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Au vestiaire (1e épisode)

Pour m'aider à assumer une érection involontaire au vestiaire, mes potes me poussent à renouveler volontairement l'expérience. Je dois dépasser ma gêne et ma pudeur pour accepter mon plaisir de l'exhibition.

Proposée le 4/11/2022 par Gabriel

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Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: Groupes
Lieu: Autres lieux publics
Type: Histoire vraie


C'est le samedi que j'ai pu expliquer en détail à Antoine ce qui s'était passé au vestiaire après le cours d'EPS deux jours plus tôt. Maxence lui en avait un peu parlé et il avait entendu des rumeurs la veille au lycée : j'avais bandé au vestiaire, j'avais eu la honte, on s'était moqué de moi et Alban, un type d'une autre classe mais qui est dans notre groupe de sport, laissait entendre que c'est en regardant son sexe que je m'étais mis à bander.

- Alors qu'est-ce qui s'est passé jeudi en sport ? demande Antoine. (Il était absent ce jour-là.)
- Ben, tu sais, on faisait rugby, je sais pas, j'ai voulu faire le chaud, il y avait des filles sur le terrain d'à côté, il y avait un peu de soleil, bref, je me suis foutu torse nu.
- C'est surtout que t'étais le seul torse nu, précise Maxence.
- Ouais, bref, quand on est retournés dans le vestiaire, je faisais le malin, je faisais admirer mes pecs, et je me suis foutu à poil direct...
- Ah ouais, chaud ! dit Antoine en souriant. (Au vestiaire, peu d'élèves se baladent librement nus et je n'en fais pas partie habituellement. La longueur de ma verge m'a longtemps embarrassé.)
- Ouais, j'avoue. J'ai commencé à faire tester mes abdos à Quentin et les autres, tu sais, en leur demandant de me frapper dans le ventre et moi, j'encaissais les coups en contractant.
- Tu faisais ça à poil ?
- Ben ouais, je te dis, je faisais le malin. Et à un moment, Alban a dit : "Attends, je te le fais. Dylan et Sam te tiennent et moi, je frappe de plus en plus fort." (Alban est très gros, avec un tout petit sexe et bizarrement il se balade toujours à poil au vestiaire. Il ne doit pas avoir l'impression de montrer grand chose ! Dylan et Sam sont des potes à lui.)
- T'aurais pas dû accepter !, réagit Antoine.
- Ouais, je sais, mais j'ai pas voulu avoir l'air de me défiler.
- En plus, Alban était à poil, ajoute Maxence.
- Sérieux ?
- Oui, tu sais, il est toujours à poil, il a l'air d'être fier de sa cacahuète ! Bref, Dylan et Sam m'attrapent chacun un bras et je dis à Alban de commencer doucement. Il commence à frapper, j'encaisse, il frappe plus fort, et au troisième coup, je m'aperçois que je commence à bander...
- Oh putain !
- Ben ouais, j'essaie de me cacher la queue mais ils me tenaient les bras et Alban s'aperçoit de mon érection et il commence à rigoler, à dire : "Ben dis donc, c'est moi qui te fais cet effet ?"

Antoine met sa tête dans ses mains tellement il est gêné pour moi.

- Y en a d'autres qui rigolaient, dit Maxence.
- Moi je me suis débattu, j'ai fini par me libérer mais c'était trop tard, j'étais raide. En plus, on avait pas encore pris la douche, j'ai dû la prendre comme ça.
- Mais tu as pas dit que c'était naturel de bander, qu'il y avait pas de honte ?
- Ben si, quand Alban ou un autre se foutait de moi, je répondais que ça arrivait et que je m'en foutais, mais tout le monde voyait bien que c'était pas le cas, j'essayais de me cacher au maximum, je sais pas, j'ai paniqué. Je répétais aussi que ça allait passer mais ça passait pas.
- T'as bandé jusqu'au bout ?
- Oui, je me suis rhabillé comme ça.
- Et toi, tu l'as pas défendu ?, demande Antoine à Maxence.

Maxence ne sait pas quoi répondre.

- Qu'est-ce que tu voulais qu'il fasse ? Non, c'est ma faute, j'aurais pas dû faire le beau gosse.
- Mais qu'est-ce qui t'a fait bander en fait ?
- Je sais pas, en fait je bandouillais déjà un peu quand je me suis foutu à poil, y a plein de filles qui me mataient sur le terrain, ça m'avait excité. Après, quand Alban m'envoyait des punchs, j'étais trop fier d'encaisser, je savais qu'il était jaloux et à un moment, j'ai regardé les autres, tout le monde me matait, Quentin et les autres, j'ai baissé les yeux, j'ai vu mon torse, mon ventre qui était devenu tout rouge, ma queue qui pendait, ça m'a excité...

Un long silence. Maxence murmure : "Putain, c'est chaud pour toi..."

Puis Antoine dit d'un coup :

- Bon, y a qu'une seule solution.
- Comment ça ?
- Il faut que tu montres à tout le monde que tu t'en fous vraiment de bander au vestiaire, que tu en es même fier.
- ...
- Il faut que tu le refasses.
- Hein ?
- Mais oui, regarde, moi si je vois un mec qui bande au vestiaire et qui se cache, je me dis c'est la honte pour lui. Mais si le mec se tourne vers moi avec un sourire, sans cacher sa bite, et me dit "Ben quoi, t'as jamais vu une queue ? Ça te pose un problème ?", ben c’est qui moi qui ai la honte et lui, il a la classe, surtout s'il est foutu comme toi !
- Qu'est-ce que tu veux que Gabriel fasse exactement ?, demande Maxence.
- Au prochain cours d'EPS, tu te débrouilles pour bander et tu assumes jusqu'au bout, nous on sera avec toi, on rigolera avec toi, on te dira que t'as bien raison, etc.
- Mais comment il peut être sûr de bander ?, demande Maxence.
- Tu te chauffes, comme la dernière fois. Tu t'es foutu torse nu à quel moment ?
- Vers la fin.
- Là, tu le fais dès le début, genre t'en a rien à foutre, t'as trop chaud, trop envie de montrer tes pecs.
- T'as qu'à mettre ton short de footing, propose Maxence. (C'est un short en lycra, très léger, très court et très échancré.)
- Oui, excellent, renchérit Antoine.
- C'est pas vraiment un short pour le rugby, protestè-je.
- Tu t'en fous, avec les jambes que tu as, t'es sexy de ouf quand tu le portes, tu le sais en plus !
Je souris malgré moi.
- Je pourrai jamais.
- T'as pas le choix mec.

Les 4 jours qui suivent, je suis dans un état d'excitation incroyable. Je n'arrête pas de penser à ce qui s'est passé et surtout à ce qui va se passer ! Parfois je suis terrifié à l'idée que tous les garçons de mon groupe de sport vont voir, longuement, en pleine lumière et sans que je puisse me cacher, mon seulement mon corps entièrement nu, non seulement mon sexe, mais ma queue raide, décalottée, mon gland turgescent, ils vont sentir mon excitation et peut-être vont-ils voir dans mon regard le plaisir que je prends à cette situation. Comment assumer cela ? Et si comme jeudi dernier, j'étais paralysé par la honte ? A d'autres moments, je suis surexcité en m'imaginant, et en me contemplant dans le miroir, nu et en érection, je voudrais que le monde entier me voit, je me sens surpuissant ! Je vois ma copine deux fois pendant ces quatre jours et à chaque fois, je la baise rageusement, elle me trouve déchaîné ! Entre ces deux états extrêmes, j'essaie parfois de me convaincre qu'il n'y a rien de grave, des types qui ont une érection involontaire dans un vestiaire, ça doit arriver tous les jours dans le monde, après tout je l'ai bien fait la semaine dernière et je n'en suis pas mort, il n'y a pas de quoi en faire une histoire. Je banderai comme si c'était naturel, en haussant les épaules si on me fait une remarque. Mais rapidement, l'appréhension me reprend, par exemple dès que je pense à tel tel ou élève du groupe. Quentin par exemple. Dans la classe, c'est un peu mon opposé. Je suis blond, j'ai un air de fille avec mes cheveux longs et mes yeux verts, on me dit très mignon mais lui, c'est carrément le beau gosse, un vrai visage de mannequin, très viril avec souvent sa barbe de trois jours et ses yeux bleus incroyables. Il est très fidèle aussi, il a une copine depuis l'an dernier alors que moi, je papillonne beaucoup. On n'est pas dans le même groupe de copains mais jeudi dernier, il avait vraiment l'air très gêné pour moi lorsque j'ai eu mon érection.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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