Il est difficile de faire un résumé de dix ans de soumission de Claudia, ma femme, mon esclave, ma déesse... Elle fait vivre et retrace dans ce roman ce qu'elle a vécu, tant au plan physique que psychologique, avec les hommes et les femmes de nos cercles d'amis.
Proposée le 10/05/2024 par Claude Richard
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Femme soumise
Personnages: FHH
Lieu: Inclassable
Type: Roman
DÉDICACE
Ce livre est dédié à tous les hommes et toutes les femmes que j’ai connus par le sexe au cours des dix dernières années avant le sida, régulièrement ou occasionnellement, et avec beaucoup de plaisirs.
PRÉAMBULE
Ce sont mes amis (es) et surtout mon mari qui m’ont invitée à écrire. Je ne suis pas une littéraire, vous allez pouvoir en juger, même si j’intellectualise tous mes actes. Ils m’ont fait cette demande par amour, après plus de dix ans de vie passée ensemble, comme ils l’auraient fait auprès de l’auteure d’un de leurs films culte. Je les en remercie.
J’ai rédigé ce livre non pas comme une œuvre ou un exemple mais comme le témoignage d’un des aspects de la féminité. Il s’agit de la relation maître-esclave et de la complicité absolue qu’elle suppose jusqu’à devenir un amour fou.
Il n’est jamais facile de se raconter mais je dois avouer avoir pris beaucoup de plaisir dans l’écriture de ce récit. Je me suis souvent laissée emporter par mes rêves ou par mes fantasmes parce que c’est un roman. J’ai écrit ces lignes par amour pour l’Homme de ma vie et, en toute immodestie, par amour pour moi.
Personnellement j’offre ici toute l’impudeur onirique, d’une Femme libre et inventive qui rend hommage à son Maître.
N.B. Les notes suite à un paragraphe (Ndr) sont de la main de mon mari. Il est présent dans ce livre parce que c’est Notre histoire. Pour les mêmes raisons, il a rédigé de courts chapitres et des passages de transition.
1. AU COMMENCEMENT
J’ai toujours aimé utiliser les chaises à l’envers, le buste appuyé sur le dossier. Là, je peux cambrer les reins comme j’aime. Depuis la fin de mon enfance ces positions un peu cavalières me troublent délicieusement. Les jambes de part et d’autre de l’assise, les bras croisés sur le dossier, ma petite chatte se sent bien. Au début le simple contact sur le siège à travers mes vêtements me suffisait. Mais j’ai vite appris à la frotter discrètement, en particulier sur les revêtements de cuir.
Sur ces matières, j’ai compris très tôt que ce serait beaucoup mieux sans culotte. Et je l’ai fait le plus souvent possible, à l’abri de mes belles jupes de jeune fille, délicieusement troublée par la peur de l’interdit. Toutes les deux, nous nous sommes échauffées sûr toutes sortes de chaises, sur des poufs, sur le bord des banquettes, sur les accoudoirs des fauteuils ou des canapés…
Aujourd’hui, comme moi, ma petite chatte est devenue grande. Bien écartée, elle adore toujours se frotter partout…, de préférence sur la peau des hommes… Surtout depuis qu’elle les connaît, et qu’elle sait tout ce qu’ils peuvent lui faire. Il lui arrive d’être inquiète, mais, par instinct, elle s’ouvre encore plus volontiers.
J’ai bien sûr gardé cette habitude “cavalière“ de m’asseoir. Par contre, je me recule souvent au maximum en cambrant les reins, la vulve bien ouverte poussée à l’extérieur du siège. Dès que je suis dans cette position, le ventre nu sous ma jupe, je sens mes petites lèvres prendre leurs aises. Elles se déplient voluptueuses, frémissantes et humides au milieu de ma fente écartée. Elles rêvent de caresses. Elles espèrent qu’un homme vienne par-derrière pour les toucher.
J’étais assise dans cette position quand mon futur mari m’a vue pour la première fois. C’était un soir de novembre, en fin de répétition de défilé, j’écoutais tranquillement avec les autres mannequins les dernières recommandations du chorégraphe. J’étais en tenue de travail : pieds nus, en collant et débardeur.
Je ne sais pas pendant combien de temps il m’a observée. J’ai senti une présence. Je me suis retournée. J’ai vu cet homme grand, brun aux cheveux courts. Il m’a souri immédiatement. A partir de là, j’ai eu un peu de mal à me concentrer sur ce que nous expliquait le metteur en scène. Après avoir entendu sa voix, je n’ai plus rien écouté …! Il venait de me murmurer à l’oreille :
— Si vous voulez, un jour…, je pourrais vous la toucher.
Il avait alors trente-deux ans et dirigeait, avec ses deux associés, l’agence publicitaire qui avait organisé le défilé de mode pour lequel je travaillais ce soir-là.
Ma rencontre avec Richard a été une révélation. Il me changeait de tous les garçons que j’avais connus, surtout des copains de mon âge qui m’envahissaient.
À l’époque, il avait onze ans de plus que moi (il les a d’ailleurs toujours aujourd’hui) et je me sentais très proche de sa maturité. Avec lui je me suis sentie devenir Femme, complètement.
Chaque fois que nous étions ensemble, j’avais l’impression de faire l’amour. Je baignais sous le charme de sa voix et de ses paroles. Toutes les parcelles de mon corps étaient en émoi. J’étais heureuse comme je ne l’avais jamais été. Je le trouvais beau, son charisme naturel y était pour beaucoup.
Dire que nous étions amoureux l’un de l’autre est trop faible. Nous marchions dans les étoiles (et, depuis, je crois que nous avons réussi à y rester).
Pourtant il ne me touchait pas. Nous avons parlé ensemble pendant plus de deux mois sans passer à l’acte, et sans que cela me gêne. Mais, il n’y avait pas d’ambiguïté dans nos rapports ; nous nous rencontrions parce que nous étions formidablement attirés l’un vers l’autre.
Nous avons beaucoup parlé de notre enfance, de nos parents, des gens que nous aimions ou de ceux qui nous avaient influencés… Je lui ai appris l’Afrique où je suis née, ses rituels, les modes de vie de mes oncles et de mes tantes restées en Éthiopie. Je lui ai dit les belles années de ma jeunesse passées avec ma mère dans ce pays. Il a découvert les empreintes profondes que m’avait laissée la culture africaine. Je lui ai aussi parlé de l’Italie, de ses palais, des fêtes luxuriantes organisées par mon père à Venise…
Je savais depuis le premier jour qu’il aimait diriger ; c’est ce qui m’attirait chez lui. J’ai aussi découvert qu’il était généreux, ou plus exactement qu’il aimait partager.
Il m’a fait comprendre que je me cachais derrière ma beauté. Les regards des garçons m’avaient aidée, très tôt, à prendre conscience de mon corps et de ses pouvoirs. Il est vrai que je savais depuis longtemps faire bander les hommes, d’un simple regard. C’était agréable, facile, et j’en avais vite abusé. Sans complexe, persuadée d’être parfaitement heureuse, je collectionnais les conquêtes. Il ne me l’a pas reproché, bien au contraire, mais il m’a fait découvrir que je n’étais pas satisfaite. Au début de notre rencontre, je couchais d’ailleurs toujours avec mes soupirants parce que Richard me le demandait. « par hygiène » comme il disait. C’est vrai qu’avec eux, même dans l’orgasme, je prenais de moins en moins de plaisir… Est-ce que j’en avais pris un jour ?
Il me manquait une dimension plus cérébrale. En tout cas, ce plaisir n’avait rien à voir avec les envies ou les inquiétudes voluptueuses que j’éprouvais en présence de l’Homme qui me regardait…, sans qu’il me touche… J’étais la première étonnée de ma patience et en même temps j’étais certaine de là où j’allais. Entre nous les choses étaient très claires, nous ferions l’amour quand nous serions prêts.
Nous avons beaucoup parlé de sexe. Richard m’a poussée avec patience et opiniâtreté dans mes derniers retranchements et j’ai dû totalement me dévoiler. Cela n’a pas toujours été facile. Il m’a guidée dans le dédale de mes fantasmes pour exacerber ceux qui correspondaient le mieux à ma personnalité…, et à la sienne. Nous avons senti très vite que ce serait autour de la domination que nous allions nous retrouver… Pour la fille que j’étais, belle, aguicheuse, exhibitionniste, collectionneuse…, le simple fait de ne pas me toucher était déjà un acte de domination. Je l’ai compris immédiatement, plus fière à chaque rencontre de surmonter cette épreuve par amour pour lui.
Nous nous rencontrions le plus souvent à son domicile, dans sa bibliothèque. C’est une pièce qui m’a toujours impressionnée. Les boiseries, les clairs obscurs de l’éclairage, l’immense lustre en chêne, les reliures de cuir, les objets exposés dans la vitrine… m’inquiétaient et me fascinaient à la fois.
Aujourd’hui encore, c’est l’une des pièces de la maison où j’entre toujours avec une certaine émotion, voire apréhension.
Richard m’a fait lire dans ce lieu plusieurs ouvrages : Histoire d’O de Pauline Réage, Le roi des fées de Marc Cholodenko, La Femme de papier de Françoise Rey… entre autres…
Je n’approuvais pas toutes les situations décrites, et nous en discutions très librement ensemble, mais j’aimais comme aujourd’hui cette littérature.
Il m’a également montré des photos de Dahmane qui, à l’époque, m’ont beaucoup impressionnée. Elles me révélaient la dimension artistique que peut prendre l’acte pornographique parfait. Elles me révélaient la beauté féminine là où je ne l’attendais pas. J’étais séduite par la sensibilité de ces images très crues. Dans ses photos, la complicité entre le photographe et son modèle est telle que certaines deviennent un véritable cri d’amour.
Dans ces ouvrages, et surtout dans les textes, je découvrais des univers insoupçonnés qui résonnaient bizarrement en moi. Richard me demandait souvent de lui lire de larges passages à voix haute… pour entendre leurs échos dans le trouble de ma voix.
J’ai suivi là mes universités du sexe.
Il y avait aussi dans cette bibliothèque, une vitrine fermée à clef dans laquelle étaient exposés, sous un éclairage caressant, des accessoires et des objets, érotiques pour ne pas dire plus : Une modeste mais édifiante collection de badines, baguettes d’osier et autres joncs, de très beaux colliers et bracelets de cuir et une discrète collection de somptueux olisbos.
(?) Ndr : J’avais besoin de savoir si une fille aussi belle et indépendante que Claudia pouvait accepter de séjourner dans une pièce où la présence d’objets inquiétants (pour ne pas dire plus) lui étaient imposés. J’avais peur de la perdre, mais il fallait le faire. Il fallait que ce soit elle qui l’accepte. En tant que Maître je n’ai rien à lui imposer.
Vers la fin du premier mois (de nos rencontres) je lui ai demandé l’autorisation d’en essayer un devant lui… Il a accepté… J’ai joui avec fulgurances…, son regard planté dans le mien.
À partir de ce jour-là, et jusqu’à ce que nous décidions de vivre ensemble…, nos tête-à-tête quasi quotidiens débutaient toujours par ce cérémonial. Il venait lui-même m’accueillir dans le hall, sans un mot, avec dans la main l’un des godemichés de la vitrine. Dès la porte fermée, il me donnait ses ordres du regard. Dans ce long silence, troublé uniquement par nos respirations, je déposais alors à ses pieds, un à un, tous les vêtements qui dissimulaient mon corps en dessous de la taille. À l’exception des chaussures, si elles étaient à talons. Ventre nu, je devais venir prendre dans sa main l’objet dont j’allais faire usage.
Devant lui – assise, debout ou couchée – je l’utilisais avec ferveur en me plaçant de telle sorte qu’il puisse me dévisager en permanence. C’était sa volonté. Sans s’intéresser de ce que je pouvais faire entre mes cuisses, il observait la montée du plaisir dans mes yeux… jusqu’à l’orgasme.
Là, il venait enfin m’embrasser avec tendresse. J’ai toujours fini de jouir dans ses bras, les yeux fermés, prisonnière de mes derniers spasmes.
Avec beaucoup de prévenance et de gentillesse, il me portait alors jusqu’à la bibliothèque. Je restais ensuite ventre nu pour le restant de la soirée ou du weekend. Quel que soit l’endroit où nous allions dans la villa, sur les terrasses ou dans le parc, mes fesses devaient être nues. Cette obligation m’excitait profondément, mais je craignais sans arrêt que quelqu’un d’autre découvre mon indécence…, et comprenne le plaisir pervers que j’y trouvais. Je n’ai jamais su exactement qui récupérait mes affaires abandonnées dans le hall ? Ou encore, qui préparait les délicieux repas que nous faisions ? Je me sentais parfois comme prise au piège, totalement vulnérable. Surtout quand il me laissait seule un moment… Ce danger m'affolait, mais c’était le prix à payer. Je m’en acquittais à chaque fois avec plus de facilité.
Richard a donc fait monter les enchères.
Les premiers temps, il me rendait mes vêtements dans l’entrée, au moment de partir et me ramenait ensuite à Paris jusqu’au pied de mon immeuble. L’heure était souvent tardive et un soir, bien sûr, il m’a fait monter dans la voiture ventre nu… sans éteindre le plafonnier. J’ai voyagé ainsi plus avant chaque soir. D’abord dans les allées de la propriété, ensuite jusqu’au premier village, puis au suivant, ainsi de suite jusqu’à ce que je me retrouve en plein Paris…, haut des cuisses et ventre nus.
Assise à ses côtés, je devais ouvrir les jambes chaque fois que j’apercevais un homme et, s’il me plaisait, décrire à haute voix ce que mon sexe ressentait. Ce sont mes propres mots qui m’ont appris le plaisir d’être exhibée.
En ville, j’ai fini par rester en permanence cuisses ouvertes, pour bien sentir le regard des noctambules me fouiller. J’espérais les feux rouges et les passages piéton. Richard s’en est aperçu et s’arrêtait le plus souvent possible pour me laisser m’exprimer. Il n’avait plus besoin d’ordonner, ni même de dire un mot, je m’excitais toute seule, sexe offert. Une main sous chaque fesse pour que mes doigts puissent jouer avec mes orifices. Orifices que je ne pouvais pas, ni ne voulait cacher.
Arrivé devant chez moi, il lui suffisait d’effleurer mon ventre du bout des doigts pour que j’explose et me retrouve dans ses bras.
Une nuit, après m’avoir “consolé” de la sorte, il est descendu pour m’ouvrir très galamment la portière, mes vêtements sous le bras… La première fois, j’ai pu m’habiller à côté de la voiture. Le lendemain, il a fallu que je fasse quelques pas sur l’avenue. Au bout d’une semaine je le précédais sur les trottoirs, fesses nues, inquiète et à nouveau en émoi.
Richard a toujours su distiller de la sorte de nouvelles angoisses à mon endroit. J’ai beau le savoir, je ne m’y habitue pas, et j’aime ça. Au début, il m’a obligée…, et c’est sous sa soi-disant contrainte que j’ai découvert ces nouveaux plaisirs…, que j’ai commencé à devenir moi-même.
(?) NdR : Ce sont ses premiers pas de Claudia vers la prise de conscience de ses envies de soumise.
J’étais certaine d’avoir trouvé mon Guide. Je le lui ai dit. Nous avons fondu en larmes tous les deux… C’était deux mois après notre rencontre.
Quand nous avons fait l’amour pour la première fois, j’ai eu le sentiment de renaître. J’étais toujours moi-même - volontaire, exhibitionniste, ardente et soumise à la fois - mais tout était plus fort. Il m’a très vite fait découvrir de nouvelles sensations et de nouveaux plaisirs, plus violents. Il m’a obligée à explorer puis à exalter mes instincts de femelle jusqu’à me faire atteindre des sommets. Il m’a aussi révélé la fabuleuse dimension érotique de l’attente, celle qui précède les explosions des sens. Celle qui accompagne toutes les préparations. Celles qui ouvrent toutes les parcelles du corps à toutes les émotions, à tous les débordements, à toutes les endurances…
J’aime les plaisirs violents, même attisés par la douleur si elle est sensuelle. Vous le verrez. Mais je ne supporte pas les blessures et encore moins les mutilations. Je n’aurais pas pu aimer un homme cruel. Richard ne l’est pas. Il est seulement inflexible et exigeant.
Pour la Femme qu’il aime, il est au-delà. Il est en quête d’absolu. Le temps qu’il me consacre le prouve. Il agit comme un seigneur même quand il me châtie. Il est en symbiose avec moi. L’imagination créative et tous les raffinements dont il m’honore me fascinent. J’adore surmonter les épreuves que m’impose celui que j’aime. Je redoute et j’affectionne en même temps ces situations extrêmes. Les dangers ou plus exactement ce que j’en imagine me mettent comme sous hypnose et révèlent la vraie femme qui est en moi. Celle qui se libère dans la soumission, celle qui crée pour celui qu’elle aime.
Richard a toujours su exactement jusqu’où il pouvait me contraindre et m’apeurer pour, ensuite, me faire jouir au centuple parce que libérée. Il sait mieux que moi ce que je peux lui donner et me donne toujours plus que ce que j’espère.
J’avais tout cela au plus profond de moi-même, il me l’a fait découvrir. J’ai tout fait pour devenir l’Esclave digne d’un tel Maître.
Pour Lui, j’ai voulu être jour et nuit un objet d’agrément. Un objet érotique. Un objet de luxure. J’ai pris l’habitude de vivre nue sous mes vêtements. J’ai appris à ne plus fermer complètement la bouche et à laisser la place de sa main entre mes cuisses, même en son absence.
Il peut venir me toucher à tout moment. Il peut me prendre où et quand il le désire. Mon corps, et ses accès naturels, sont à sa disposition, ouverts pour Lui en permanence. À la maison, je ne porte même pas de jupe… Il aime que mes orifices intimes soient visibles et disponibles à tout moment.
(?) NdR : Je n’ai pas eu besoin d’ordonner, ni même de lui demander d’adopter ces habitudes. C’est Claudia qui choisit ce qu’elle doit faire pour me satisfaire... Entre nous-deux il n’y a pas de contrat écrit. Il est important que les règles auxquelles elle se soumet soient de sa propre volonté.
Quand Il rentre tard, Richard est certain de les retrouver à l’attendre. Je laisse une lumière allumée dans la chambre pour que, même endormie, ce soient eux qui l’accueillent. Souvent allongée sur le ventre, cuisses écartées, je sais que mon cul et mon sexe, humides d’impatiences, se tendront vers lui. Prêts à le satisfaire.
Sous sa direction, mes appétits sexuels se sont encore développés. À tel point que je suis devenue très vite plus gourmande, en fait nymphomane. J’ai dû en “payer le prix“, bien avant notre mariage.
Pour satisfaire à mes besoins, il a très vite fait appel à ses proches amis. Ses deux associés, Michel et François, ont été les premiers. Ils se connaissaient depuis le collège. J’ai pu découvrir avec bonheur, et quelquefois avec angoisse, que ces trois-là ont toujours été de vrais complices, dans l’intimité comme en public.
À la même époque, pour les mêmes raisons, Richard a voulu embaucher un domestique. Il voulait que je puisse disposer à domicile d’un deuxième homme, à plein temps. Il voulait un valet de mon intimité, mais pas un gardien. Son choix s’est porté sur Renato. Chauffeur de mon père à Milan. Je lui en avais beaucoup parlé, je le connaissais depuis la fin de mon enfance. Il faisait partie des personnes qui comptaient infiniment pour moi. Après l’Afrique, dès notre arrivée en Italie, il avait tenu auprès de moi le rôle d’une sorte de gouvernante. Il m’avait vue grandir et devenir femme...
Richard l’avait rencontré chez mes parents (à l’époque, nous passions de nombreux week-ends à Milan). À peu près du même âge, ils se sont découvert les mêmes passions, d’abord pour la cuisine, ensuite pour d’autres choses...
En Italie ils s’entendaient comme “larrons en foire”. À Paris, ils sont devenus les vrais complices des richesses de ma personne et de mon corps.
Quand Richard m’a parlé de son projet, je ne pouvais même pas imaginer que Renato puisse un jour devenir témoin de mes perversions. Dans mon esprit il était comme l’un de mes parents. En plus, je savais que ce fidèle mentor de mon adolescence était amoureux de moi, depuis longtemps… Richard l’avait senti tout de suite. C’est ce qui a déterminé son choix.
J’étais morte de honte, le soir de son arrivée, quand j’ai dû le recevoir ventre nu à la maison. Richard était allé le chercher en voiture à Orly et, à leur retour, je devais les accueillir vêtue uniquement d’une courte veste de tailleur très cintrée et de fines chaussures à talons. Anxieuse, je ressassais les dernières phrases que Richard m’avait dite avant de partir :
— Ce soir, tu dois me faire honneur. Si tu le veux je tiens à ce que tu accueilles Renato comme tu le fais avec moi. Je veux qu’il voit immédiatement que tu mets enfin tes orifices à sa disposition. Je veux qu’il comprenne que maintenant c’est aussi par eux que tu vas communiquer avec lui.
À moitié nue, je faisais les cent pas dans le hall, agitée dans mes pensées, quand je les ai entendus arriver.
Je suis sortie pour les attendre, comme il me l’avait demandé, en haut des marches du perron. « De là, ton sexe l’accueillera en premier », m’avait-il dit… La voiture remontait l’allée du parc tous phares allumés et, dès que j’ai ouvert la porte, je me suis retrouvée prisonnière du faisceau de lumière qui approchait. Richard s’est arrêté en bas des marches, face à moi, phares allumés. Tout le bas de mon corps était illuminé. La portière passager s’est ouverte en premier. Renato est descendu…
Avant qu’il m’adresse son « Chao Claudia ! » sonore et familier, j’ai compris au silence du regard qu’il portait entre mes cuisses que mon mari lui avait tout raconté. Tout un pan de mon enfance venait de s’écrouler, et c’est des larmes plein les yeux que j’ai malgré tout ouvert les cuisses pour le saluer.
J’étais arrivée aux limites de ce que je pouvais donner.
Au déshonneur de m’exhiber de la sorte, aux yeux et à l’intelligence d’un proche, s’ajoutait la peur démesurée de ne pas être à la hauteur des volontés de mon Maître. À cet instant, l’épreuve devenait pour moi inaccessible. Richard l'a senti. Il s’est précipité à mon secours pour me libérer de ce qui devait suivre. Blottie dans ses bras, il m’a dit à l’oreille toute la fierté qu’il éprouvait pour ce que je venais de faire. Il m’a dit que j’étais la plus belle. Il m’a inondée de son amour. Nous pleurions tous les deux.
Rassurée, j’ai pu enfin me jeter dans les bras familiers de Renato, j’en mourais d’envie.
J’étais totalement épuisée. Ils m’ont soutenue à deux. J’ai passé un bras autour de chacune de leurs épaules. Leurs mains m’ont fait un siège en contact avec mon entrejambe dénudé… Ils m’ont portée jusqu’à ma chambre
Nous revenions de loin. J’ai compris ce soir-là, tout comme Richard, que nous avions failli nous perdre.
Le lendemain, je me suis réveillée la première (je m’étais endormie bien avant eux). Le soleil entrait à flot dans la chambre. J’ai fermé les rideaux sans faire de bruit pour ne pas réveiller l’Homme de ma vie. Ma décision était prise… Je suis allée me préparer pour que cette journée, qui s’annonçait très belle, devienne pour nous trois inoubliable.
Le soleil était déjà haut quand ils sont descendus précipitamment, encore tout ébouriffés de sommeil, inquiets de savoir où je me trouvais. Je les attendais dans la véranda, debout devant la table d’un somptueux petit déjeuner, vêtue exactement comme la veille, ventre nu…
À mesure qu’ils approchaient, j’ai vu la tendresse et l’émotion envahir leur visage… Arrivés devant moi, ils étaient beaux comme des dieux. Submergée de joie, j’ai posé spontanément un pied sur le bord de la table basse. Je voulais leur offrir tout l’amour de mon sexe ouvert en grand. Ils m’ont prise sur-le-champ, debout, ensemble, l’un après l’autre, de partout, avec toute l’énergie de la délivrance, me couvrant de baisers et de caresses. Sous la violence de leurs étreintes répétées, j’ai joui comme une folle, en plein soleil.
Quand je leur ai proposé de prendre place à table pour le petit-déjeuner, ils étaient soulagés, moi aussi. J’avais retrouvé toutes mes prérogatives de Femme et tous mes privilèges. J’avais repris le pouvoir. Je pouvais à nouveau être leur Esclave… Je suis donc restée respectueusement à leur disposition, debout pour les servir. Je n’avais plus de veste, ils me l’avaient arrachée depuis longtemps. Les bouts de mes seins étaient encore durs et turgescents
Perchée sur mes talons aiguille, l’entrecuisse resplen-dissant à hauteur de leurs yeux, les cuisses encore luisantes de nos derniers ébats, je me laissais admirer de toutes parts. Notamment de dos quand je me penchais en avant pour prendre ou remettre à sa place un ustensile dans le bas de la desserte.
Ils se sont pris au jeu, et ont laissé choir toutes sortes de choses pour que je les ramasse. Je me penchais en avant sans plier les jambes que je gardais toujours assez écartées. Ils prenaient plaisir de m’admirer de dos sous cet angle.
Dans la douce chaleur de la véranda, nous nous amusions ainsi tous les trois. Mais pour moi, cette journée (que je voulais inoubliable) avait à peine commencé.
J’ai attendu qu’ils soient rassasiés avant de retourner à l’intérieur pour récupérer les deux badines que j’avais préparées. Je les avais choisies le matin en me levant, dans la vitrine de la bibliothèque.
Au retour, j’ai senti à leurs regards qu’ils avaient compris la gravité de mon geste et l’importance de ce que je tenais caché dans le dos. Devant eux, j’ai mis un genou à terre, l’autre jambe écartée, les yeux baissés, et j’ai tendu les badines comme une offrande. Je les tenais posée dans mes mains ouvertes au-dessus de la tête :
— Veuillez accepter ces présents en témoignage de mon obéissance et de ma docilité. Je vous demande d’en faire usage dorénavant sur ma personne. Dès aujourd’hui, je veux que vous me punissiez pour mon inconduite d’hier soir. Je tiens à me racheter longuement sous vos coups. Je vous offre les souffrances que vous allez m’infliger en gage de mon amour et de ma reconnaissance
À l’attention de Renato :
— Tu es l’un des trois hommes, avec Richard et mon Père, à qui je fais une totale confiance. Mais j’appartiens totalement à mon Maître, Richard. Pour ces deux raisons, j’accepte plus que volontiers tous les privilèges et tous les pouvoirs qu’il voudra bien t’accorder sur ma personne.
Puis de Richard :
— Je vous demande de me punir par là où j’ai péché, sur les parties les plus sensibles de mon corps, afin de me faire souffrir intensément sans qu’il soit indispensable de me blesser.
(?) Ndr : C’est ce jour-là que Claudia a pris la décision d’accepter de recevoir des punitions sur ses parties sexuelles, et ceci pour donner plus d’intensité à ces séances car elle a besoin de se sentir soumise par le sexe.
— Vous le savez, c’est la première fois de ma vie où je vais être frappée sur le sexe, dans la fente et sur la rosace. Et, pour ajuster l’efficacité de vos coups, je me propose de vous guider. Je peux sucer l’un de vous pendant que l’autre me châtiera. Les ardeurs de ma bouche se feront l’écho des sensations de votre soumise sous la badine. Celui que j’aurai dans la bouche guidera l’autre de la voix.
Ils se sont levés avec retenue, muets d’émotion. Le silence était total. Richard s’est approché de moi avec respect, pour accepter l’offrande… C’était un engagement de ma part dont il attendait la révélation depuis longtemps, depuis les premiers textes qu’il m’avait fait lire… J’ai attendu, à ses pieds, qu’il invite Renato à recevoir la sienne.
Mon éducation anglaise a débuté ainsi, dans la belle lumière de cette matinée qui annonçait le printemps. Ils m’ont attachée en levrette sur une table basse, cuisses écartées, cul offert, et j’ai commencé à les sucer. Au début sous leurs coups hésitants, la douleur sur ma vulve était insupportable et j’avais bien du mal à leur rendre avec la bouche ce qu’ils me donnaient en échange.
Il a fallu que Richard force le rythme avec amour et patience pour que je commence à transcender mes tourments.
Ce fut La Révélation, j’en pleurais de fierté. L’immensité de mon amour me permettait de surmonter l’épreuve. Le plaisir ardent qui montait progressivement en moi sous la souffrance, la dépassait, me stimulait, m’enflammait, m’embellissait. Je me suis senti grandir sous sa main et devenir ce que je voulais être : une authentique Esclave, propriété absolue de son Maître. J’ai senti aux raffinements de ses coups que je venais d’acquérir mes lettres de noblesse. J’ai vu dans de ses yeux toute l’émotion et toute la tendresse du monde. J’ai compris que l’amour qu’il me portait, à cet instant, tendait vers l’infini.
Ce jour-là, j’ai découvert que les caresses retentissantes de la badine rendaient mon sexe et mon cul beaucoup plus accueillants. Les frappes ne sont pas jouissives en elles-mêmes, mais elles préparent mon corps à des orgasmes fulgurants. Le soir même j’ai demandé à Richard d’être soumise à ce traitement le plus souvent possible… Jusqu’à ce que ma vulve soit parfaitement éduquée, jusqu’à ce que la douleur soit pour elle synonyme de plaisir. Je voulais être fin prête avant notre mariage.
Mon dressage intensif a commencé dès le lendemain. Il a été orchestré au rythme quotidien de deux heures par jour jusqu’au milieu de l’été, avec à la baguette Richard ou Renato. En fait de baguettes, c’étaient plus souvent divers modèles de badines en cuir que mes deux compères ont testées puis sélectionnées en fonction de leur éfficacité sur mes parties intimes. J’ai pu donner mon avis sur ces choix. Quand j’avais un doute je pouvais leur demander de renouveller un ou plusieurs tests. J’ai donc largement contribué à ces sélections.
A la fin, mon Maître pouvait sereinement envisager d’apprendre à de nouvelles mains comment utiliser ces accessoires de torture sur ma personne. Cette nouvelle pratique venait s’ajouter à toutes les autres.
C’est sur ces fondements que repose notre contrat de mariage qui et un contrat moral et non écrit. Il est le fruit de toutes nos conversations, de toutes nos complicités, de toutes nos perversions. Il est aussi la promesse de les poursuivre chaque jour.
Notre engagement date aujourd’hui de plus de dix ans.
Pour satisfaire mes appétits sexuels, Richard doit répondre à tous mes besoins. Il doit veiller à ce que je ne sois jamais en manque… À cet effet, une ou deux fois par mois, il me présente à un nouvel homme. (Je peux éventuellement lui en proposer d’autres.) Ceux-ci reçoivent très vite une invitation à dîner et sont reçus chez nous pour une soirée spéciale où je leur suis offerte… En échange, je dois me soumettre à tout ce que Richard m’ordonne et, bien sûr, à toutes les pratiques qu’il propose à ses invités (notamment aux gratifications de la badine, s’ils s’en montrent dignes). Au cours de ces soirées, sous les conseils de mon mari ou de Renato, les nouveaux élus commencent à apprendre à se servir de l’esclave du Maître et, en même temps, à servir la Femme que je suis.
Ce groupe d’anciens et de nouveaux amis, “les initiés”, représente aujourd’hui plusieurs dizaines d’hommes. Et cette confrérie s’enrichit tous les ans de nouveaux membres et de nouvelles idées. Sans oublier quelques-unes de leurs compagnes qui font partie de mes meilleures amies.
Enfin, toujours en vertu de ce contrat, je dois accepter d’être « mise à disposition publique » chaque fois que Richard me l’ordonne. Ces jours-là, je suis à la disposition des “initiés” que je croise, que la rencontre soit fortuite ou non. Ce sont les ambassadeurs de mon Maître, et je leur appartiens. Je dois satisfaire à tous les privilèges qu’ils ont sur ma personne. Par obligation autant que par envie, je libère alors mes plus beaux instincts de femelle. Je me donne avec passion, profondément, avec toute la fougue dont je suis capable et tout ce que je sais faire avec ma bouche, mon sexe et mon cul.
Mes orifices de femelle doivent, à tout moment, être à la hauteur de ma réputation et des désirs de mon Maître. Ces jours-là, je les élève au rang de « trous de service » pour qu’ils Lui fassent honneur.
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Parce qu’elles correspondent à la volonté de l’un comme de l’autre, parce ce qu’elles nourrissent notre passion depuis toujours, parce qu’elles nous obligent à être imaginatifs en permanence, ces périodes (où Richard m'offre à d’autres hommes) représentent l’un des fondements essentiels de notre couple…
C’est une union sans cesse renouvelée entre la créativité du Maître et les talents de l’Esclave…, ou l’inverse. Chacune de ces qualités est au service de l’autre. Chacun est en même temps le maître et l’esclave de l’autre.
2. PRÉSENTATIONS
Ma Femme a trop besoin de liberté pour être une vraie “musulmane“, du moins une musulmane intégriste telle que je les imagine. Même si, par hérédité, elle affectionne d'être soumise à l’homme, elle n’a pas vocation à vivre dans un harem. Au contraire, elle ne peut s’épanouir que dans l’idée d’appartenir au plus grand nombre. Elle a besoin de les savoir innombrables à convoiter ses trous. Les hommes l’intéressent parce qu’ils en sont les utilisateurs. Elle aime l’idée qu’ils puissent en abuser.
Elle veut croire, aussi, qu’une part d’elle-même est à mes ordres, ça la disculpe de ses agissements les plus pervers. Même en mon absence, elle aime être livrée à cette volonté qui n’est pas la sienne. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu les périodes de « mise à disposition publique ». Mon rôle est de la contraindre le plus souvent possible à faire ce dont elle rêve. Elle se sent alors totalement libre de mettre tous ses talents au service de son art.
Son père, un ambassadeur italien, vénitien et originaire du Japon, lui a légué son caractère passionné et quelques attributs féminins tout asiatiques, (il est lui-même issu de la branche d’une grande famille vénitienne présente depuis des siècles au Japon pour le commerce de la soie). La chevelure de Claudia, comme sa toison intime, a donc hérité de la brillance soyeuse de celle des filles du soleil levant… Il a su également additionner toute la culture des princes italiens à celle de ses autres origines.
Du côté de sa mère, sa famille africaine lui a fait découvrir très jeune l’amour du corps et de ses fonctions naturelles. Claudia a bien sûr hérité des traits et de la beauté de sa mère éthiopienne : de son grand front, de ses yeux immenses, de sa bouche sensuelle aux lèvres délicatement ourlées, de son port altier… Elle a aussi hérité de sa peau mate merveilleusement cuivrée qui prend des reflets nacrés aux endroits intimes. C’est le plus beau vêtement que Claudia puisse porter. Les nuances bistrées de cette robe naturelle mettent en valeur sa musculature de gazelle (Claudia a fait de la danse avant d’être mannequin et, depuis, elle n’a jamais vraiment arrêté).
L’élégance discrète de ses muscles donne à toute sa personne une tonicité fabuleuse. Ses seins sont hauts et pommelés, avec juste ce qu’il faut de tombant pour aimer être soupesés. Sa taille a la finesse et la résistance des bois exotiques. Ses fesses ont la générosité et la cambrure qui sont l’apanage des filles africaines. La finesse de ses chevilles de pur-sang et ses longues jambes d’amazone donnent à tout son corps une aisance féline, souple et volontaire. Elle a hérité de tous ces métissages.
Quoi qu’elle fasse, elle le fait avec élégance. À la ville, quel que soit le lieu ou le moment, je ressens tout l’Amour qu’elle me porte. Chaque mot, chaque geste qu’elle m’adresse me murmurent ou me crient son bonheur d’être ma Femme. À la maison, Claudia est au quotidien une Femelle royale. Ses orifices me sourient avec sensualité dès qu’ils sentent que je les regarde.
Pour moi, elle est La Femme (ou peut être toutes les femmes), légendaire et mythique, qui sait devenir en certaines occasions un animal fabuleux. C’est aussi l’Esclave la plus émouvante que je connaisse. C’est La Femme que j’aime.
Licenciée en lettres et passionnée d’arts appliqués, ses compétences professionnelles dans le domaine de la mode sont reconnues par tous les gens qui la côtoient. Quand je l’ai connue, elle était encore mannequin. Elle est aujourd’hui conseillère de clientèle et chargée des relations publiques de notre agence.
C’est moi, en tant qu’employeur, qui gère l’emploi du temps professionnel de mon épouse. J’ai donc certaines facilités pour organiser généreusement son agenda intime, généralement autour du week-end. Ainsi, les périodes de « mise à disposition publique » représentent en moyenne chaque mois une demi-douzaine de journées et autant de nuits. Sans compter les deux ou trois soirées spéciales et les quelques relations professionnelles avec des initiés où elle doit, ces jours-là, assurer professionnellement et sexuellement. Elle apprécie particulièrement ces périodes mixtes au cours desquelles elle est obligée de penser en même temps à son travail et à son cul. Elle le fait très bien et peut ainsi prendre doublement l’ascendant sur les hommes.
J’ai toujours limité le nombre de “journées particulières“ de ma Femme car, quels que soient les besoins d’une Esclave comme Claudia, la soumission ou l’utilisation gratuite de son corps ne peut s’exercer à temps plein ; c’est le manque qui donne à ces pratiques leur vraie dimension. Le reste du temps, Claudia est une femme moderne, qui travaille, va au cinéma, fait du cheval, de la danse, s’intéresse à tout… Mais tout ceci fait partie de notre vie privée et restera étranger à ce récit, au risque de laisser croire qu’elle n’est qu’une nymphomane. Tant pis pour ceux qui ne sauront pas lire entre ses lignes.
Les jours de mise à disposition publique, par convenance, elle appartient donc à tous ceux qui la connaissent déjà, les initiés… Elle doit signaler sa disponibilité par la présence d’un petit anneau d’or qu’elle porte à la bouche, au centre de la lèvre inférieure. Sur son visage, à la fois sauvage et raffiné, la charge érotique de ce petit bijou est telle que nous avons dû en limiter l’usage aux seules périodes où je l’offre en pâture. Dans les divers lieux publics ou privés que je lui désigne, Claudia arbore fièrement ce bijou comme emblème de sa condition. Elle est ainsi parfaitement reconnaissable et “consommable“ à volonté par ceux qui savent ce que promet cet anneau… À la ville, ce signal signifie bien sûr qu’elle est entièrement nue et offerte sous ses vêtements. Ses “amis“ peuvent alors en disposer à leur gré pour une durée généralement précisée par un mot de moi-même déposé, comme un petit parchemin roulé, dans le plug anal ou vaginal que Claudia porte en elle ce jour-là.
Nous disposons d’une très belle collection d’olisbos creux, de toutes tailles, bijoux intimes ramenés de nos voyages ou trouvés chez quelques antiquaires spécialisés. Beaucoup de ces cylindres, à vocation équivoque, sont de véritables œuvres d’art. Lorsqu’ils les dégagent de son ventre ou de ses reins, les initiés ont toujours l’impression fugitive d’avoir découvert la première pièce d’un trésor. C’est en partie vrai puisqu’ils peuvent, dès cet instant, jouir royalement de l’écrin dans lequel ils l’ont trouvé : Claudia.
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Commentaires de l'histoire :
Anonyme
Ce texte est bien écrit, mais il va un peu loin. 50 nuances.... est passé par là en plus hard.
Posté le 14/05/2024
Anonyme
Cher Claude, Je vous remercie pour ce récit particulièrement bien écrit et soigné. Fabienne et moi avons particulièrement apprécié votre style. Pour ce qui est de la présentation de Claudia, nous nous sommes régalés de ces infimes détails que vous distillez ça et là. Nous serons, à l'avenir, très attentifs à vos prochaines productions.
Posté le 13/05/2024
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