L'ascension d'une soumise aguerrie #1

Aguerrie, fière, déterminée. Boulot parfait, maison parfaite, copain parfait. Voilà la façon dont Marina pouvait être décrite. Enfin ça, c'était avant de rencontrer cette fille...

Proposée le 26/08/2023 par AnaSubject

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Thème: Femme soumise
Personnages: FF
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman

Marina était une femme aguerrie, fière et déterminée. A 27 ans, elle était déjà à la tête de son entreprise, propriétaire d'une jolie maison dans le 6e arrondissement de Paris. En couple et populaire, elle était régulièrement invitée ici et là chez un de ses nombreux amis.

Ce soir, elle se rendait à la crémaillère de son amie d'enfance Emma. Elle déambulait présomptueusement dans les rues, ses cheveux bruns flottant sur ses épaules, le regard hautain. Marina était une femme grande, élancée, avec une taille fine et des hanches qu'elle trouvait un peu trop larges. Elle aimait néanmoins mettre en valeur son fessier rebondi, qu'elle avait aujourd'hui décidé d'habiller avec un pantalon classe qui suivait avec justesse la cambrure de son bassin. Marina préférait les vêtements élégants, elle détestait toutes ces femmes vulgaires qui portaient des décolletés à n'en plus finir. Par ailleurs, son petit chemisier faisait très bien l'affaire : il camouflait bien assez sa poitrine, un peu trop petite à son goût.

Elle s'arrêta finalement devant l'immeuble en question, sonna à l'interphone et frappa à la porte quelques minutes après.
"Hellooo !!! s'enquit Emma avec vivacité, bienvenue dans ma nouvelle demeure madame la PDG."

L'appartement était rempli. De nombreux visages paraissaient familiers : Marina alla saluer un bon nombre d'entre eux puis alla s'asseoir sur le canapé, un verre à la main. Elle leva les yeux : à l'autre bout de la pièce, entre les personnes qui dansaient, elle distingua une fille en train de l'observer de la tête au pied. Appuyée sur le rebord de la fenêtre, les coudes en arrière et un sourire en coin, elle faisait glisser son regard sur les courbes de Marina avec insistance. Celle-ci se mit à rougir de surprise et d'indignation : "J'ai l'air d'être une gouinasse moi ?!" se dit-elle.

Elle s'apprêtait à aller recadrer cette insolente quand Emma vint s'affaler sur le canapé :"Bah alors il est pas là Alex ?
Marina secoua la tête :-Il travaille tôt demain."

Alexandre était un homme fort, beau, intelligent, ambitieux. Marina ne pouvait rêver mieux. Elle se voyait finir sa vie avec lui, mariée, entourée de leurs futurs enfants. Elle aimait son côté protecteur, et sa manière de lui faire l'amour en douceur.

Une bonne heure s'écoula, l'alcool commençait à faire peu à peu son effet. Marina s'engagea sur la piste de danse, les bras en l'air, basculant la tête de gauche à droite.

Une main vint se poser sur sa cuisse, remontant le long de ses hanches avant de se loger sur sa taille. La personne vint coller son bassin contre ses fesses, guidant ses mouvements. Un frisson de stupéfaction parcourut son échine : qui osait ?! Elle hésita une seconde avant de se retourner : elle aimait cette sensation lointaine de désir inconnu, il y a longtemps qu'on ne l'avait pas approchée de cette manière. Elle pensa à Alexandre et s'écarta immédiatement. C'était la fille qui l'avait reluquée une heure plus tôt.

Marina s'empourpra :"Je ne sais pas pour qui tu te prends, et je doute que tu saches qui je suis ! Je ne fais pas partie des tiennes, sale lesbienne !"
La fille ne parut pas s'offenser pour autant. La situation semblait même l'amuser.

Furieuse, Marina parti précipitamment se reclure dans la salle de bain. La fille la suivit :"T'aimes pas les lesbiennes ma belle ? fit-elle d'un air provocateur, on va voir ça."
Elle la plaqua contre le mur et l'embrassa à pleine bouche. Marina tenta de la repousser, mais la fille enferma ses poignets d'une main et les plaça en haut de sa tête. Son autre main descendit le long de son ventre, jusqu'à glisser dans la culotte de Marina. Celle-ci voulut l'insulter de tous les noms, mais la main qui tenait ses poignets l'empêcha d'ouvrir la bouche. Un doigt vint se presser contre son sexe : le toucher était tendre, délicat, expert. Elle faisait rouler son clitoris sur sa phalange, de bas en haut, de gauche à droite, de plus en plus vite. Sa vulve se contractait de plaisir, humidifiant sa culotte. Marina gémit : on ne l'avait jamais touchée comme ça. Elle se frottait, bougeait en rythme avec le doigt de la fille. Elle ne contrôlait plus rien. Soudain, elle réalisa qu'elle n'était même plus sous contrainte : la fille avait relâché ses poignets depuis longtemps.

"Alors, on aime les lesbiennes maintenant ?" Ricana cette dernière.
Marina revint sur Terre et la repoussa d'un coup sec :"Tu vas le payer très cher sale garce." Elle lui cracha dessus, et sortit d'un pas acharné.


Cela faisait maintenant une semaine que cette fameuse soirée avait eu lieu. Marina croulait sous le poids de la culpabilité, surtout ce matin là, quand Alexandre déposa un baiser passionné sur ses lèvres en glissant "je t'aime" avec des yeux amoureux. Marina ne s'en voulait pas d'avoir subi cette agression, elle s'en voulait d'avoir aimé. Elle s'en voulait d'y repenser chaque jour, à la façon dont cette fille l'avait maîtrisée, et à la façon dont elle aimerait que cela se reproduise. Elle n'était pas lesbienne non, tout cela la dégoûtait. Mais ce sentiment étrange de soumission...

Quelqu'un frappa à la porte. Marina enfila une robe de chambre et ouvrit : c'était la fille de la dernière fois.
Elle se raidit :"Qu'est ce que tu fais chez moi ?!"

La fille poussa Marina et entra :"Emma m'a donné ton adresse. Ecoute, je ne suis pas là pour perdre mon temps donc je vais aller droit au but. Je n'ai pas du tout apprécié la façon dont tu m'as craché dessus l'autre jour. Tu vas te mettre à genoux et demander pardon."
Marina leva les sourcils, abasourdie :"Quoi ?!
-T'as très bien entendu. A genoux.
-Je crois qu'on s'est mal comprises la gouinasse. Tu es dans ma maison, et...
-J'en ai rien à foutre, coupa la fille, je vais t'expliquer un truc. Je détiens des informations qui te feront tomber, toi, ta carrière et ton couple. Donc si tu ne fais pas ce que je te dis sur le champs, demain tu n'auras plus rien."
Le sang de Marina ne fit qu'un tour. Qu'avait-elle comme informations ?! Elle redoutait de connaître la réponse.
"Que... Qu'est ce que tu veux dire ?
-Je veux dire que j'ai des documents qui prouvent tes détournements de fonds, ma belle. Donc exécution. A genoux."
Marina était bouche bée. Comment était-ce possible ? Comment avait-elle pu accéder à ça ? Même Alex n'était pas au courant.
"T'attends quoi ?!" S'impatienta la fille.
Marina s'avoua vaincue. Elle posa un genoux à terre.
"Les deux, ordonna la fille, maintenant."
Marina s'exécuta.
"Bien. Maintenant pose tes mains par terre et incline-toi."
Effarée, Marina tendit les bras devant elle et posa son front sur le sol. La fille posa son pied sur son dos :"Cambre-moi ça.
-Bon écoute ça suffit maintenant on peut s'arranger autrement non ? s'alarma Marina.
-Cambre je te dis !"
Elle courba le dos, levant ses fesses à contrecoeur.
-Ca c'est une bonne fille comme je les aime. Aller, excuse-toi maintenant.
-Pardon, marmonna Marina.
-Ca ne me plaît pas. Répète : je vous présente mes excuses Elise.
-Je vous présente mes excuses Elise.
-C'est moi, Marina cette chienne, qui méritait de me faire cracher dessus.
-Nan mais ça va pas la tête ?!
Elise sortit son téléphone :-Pas de soucis, si tu ne veux pas je peux lancer l'envoi des documents...
-D'accord ! D'accord ! C'est moi, Marina qui...
-Marina quoi ? Interrompit Elise.
-Marina cette... Cette chienne.
-Bien. Et donc ?
-Qui méritait de me faire cracher dessus."

Elise jubilait. Un grand sourire étirait son visage. Elle parcourut du regard le corps incliné de Marina avec envie. Elle fit descendre son T-shirt, laissant apparaître son dos. Elle le contempla quelques instants, puis cracha dessus. Marina sursauta. Elle tenta de se relever, mais le pied d'Elise s'appuya davantage sur elle.

"Tu me dois encore des excuses, émit Elise, je suis très loin d'en avoir fini avec toi ma belle.
Sur ce, elle ricana et s'en alla, laissant Marina sur le sol.


A SUIVRE

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