Histoire Erotique

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Le secret d'Ilhem

De retour au célibat, je passe la nuit avec une jolie rousse. Mais au détour d'un couloir, je découvre que la belle et caractérielle Ilhem cache de bien étranges penchants...

Proposée le 18/08/2022 par Korn

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Thème: Femme soumise
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie


Je m’assagis sitôt en couple avec Adeline. Finies les infidélités, finie la recherche de partenaires. Florence tenta bien une approche une fois mais je parvins à la repousser malgré l’énorme érection qu’elle savait déclencher en seulement trois mots. Pour une fois que je sortais avec une fille vraiment gentille et douce, je ne comptais pas tout gâcher en cédant à mes pulsions. Je fus grandement aidé en cela par l’alchimie sexuelle qui régnait entre ma nouvelle copine et moi.

Deux mois plus tard, ce fut au tour de Florence se mettre en ménage avec Damien, un copain de l’asso de jeu de rôle. Alors que tout était au beau fixe dans ma vie et que j’aurais dû être heureux pour elle, la nouvelle me fit l’effet d’un poignard planté en plein cœur. Mes rapports avec mon ancienne maîtresse devinrent rapidement tendus, j’étais plus que mal à l’aise en sa présence et elle me le rendait bien. Bientôt, ce fut ma relation avec Adeline qui commença à se dégrader. Si sur le plan sexuel l’entente était toujours radieuse, sur le plan sentimental et affectif les choses empiraient. Finalement, nous étions plus de bons amis qui couchaient ensemble qu’un vrai couple voué à durer.

En mars, cinq mois après nos débuts, nous décidâmes d’un commun accord de rompre. Je me préparais alors à entamer une longue période de célibat et d’abstinence. Mais le destin en décida autrement.

Samedi soir, trois jours après la rupture, Ilhem faisait une fête chez elle. Elle habitait une grande maison dans un village à une demi-heure de la ville, avec un immense jardin perdu au milieu des champs et bosquets. Le voisin le plus proche vivait à plus de 200 mètres, ce qui nous permettait de faire du bruit et de mettre la musique à fond jusque tard dans la nuit. En l’occurrence, l’hiver était tardif cette année-là et le thermomètre dépassait à peine le zéro alors pas de risque d’embêter qui que ce soit. Merci le double vitrage.

Nous étions un peu plus de dix convives ce soir-là, à boire, rire et un peu danser dans l’immense salon d’Ilhem. Florence et Damien étaient là, je faisais tout mon possible pour éviter de les regarder s’embrasser et se montrer des signes d’affection, tout comme je feignais d’ignorer que mon ancienne maîtresse passa toute la soirée sur les genoux de son copain.

Parmi les autres invités notables, il y avait Fred, mon meilleur pote avec qui j’avais partagé Adeline ce qui me semblait une éternité plus tôt ; Laurent, qui avait aussi été de la partie et que je ne portais plus dans mon cœur après son comportement inadmissible ce soir-là ; Jerem’, un autre copain d’asso, un grand échalas aussi maigrichon que sûr de lui, de son charme et de son savoir sur tout (bref, je l’aimais pas et cette soirée n’allait rien améliorer) ; Karen, la meilleure amie d’Ilhem, une grande rousse toute fine et plutôt jolie ; et bien entendu la maîtresse de maison, la bombe ultime : Ilhem elle-même.

Comme vous pouvez vous en douter au vu des paragraphes précédents, je ne passais pas à proprement parler une très bonne soirée. C’était même l’inverse et je m’étais reclus sur un canapé, plus concentré sur la musique métal et mon téléphone portable que sur la bonne ambiance. Vers 22 heures, je fus tiré de mes sinistres pensées lorsqu’une cigarette s’interposa entre mon écran et moi. Au bout du cylindre, Ilhem me regardait d’un air dur.

— Viens, on va en griller une, me lança-t-elle d’un ton qui ne souffrait pas la moindre contestation.

Je soupirai, enfilai mon blouson rembourré et sortis avec elle dehors. Avec le froid glacial, il me fallut m’y reprendre à trois fois pour rouler ma cigarette et elle était si pitoyable que je finis par accepter celle tubée d’Ilhem. La sculpturale brune tira une bouffée avant de plonger son regard ambré dans le mien.

— Bon, il se passe quoi ? demanda-t-elle de but en blanc.

— Comment ça ? répondis-je innocemment.

— Oh ça va, arrête tes conneries. Ça fait combien de temps qu’on se connaît ?

— Je dirai bien quatre ans.

— En quatre ans, j’ai appris à te connaître mon coco. Je sais quand t’es à côté de tes pompes et je sais que ça veut dire que tu vas pas bien.

— Ok, ok… C’est vrai que je suis un peu déprimé, concédai-je.

— C’est à cause de Florence ?

— Non, mentis-je, ça fait que trois jours qu’on s’est séparés avec Adeline, ça fait un peu bizarre, c’est tout.

Ilhem tira une nouvelle bouffée, me souffla sa fumée au visage avec désinvolture.

— Tu veux que je t’arrange le coup avec Karen pour passer à être chose ?

— J’ai pas envie de me remettre en couple, contrai-je.

— T’en fais pas, je la connais. En ce moment elle est plus branchée coups d’une nuit que relation longue durée.

Je sentis un sourire déformer mes lèvres malgré moi.

— Pourquoi pas alors ?

Même si, à vrai dire, j’aurais été beaucoup plus intéressé par une nuit entre les cuisses d’Ilhem. Il fallait cependant reconnaître que son amie était plutôt jolie : elle devait faire son mètre soixante-dix, avec un beau visage ovale très symétrique et rehaussé d’yeux émeraude et de nombreuses tâches de rousseur, encadré de courtes mèches aussi raides que cuivrées ; pas tout à fait rousse, pas vraiment châtain, elle avait la peau laiteuse et les lèvres fines. Si elle n’avait pas beaucoup de formes, la robe beige revêtue ce soir-là mettait en valeur son principal atout : un petit cul très rond qu’on avait envie de prendre en main.

En somme, elle était tout l’inverse d’Ilhem en dehors de la taille : la maîtresse de maison mesurait près d’un mètre quatre-vingt, mais elle était presque aussi large que moi qui suis pourtant solidement bâti. Ilhem, elle, avait des formes pulpeuses, une petite bouée sur le ventre, d’énormes fesses rondes, la taille quelque peu fine et une poitrine aussi démesurée que rebondie. A dire vrai, en dehors de Jennifer, elle avait les plus gros seins qu’il m’ait été donné de voir (et bientôt de toucher) et leur forme constituait une violation en règle de la loi de Newton. Le tout était complété par un superbe visage ovale au regard ambré, au menton légèrement pointu avec un grain de beauté au coin des lèvres et par une peau très mate héritée de ses origines maghrébines.

— Mais tu crois qu’elle est intéressée ? poursuivis-je en proie au doute.

Ilhem me tapota l’épaule.

— T’inquiètes. Toi t’es aveugle, ça fait depuis que t’es arrivé qu’elle te reluque.

— Ah… J’imagine que ça se tente alors…

— Ouais, laisse-moi faire. Tu vas passer une bonne nuit qui va te remonter le moral.

Je n’osai pas lui dire que c’était surtout une nuit avec elle qui m’aurait remonté le moral… Finalement nous écrasâmes nos mégots et regagnâmes la chaleur de l’intérieur. J’avais les mains congelées et du mal à sentir le bout de mes doigts. Lorsque nous atteignîmes le salon, Fred m’adressa un clin d’œil auquel je répondis d’un haussement d’épaule. Ilhem fila s’asseoir à côté de lui, me laissant sa place à côté de Karen.

La conversation s’engagea immédiatement, d’une banalité sans nom. On se racontait simplement nos vies, mais je ne pouvais m’empêcher de remarquer que la jeune femme souriait et riait bien plus que ne l’autorisaient mes affligeants traits d’humour. Son regard émeraude avait quelque chose d’hypnotique et je ne parvins à m’en détacher que lorsque les lumières baissèrent subitement d’intensité. Le hard rock et le métal laissèrent soudain la place à une musique langoureuse, presque un slow. A l’autre bout de la pièce, je distinguais le sourire amusé d’Ilhem qui me fixait intensément.

Karen se leva presque aussitôt et me prit par la main pour m’entraîner à sa suite. Sur la piste de danse improvisée, nous fûmes immédiatement rejoints par Florence et Damien. Tandis que je posais les mains sur les hanches de ma partenaire et elle les siennes sur mes épaules, j’aperçus Jeremy inviter Ilhem et Fred une petite brune aux gros seins que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam.

A mesure que le morceau avançait, Karen se rapprochait de plus en plus de moi. Bien vite, elle écrasa sa petite petite poitrine sur la mienne et son bassin contre le mien. Quelques pas et frottements plus tard, l’effet qu’elle me faisait commençait à se faire sentir. Je collais ma joue à ses cheveux, humait son shampooing parfum pêche pour essayer de me calmer.

Peine perdue. Plus elle se collait à moi, plus je bandais. Plus je bandais, plus elle accentuait ses discrets attouchements. A la fin du morceau, alors que tout le monde retournait s’asseoir, elle me chuchota :

— Tu dors avec moi ce soir ?

— Volontiers, répondis-je.

On continua de papoter un moment, puis vint le moment tant attendu d’aller se coucher. Damien et Florence occupaient une chambre en tant que couple, de même que Karen au titre de meilleure amie. Les autres se répartissaient des sacs de couchage et matelas gonflables dans le salon. Je fis un clin d’œil à Fred qui s’installait près de la petite brune avec laquelle il avait dansé et attendit sagement que toutes les lumières soient éteintes pour fausser compagnie à l’assemblée alcoolisée.

Le cœur battant à tout rompre, j’ouvris discrètement la porte de Karen. Allongée sur le lit deux places, elle avait tronqué sa robe pour un pantalon de pyjama, un débardeur et un roman qu’elle lisait tranquillement. Par les pans de son vêtement très échancré, je pouvais distinguer la forme naissante de son sein.

Elle tourna la tête vers moi et me sourit en refermant son bouquin dans un claquement sonore.

— Je me demandais quand tu viendrais.

J’écartais les bras dans un accès de théâtralisme.

— Eh bien me voilà.

Karen tapota le matelas.

— Alors rejoins-moi.

Je ne me fis pas prier et vins m’installer à ses cotés. Mais sitôt à sa portée, elle m’attrapa par le col et m’attira à elle pour m’embrasser à pleine bouche.

— T’es directe, remarquai-je en rigolant.

— Vaut mieux être directe que passer la nuit seule. Par contre je préfère être claire : c’est un coup d’une nuit. On baise et chacun trace sa route demain.

— Ça me va.

— Parfait, déshabille-toi.

— T’es VRAIMENT directe.

— Bah oui. On sait pourquoi on est là, on va pas passer cent ans à se faire des bisous.

En moins de deux, on se retrouva en tenue d’Eve. Karen était superbe, sa silhouette athlétique parfaitement découpée, on voyait ses muscles développés jouer sous la peau pâle à chaque mouvement. Je me rendis compte que ses abdominaux saillants m’excitaient encore plus que ses adorables seins presque inexistants (sans doute une déformation professionnelle) mais pas autant que son sexe aux petites lèvres surmonté d’un pubis recouvert d’une repousse de poils châtains.

Je fis basculer ma partenaire d’un soir sur le dos, elle écarta les jambes pour que j’y prenne position.

— Mets un préservatif, me dit-elle.

— Pas besoin, répondis-je.

— Évidemment que s… Non, ok, vu comme ça pas besoin. Han oui, c’est bon… ajouta-t-elle avec langueur.

Vous l’aurez deviné, le temps qu’elle réplique, j’avais plongé ma tête entre ses cuisses, ma langue entre ses lèvres. Je remontai ensuite à son minuscule clitoris, que je m’appliquai à lécher de plus en plus vite. A mesure que ma belle d’une nuit montait en pression, j’introduisis un doigt, puis deux, puis finalement trois, dans son antre. Le rythme continua d’augmenter jusqu’au feu d’artifice qui cambra tout le corps de Karen.

— Putain, tu lèches tellement bien, cracha-t-elle lorsqu’elle put enfin parler.

— Merci du compliment.

— C’est sincère. Par contre, je te rends pas la pareille, mets une capote et baise-moi.

C’est à cet instant que je réalisai avec horreur la triste vérité.

— Elles sont dans mon sac, j’ai oublié de les prendre…

— Putain t’es sérieux ?

— T’inquiètes, je vais les chercher.

— Fais vite avant que l’envie me passe.

Je renfilai rapidement boxer et pantalon, cachait mon érection comme je pouvais. J’hésitai une seconde, puis mis quand même mon t-shirt : vu la température dans la maison, je risquais de me les geler si je restais torse nu. J’ouvris discrètement la porte et sortis dans le couloir, sur la pointe des pieds.

En passant devant la chambre de Florence, je fus bien soulagé de ne rien entendre. Mais un mètre plus loin, me parvenaient des bruits étranges. Des bruits de gorge appuyés qui furent rapidement couverts par une voix d’homme qui disait :

— Alors salope, t’aimes être à genoux et sucer une belle bite hein ?

Je sentis ma poitrine se serrer. Cette voix, c’était celle de Jérémy et la chambre dont elle provenait… C’était celle d’Ilhem. La porte étant entrouverte, je jetai un coup d’œil en passant. La belle maghrébine était accroupie devant Jérémy, torse nu, les mains attachées dans le dos, donnant de la bouche comme une affamée. Je me détournai rapidement, dégoûté. Qu’Ilhem se tape Fred ou n’importe quel mec correct, ok, c’est le jeu. Mais entre tous, pourquoi avait-elle choisi un connard comme Jérémy ? En plus de ça, se retrouver attachée, se faire insulter, ça ne lui ressemblait vraiment pas…

Toujours perturbé, je fonçai à mon sac, récupérai mes préservatifs et rejoignis Karen ventre à terre. Je fus soulagé de la trouver toujours aussi nue et prête à m’accueillir en elle. Je me dévêtis prestement, donnai du poignet pour retrouver ma vigueur, enfilai le caoutchouc et m’allongeai sur la jolie rousse. Pour être honnête, il n’y a pas grand-chose à raconter. Ce fut long, très long, mais pas très plaisant ni passionné. Certes, le rapport n’était pas désagréable et je finis pas avoir un orgasme en pleine levrette, mais il n’avait rien de renversant. Karen n’était pas une mauvaise amante, nous n’étions simplement pas très accordés.

Après l’amour, mon amante se blottit contre moi, moi contre elle, et nous nous endormîmes. Au réveil, nous nous rhabillâmes et je quittai le plus discrètement possible sa chambre. Quelques-uns étaient déjà debout et papotaient en déjeunant. Fred m’adressa un clin d’œil, la petite brune tranquillement juchée sur ses genoux, je lui rendis un pouce tendu vers le ciel. Jérémy était encore plus insupportable et m’as-tu vu que d’habitude mais Ilhem restait aux abonnés absents, de même que Florence. Rien de surprenant dans ce dernier point, mon ancienne maîtresse avait toujours eu du mal à émerger avant onze heures du matin.

La maîtresse de maison daigna se joindre à nous presque une heure plus tard. Elle ne s’était pas encore servi un café qu’elle m’avisait et me faisait le signe universel des fumeurs, deux doigts en ciseaux devant sa bouche. Je ne me fis pas prier pour saisir mon paquet de tabac, enfiler mon blouson et la rejoindre à l’extérieur.

— Alors, t’as passé une bonne nuit ? embraya aussitôt la belle brune.

— Ça va, oui, répondis-je en allumant ma cigarette.

— C’est tout ?

— Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? J’ai passé un bon moment, j’espère qu’elle aussi et voilà.

— Sympa sans plus quoi.

— Voilà. C’est pas sa faute ou un mauvais coup hein, mais je crois qu’on était juste pas accordés, c’est tout. Et toi alors ?

Ilhem haussa un sourcil.

— Moi ? J’ai dormi.

Je soufflai ma fumée et lui adressai mon plus beau sourire ironique.

— Menteuse. Moi aussi je te connais, je sais que t’as pas juste dormi.

Elle fit la moue, jeta un œil autour d’elle.

— On en parle plus tard ? T’as qu’à rester manger à midi, on discutera tranquillement.

— Ok. T’es sûre que ça va ?

— Oui, t’inquiètes. J’ai juste pas envie que quelqu’un entende que je me suis tapé Jérémy.

— Oh tu sais, ils sont probablement tous au courant à l’heure qu’il est.

— Ouais mais si tu l’écoutes, il s’est tapé tout le monde, j’aurai qu’à nier et personne le croira.

— Tu marques un point…

Nous finîmes par rentrer. Quelque chose toutefois me travaillait. Ilhem disposait d’un caractère particulièrement bien trempé. Pourquoi alors avait-elle accepté d’être attachée ? D’être insultée ? Je ne parvenais pas à donner du sens à ce que j’avais vu mais étais bien résolu à tirer l’affaire au clair.

Finalement, quelques heures plus tard, Ilhem et moi nous retrouvâmes en tête à tête, assis sur son canapé, deux bières à moitié vides sur la table basse.

— Alors, ta nuit ? finis-je par demander.

— Horrible, soupira la belle maghrébine. C’était pas le pire coup de ma vie mais presque.

— A ce point ? Comment c’est possible ?

— Il a PAS arrêté de se vanter, de dire qu’il était génial, que j’aimais ça, etc. Alors au début c’était un peu excitant, mais comme au final il m’a pas vraiment touchée et que j’ai pratiquement rien senti… Sans déconner, j’ai failli m’endormir pendant qu’il me sautait.

— Et il s’en est pas aperçu ?

— Tu parles, le seul truc qui m’a tenue réveillée c’est qu’il arrêtait pas de déblatérer que je prenais mon pied comme jamais. Et vu que j’ai même pas fait l’effort de simuler, ça te dit à quel point il était attentif hein. Par contre…

Elle prit une grande gorgée et me fixa intensément.

— Comment t’as su ?

— Je t’ai dit, je te connais.

— Et tu sais pas mentir.

— Ok, j’avais oublié de prendre mes capotes et la porte de ta chambre était pas fermée, tu préfères ?

— Chier, j’aurais préféré que tu voies pas ça…

— Tu veux dire que je voies pas que t’étais attachée ?

— Roh, ta gueule.

— Non mais sérieux, c’est ton truc ?

— Ben oui, pourquoi ?

— Bah je t’imaginais pas comme ça.

Elle eut un petit ricanement méprisant.

— Ça a rien à voir mon grand. C’est pas parce que j’ai un sale caractère que j’aime pas être attachée au lit.

— Je comprends pas, avouai-je.

— C’est du JDR, c’est tout. On fait semblant d’être quelqu’un d’autre et on s’amuse.

— Et donc toi t’aimes jouer à te faire attacher et insulter, c’est ça ?

— Hum hum, approuva-t-elle. J’suis tout le temps en contrôle de tout, les gens osent pas trop me contredire ou me fâcher, c’est agréable de jouer à être docile des fois. Tu vois c’est comme en JDR, je joue tout le temps des filles fragiles ou des intellos, c’est pour changer de « moi ». Ça veut pas dire que j’aimerai ça dans la vraie vie, mais dans certains contexte c’est cool de faire semblant de l’être.

Elle eut un petit rire.

— Le mec qui me traite de salope dans la vraie vie, je lui fais bouffer le trottoir. Mais si on s’est mis d’accord au lit, je lui suce la bite autant qu’il veut. Tu vois ? Y en a qui aiment qu’on les frappe au lit, ça veut pas dire qu’ils aiment se manger des droites dans la rue.

— Je vois, ouais. Et de l’autre côté ?

— Comme un MJ. Tu vois, le MJ qui t’impose son scénar, te laisse pas faire ce que tu veux et laisse de côté les thèmes que t’as envie d’explorer, c’est un MJ de merde, on est d’accord ?

— Complètement.

— Bah pareil avec un dominant, faut qu’il soit à l’écoute. Il fait juste semblant de pas l’être, mais au final c’est le soumis qui décide de ce qu’on va faire. Si t’es dom’, tu vas jouer à aimer frapper, humilier, insulter, selon ce que veut ta soumise. Ça veut pas dire que dans la vraie vie tu es comme ça.

— Ouais, je crois que je comprends.

Je ne vais pas vous mentir, toute cette discussion m’éclairait beaucoup sur mes penchants. Et commençait à me chauffer… Énormément.

— Pour ça que Jérémy c’est un mauvais coup, ajouta Ilhem en reposant sa bière vide. Il en a rien à foutre, il fait juste son petit kiff.

— En même temps, c’est aussi un MJ de merde.

Elle éclata de rire.

— Putain, mais tellement. J’aurais du me douter remarque, mais j’étais en manque et je me suis dit qu’il pouvait pas être si nul.

— Du coup, t’es toujours en manque, m’esclaffai-je.

Elle rit de nouveau.

— J’avoue…

— En tout cas, tu m’intrigues, j’ai bien envie de m’essayer à tout ça.

— Tu sais ce que je dis toujours : faut tout tester, c’est comme ça qu’on voit ce qu’on aime.

— Ouais, comme en JDR.

— Mais grave ! Faut juste trouver la bonne personne pour essayer.

Elle s’éventa de la main.

— Pfffiou, ça m’a donné chaud de parler de tout ça.

— Et moi donc…

Je fis un geste pour montrer mon jean et la bosse qui le déformait. C’est l’instant où je me rendis compte que j’étais bourré, je n’aurais jamais osé faire ça sinon. Ilhem éclata de rire.

— Bah branle-toi.

— Je pensais plutôt à faire un truc tous les deux.

— Nan, je couche pas avec les amis.

— Pourtant ça serait pas la première fois et on est toujours amis.

Je haussai les épaules et ajoutai :

— On est deux adultes raisonnables, on a envie de sexe tous les deux, autant en profiter non ?

— Oh et puis merde, t’as raison. Laisse-moi juste descendre encore une ou deux bières, là je suis pas assez bourrée pour mettre mes principes de côté.

— Huum… D’accord, si avant tu me suces un peu… Salope.

Elle rit à nouveau.

— Ah ok, tu veux la jouer comme ça.

Elle sauta à genoux sur le canapé et se pencha sur moi. Elle batailla un peu avec le bouton de mon jean puis ceux de la braguette mais parvint finalement à extraire ma queue déjà très très dure. Elle la prit en main et passa ses lèvres sur le côté de ma verge, sur la toute la longueur. Au deuxième passage, elle ajouta la langue. Au troisième, elle me prit en bouche. Au cinquième, elle me relâcha et quitta le canapé sans un mot pour revenir avec deux bières. Comme j’étais toujours dénudé et raide, elle reprit sa fellation, à genoux devant moi. A nouveau, cinq allers-retours, puis elle me fit signe de me rhabiller.

Les bières ne firent pas long feu, Ilhem descendit la sienne quasiment cul-sec. Elle se frotta les yeux et se passa la langue sur les lèvres tout en me fixant.

— Bon, qu’on soit clairs… C’est juste du sexe, ok ?

— Bien sûr.

— Pas de coups, pas d’humiliation, pas de sodomie, ok ?

— Je me serais pas vu te frapper de toute façon.

— Insultes, ordres et bondage autant que tu veux. Hésite pas à dire tout ce qui te passe pas la tête, sois sans filtre. Ça te va ?

— Largement.

— Et de ton côté ?

— Tu acceptes la faciale ?

— Demande avant de finir, si je suis assez excitée ok, sinon ça sera où tu veux sauf sur le visage.

— Ça me va. Je peux stimuler ton anus ou pas du tout ?

— Oui mais pas plus d’un doigt, j’aime pas sinon.

— Bon, fis-je. Parfait, parfait.

Je lui fis mon plus beau sourire.

— Sans filtre hein ?

— Oui. Si tu dépasses les bornes, t’en fais pas que je te le dirai.

— Et c’est moi qui commande ?

— Pareil, si je veux pas je te le dirai.

— Ok, alors montre-moi ta chatte.

Ilhem souleva les fesses juste assez pour retirer pantalon de jogging et string, puis elle pivota et s’allongea sur le canapé, tête sur l’accoudoir, une jambe dans le vide et l’autre sur le dossier. Son sexe m’apparut dans toute sa majesté, avec ses grandes lèvres charnues et ouvertes dévoilant les petites, un gros clitoris bandé et appétissant, le tout surmonté d’un pubis entièrement rasé à l’exception d’une fine bande de poils noirs et courts.

— T’as vraiment une belle chatte, susurrai-je d’une voix que j’espérais sensuelle.

Je posai la main sur sa vulve, massai ses grandes lèvres. Mes doigts se trouvèrent aussitôt trempés de mouille, que j’étalais copieusement sur ce minou généreusement offert.

— Putain j’en peux plus, t’es trop bonne, faut que je te bouffe la chatte.

Ilhem poussa un petit cri lorsque je me jetai sur elle pour dévorer son clitoris et m’abreuver de son nectar directement à la source. Aucune douceur, je m’acharnais sur son bouton comme un affamé. Très vite, les jambes de la belle maghrébine commencèrent à trembler et je me redressai, la barbe maculée de jus. Si je voulais être à la hauteur de ses attentes, c’était le moment d’être un peu insultant.

— Crois pas que tu vas jouir tout de suite salope, fis-je. Fous-toi à poil et suce ma queue.

Toujours docile, Ilhem retira son haut et son soutien-gorge pendant que j’enlevai le bas.

— Putain, ces nibards ! commentai-je en la voyant nue.

Tandis que, à trois pattes (la dernière étant sur mon sexe) elle me suçait, je passai les deux mains sous elle pour pétrir ses énormes seins.

— Tu suces comme une reine, la félicitai-je. T’as déjà branlé un mec avec tes superbes nichons ?

— Bien sûr, répondit-elle.

— Je crois que tu vas me finir comme ça tout à l’heure alors, j’peux pas partir sans les avoir baisés.

Elle s’y connaissait en fellation, entre ses talents et l’excitation je sentis que j’approchais de l’orgasme. Alors je redressai ma partenaire pour lécher ses seins tout en fourrant deux doigts dans sa chatte.

— T’es trop bonne, dis-je finalement, faut que je te baise.

Sans me laisser le temps de préciser comment, Ilhem se retourna, me présenta sa croupe. Du majeur et de l’index, elle écarta ses lèvres pour me préparer le passage et je me positionnai aussitôt derrière elle pour la pénétrer. Et bon dieu, quel bonheur de prendre une fille aussi canon, ce véritable fantasme sur pattes dont je rêvais depuis si longtemps.

— Ah putain, quel pied ! T’es une salope de compétition, gémis-je tout en la limant.

— Haaan oui, c’est bon putain, répondit-elle entre ses dents.

— Te sens pas obligée de simuler hein, fis-je en sortant un instant de mon rôle.

— Je simule pas la putain de toi ! Aaaaah oui ! Putain c’est ça que j’aime, vas-y fort !

— T’aimes te faire baiser comme une chienne ?

— Ouiiiii.

— Putain t’es vraiment trop bonne Ilhem, j’ai envie de gicler dans ta grosse chatte de pute !

— Vas-y, remplis-moi de foutre !

— Allonge-toi, je vas te finir avant !

— T’es pas obligé.

— J’ai pas dit que t’avais le choix. Allonge-toi, je veux te voir jouir.

Ilhem obtempéra, je me jetai de nouveau sur sa chatte pour la dévorer et l’explorer de mes doigts. J’étais déchainé, je gémissais de plaisir au moins autant qu’elle, ma queue dur et trempée m’envoyait des décharges de plaisir chaque fois qu’elle frottait contre le canapé. Petit à petit, je sentis le vagin de la belle brune se resserrer autour de mes doigts ce qui me galvanisa encore. Tout son corps tremblait à présent, sa respiration était lourde et bruyante, tout comme la mienne. Enfin, elle eut un orgasme d’une intensité inouïe, se contractant et criant pendant une bonne vingtaine de secondes, m’aspergeant le poignet et le menton de mouille au début, puis la bite et les couilles lorsque je la pénétrai sans attendre qu’elle ait fini de jouir.

Excitation et plaisir me mirent dans un état second, mes mains parcouraient frénétiquement son corps, incapables de se poser à un endroit ou de juste le caresser, ma queue allait et venait en elle rageusement. Nous criions notre plaisir et soudain j’explosai. L’orgasme raidit tout mon corps, je poussai un long et uniquement gémissement à moitié rentré. Après quelques secondes, Ilhem écarquilla de grands yeux devant la longueur de mon éjaculation, puis poussa de petits « oh ? » surpris chaque fois qu’une nouvelle contraction envoyait du sperme dans ses entrailles.

— Je crois que t’as joui sacrément fort, fit-elle en récupérant ses habits.

— Putain oui… Et toi c’est allé ?

— Grave, ça fait du bien.

— Désolé, j’ai peut-être pas été aussi dominant que t’espérais.

— T’apprends, t’inquiètes. J’ai pris un sacré pied et t’étais vraiment sans filtre.

Elle eut un petit rire tout mignon.

— Je vais pas me plaindre de me faire assaillir de compliments. Tu pensais vraiment ce que tu disais ?

— Chaque mot.

Elle eut un petit sourire gêné.

— Merci, c’est agréable à attendre. Par contre… C’était un one-shot hein, pas de plan cul ou quoi.

— Je vais pas te mentir, j’aurais pas été contre le plan mais je comprends, pas de souci.

On passa une bonne partie de l’après-midi à discuter de tout et rien. La tension sexuelle et le fantasme évacués, je retrouvai mon amie Ilhem ; pour être honnête je n’avais même plus envie d’elle. Je tenais en fait trop à elle pour gâcher notre relation avec des histoires de fesses et je crois qu’elle partageait ce sentiment. Pourtant, une phrase qu’elle prononça ce jour-là allait me hanter pendant des mois.

« Tu sais, je crois pas que Florence soit passée à autre chose. »

J’eus beau insister, elle ne développa jamais. Je ne sus jamais ce qu’elle avait voulu dire par là, ce qu’elle avait pu voir ou entendre.

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Commentaires de l'histoire :

Pongodu21
Merci j'ai beaucoup apprécié. La fin est un peu énigmatique mais j'imagine que c'est volontaire pour laisser le lecteur sur sa faim.
Posté le 19/08/2022


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