retrouvailles

Après plusieurs années sans le voir je retrouve celui qui a été mon meilleur amant, ce que je voyais comme une simple discussion va me bouleverser et me ramener à mes fantasmes de l'époque.

Proposée le 19/04/2022 par tendrecoquine

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme

Retrouvailles


Je suis à la maison, en famille mais mon esprit se perd et je pense à toi. Je vois ton visage, ton sourire auquel je n’ai jamais pu résister, tes yeux couleur noisette qui brillent en me regardant, ta bouche aux lèvres pleines si plaisante à regarder et encore plus à embrasser.

Dans mon esprit je me retrouve à Irigny, le jour où je t’ai retrouvé. Tu étais conducteur sur la ligne 15 et je suis venue faire un tour avec toi, cette ligne était idéale car tu avais de longues pauses, 20 minute de conduite et 20 minute de pause, ce qui pouvait nous laisser le temps de parler. J'attendais au terminus, je te vois ton bus arriver mais les reflets sur les vitres ne me permettent pas de bien te voir, seulement de deviner ta silhouette. Tu te gares un peu plus loin et tu descends pour me rejoindre.

Tu viens vers moi, tu n’as pas changé, tu es toujours aussi beau. Tu avais gardé ton masque au début, mais j’ai retrouvé la silhouette que j’aimais tant, ta carrure imposante qui devient un doux cocon lorsque je suis dans tes bras, ton allure soignée, bien coiffé, bien rasé, bien habillé… Je t’ai demandé de baisser ton masque alors que tu étais encore loin de moi et quand tu l’as fait, que j’ai vu ton sourire et que j’ai entendu ta voix qui me répondait, j’ai senti une vague d’émotions me traverser, ces émotions que je croyais disparues mais que j’avais seulement domptées. J’ai immédiatement éprouvé l’envie de retrouver tes bras… Enfin nous nous sommes rejoins, j’ai pu t'observer de près et surtout retrouver ton odeur, ce parfum que j’adore et qui a réveillé mes souvenirs plus encore que de te voir. Au moment de te faire la bise j’étais très troublée.

Les quelques messages que nous avions échangé ces derniers jours m'avaient laissé présager qu'il serait agréable de te revoir, mais je n'avais aucune idée de ce que ce moment allait provoquer. J'avais pris plaisir à laisser s'installer une ambiguïté légère dans nos échanges de textos et j'ai apprécié les compliments que j'ai pu recevoir de ta part, même si je n'aurais pas dû m'accorder cette liberté vis-à-vis de ma vie de couple. J'ai pris tout ça comme un jeu, un besoin de sentir que je pouvais encore plaire après tout ce temps auprès d'un homme qui ne me regardait pas. Je suis venue te voir sans réel objectif, si ce n'est passer un bon moment et d'échanger sur ces dernières années où nous nous étions perdus de vue. Après la surprise de cette première vague d'émotions dès les premières secondes, j'ai essayé de me reprendre et d'échanger simplement avec toi, nous avons parlé de tout et de rien, du métier et puis aussi de nos vies. Lorsque tu reprenais le volant et que tu avais des clients il était moins facile de parler mais cela me laissait le temps de t'observer et surtout de réfléchir au jeu de séduction qui était en train de s'installer. Je savais que je n'aurais pas dû m'engager dans cette voie mais je ne pouvais pas m'en empêcher, tu me plaisais toujours autant que dans mes souvenirs, peut-être même plus. Pour ne rien gâcher j'ai retrouvé ce plaisir d'échanger avec toi, tout semblait tellement fluide et naturel, je suis loin d'éprouver cette aisance avec tout le monde. Dans les moments où nous étions tranquillement tous les deux malgré la raison qui me disait de mettre des distances je n'avais qu'une envie c'était de te charmer, je voulais voir ton regard envieux sur moi, sentir que je ne te laissais pas indifférent. Tu m'as fait remarquer plus tard que j'avais les yeux qui brillaient, ils brillaient de tous ces sentiments diffus que tu provoquais et de ce que je percevais dans ton regard, en espérant ne pas me tromper. Une partie de moi avait très envie de faire le premier pas, de me jeter dans tes bras et sur tes lèvres, j'avais peur que tu ne partages pas cette envie, peur de m'emballer toute seule donc j'ai réfléchi à une manière de créer le contact, frôler ta main ou ton bras mais une autre partie de moi plus rationnelle me disait de me raisonner, que je ne devais pas franchir ce pas avec toi. J'ai fini par me dire que si tu ne créais pas l'occasion je passerais à côté pour rentrer sagement chez moi. J'ai cru que c'est ce qui se passerait en voyant l'heure passer. Lors de ta dernière pause, juste avant que je reparte, quand on s'est retrouvé face à face dans l'allée du bus, à quelques centimètres l'un de l'autre je n'arrivais plus à penser, cette envie que j'avais de me fondre dans tes bras devenait presque un besoin et en même temps j'étais à quelques minutes de retrouver une vie rangée, ne pas prendre de risque, choisir la sécurité. Tu as fait ce fameux premier pas, tu m'as regardé dans les yeux, tu m'as effleuré le bras en me demandant « Alors, qu'est-ce qu'on fait ? » je me rappelle t'avoir répondu « Je ne sais pas ». À ce moment-là entre ta proximité, ta légère caresse et la confirmation que tu partageais mon désir j'ai senti comme un feu d'artifice en moi, je n'arrive pas à décrire ces sensations qui m'ont submergées, mon ventre empli de papillons. Après le choses sont un peu floues, je ne sais plus décrire exactement comment je me suis retrouvée dans tes bras mais je me rappelle de la joie et du plaisir que j'ai eu à t'embrasser.

En plus de tous ces sentiments il fallait bien-sûr ajouter une forte tension sexuelle, tu as toujours éveillé le désir en moi et après tout ce temps j'étais plus qu'excitée, nous avons échangé des baisers tendres et passionnés, tu m'as très vite fait comprendre dans tes étreintes que tu avais autant de désir que moi, si j'avais pu je ne t'aurais pas laissé garder tes vêtements très longtemps, j'ai arrêté mes caresses à ta ceinture, je rêvais de la défaire et de laisser ma main aller retrouver ton sexe. Je l'aurais pris en main, pour le sentir durcir, je l'aurais caressé doucement quelques instants pour le retrouver, j'aurais aussi caressé du bout des doigts tes bourses pleines du jus que je me languissait de recueillir. J'aurais ensuite poursuivi mes caresses avec plus d'ardeur, je t'aurais branlé un peu pour que ton vit soit bien dur avant que je ne mette à genoux devant toi pour le prendre en bouche, (c'est une des choses qui m'a beaucoup manqué toutes ces années), le lécher, l'embrasser, t'entendre exprimer ton plaisir quand j'aurais sucé avidement ton gland, puis quand j'aurais fait glisser entièrement ton membre dans ma bouche, le bout de ta queue au fond de ma gorge, j'aurais suivi tes ordres me soumettant avec délice et je t'aurais offert ma bouche, te laissant en profiter à ta guise, jouissant du bonheur d'être l'objet de ton plaisir. Tu m'aurais ensuite demandé de me relever pour profiter un peu de mon corps, caresser mes mollets, mes courbes qui t’affolent tu aurais fait preuve de tendresse par moments puis d'empressement, de douceur en m'effleurant et de vigueur en me mettant des fessées que j'aime tant. Je me serais offerte complètement à toi, retrouvant l'immense plaisir d'être ta chienne, bien salope comme tu l'aimes. Je t'aurais demandé de me sodomiser, n'en pouvant plus d'attendre de sentir ton sexe en moi, je t'aurais présenté mon cul bien cambré et alors que tu l'aurais caressé avec délice j'aurais senti ton gland se presser contre mon trou qui n'aurait pas résisté longtemps à l'accueillir, m'arrachant des soupirs ravis. J'aurais encore senti ton vit glisser doucement en moi et faire des va-et-vient, venir profondément en moi, me donnant la satisfaction d'être remplie de toi et d'entendre ton contentement. Tu aurais giclé dans mon trou, me laissant rentrer avec ton jus en moi.

Malheureusement nous ne pouvions pas faire tout ça, il pouvait y avoir du monde et tu étais au travail, nous nous sommes contentés de quelques caresse relativement sages mais prometteuses, de baisers laissant paraître notre désir, je me suis lovée dans le cocon de tes bras puis j'ai dû rentrer. J'ai passé tout le trajet du retour à essayer de mettre un peu d'ordre dans mes sentiments sans y parvenir, je ne pensais pas que ces retrouvailles entraîneraient tous ces tourbillons d'émotions en moi...

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