Résumé de l’épisode précédent : Anne Montaigne a parcouru cinq cents kilomètres pour rejoindre son amant. Au petit matin, elle reçoit un appel téléphonique qui, elle ne le sait pas encore, va bouleverser la suite de son existence.
Proposée le 25/05/2016 par Patrick2toscane
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Par une nuit humide et glacée, une voiture sombre, gyrophare allumé, filait sur les routes sinueuses du haut Doubs. À son bord, deux agents du commissariat de Pontarlier. La brigadière aux taches de rousseur serrait entre ses doigts, une pochette, alors que son supérieur feignait son absence.
- Un peu d’animation, chef…
Elle se tourna vers l’adjudant-chef et détailla son visage de bon vivant. Il resta muet, avant de grimacer.
- Quatre à cinq fois l’an, c’est comme cela ! Il faudra t’y faire !
Célia remua ses doigts sur sa tresse rousse, avant de la replacer derrière son épaule.
- Merci d’avoir fait le nécessaire pour mes tenues !
- Pas de quoi Célia ! Pardon, je veux dire brigadier !
La jeune femme pouffa et l’homme posa brièvement sa grosse main sur les doigts croisés de la jeune femme.
Dans le petit village de Verrière-de-Joux, un incendie vivait ses derniers instants. Les soldats du feu allaient maîtriser dans quelques minutes, ces flammes qui avaient détruit l’habitation.
La voiture de la police s’arrêta à la hauteur d’un panneau : « Le chalet des sapins ». Célia et Bernard marchèrent vers le capitaine des sapeurs-pompiers.
- Eh bonsoir chef Caze !
- Bonsoir capitaine !
Les deux hommes se saluèrent chaleureusement.
- J’ai une mauvaise nouvelle pour toi !
- Tu sais, je n'ai pas besoin de travail en plus !
Le capitaine esquissa un sourire et son regard se détourna sur la présence féminine :
- Tu as du sang neuf avec ton nouveau brigadier ! J’ai deux départs de feu !
- Des corps ?
- Trop tôt pour le dire ! Mais je ne pense pas ! C’est un couple : lui habite sur Pontarlier et sa femme semble partie en voyage.
- Tu leur demanderas de passer au commissariat.
L’un des pompiers se tourna vers le capitaine et hurla une phrase inaudible. En voyant l’absence de flamme et la lance au sol, le couple d’officiers se rapprocha du sinistre.
- Brigadier, on est bon pour de la paperasse ! C’est criminel !
La jeune femme rousse soupira, avant de regarder autour d’elle.
- Bien ! Comme cela, on passera plus de temps ensemble !
- Célia non ! Nous en avions parlé ! J’ai une femme et je suis ton supérieur.
- Connerie ! Dis-moi que tu n’aimes pas ce que l’on fait ensemble !
Le chef ne répondit pas. Il détourna les yeux vers la grosse voiture qui venait d’arriver. Il fit quelques pas vers le véhicule qui venait de se garer grossièrement.
Bernard abandonna Célia et s’activa en direction du mari d’Anne.
- Bon sang ! Ma femme !
- Monsieur Montaigne !
- Vous avez de ses nouvelles ? Je n’arrive pas à la joindre !
Bernard lui empoigna le bras.
- Calmez-vous monsieur ! Des voisins l’ont vu partir en voyage ce matin !
Le mari baissa les yeux.
- Passez au commissariat. Nous avons beaucoup de choses à voir et de paperasse à remplir.
Raymond resta là à contempler les restes du chalet qu’il avait acheté pour sa femme.
Trois heures du matin.
La voiture de police quitta les lieux. Célia nota quelques lignes supplémentaires sur son bloc-notes, puis elle souffla en tournant le regard vers son supérieur.
- Quelle nuit !
Elle tendit ses doigts derrière la nuque et joua avec sa natte.
- Ton expérience te fait-elle entrevoir une piste ?
- Je ne pense pas à une escroquerie aux assurances. C’est plutôt une histoire de cul ! Le couple bat de l’aile, j’imagine qu’elle a un amant ! Jalousie ? A nous de démêler tout ça !
- Je préfère quand on n’a rien à faire et que l’on est ensemble.
Le chef lui esquissa un sourire. Célia posa sa main sur la cuisse de son supérieur.
- Célia, ce n’est pas réglementaire !
- Depuis le début, rien n’est réglementaire dans notre relation !
La voiture éteignit ses gyrophares et Bernard emprunta un chemin forestier. Il avança pour se mettre à l’écart de la route principale. Il coupa le moteur.
Libérée de sa ceinture de sécurité, Célia se tourna vers lui et ils s’embrassèrent… La dernière ceinture se déboucla et une main à la peau claire déboutonna la braguette au paquet enflé.
Bernard serra sa subalterne contre lui, plus fort et son souffle s’emballa…
- Oh oui, tes doigts, continue !
Il déplaça sa main gauche plus haute sur la nuque de Célia, avant de retirer l’élastique qui maintenait sa natte. Sa main libre glissa dans le dos de la rouquine et ses doigts se faufilèrent pour apprécier une paire de fesses fraîches.
Célia repoussa Bernard et libéra grossièrement ses cheveux. Elle inclina son corps et dirigea précautionneusement sa bouche vers le gland qu’elle avait décalottée entre ses doigts.
Bernard s’étira sur le siège… Il renversa la tête, ferma les yeux et apprécia cette jeune bouche autour de son sexe mature. À l’aveugle, il finit de dénouer les cheveux pour y noyer ses doigts entre les mèches électriques. Célia animait sa bouche avec un certain professionnalisme.
Soudainement, elle grogna de bonheur en sentant une main donner la réplique dans sa culotte. Les doigts virils examinèrent la vulve dans ses moindres recoins et une mouille épaisse se répandit.
- Je n’ai pas de capote Célia ! Veux-tu arrêter avant qu’il ne soit trop tard ?
- Non, tu n’as qu’à venir dans ma bouche ! Ne t’inquiète pas !
La petite rousse s’activa et son chef bougonna sur le redoublement d’appétit de sa subalterne.
- Tu me fais un bien fou !
Célia se concentra sur le gland brillant de salive. Sa main droite étira fermement le prépuce et elle téta l’ogive sensible. Les mains du chef se cramponnèrent sur le volant et il hurla… Il tendit son dard dans cette gorge paradisiaque et se rependit silencieusement en de nerveuses giclées.
10 heures du matin
Au dessus du chalet des sapins, un ciel nuageux et une pluie fine soulignaient la laideur de la tragédie. Une grosse voiture vint s’arrêter près d’une fourgonnette rouge. La portière s’ouvrit et il fallut quelques secondes à Anne Montaigne pour réaliser l’authenticité des dégâts. Elle fit quelques pas en direction du chalet bruni par des débris calcinés. Elle dépassa les deux extincteurs posés là et s’immobilisa. Ses yeux se remplirent de larmes et elle sanglota quelques secondes, avant qu’un bruit de portière ne lui insuffle un peu de courage.
À quelques kilomètres de là, au commissariat de Pontarlier, cela faisait une heure que Raymond échangeait avec l’adjudant-chef. La victime trouva un soutien psychologique à travers l’humanité du couple d’officiers. Bernard avait ouvert une enquête préliminaire et pour cela, il avait besoin de témoignages. Raymond concéda que son couple n’avait plus la fraîcheur d’autrefois, mais que son salaire à quatre zéros permettait à son couple d’entretenir l’illusion chacun de son côté. Le chef lui demanda de détailler son emploi du temps, Raymond haussa le ton, avant de fournir le nom d’une de ses amie.
Les deux aiguilles de la pendule murale allaient se fondre pour midi. Bernard termina le procès-verbal par une autre question : y aurait-il une personne pour en vouloir à sa femme ? Raymond lâcha les noms de Patrick et Bertrand.
Le sexagénaire sortit de l’interrogatoire la tête basse. Une chaise glissa sur le sol du couloir et le mari leva les yeux vers Anne.
- Raymond !
Elle se précipita vers lui et ils s’enlacèrent. Il la rassura de douce parole, alors qu’un troisième homme s’immobilisa devant la scène. Patrick observa les retrouvailles avec les mâchoires serrées, mais il resta digne devant les messes basses du couple qui l’ignorait.
Le couple marmonna durant de longues minutes...
Soudain, la porte du bureau s’ouvrit :
- Madame Montaigne ?
Raymond embrassa la joue de sa femme et la quitta. Il croisa Patrick et les deux hommes s’ignorèrent.
L’interrogatoire fut plus difficile. Les nerfs rongés par l’idée que quelqu’un souhaite sa mort, Anne décida de ne plus mentir. Elle leva les yeux sur l’adjudant-chef et se confessa : La nuit dernière, elle avait bien dormi à Paris avec Patrick Mermet, son amant. Quand Bernard lui demanda si quelqu’un pouvait lui en vouloir, elle ne voulut pas omettre ses soirées secrètes chez Odile.
Dans le couloir du commissariat, Anne se retrouva seule avec le nouvel homme de sa vie. Patrick ne lui démontra pas d’enthousiasme et elle s’étonna de ne pas être étreinte.
- Il y a un problème ?
- Je n’aime pas qu’il t’étreigne !
- Je vais m’installer chez mon mari. C’est aussi chez moi quelque part ! Un bon nombre de papiers et mes dernières affaires sont là-bas !
L’écrivain resta calme et Anne ajouta :
- Tant que ce drame n’est pas réglé, on fait profil bas ! Une enquête vient d’être ouverte (elle baissa les yeux) et j’espère que l’on ne découvrira pas d’autre chose !
Une voix autoritaire résonna dans le petit couloir.
- Monsieur Mermet ! Je voudrais vous entendre !
Anne serra ses doigts sur le bras de Patrick.
- Je t’attends !
Il entra et prit place sur le siège encore chaud d’un séant qu’il avait aimé. Il confirma les dire de la femme avec qui il avait passé la nuit.
- Est-ce que le prénom d’Odile vous dit quelque chose ?
- Non !
L’adjudant-chef soupira…
- Elle habite la région !
- Non !
- Une femme qui organise des soirées chez elle ?
- Où voulez-vous en venir ?
- Non, passons !
- Non ! Non ! Vous en dites trop ! C’est quoi ces conneries ?
- Madame Montaigne faisait des rencontres à caractère sexuel avec des hommes chez cette dame !
Bernard soupira et plongea Patrick dans une intense réflexion.
- Il y a plusieurs semaines, son mari a parlé de chose dans ce genre, mais c’était pour me vexer, je ne l’ai pas cru ! Comment serait-ce possible ? Elle ?
- Je vous certifie que tout est vrai. Cela sort de la bouche même de votre amie !
Patrick ne dit rien et se leva. L’homme lui demanda de s’asseoir et il s’assied de quart.
- Voyez-vous des personnes qui pourraient lui nuire au point de mettre le feu à son habitation ?
- Écoutez, je suis le dindon de la farce ! Cela ne suffit-il pas ?
Patrick signa le procès-verbal.
La porte qui donnait sur le couloir était lourde. Anne se leva pour accueillir son amant.
Inquiète, elle s’approcha plus près.
- Ça va ?
- C’est vrai cette histoire de sexe chez Odile ?
Le visage d’Anne se désola, avant de se figer. Elle tourna le dos et s’éloigna de quelques mètres…
- Bordel ! C’est quoi cette connerie ? Je te dis que je t’aime et j’apprends par un flic que tu fais des trucs dégueulasses avec des pervers ?
Elle se tourna vers lui.
- C’était avant que l’on se retrouve ! Je ne t’ai jamais trompée !
Patrick tourna en rond…
- Regarde moi ! (il ne s’exécute pas) Je ne suis pas heureuse en ménage, mais j’avais des envies, des besoins ! Je me suis lâchée chez Odile, mais en fin de compte, je faisais toute ces choses parce que tu n’étais pas dans ma vie ! Tu es revenu dans ma vie et j’ai tout arrêté !
Il posa son regard sur les yeux larmoyants et mima un non, avant de s’en aller.
- Patrick ! Ne m’abandonne pas !
- Tu n’es qu’une salope ! Tu joues avec tout le monde !
Anne resta seule au milieu du couloir.
La police scientifique confirma l’origine criminelle. Durant trois semaines, Anne retourna simplement vivre sous le toit de son mari.
Bertrand fut un temps suspecté, mais l’enquête ne donna aucune piste sérieuse.
Raymond et Anne Montaigne décidèrent d’un divorce à l’amiable. L’enquête sur l’incendie volontaire piétina encore quelques semaines, avant que le procureur de la République ne ferme le dossier.
Abandonnée, Anne quitta la région. Elle investit une partie de son argent gagné dans une exploitation dans le Midi.
Fin printemps 2016
Sur l’autoroute du soleil, un homme roulait en écoutant la musique d’un vieux tube des Byrds. Derrière ses lunettes noires, Patrick esquissa un léger sourire au refrain : « Eh Mister tambourine man, play a song for me ! ».
Quelques heures plus tard, sur une route secondaire de l’arrière-pays varois, la voiture avançait prudemment en soulevant un panache de poussière. Tout contrastait avec le haut Doubs à commencer par la luminosité qui faisait revivre ses sens après un hiver engourdissant. Le véhicule s’arrêta à une petite intersection. Le conducteur fronça les sourcils en détaillant les deux pancartes : celle de droite indiquait un Moulin à huile à 1.5 kilomètre, mais l’homme aux lunettes esquissa un sourire en lisant sur l’autre : « La bastide aux oliviers ».
Les signes d’une sécheresse imminente lui rappelaient son enfance avec ces migrations aoûtiennes. Aujourd’hui, il y venait pour retrouver quelqu’un.
Deux piliers marquaient l’entrée de la bastide. Patrick remonta le chemin qui caillassait le bas de caisse de sa voiture jusqu’à une grande cour.
Il s’arrêta devant la demeure et descendit de sa voiture. Il ne put résister à finir sa bouteille d’eau autrefois glacé toute en observant les proches alentour. C’était la fin de l’après-midi, trois vieilles autos poussiéreuses stationnaient près d’un puits.
Une femme d’une vingtaine d’années sortit de l’obscurité de la maison.
- Je peux vous aider ?
L’air de famille lui indiqua qu’il ne s’était pas trompé… Il ôta ses lunettes et s’approcha de la jeune femme en tenue de lin.
- Bonjour ! Je suis bien dans la propriété d’Anne Montaigne ?
- Oui ! Laissez-moi votre CV ! Vous êtes saisonnier ?
- Non ! Je suis…
Patrick hésita… Il avait plusieurs fois envisagé cette douloureuse possibilité : celle de ne pas être désiré ! La jeune femme fit un pas et le dévisagea plus attentivement.
- Nous connaissons-nous ? Votre visage m’est familier !
Patrick détailla les alentours à la recherche de sa quête.
- Ce n’est pas vrai ! Patrick Mermet ?
L’écrivain détailla le regard si familier, une boule se noua dans sa gorge.
- Est-elle là ?
- Où voulez-vous qu’elle soit ? Je suis heureuse de faire votre connaissance ! Vous êtes mieux que sur votre profil Facebook !
Elle lui tendit la main avec un large sourire.
- Moi, c’est Céline ! On sera peut-être amené à se revoir !
Patrick lui serra la main.
- Si vous décidez de partir, alors ne partez pas sans elle ! Compris ?
Il resta silencieux, éternellement coupable de l’avoir abandonnée quatre mois plus tôt.
- Elle est derrière la bastide.
Patrick contourna la demeure, guidé par le bruit d’un tracteur et au fur et à mesure qu’il marchait, il sentit le sol vibrer. Le vent tiède s’introduisit dans les manches courtes de sa chemise et il apprécia cette caresse.
Un tracteur ronronnait et Patrick aperçut un homme avec une grosse télécommande. Une pince autour d’un olivier secouait l’arbre à lui faire perdre ces branches, mais seules les olives tombaient sur un filet étendu au sol.
Patrick entrevit une femme d’allure maigre portant un chapeau de paille. Elle supervisait le travail. Il resta là à la redécouvrir à savourer discrètement cette présence qu’il trouvait toujours si sensuelle.
Le tracteur se retira et l’homme vint aider Anne à replier le filet pour regrouper les olives. Anne mit un genou à terre et remplit sa caissette.
Elle se dressa sur ses jambes et emporta une partie de sa récolte jusqu’à l’arrière d’un gros 4X4. Patrick aurait passé des heures à la regarder. Anne lui rappelait un peu Meryl Streep dans « Out of Africa » : En plus de son chapeau de paille, elle portait un large pantalon et un t-shirt.
Une brise revêche chahuta Patrick... et Anne leva les yeux dans sa direction. Ils s’observèrent silencieusement... Anne détourna son regard vers le tracteur et avança vers son employé avec qui elle échangea quelques mots, avant de venir à la rencontre d’un ancien ami.
A présent, l’un en face de l’autre, ils ne se regardaient plus. Anne avait changé, elle n’était plus cette épouse angoissée par une double vie, mais simplement une femme libérée qui ne devait plus rien à personne.
Elle ôta son chapeau et Patrick se concentra sur elle :
- J’ai tellement rêvé cet instant que j’ai peur de me réveiller !
Exempte d’émotion, Anne leva son regard sur lui.
- Tu es venue voir cette salope que tu as virée de ta vie ?
- Je te demande pardon pour ce que j’ai dit ! J’étais en colère…
- Je le comprends, mais je t’ai dit que je ne t’avais jamais trompé !
Anne regarda autour d’elle.
- Ici, personne pour me juger ! Personne pour me faire payer les bêtises que j’ai faites pour te sortir de ma tête !
Patrick baissa les yeux.
- Que faisons-nous ?
Le visage d’Anne s’humanisa et elle montra le champ d’oliviers.
- Il y a du travail !
- Tu m’embaucherais à la semaine ?
Elle se retourna une nouvelle fois sur son exploitation.
- Un CDI ?
Ils se blottirent l’un contre l’autre… Longtemps…
L’homme au tracteur quitta le site avec le soleil couchant.
Dans la chambre aux murs de chaux, le jour déclinait sur un couple agenouillé en face à face sur un lit. Anne et Patrick ne s’empressèrent pas pour se dévêtir et restèrent ainsi dans l’intimité pour se redécouvrir par des caresses malhabiles.
Leurs bouches se goûtèrent longuement pendant qu’une paire de mains découvrait la fragilité d’un t-shirt moulant sur un corps chétif…
Anne déboutonna la chemise du fantasme de ses nuits et elle tendit ses lèvres vers le torse retrouvé. Lui effleura la petite poitrine, avant de plonger ses doigts vers le bouton d’un pantalon. Il révéla un petit ventre nu et sa quête ne tarda pas à révéler un shorty.
Anne ôta son habit et s’agenouilla dos à lui. Elle blottit ses fesses contre l’appendice.
Elle se posa sur ses deux mains. Patrick déposa ses doigts sur le dos frais pour repousser le t-shirt, effleurer l’attache du soutien-gorge... Il se pencha sur son dos, son érection poussa le fessier et il glissa une main vers la poitrine. Anne soupira et se redressa, cette fois-ci, ses deux seins furent capturés par les mains fermes. Elle renversa sa tête en arrière et gémit bruyamment, avant qu’il ne lui ôte son t-shirt. Elle tendit les doigts vers la hanche et une braguette. Patrick déboutonna son pantalon, Anne l’aida avant de le faire s’allonger sur son lit.
Anne s’imposa du regard et réalisa que son divorce allait être consommé. Elle se pencha vers le torse du nouvel homme de sa vie et le baisa, avant de descendre sur son ventre… Elle laissa ses doigts effleurer vicieusement le membre tendu sous le boxer…
Tous les deux restaient étrangement en sous-vêtements et Anne vint s’asseoir sur - le ventre - face à Patrick. Il posa ses doigts sur les hanches étroites et nerveuses. Elle posa ses mains à plat sur le torse et descendit lentement sa bouche pour quérir un énième baisé…
La nuit était tombée dans le domaine… La fenêtre de la chambre grande ouverte laissait passer une onde de fraîcheur sur les corps fiévreux. Entre soupirs et râles, les cigales imposaient leurs chants à cette nuit méditerranéenne.
Un boxer et un shorty avaient rejoint la pile des vêtements sur le sol de la chambre. Nus, le corps luisant, ils n’avaient pas changé de position… Le membre dressé avait trouvé refuge dans le ventre d’Anne. Elle posa sa main droite derrière ses fesses et ses doigts se déployèrent sur deux abricots pleins de jus…
Anne se souleva… Son sexe délivra celui de son compagnon et elle se hissa plus haut vers le visage… Patrick colla sa bouche sur la vulve aux grandes lèvres écartelées. Sa langue s’invita pour la fouiller...
Anne prit ses petits seins en main. Ses tétines congestionnées pointaient au travers de ses petits doigts. Cela faisait des minutes que Patrick suffoquait prisonnier entre les cuisses, elle anima son bassin et son sexe sur la bouche enflammée. Ses mains remontèrent, ses doigts effleurèrent une nouvelle fois sa poitrine, avant qu’ils ne se perdent dans ses cheveux. Elle poussa un premier cri.
Une série de gémissements dégénérés meubla la chambre. Elle glissa une main sur sa bouche, alors que sa chatte coulait dans la bouche insatiable. Elle retrouva ses esprits et se cramponna sur le montant du lit près du mur.
Anne ne sentit pas tout de suite la bouche quitter son sexe engourdi. Patrick se dégagea. Elle tourna la tête vers lui et le découvrit derrière elle au garde-à-vous. Elle baissa les yeux et tendit son fessier vers lui, il empoigna ses hanches fermement et la verge tressauta… Il tenta vainement de la saillir, l’excitation à fleur de peau et il loupa une nouvelle fois l’orifice…
Rabaissé, il s’irrita et lutta en vain avec ses doigts contre l’égoïsme de cette troisième jambe… Patrick captura le frêle bassin et fit parler la puissance de ses bras : il pressa Anne contre le mur et elle dut se protéger le visage. Patrick enroula ses doigts autour de son barreau et il enroba son gland dans la liqueur, avant de le pousser en elle… Anne se crispa, s’ouvrit et se tétanisa. Patrick glissa lentement entier en elle…
La victime soufflait fort contre le mur, ses mains cramponnées pour ne pas se blesser. Patrick buttait en elle sans lui laisser aucune possibilité d’échappatoire. Il la pénétra encore et encore, jusqu’à jouir puissamment et marquer son territoire…
Épilogue :
Pendant des années, elle avait feint d’être heureuse et repoussée le véritable bonheur pour des raisons de confort.
Combien de temps allait durer cette nouvelle histoire ? Anne s’en moquait. Elle savourait enfin le bonheur et cet enchantement de le sentir dans ses bras.
Demain matin, elle n’aurait pas à mentir et rendre de compte à personne. Elle n’aurait qu’à rayonner du bonheur d’aimer et… d’être aimée en retour.
FIN
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Commentaires de l'histoire :
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