Récit d'un couple d'amants construisant une relation SM. Rencontre et naissance des désirs pervers de Serge et Eva.
Proposée le 8/06/2017 par Anna Mauriac
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Femme soumise
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Roman
Prologue
Il est derrière moi, assis dans un fauteuil, je sens son regard sur moi…. J’aime quand il s’attarde sur moi. J’allais me retourner quand l’ordre tombe :
Soulevez votre jupe !
Je sursaute, je me retourne :
Mais …
La voix se durcit :
J’ai dit SOULEVEZ VOTRE JUPE.
Je saisis ma jupe retournant l’ourlet pour faire apparaître progressivement mes cuisses blanches puis ma culotte en dentelle grenat.
Son regard s’illumine :
Tournez-vous, lentement !
Il peut alors à loisir admirer mes fesses, j’esquisse quelques déhanchements, certaine de le faire réagir.
Retirez votre culotte !
Je fais glisser ma culotte le long de mes cuisses, ne sachant pas comment le jeu s’arrêtera.
Partie I : Elle
Ses mains me touchent comme du bétail. Je me laisse faire en taisant l’envie que j’ai d’être traitée sans considération aucune. Il ne sait pas l’ampleur du piège. Car j’ai plus de plaisir que lui-même n’en ressent quand il me traite ainsi. Il me fouette une première fois. Je pousse un cri doux qui énonce cette volonté folle de ne pas avoir.
Là, commence l’interrogatoire :
- As-tu bien baissé les yeux en regardant tes professeurs, tes voisins, ces hommes que tu vois au quotidien et tous les autres ?
Il sait que je vais répondre non. Je sais que je serai punie pour cela et que le fouet s’abattra sur moi plus fort que toutes les autres fois à venir. Il tient à forger en moi une timidité feinte dont seul lui est le complice. Il est loin d’imaginer l’ampleur du plaisir malsain que je prends à m’accrocher aux regards de certains hommes choisis au hasard ou pour une raison bien particulière, en chasseresse. C’est pour moi un plaisir qui rachète les lacérations dont je souffrirai demain.
Il m’ordonne de dire ce que j’ai fait. Il fait tomber quelques mots comme une sentence connue à l’avance :
- Tu es une vilaine fille.
Je souris. Je ne peux pas m’empêcher de sourire car, en me saisissant les cheveux pour me gronder, il m’a non seulement fait se cambrer pour mieux m’offrir au fouet mais il s’est aussi légèrement, comme par accident, frotté à moi. Et je le sais, il bande. De dégoût, face à mon attitude, il rejette ma tête en avant et me traite de traînée. Les coups pleuvent comme une averse de grêle. Mais rapidement, il apparaît prendre peur de sa propre violence. Ou peut-être est-ce autre chose que j’ignore et doit continuer à ignorer.
Il m’assied alors sur une chaise et se baisse en disant doucement :
Ca suffit, maintenant raconte-moi. Et en détails. Pourquoi ? Comment ? Où ? Je veux tout savoir .
Il a la ferveur d’un mari jaloux. Et moi, je fais semblant de me comporter en écolière mi-boudeuse mi-hésitante alors que je sens mon ventre brûler d’excitation. Je gémis en serrant mes genoux :
- C’est très long comme histoire….
Il met sa main entre mes jambes pour les séparer violemment. Il crache :
Jamais.
Son regard est désormais celui d’un homme peut-être prêt au combat ou, du moins, à certaines tortures. Toujours, il existe ce moment comme un trou d’air où je prends peur. Une peur simple qui ne sidère pas mais me détache suffisamment du reste pour que je n’ai plus l’impression qu’il existe quelque chose au-delà du seuil de cette seule pièce. Il dit que ce n’est pas grave, que nous changerons de plans pour la soirée, que nous resterons à l’appartement. Il ajoute :
- As-tu les cordes que je t’ai demandé d’acheter ?
Partie II : Lui
J’avoue, cette fille me fait peur. La première fois que je l’ai rencontrée, c’était à un mariage. Impossible de ne pas remarquer cette grande brune aux yeux verts – il faut dire que la première chose que je regarde chez une femme, c’est son visage et ses yeux. Ce jour-là, même entourée de ses amies, elle me fixait avec attention, je dirais même qu’elle me déshabillait du regard. J’avoue avoir été troublé d’autant plus qu’elle me paraissait fort jeune, ayant gardé un visage de poupin.
Au hasard de la soirée, je l’ai retrouvée. Nous avons commencé à discuter, vous savez c’est ce genre de fille qui vous parle à moins de cinq centimètres de vous, cherchant à entrer en contact avec vous.
J’aurais pu dresser la liste des alcools qu’elle avait déjà ingurgités. Elle m’a avoué être attirée par des hommes plus âgés qu’elle, laissant entendre que je ne serai pas le premier à la serrer dans mes bras et que je ne lui étais pas indifférent. Entretemps, je m’étais un peu renseigné sur elle. C’était la fille d’un vague cousin, qui suivait des études universitaires à B. Je n’avais nullement l’intention d’être condamné pour détournement de mineure.
C’est elle, le croyez-vous qui m’a entraîné dans une pièce inoccupée de cette maison de maître qui accueillait la noce. Elle voulait jouer, pensais-je, elle va en avoir pour son argent. A peine la porte fermée, je l’ai plaquée contre le mur, me tenant derrière elle. J’ai relevé sans ménagement sa robe, fait glisser sa culotte et je l’ai prise, ma main posée comme un bâillon sur sa bouche. Par deux fois je me suis enfoncé en elle, honorant les deux voies, avide pour l’une, étroite pour l’autre, que la nature a prodiguées aux femmes.
Je l’ai laissée en lui disant :
- On se retrouve en bas, si tu veux…
Je l’ai retrouvée alors que j’étais en pleine discussion avec Cécile la mariée. Visiblement, elle avait pris le temps de se recoiffer et de se remaquiller.
Viens Eva, dit Cécile, il faut que je te présente Serge, un cousin de mon mari.
Je l’ai regardée d’un œil amusé et elle répondit d’un air de défi :
- Nous avons eu déjà eu l’occasion de faire connaissance.
Je ne l’ai pas revue de la soirée et au moment où j’allais partir, elle surgit de nulle part et me dit :
- Monsieur le hussard, j’ai aimé vos manières, j’aimerais vous revoir, échangeons nos numéros de téléphone.
Deux semaines se passèrent sans nouvelles d’elle. Je croyais que cette coquine s’était trouvée un nouvel amant quand elle me proposa de la retrouver pour un « déjeuner d’affaires ». C’est ce jour-là que le contrat fut établi. Les données étaient claires : je pouvais disposer de son corps comme je l’entendais chaque fois que je la rencontrais mais une fois les séances terminées, je n’avais aucun droit sur elle. Elle voulait être libre de s’asservir quand elle le voulait et avec qui elle voulait.
Partie III : Elle
Je déteste les mariages. J’ai l’impression d’un carnaval de fausses pucelles. On a tous baisés et tout le monde le sait. Alors pourquoi la mariée porte-t-elle du blanc (dans ma tête, j’entends la voix de Cécile me dire “mais c’est du blanc cassé”, blanc, blanc cassé, c’est tout aussi ridicule). Pourquoi, pourquoi célébrer la décision (souvent mal motivée ou éphémère) de faire sa vie avec quelqu’un et accessoirement d’accepter de défaire la sienne ?
Voilà dans quel état d’esprit j’étais ce jour-là. Mais je tenais à être là pour mes amies, pour Cécile surtout. C’est vrai que l’on s’était éloignée depuis ses fiançailles qui semblaient être la première étape vers la vie dont elle rêvait c’est-à-dire un appartement sur la Presqu’île et des têtes blondes allant dans l’école Montessori du quartier. Les discussions de cul avaient cessées entre nous quand elle avait commencé à fréquenter Richard. Je me demandais bien s’ils avaient une vie sexuelle. En tous cas, elle semblait heureuse. Je devais avouer que ce mariage validait mon intuition : on allait progressivement s’éloigner même si on avait tout partagé pendant des années
nos fiches de révisions,
notre lit,
nos amants si je me souviens bien aussi.
Cette proximité me manque parfois mais elle appartient au seuil de l’adolescence comme une promesse de folie jamais réalisée.
Cécile revenait tout juste de Londres où elle avait passé deux ans en tant que consultante junior et venait d’être intégrée dans le training program d’un grand groupe. Pendant qu’elle était encore en France, elle avait préparé en à peine quelques mois avec une attention particulière à tous les détails « le plus beau jour de sa vie ». J’aurais dû pâlir d’envie de cette vie aussi réglée que le programme d’un Thermomix. En prépa, on avait toutes les deux rêvés de cette vie-là. Elle avait le CV parfait, le mari doux et attentionné et tout ce que le confort matériel qu’ils avaient pu avoir en refusant de chercher qui ils étaient vraiment. Voilà, ils avaient réussi.
Parmi ce club de début de trentenaires qui regardent si elles ont bien coché toutes les cases des Bucket list des magazines féminins, il y avait moi, rendue lucide et excitée par le vin. Après avoir récité tous mes voeux de bonheur, parlé aux parents et souri aux grand-mères, je saturais complètement. J’avais besoin d’air (ou peut-être d’en manquer). Quoiqu’il en soit, j’avais besoin d’être prise.
Alors assise à une table à moitié vide, je grattais la nappe en coton en laissant mon regard courir sur les hommes, je cherchais qui pourrait me céder, à qui je pourrais céder en retour. Ce pourrait être dehors dans les graviers du maison de maître, plus loin dans les bosquets ou juste à l’étage où il n’y avait personne à l’exception de quelques enfants qui dormaient dans les chambres du fond. Il suffirait de ne pas faire trop de bruit. En pensant aux détails pratiques, triviaux de cette rencontre, j’imaginais une main d’homme forte appliquée sur ma bouche et mes yeux qui se lèveraient vers lui et mes lèvres qui s’ouvriraient et les coups qui martèlent ce qui est gorgé de sang depuis maintenant trop de temps. A un moment, mon regard est tombé sur lui. Il n’a pas détourné le regard.
J’ai tout de suite senti qu’il était de la même espèce que moi.
Et non de ceux qui se donnent en pensant retour sur investissement comme on le fait de plans d’épargne sur 10 ans, d’objectifs de carrière ou des projets à réaliser une fois à la retraite.
Il appartenait à une espèce qui se donne un soir et c’est beau et puis voilà. Je n’ai jamais compris pourquoi la majorité des jeunes pensait cela moins noble que l’amour.
J’ai fini par réussir à me rapprocher de lui, à lui faire croire à une circonstance presque fortuite. Mon estomac se tordait de désir en détaillant son visage aux mâchoires carrées, ses cheveux gris. Je le voulais comme un caprice.
On arrive dans une pièce vide. Il me suit de très près. Il m’effleure comme pour s’assurer que je ne vais pas me raviser. Si seulement il savait…
Je commence à défaire sa ceinture, son pantalon. Sa langue claque pour me signifier que c’est fini, que ce n’est plus moi qui ai le contrôle.
Il prend mes poignets, me les serre dans le dos, colle mon corps et mon visage contre un mur de pierre et férocement il presse sa verge contre moi encore toute habillée.
- C’est ça que tu voulais, hein ?
C’est terriblement cru et vulgaire. Mais je me surprend à redoubler d’excitation. C’est comme si, à chaque fois, je pouvais aller plus loin pour franchir un seuil supérieur dans l’absence de pudeur. Il ne le sait pas mais je franchis alors un de ces paliers qui m’émeuvent. Oui, je suis troublée par la facilité avec laquelle mon cul s’est fait à lui. J’ai senti son sexe entre mes fesses, la robe remontée aux reins, les cuisses se frottant contre la pierre froide et irrégulière. J’étais devenue trop glissante pour m’appartenir. Il avait lâché mes mains pour que je ne m’abîme pas le visage ou, peut-être cela lui était-il égal, peut-être voulait-il simplement mettre ses doigts en moi plus profondément que dans l’eau bénite.
- Et tu pensais t’en tirer comme ça, petite chienne ?
Mes fesses, mon ventre me piquent de plaisir. Je ne suis que ce corps qui ne prête même plus attention ces mots. Mes oreilles bourdonnent de toucher mes lèvres enflées d’amour d’un soir. Car il a pris les doigts de ma main gauche pour les introduire avec quelques uns des siens en moi. Sa main me chaperonne à l’intérieur de moi, me donne un plaisir intense. Il souffle :
- Tu ne connaissais pas ça, hein ?
Brusquement, il s’arrête de la toucher, la retourne comme un article de fête foraine, un gaufre ou un flyer et lui dit de se cambrer pour recevoir sa semence. Elle obtempère, attendant paisiblement dans l’indolence produit par l’alcool que pleuve le liquide tiède sur ses fesses.
Une fois terminée, elle ne s’essuie pas. Elle rabat simplement sa robe de demoiselle d’honneur. Il lui dit :
- Que fais-tu ? Tu n’as pas joui.
Il remonte à nouveau sa robe, par devant seulement cette fois-ci.
- Tais-toi.
Et il me met quatre de ses doigts dans sa petite bouche, essayant d’en mettre progressivement quatre autres entre ses cuisses. Elle salive sur ces doigts de plaisir. Il entre doucement en elle, toujours un peu plus jusqu’à ce qu’elle gémisse incapable de pouvoir distinguer le plaisir de la douleur. Les bornes d’elle abolies, ses jambes tremblent. Il la garde près de lui, range une de ses mèches folles et affirme sereinement :
La prochaine fois, ce sera la gorge seulement.
Elle l’a écouté en reprenant son souffle, encore dévorée par la chaleur née de ses muscles dans l’abdication.
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