Arrivés à Toulouse, les voici rendus sur leur lieu de ... villégiature (intime) ou ... lorsque la passion d'un amour naissant se transforme en une délicieuse explosion de sensualité. Tiré d'une histoire vécue, laissez vous porter par cette tendresse très intime.
Proposée le 14/03/2021 par pfdd
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Histoire vraie
Les heures qui suivirent furent embrumées d’un voile d’oubli…
Ils étaient si étrangement bien ensemble qu’ils n’eurent aucun moment qui pouvait remonter à la surface de leurs souvenirs.
Ces heures se passèrent comme s’ils étaient guidés par une force extérieure, sans conscience ni volonté.
Dans leur dernier souvenir commun, ils étaient l’un contre l’autre sur cette banquette du train ; puis l’annonce de leur arrivée a certainement dû retentir et les faire réagir. Ils ont bien dû descendre du wagon, se poser quelques secondes à vérifier quelle sortie prendre de la gare pour attraper un taxi, s’en approcher et lui commander une course vers la rue du capitole. Ensuite, ils ont nécessairement pris contact avec une personne pour qu’elle leur remette les clefs de l’appartement…
Toujours est il qu’il étaient là, quelques heures après, au pied de cet escalier éclairé par une ampoule bien fatiguée, un trousseau de clefs en mains et la promesse d’un moment des plus délicieux à venir.
Après s’être regardés en silence quelques secondes, intrigués de ce blackout mémoriel, il la conduisit en haut de l’escalier, devant la porte. Il l’ouvrit sans rien dire de plus, tendit le bras pour le passer dans son dos et la fit entrer en premier dans le hall d'entrée.
L'appartement était magnifique... grand et lumineux, avec une cuisine américaine et une chambre dont la porte ouverte sur l'entrée lui laissait deviner une ambiance très intimiste et inspirante pour des moments câlins.
Son bras quitta son dos tandis qu'il referma la porte derrière eux.
Elle se retrouvait comme dans la peau d’une jeune femme entrant pour la première fois dans son domicile conjugal. Puis à peine quelques secondes plus tard, alors qu'elle était encore en pleine découverte de cet étrange sentiment, elle sentit par derrière ses deux mains se poser sur ses épaules et redescendre doucement le long de ses bras nus.
Sa peau se hérissa et un frisson électrique parcouru sa colonne vertébrale. Ses mains à lui prirent les siennes et il croisa ses bras contre son torse.
Elle laissa alors tomber lentement ses bras, de telle manière que les siens seulement restèrent croisés sur elle.
Et ses paumes se retrouvèrent juste au-dessus de son décolleté, posées à même sa peau. Cette sensation de contact accéléra son pouls une fois de plus et bloqua presque sa respiration.
Il resta ainsi un long moment, respirant le parfum de ses cheveux, gardant les yeux fermés et les bras croisés autour d'elle.
Elle ne bougea pas, profitant de cette étreinte inattendue. Puis elle prit ses mains dans les siennes et les dirigea vers les bretelles de sa robe.
Il les retira rapidement, et un sourire coquin se dessina sur ses lèvres. Il voulait de toute évidence faire durer le plaisir.
Elle se retourna et se remit une fois de plus contre lui. Il la serra dans ses bras et ses lèvres vinrent se déposer sur son front qu'il entreprit de couvrir de baisers caresses.
Puis il descendit sur ses yeux, ses pommettes, ses joues, et il vint mordiller le lobe de ses oreilles, lui soutirant un petit cri de plaisir.
Ses lèvres revinrent vers son nez, déposant un petit bisou tout au bout, ce qui la fit rire délicieusement.
Puis il glissa vers ses lèvres et entrepris de l’embrasser comme il venait de le faire quelques heures plus tôt, retrouvant encore cette douce apothéose…
Tous ses sens étaient en éveil. Elle n'avait rien connu de tel depuis si longtemps. Depuis la dernière fois qu'elle l'avait embrassé dans le train, en fait.
Mais rien du cadre ne l'importait. Seulement lui, et elle...
Elle sentait son sang couler en ses veines, dans ses tempes, dans ses lèvres. Son cœur battait à tout rompre et son sens de l'équilibre lui-même en était perturbé.
Elle était tellement profondément enfouie dans ce baiser qu'elle ne se rendit pas compte que sa robe venait de tomber au bas de ses jambes, découvrant sa nudité presque totale.
Il se détacha lentement de ses lèvres, hésitant à quitter ce moment d'intense sensualité.
De la pulpe de ses doigts et tout en la regardant, il prit le temps de s'aventurer dans son cou, sous ses cheveux, redescendant dans son dos le long de sa colonne, à la limite de sa culotte de soie bleue encore présente.
Il la fixait, malicieusement, espérant voir en ses yeux un soupçon de plaisir, et il put y lire une envie non dissimulée, une indescriptible volonté de partager un long et langoureux moment de tendresse.
Sa malice disparut, laissant place à sa propre envie de s'enfouir dans cette sensualité, de parcourir cette peau tendue de désir qui s'offrait à lui.
Son regard tomba lentement vers ce corps découvert, tout en remontant ses doigts par le ventre sous la courbe de ses seins, qu'il contourna pudiquement avant de venir entourer son cou et l'attirer vers lui...
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