suis, ce que j’aime. C’est un garçon brillant, tolérant, ouvert d’esprit. Lorsqu’il sourit, ses paupières forment des petites lunes et ses yeux disparaissent. Je le trouve magnifique. De mère algérienne et de père tunisien, il vient d’une famille musulmane pratiquante mais lui, malgré ses croyances, ne l’est pas. Je l’informe que je vois beaucoup de gens ces derniers temps, et que j'apprécie les relations sans engagement, néanmoins sincères, tendres et respectueuses.
Il me raconte ensuite qu’il a rencontré seulement une fille depuis qu’il s’est inscrit sur l’application mais qu’il ne s’est rien passé et que même s’ils s’entendent très bien, il ne pense pas ressentir un jour de passion pour elle. Je commence à être un peu saoule de toute la bière que j’ai bue (bue rapidement car j'étais tout de même un peu nerveuse à cause de la rencontre) alors je lui avoue que je le trouve très séduisant. Il me répond qu’il ne peut pas rougir en raison de sa couleur de peau mais que ses oreilles chauffent. Je ris. Malgré le temps maussade, on décide de marcher un peu afin que l’alcool s’évapore. Quelques dizaine mètres plus loin, impatiente, je prends mon courage à deux mains et lui propose de m’embrasser. Je veux savoir si son énergie, son odeur, l'intensité de son baiser et le goût de ses lèvres me plaisent. Il avance alors ses lèvres timidement, m’embrasse de sa bouche entrouverte, mais pas trop, j’attrape sa taille et je sens son corps fin mais sculpté, musclé. Je place ma main droite sur son ventre pour sentir encore mieux le dessin de ses muscles à travers sa chemise. Ma main gauche se place dans son dos, ainsi je peux sentir son épaisseur. Je me laisse embrasser, je savoure ce moment. Nous sommes en train de nous embrasser en plein milieu de la rue, on sent le regard des gens sur nous, et puis finalement peut-être pas… Il s’interrompt car il est gêné, je lui propose alors de rentrer avec moi. Il accepte.
Nous prenons le métro, tous les deux un peu timides. On sait tous les deux qu'on va passer la nuit ensemble mais on est encore un peu en observation… je le taquine gentiment et je le sens gêné, je le trouve d’autant plus attirant. Il me dit qu'il est très timide, mais courageux. Je le sens impressionné mais il ne se démonte pas. Il veut me montrer qu'il est à l'aise et je rentre dans son jeu.
Une fois à la maison, je mets de la musique. On écoute “Buena sera” de Louis Prima ; une compilation de morceaux de Lena Chamamyan et l’album “avant-garde Jazz” de Betty Carter.
Je fais chauffer des pâtes et lance des tomates à l’ail au four. On continue à boire du vin, ce qui évidemment ne me permet pas d'être très concentrée sur les étapes de cuisson de mon plat. Anis me fait plein de blagues et me montre des danses vraiment médiocres pour me draguer… j’ai l’impression de me faire brancher dans les années 80. Il se détend au fur à mesure et près de la fenêtre, alors que je fume une cigarette, il vient m’embrasser tendrement en posant ses mains sur mes hanches. Ses gestes sont doux mais sûrs. Je suis posée contre le mur, je suis en confiance et le temps s'arrête un peu.. Mais pas totalement puisque pendant ce temps, mes tomates ont cramé au four. Avec tout le culot du monde, je n'assume pas la situation et je lui dis que le plat se mange comme ça. Il mange un peu et finit par me dire qu'il n'a plus faim, alors que j’ai très bien compris que c’est mon plat qui est un désastre.
J'ai très envie de créer un rapprochement alors je commence à lui caresser les mains, je passe ma main sous la table puis le long de l'intérieur de la cuisse. Il sourit, je sens qu'il est content de me plaire, que je lui plais aussi.
Je finis par le prendre par les mains et le traîner dans ma chambre. Près du lit, j’ouvre sa chemise et découvre son torse musclé et poilu, ainsi que sa peau sublime. Je pose une main sur son ventre, dessiné et dur… je l'embrasse tendrement et plonge ma langue dans sa bouche tandis que mes mains parcourent sa nuque et ses cheveux bouclés. Je le trouve magnifique et son odeur me plaît beaucoup.
Il m'allonge sur le lit et retire délicatement mes vêtements, d’une main sûre. Je porte une robe longue en coton, dont il baisse une bretelle pour dévoiler un sein. Il m’embrasse langoureusement et s’attarde sur ma gorge puis mon téton qui durcit d’excitation. D’une main ferme, il empoigne mon autre sein et le presse. Ses avant-bras sont musclés et bien dessinés, je le désire beaucoup. Il relève le bas de ma robe, puis retire mes collants et ma culotte. Sans hésiter, il écarte mes cuisses et pose sa langue sur mon clitoris, puis me lèche doucement. Je sens qu'il a de l’expérience et qu'il aime ce qu'il me fait. Ce cunni m’excite énormément et je me laisse aller au plaisir, avec Anis, que j’ai rencontré quelques heures plus tôt.
Il se redresse, attrape un préservatif dans son sac à dos, le déroule autour de son pénis que je vois dur. Il relève mes jambes et s’insère en moi. Il me pénètre doucement tout en embrassant mes mollets et en me regardant dans les yeux. Les muscles de ses avant-bras sont plus saillants que jamais. Il n’est pas très expressif et n’émet pas de bruit en me faisant l'amour mais je sens tout de même qu'il prend du plaisir à me procurer du bien. Je lui montre mon excitation en gémissant doucement et en lui parlant. Je lui dis qu'il me plaît et que j'aime comme il me touche. Je me retourne et il finit par jouir en levrette, la main sur ma croupe. Il se retire, m’embrasse dans le dos puis les fesses et s’allonge à côté.
Je passe aux toilettes avant de le rejoindre, on rigole devant quelques vidéos et on se câline un peu, il se met derrière moi et me caresse le ventre. Il me charrie un peu car il dit que j’ai un petit bidou, mais il affirme que ça lui plaît. On finit par s’endormir. Toute la nuit il me colle et j’ai le sentiment d'étouffer. Au petit matin, je lui dis que j’ai eu beaucoup trop chaud et qu'il m’a collée en cuillère toute la nuit. Il me dit que “même la nuit, c’est le grand remplacement”, ce qui me fait beaucoup rire.
Il me demande s’il peut me toucher un peu, j’accepte d’un oui de la tête, et je sens sa main glisser dans ma culotte, sur mon clitoris. Il me touche habilement, soigneusement. Je sens l’excitation monter et tente de le toucher à mon tour, mais il me repousse en me disant “laisse-moi m’occuper de toi”. A nouveau, il enfile un préservatif et me prend en cuillère, je me redresse en levrette. Je sens qu'il est plus vigoureux que la veille et cela me fait gémir plus fort. Il attrape une de mes mains qu'il plaque dans mon dos et me dit que je fais trop de bruit. Il me pénètre de plus en plus puissamment, à mon grand plaisir et je le vois plus expressif, sa respiration est bruyante. Je le sens jouir en moi.
Il s’habille et me dit qu'il va prendre le temps de se coiffer dans la salle de bain avant d'aller au travail. On se rejoint dans la cuisine où, tout chic, il panique à l'idée que ses collègues captent qu'il est habillé comme la veille. Je ris. Je lui fais un petit café et le raccompagne à la porte. En mettant ses chaussures, il me charrie sur le fait que “de là, il voit [mon] double-menton”. Je rigole à nouveau, je l'embrasse du bout des lèvres et il s’en va.
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