Andréa est une jeune chimiste un peu trop assidue dans ses recherches sur des traitements hormonaux. La frustration de son travail la conduit à faire des expériences de plus en plus dévergondées...
Proposée le 21/12/2022 par Hermès33
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Nympho, vicieuse
Personnages: Solo
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman
Andréa se retourna avec un soupir. L’alerte des centrifugeuses du laboratoire était en train de retentir une fois de plus, pour lui signaler que le processus venait de prendre fin.
23 heures venaient de passer, l’ennui commençait à l’envahir et à lui faire sérieusement regretter d’avoir entrepris cette thèse.
Le sujet lui avait pourtant paru enrichissant de prime abord, s’agissant de développer un nouveau traitement permettant aux femmes ménopausées de regagner leur équilibre hormonal.
Bien sûr c’était sans compter son directeur de recherches, un vieil aigri constamment insatisfait de ses travaux et avec une fâcheuse tendance à ne donner de ses nouvelles que la veille des deadlines. Le milieu de la recherche lui paraissait désormais bien moins attrayant qu’il ne l’avait auparavant été.
C’est ainsi qu’elle se retrouvait encore une fois totalement seule, à pas d’heure, à surveiller d’interminables hémisynthèses d’estradiol qui se retrouveraient bientôt dans de nouveaux traitements.
Son nouveau protocole opératoire, encore non éprouvé, serait sûrement en mesure de réduire les effets secondaires à long terme des médicaments présents sur le marché.
Elle s’assit devant une paillasse pour inspecter les résultats obtenus, tube après tube après tube.. A ses côtés, un calepin de vérifications dans lequel elle consignait les scores de chaque échantillon.
Pour quelqu’un qui synthétisait les hormones du plaisir, elle était loin d’être aux premières loges pour en profiter, pensa-t-elle. Entre ses cours magistraux à la fac et les longues nuits passées à la clinique, cela faisait bien des mois qu’elle n’avait eu l’occasion de se soulager de son désir.
Le cadre académique n’était pas le plus prompt à favoriser ce type de rencontres – et tellement restreint que la moindre complication aurait un impact non négligeable sur sa carrière. Ne lui restaient que ses plaisirs solitaires, eux-mêmes bien mis à mal par son emploi du temps surchargé.
Ces pensées l’envahirent peu à peu, bien plus captivantes que les vérifications fastidieuses auxquelles elle devait se livrer. Elle se mit à rêver à toutes les façons dont elle pourrait rattraper ce temps perdu, et tandis qu’elle vissait et dévissait machinalement les bouchons, sa culotte devenait dangereusement humide. Elle sentit quelques gouttes de cyprine s’en détacher pour furtivement s’immiscer sous son short.
« Bon, ça va être compliqué de continuer dans cet état… » Réfléchit Andréa, maintenant bien décidée à faire une pause bien méritée. A force de ne se consacrer qu’au travail, la simple suggestion du plaisir finissait par s’imposer de façon disproportionnée.
Elle dézippa son short à tâtons sous sa blouse pour le faire glisser à ses pieds.
L’anticipation du moment de jouissance à venir rendait ses gestes erratiques – « Heureusement que je n’ai pas continué mes analyses, je n’aurais pas pu les terminer correctement », se justifia-t-elle mentalement.
Elle écartait fébrilement les jambes sur son tabouret, de plus en plus impatiente. Durant sa pourtant brève hésitation, son sexe était devenu ruisselant et de longues traînées humides coulaient lentement sur ses jambes.
Elle ne se donna même pas la peine de retirer sa culotte, et écarta d’un geste brusque l’importune qui se tenait entre elle et ses lèvres gonflées… Sans plus attendre, ses doigts s’immiscèrent pour les palper avec frénésie, tandis que son autre main maintenait tant bien que mal à distance les textiles indésirables. Toutes ses pensées n’étaient plus dirigées que vers l’excitation qui naissait en elle.
« Oooh ». Un gémissement de plaisir s’échappa de sa bouche… Elle se ressaisit l’espace d’un instant, apeurée de se faire surprendre, mais le silence complet ayant accueilli son cri donna le coup de grâce à ses hésitations. D’autres gémissements suivirent, de moins en moins complexés…
La scientifique frottait à présent son clitoris avec une application qu’elle pensait avoir perdue ces dernières semaines. Sa vulve gonflée bénéficiait de toute l’attention qu’elle n’avait pu lui donner auparavant, et lui rendait cette bienveillance au centuple.
« Après tout, je mérite bien de m’accorder autant de professionnalisme qu’à ces foutus tubes », éructa Andréa intérieurement. « Mais… peut-être qu’ils pourraient enfin servir à quelque chose » réalisa-t-elle en contemplant d’un air mauvais les éprouvettes méticuleusement alignées devant elle.
Elle décrocha l’une d’entre elles de son support et entreprit de la rapprocher avec gourmandise de son sexe. Elle n’était pas particulièrement longue mais sa largeur honorable pourrait très bien faire son affaire.
L’extrémité du tube hermétiquement fermé s’introduisit sans difficulté dans l’orifice lubrifié.
Andréa lâcha un cri de bonheur devant cette sensation que son corps avait déjà oubliée. Décidant enfin d’abandonner à terre sa culotte désormais totalement trempée, elle empoigna à deux mains le tube afin de pouvoir l’enfoncer plus profondément en elle. Il ne tarda pas à totalement occuper le sexe comblé de la chimiste, à sa plus grande satisfaction.
A chaque va-et-vient, les parois de l’éprouvette se retapissaient du liquide bleu céruléen qui l’occupait, comme faisant écho aux vagues de plaisir submergeant sa propriétaire.
Andréa étendit les pieds sur la paillasse, afin de pouvoir plus librement investir son intimité… Et elle le faisait à présent avec ferveur, sans plus se soucier de qui pourrait l’entendre ou la voir.
Nul visiteur n’aurait à ce moment pu déconcentrer l’assidue étudiante, les jambes relevées et une éprouvette solidement plantée entre les fesses.
Perdue dans son désir, la jeune femme se branlait passionnément de la main qui n’enfonçait pas l’objet dans ses entrailles. Elle gémissait son désir d’être prise encore plus profondément, d’être acquittée de sa frustration.
Le mouvement suivant fut pour elle de trop, et de puissants jets de cyprine jaillirent de son sexe rougi pour se répandre jusqu’à l’autre bout du laboratoire.
« Ah putain ouiii ! » cria Andréa totalement submergée par le plaisir. Son bassin tressaillait tandis qu’elle continuait de gicler tout autour d’elle, recouvrant sans ménagement tous les appareils à sa portée.
Sa jouissance semblait ne jamais vouloir s’arrêter, l’assaillant encore et encore pendant de longues minutes avant d’enfin l’abandonner, éreintée.
Abasourdie, la scientifique mit un certain temps à reprendre ses esprits, toujours haletante. Elle n’avait jamais eu un orgasme d’une telle intensité jusqu’à maintenant… Peut-être était-ce l’excitation du lieu, ou bien l’abstinence forcée.
Elle se redressa sur son tabouret, sa blouse maculée de son plaisir et de…BLEU ?
Un frisson paniqué la traversa et elle retira avec empressement le tube encore enfoncé dans son sexe. C’est ce qu’elle craignait… Les contractions orgasmiques avaient dû fissurer le plastique, qui laissait lentement suinter son contenu à l’intérieur même de son intimité. « Merci le polyéthylène… » pensa-t-elle.
Elle prit quelques inspirations pour se calmer, son plaisir persistant se mêlant à la peur. Son esprit rationnel la rassura rapidement : Même si le traitement n’était pas dilué, il était prêt pour les essais cliniques et un contact occasionnel n’aurait que peu de conséquences graves.
Les jambes encore chancelantes, elle se débarrassa des preuves incriminantes et entreprit de nettoyer du mieux qu’elle pouvait les traces de son passage.
Son plaisir ne semblait toutefois pas s’éteindre comme d’ordinaire, et se ravivait au contraire à une vitesse alarmante…
Bien que très peu de liquide ait pu s’investir en elle, ses effets semblaient avoir un impact pour le moins déroutant.
La jeune chimiste résista cependant à la tentation le temps de son départ, non sans glisser subrepticement l’un des tubes dans la large poche de sa blouse.
Il en était de son devoir d’expérimentatrice.
Partie 2 à venir !
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Anonyme
A quand la suite ?
Posté le 5/03/2023
Dmaury
J’ai adoré ! La suite sort quand ? :)
Posté le 12/01/2023
Anonyme
Hummm, je dois dire que cela m’a excité. Vivement la suite
Posté le 26/12/2022
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email