Housewives pas si desperate… (Partie 3)

En s’inspirant des anecdotes de Rose, Eva s’est mise en tête de contrôler la libido de son mari en commençant par lui interdire toute masturbation. Désormais, c’est elle seule qui pourra lui octroyer toute jouissance… à condition qu’il l’ait mérité. La vie de Pierre va changer !

Proposée le 17/07/2022 par Scribouilleur

Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman

§ Eva & Pierre §


Depuis qu’ils étaient ensemble, Pierre était très épris d’Eva. Quand ils s’étaient connus, il l’avait trouvé bandante au propre comme au figuré. Ses fesses et ses fiers petits seins l’obnubilaient. Elle lui plaisait et lui faisait de l’effet. Ils avaient fini par s’aimer, se marier et faire des enfants.

Sexuellement il était très demandeur mais avec le temps il s’était callé sur le rythme de sa femme. En compensation, son monde intérieur nourri de fantasmes en tout genre s’était développé. Il trouvait difficile de le partager avec Eva qui ne donnait aucun signe d’encouragement dans ce domaine. Il avait bien essayé de faire des allusions voir même de lui montrer des photos sur internet mais sans succès.

Au cours des années il avait parfois éprouvé un sentiment dépressif de devoir garder tout cela à l’intérieur. Il s’était même dit qu’il pourrait se faire aider, mais par qui… Hors de question de tromper sa femme et il n’allait tout de même pas faire appel à une prostituée.

L’attraction physique qu’exerçait Eva sur lui n’avait jamais faibli. C’est comme si elle avait eu un pouvoir sur son pénis. Il ne pouvait pas le refréner, comme s’il n’obéissait qu’à elle. Les jours d’abstinence s’allongeant, cela devenait difficile avec toutes ces images qui lui venaient dans la tête.

Au paroxysme du désir, il pouvait se masturber rien qu’en pensant au pied d’Eva. Son pied, sa jambe, son ventre, ses seins, son sexe, ses lèvres, ses yeux… Il l’imaginait impériale comme une déesse exigeant qu’il éjacule pour elle, comme une offrande. Il aurait voulu qu’elle veuille qu’il se branle pour elle, qu’elle exige qu’il jouisse à ses pieds pour prouver toute la puissance de l’attraction qu’elle avait sur lui.

Il avait donc pris l’habitude de se soulager régulièrement, une à plusieurs fois par semaine, sous la douche ou dans les WC. Ainsi la pression retombait, les fantasmes étaient repoussés dans les abîmes de son cerveau… jusqu’à ce qu’ils reviennent inlassablement quelques jours plus tard.

Avec le temps c’était devenu mécanique. Il ne retirait aucun plaisir de ces branlettes solitaires toujours plus déprimantes. Parfois il avait même du mal à se faire bander.

Quand un soir Eva lui parla de masturbation il eut d’abord peur qu’elle ait découvert qu’il s’y adonnait en cachette depuis tant d’années. Ou alors avait-elle découvert sa collection de photos érotiques glanées sur le net ?

Quand elle évoqua son envie de jouer à lui interdire de se toucher et que ce soit elle seule qui contrôle ses éjaculations, son cœur s’était emballé. Il n’en croyait pas ses oreilles. Maintenant qu’elle en avait parlé, c’était tout ce qu’il désirait. Il voulait en finir du sentiment de culpabilité et de cette pratique glauque qu’il avait de se purger dans les toilettes. Il était fou de bonheur.



Après avoir interdit à son mari toute éjaculation, Eva laissa passer trois jours. Le matin du quatrième, elle le coinça dans la salle de bain à la sortie de la douche. Elle prit son sexe en main et une fois qu’il fut bien raide, elle sortit son marqueur. Elle inscrivit sur sa tige dressée E V A et elle ajouta une petite croix. Elle le sentait frémir. « J’ai écrit EVA pour que tu saches à qui tu appartiens et une croix pour marquer ce jour comme le premier de ton abstinence. Tous les matins tu viendras me voir avec le marqueur pour que je récrive ce qui s’efface et pour que j’ajoute une croix. »

Pierre en aurait pleuré de bonheur. Il l’enlaça et l’embrassa fougueusement. Sa femme jouait avec son sexe comme il en rêvait ! Il aurait voulu la prendre sur le champ, mais elle le rappela à l’ordre : « Doucement, n’oublie pas que tu es abstinent… Mais… pas moi… » Elle lui appuya la tête pour qu’il se mette à genoux. Comprenant ce qu’elle voulait, il enfouit son visage entre ses cuisses et entreprit de lui faire sauvagement un cunni. Debout contre le lavabo, Eva essaya de calmer quelque peu son enthousiasme pour qu’il soit plus doux. En quelques minutes, elle jouit violement. Dans un souffle elle lui enjoignit de se dépêcher de partir au boulot s’il ne voulait pas être en retard. Dix minutes plus tard dans sa voiture sur le chemin du travail, Pierre bandait encore douloureusement, mais il affichait un sourire béat.


§§


Depuis que leur jeu avait commencé, il n’y avait rien à faire, chaque fois qu’il allait aux toilettes pour uriner et qu’il se saisissait de son pénis, celui-ci commençait à gonfler. Il revoyait sa femme tracer son nom dessus et cela lui faisait de l’effet. Pierre se dépêchait de finir avant d’être obligé de se pencher en avant pour conserver un angle de visé correct. Il avait d’ailleurs abandonné l’idée d’utiliser les urinoirs de peur de se faire remarquer.

Alors que le nom d’Eva s’allongeait en même temps que sa queue, il essayait de penser à tout sauf à sa femme pour se calmer. Il arborait cinq croix sur le côté comme autant de médailles de guerre. Tous les soirs avant de se coucher, Eva s’asseyait sur le bord du lit et l’appelait pour la "vérification". Il se tenait debout devant elle, pantalon baissé. Elle le masturbait un peu pour le durcir et recomptait le nombre de croix. Hier soir elle l’avait félicité d’en avoir quatre et lui avait déposé un baisé brûlant sur le bout de la verge tout en refermant la main sur ses testicules. Il avait failli défaillir et avait gémi « Fais-moi jouir ! ».

Eva l’avait regardé d’un air faussement ennuyé : « Hmmm, non, je trouve que tu ne le mérites pas assez… Peut-être demain. » Il était au supplice. Une fois la lumière éteinte, il s’était glissé sous la couette et avait tenté sa chance en descendant entre ses jambes.

Elle soupira d’exaspération : « Petit coquin, tu ne peux pas t’empêcher… ». Cependant elle écarta les jambes pour lui faciliter l’accès à sa chatte qu’il entreprit de lécher avec ardeur. Après avoir reçu sa gratification, elle le congédia dans son côté du lit et s’endormit paisiblement. Pierre pensa : « Il y a quelques jours ma femme dormait et je bandais dans l’indifférence à côté d’elle. Aujourd’hui, elle dort, je bande mais j’adore ça… ».


Ce soir il avait cinq croix au marqueur sur la queue. Eva était allongée sur le lit absorbée par la série télé qu’elle regardait. Un peu plus tôt, Pierre lui avait prodigué un massage des pieds bienvenu après une journée passée en talons. Il n’avait pu s’empêcher au passage quelques baisés sur les pieds de sa déesse puis avait entrepris de lui sucer les orteils un à un avec dévotion.

Eva finit par lui dire d’arrêter. Elle lui annonça qu’il pouvait se masturber s’il voulait mais sans jouir. En un éclair son pantalon fut descendu et sa bite toute raide sorti de son caleçon comme un diable de sa boite ce qui fit rire Eva.

Cela faisait vingt bonnes minutes qu’il se branlait debout à côté de sa femme toujours allongée et impassible. Il regardait ses pieds, ses jambes, s’attardait sur ses seins qu’il essayait de deviner à travers le corsage. Chaque fois qu’il sentait la sève monter dans sa verge, il cessait et attendait que la pression redescende avant de recommencer.

Eva finit par regarder sa montre : « Une demi-heure d’astiquage, c’est bien mon chaton. » Pierre craint qu’elle ne lui dise que c’était tout ce qu’il aurait ce soir. Elle lui saisit le bout du sexe entre le pouce et l’index et elle lui dit « Maintenant je vais compter jusqu’à trente pendant que tu bougeras. Si tu n’as pas giclé d’ici là, tu t’en passeras encore ce soir… Un… Deux… ».

Pierre s’activa frénétiquement en allant et venant entre les deux doigts de sa femme qui imperturbable le tenait nonchalamment. Arrivé à dix, le monde disparu autour de lui, il n’y avait plus que sa bite et les doigts d’Eva qui existaient et à douze, tout explosa en lui. Un jet libérateur jaillit alors qu’il émettait un râle de plaisir. Un second, puis un troisième spasme finirent par l’achever. Sa semence coulait encore entre les doigts d’Eva qui ne l’avait pas lâché. Sans crier gare, il lui prit la main et lécha ses doigts souillés.

« Je ne te demande pas si tu as aimé » dit-elle rayonnante. Constatant qu’il avait aspergé sa jupe et sa chemise, il se confondit en excuses qu’elle accepta volontiers : « C’est de ma faute, je ne pensais pas que tu allais venir si vite. » Elle ajouta : « On était loin des trente secondes ! »

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