L'ascension d'une soumise aguerrie #2

Notre héroïne est prise au dépourvu. Elise s'est jouée d'elle et semble très amusée par la situation. Marina est tiraillée entre la colère et l'excitation qui ne cesse d'augmenter...

Proposée le 20/11/2023 par AnaSubject

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Thème: Femme soumise
Personnages: FF
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman

Marina resta quelques instants immobile, incrédule. Elle était là, à genoux, cambrée, les bras étendus sur le sol. La salive d’Elise dégoulinait le long de sa colonne vertébrale pendant qu’elle réalisait pleinement ce qu’il venait de se passer. De quel droit se permettait-elle ?! Venir comme ça, chez elle, l’humilier ! La façon dont elle lui avait parler, ce qu’elle lui avait fait faire !

Marina sentit ses joues rougir de colère et d’indignation. Elle ne s’était toujours pas relevée, car malgré tout, une émotion étrange l’envahissait. Quelque chose de puissant, jamais ressenti auparavant. Finalement, elle n’était pas si mal dans cette position. On l’y avait contrainte certes, mais l’idée de ne pas avoir choisi rendait la situation… particulière.

« Bon aller Marina ! Se dit-elle, respecte toi un peu ! Va te nettoyer enfin ! »
Elle prit soudainement conscience de l’état de son short de pyjama : humide. Elle passa un doigt sur sa culotte : trempée. Elle tomba de dix étages sous le poids atroce de la honte. Honte toujours accompagnée de ce sentiment étrange, sentiment qui la poussa par ailleurs à passer son doigt dans sa culotte.

Elle ne put s’empêcher de repenser à Elise. Sa silhouette la surplombant, l’autorité de son pied contre son dos, sa voix dominante… Son doigt s’agita sur son clitoris. Dans un élan d’excitation, sa deuxième main empoigna sa culotte pour la retirer. Cette même lancée la poussa à enlever son T-shirt d’un coup sec : elle était nue. Nue, le cul tendu vers le haut, les seins écrasés sur le carrelage frais, la tête sur le sol et sa main s’affolant sur son sexe. Marina inséra deux doigt en elle, et stimula son clitoris de plus en plus vite.

Plus rien n’avait d’importance. Elle se remémorisait la scène en boucle, gémissant de plus en plus fort. Elle le sentait venir. L’orgasme. Cette sensation rare mais si délicieuse. Elle s’attarda sur la dernière chose qu’Elise lui avait dit : «je suis très loin d'en avoir fini avec toi ma belle. »

Marina geint de plaisir. Son corps se raidit, ses jambes tremblèrent et sa chatte palpita d’une manière si intense qu’elle en eut presque mal. Elle s’affala sur le carrelage, haletante, pleine de transpiration.

Elle finit par se relever tant bien que mal après avoir récupéré une respiration correcte, puis sauta dans sa douche. Dégoûtée d’elle-même, elle peinait à croire qu’elle s’était comportée de la sorte. Elle se frottait très fort, comme pour laver ses péchés, mais rien n’y faisait : elle avait eu le plus bel orgasme de sa vie. Et Alexandre n’y était en aucun cas impliqué.

La nuit fut longue pour Marina. Elle s’était couchée de bonne heure, fuyant la présence et les questions de son compagnon. Allongée, les yeux grands ouverts dans l’obscurité, elle ruminait, sans trouver d’explication. Alexandre voulut faire l’amour, elle feint une douleur de règles. De longues heures suivirent sans qu’elle ne puisse trouver le sommeil.

Les jours suivants furent tout aussi difficiles et chaotiques. Elle contenait sa colère et sa culpabilité du mieux qu’elle pouvait, mais elle ne cessait de fantasmer sur la scène qui s’était déroulée chez elle.

Cet après midi là, elle se trouvait au travail lorsqu’elle entendit son téléphone vibrer : numéro inconnu. Elle cliqua sur la notification : « Salut ma belle. Je te propose un petit rendez-vous chez toi après ta journée, histoire de te poser mes conditions. A plus tard… Elise ». Le sang de Marina ne fit qu’un tour. Voilà qu’après son adresse, cette conne avait récupéré son numéro ! Furieuse, elle s’empressa de rédiger une réponse bien cinglante. Au bord de l’envoi, Marina s’arrêta : Elise avait connaissance de ses détournements de fonds. Il ne fallait pas jouer avec le feu. « Bonjour. J’accepte le rendez-vous, dans un but de mise en accord et de compromis. » Envoyé.

Marina rentra chez elle la boule au ventre. Il fallait qu’elle soit ferme, impassible et déterminée. Elle vit au loin la silhouette d’Elise qui l’attendait sur le pas de la porte, un sourire narquois sur les lèvres. Elle pâlît malgré elle, et salua cette dernière d’un signe de tête formel.
« Tu nous fais entrer ? » Emit Elise d’une voix mielleuse.
Marina s’exécuta. Elle s’installèrent dans le canapé, yeux dans les yeux.
« Bon, commença Marina, je suis prête à oublier l’incident de l’autre jour. Je souhaite que tu me donnes les documents que tu possèdes dans les plus brefs délais. Nous n’aurons plus affaire à l’autre ensuite.
-Je crois que tu n’as pas bien saisi chérie, rétorqua Elise, c’est moi qui pose les conditions. Toi tu écoutes. »
Marina ne sut que faire. Elle se sentait soudainement complètement démunie.
« Bien, reprit Elise, avant tout j’aimerais qu’on apprenne un peu plus à se connaître. Physiquement. »
Elle s’enfonça davantage dans le canapé, bras croisés sur la poitrine.
« Tu vas te mettre debout et te foutre à poil devant moi.
-Pardon ?! S’exclama Marina.
-T’as très bien entendu. Aller, je ne vais pas te mordre, ricana-t-elle.
Marina était pétrifiée. Comment allait-elle se sortir de cette situation ? Après tout, il fallait se rendre à l’évidence : elle était piégée.

A contrecœur, elle se leva lentement avant de venir se placer devant Elise, qui la toisait attentivement. Elle déboutonna son chemisier, puis dégrafa son soutien gorge, dévoilant ses petits seins rebondis.

« Eh beh, c’est que tu pointes sévère ma belle ! S’enquit Elise, tu serais pas un peu excitée par hasard ?
-Je t’emmerde sale connasse ! S’emporta Marina.
-Ola ! Qui t’a autorisée à me parler sur ce ton ? A tout moment j’envoie les documents. Tu n’as pas fini ce que je t’ai demandé. »
Marina serra les dents. Ce n’est qu’une mauvaise passe. Elle fit glisser son pantalon le long de ses jambes, et retira timidement sa culotte. Elle tentait en vain de cacher ses parties intimes avec ses mains.
« Montre moi bien tout ça, ordonna Elise, je connais un peu j’y ai déjà touché de toutes façons. »
Marina enleva ses mains.
« Parfait. Voilà donc la petite chatte qui ne réclamait que mes doigts à la soirée. Comme je l’imaginais… Maintenant tourne toi. Je veux voir ton cul de salope.

Marina ne savait plus comment réagir. Elle se laissait diriger. Elle oscillait entre colère et, il faut l’avouer, excitation. Elle se tourna.
« Pas mal du tout, complimenta Elise, il m’inspire beaucoup. Approche toi. A quatre pattes.»
Marina obtempéra timidement. Elise se leva, et, d’un geste étendu, souleva sa jupe jusqu’à sa taille. Puis, sous le regard ébahi de sa soumise, elle retira son string. Sa chatte était pulpeuse, épilée et mouillée, trépidante d’impatience. Marina ne put s’empêcher de la contempler. C’était le premier sexe féminin qu’elle voyait. Et ce n’était pas aussi répugnant que ce qu’elle imaginait.

« Un jour je n’aurai même plus à te dire ce que tu auras à faire, déclara Elise. Mais tu as particulièrement besoin d’être dressée je crois. Tu vas me lécher ça du mieux que tu peux avec ta petite langue de chienne. Tu apprendras rapidement j’en suis sûre. Tout de suite.»
Marina hésita quelques secondes : « Après tout, ce n’est qu’une mauvaise passe, se dit-elle, personne n’en saura rien. »
Elle se logea maladroitement entre les jambes écartées d’Elise, et approcha son visage de son sexe. Une odeur singulière s’en dégageait. Marina ne la trouvait pas désagréable, bien que légèrement acidulée. Elle sortit sa langue et la colla contre sa vulve. C’était mou, chaud, un peu visqueux. Elle commença doucement à faire des mouvements de haut en bas, attentive aux réactions d’Elise. Celle-ci ne la lâchait pas du regard, une mine satisfaite sur le visage.
Marina s’appliquait de plus en plus. Elle y prenait goût. Elle léchait, suçait sans relâche. Elle en oubliait presque qu’elle était sous contrainte, tellement elle était excitée par la situation. Entièrement nue, à quatre pattes, la tête dans le sexe d’une femme. Sa langue en explorait tous les recoins.

« Maintenant je veux que tu fourres ton nez dans ma chatte. Renifle-la comme une chienne. »
Marina s’exécuta. Elle prenait de grandes inspirations, humant son parfum comme si c’était une drogue. Son nez s’enfonçait entre les deux grandes lèvres, désireux d’aller encore plus loin.
« Embrasse ma chatte maintenant. Idolâtre-la. » Ordonna Elise.
Marina, complètement soumise à Elise et à son excitation, se mit sur-le-champ à embrasser sa vulve intensément. Elle baisait l’intérieur de ses cuisses, son pubis et ses lèvres ouvertes. Elle s’adonnait à la tâche, telle une petite soumise impliquée dans sa fonction.

« Bien, fit Elise en se redressant, incline-toi.
Marina obéit.
-Tu es très intéressante toi, affirma Elise, j’ai bien l’impression que t’as kiffé dès la première séance… Tu seras dressée facilement. D’ailleurs à partir de maintenant tu me vouvoies. En permanence. Et moi c’est Madame ou Maîtresse. T’as le luxe de choisir, pas mal nan ?
-Oui Ma...Madame, bafouilla Marina.
Elise ricana.
-Ecoute, je vais te rappeler ce que tu es. A partir d’aujourd’hui, tu m’appartiens. Tu es ma chienne, mon objet sexuel. Tu es inférieure à tout ce que je détiens. Tu n’arrives même pas à la cheville de mon chien. Tu me considères comme ta déesse, tu me vénère tout le temps. Si je t’appelle, tu débarques comme une petite salope bien sage. Si je débarque, tu te tiens prête comme une pute en manque. Et j’en ai rien à foutre si ton mec est là. Tu te débrouilles, tu es à ma disposition. C’est clair ?
-Très… très clair Maîtresse.
-Parfait, dit Elise en se relevant, si tu es sage un jour tu auras le droit de me faire jouir. Je te contacte très bientôt, salut ma petite salope.
Elle s’en alla en claquant la porte.


A SUIVRE

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