De l'autre côté du miroir (Chapitre XLXXXIV La leçon de chose)

Après avoir passé par accident un trou de vers, onze personnes se retrouvent coincés dans un passé parallèle en -1900. Victorieux d'une longue guerre contre les Achéens, le roi et les reines accordent le triomphe à leurs troupes d'élites. Vaillantes au combat, les Amazones sont également des débauchées. Annie Leclerc leur offre ses esclaves.

Proposée le 23/09/2020 par Antigonos

Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Roman

Ce fut alors qu’Annie réalisa. Elle se souvint de ce qu’avait dit Emile Schmitt. Ces filles ne faisaient pas l’amour. Elles enchaînaient les mâles en position dominante, et chevauchaient le membre pour jouir le plus vite possible afin de libérer la place pour la suivante. Constamment sous pression, la vie était pour elles, une course contre la montre. Et les rares moments de détente devaient l’être tout autant. Elles devaient jouir au plus tôt pour éviter une attaque surprise.
Elle s’adressa à une des amazones qui attendait qu’un mâle se libérât. Et quand ce fut le cas, elle lui dit :
« Prends ton temps ! Ici, tu n’es pas à la guerre.
- Mais Annie, mes sœurs attendent ?
- Elles attendront, mais elles y gagneront.
« Commence par l’embrasser…
- Embrasser un esclave ? Quelle horreur !
- Mais lorsque tu seras avec un soldat hippide, le pourrais-tu ?
- Je le pense. »

Elle continua donc son cours et arriva à un autre détail. Mais Christiane prit la parole pour être plus précise :
« Tu vois, si tu échauffes une de tes sœurs pour lui faire l’amour, l’homme peut faire les mêmes choses à la femme.
« Il peut lui embrasser les seins, les tétons.
- Fais ça, esclave ! dit-elle en lui présentant une superbe poitrine. »
L’esclave s’exécuta. Il était heureux de ralentir la cadence et s’appliqua. Ses lèvres entourèrent un de ses seins, comme si elles voulaient le dévorer. Puis il titilla sa langue sur les auréoles, et finalement sur les tétons…
« Maintenant, continua Christiane. Mets-toi debout, écarte les cuisses, et descends doucement vers sa bouche. Prends ton temps ! Ca l’excitera. Il faut que lui-même ait envie de te dévorer ce que tu lui montres, qu’il te caresse le sexe avec la langue…
- Tu entends esclave ? Fais-ça !
- Maintenant, dis-lui de te masturber avec une main et de te titiller le bouton en tournant avec sa langue.
- Tu entends, esclave ? Fais-ça !
- Passe ta langue sur son petit bouton, et veille à ce qu’il reste debout, fier et arrogant, continua Annie…
« N’hésite pas à passer tes doigts dans son sexe et accélère jusqu’à ce qu’elle gémisse. »
Les amazones qui attendaient leur tour, vinrent voir leur sœur qui commençait à gémir en chevauchant la bouche… Un léger clapotis indiquait qu’elle était déjà fort excitée.
- Prends maintenant sa virilité pour la garder en forme…
- Tu peux la prendre en bouche…
- Pouah ! C’est un esclave, fit-elle en attrapant le sexe qui avait repris de la vigueur.
- Mais lorsque tu seras avec un soldat hippide, le pourrais-tu ?
- Je le pense.
- Alors contente-toi de la main.
- Quand tu te sentiras prête, chevauche-le, continua Annie.
Elle n’était pas pressée car elle savourait cette langue qui lui titillait le clitoris et ces deux doigts qui sondaient son intimité. Ses gémissements et le clapotis qui accompagnaient l’opération annonçaient à ses sœurs qu’elle était déjà surexcitée.
« Retiens-toi, supplia Annie, tu n’as encore rien eu…
« Chevauche-le dès que tu le voudras. »
Finalement, elle se dégagea et s’enfonça le membre au plus profond d’elle-même.
« Doucement ! hurla Annie. Tu n’es pas à la guerre ! Toutes tes sœurs sont là. »
Elle s’efforça de ralentir la cadence pour retarder l’inévitable…
Mais l’inévitable était inévitable… Elle avait l’impression que le monde n’existait plus, qu’elle n’était plus rien, qu’elle volait dans les vents des steppes du nord.

Elle s’effondra sur l’esclave. Immobile et pleine de transpiration, Annie l’aida à se relever. Curieuses, les autres guerrières, la questionnèrent…
« C’est comme un tourbillon… C’est comme si on n’était plus rien… C’est comme si on était plus légères qu’un brin d’herbe…

Les reines Pervia, Tchetras et Trias qui n’avaient rien perdu de la scène, se promirent d’en parler à Druha qui partagerait la couche du roi, ce soir.

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