La bulle

Première partie, si on m’autorise à aller plus loin, de ma vision de ce qu’est une bulle et de ce qu’on pourrait y faire. Passer du temps avec quelqu’un, hors du temps sans avoir à se justifier auprès de quiconque…

Proposée le 30/12/2021 par Marcialus

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Hôtel
Type: Fantasme

Le problème lorsque nous sommes en couple, c’est que nous sommes en couple. Je suis très heureux avec la personne qui partage ma vie. Même si tout n’est pas parfait et heureusement que ça ne l’est pas. La perfection est d’un ennui mortel. Malgré ça, je ne peux m’empêcher de regarder ailleurs.

Quand je dis regarder ailleurs, ça ne veut pas dire que je suis en monde crevard et que je vais sauter sur tout ce qui bouge. Non. C’est juste que je suis sensible au charme féminin. Et là, c’est le drame. Un milliers de pensées traversent ma tête. Parfois ce charme féminin a un truc en plus, c’est un million de pensées qui traversent mon esprit. Ce charme est si puissant, une connexion tellement forte s’est créée que c’est un milliards de pensées qui s’emparent de mon âme.

Ma seule crainte, c’est que je sois seul dans ce ressenti et qu’il ne soit pas partagé par l’autre. Quoi qu’il en soit, j’ai envie de vivre mes émotions, de les ressentir. Ça me maintient vivant.

D’où l’idée de cette bulle. Pas une bulle de savon. Non. Une bulle spatio-temporelle dans laquelle on pourrait s’éclipser un temps pour faire ce que l’on y veut, le temps qu’on y veut, avec qui l’on veut si bien sûr l’envie est réciproque.

Attention, je ne parle pas de la bulle à fantasme, celle qui s’ouvre le soir, avant de s’endormir, dans son lit, l’oreiller bien blotti dans les bras et on se laisse porter par son imagination et on n’en souhaite qu’une chose, c’est que nos rêves réalisent la suite des ces fantasmes.

Je parle d’une vraie bulle. Une bulle physique. Celle qui se crée automatiquement quand je suis super bien avec quelqu’un à tel point que le temps s’arrête autour de moi, que le silence fait place autour de nos corps et que la seule chose qui compte ce soit notre moment. Cette bulle magique où rien ne pourrait stopper ce qui s’y passe. La même sensation qui se produit quand ta peau touche la mienne. Plus rien n’est important dans ce monde. Plus rien n’est aussi important que ce moment là.

Dans cette bulle, je voudrais m’extirper de ma vie quotidienne, comme je voudrais t’arracher à la tienne. J’aimerai pourquoi pas t’emmener un week-end avec moi. Faire une balade du côté de Stonehenge, cet endroit mystique qui collerait bien aux sentiments que j’ai pour toi. Posés là, dans mes entrailles, on ne sait pas comment ni pourquoi… comme ces pierres. Cette balade serait symbolique.

J’aurais réservé un hôtel classe et chic, avec ce genre de lit ultra confortable avec un surmatelas où quand tu t’allonges tu t’ancrent complètement. Une salle de bain avec baignoire jacuzzi, bain moussant, champagne. On s’habillerait bien. On se ferait beau l’un pour l’autre. On irait manger dans un bon restaurant et on irait se promener main dans la main en continuant notre discussion entamée depuis l’apéro si ce n’est pas plutôt.

On regagnerait notre chambre d’hôtel. Et j’aurais alors le plaisir de goûter à mon second dessert de la soirée. Toi. Oui toi. Je ne voulais pas faire tout ça pour en venir là mais tu es tellement délicieuse… Si tu ne le souhaites pas, je le comprendrais bien évidemment, voire, je le respecterais. Mais comme je viens de te le dire, tu es délicieuse et j’espère être à ton goût également.

Je voudrais d’abord t’allonger sur le lit. Sur le ventre. Défaire le noeud du haut de ta robe et découvrir ton dos pour que je puisse le caresser, le masser, faire des points de pression le long de la colonne vertébrale, du haut jusqu’en bas, et du bas jusqu’en haut et insistant sur la nuque en faisant remonter mes doigts dans tes cheveux. Je redescendrais à nouveau mes mains en déposant quelques baisers par ci par là.

Je te retournerais délicatement et dénuderais ta poitrine si généreuse. Là aussi, je laisserais mes mains et mes doigts te caresser. Je contournerais tes seins pour ensuite les prendre à pleine main, faire glisser tes tétons entre mes index et mes majeurs. Mes mains descendraient encore… et encore. Mes pouces dessineraient des cercles sur ton bas ventre jusqu’à s’engouffrer sous le bout de tissus que cache encore le bas de ta robe. Tu frissonnerais de nouveau depuis que je m’occupais de ta poitrine. Mais avant d’ouvrir les hostilités, je ferais descendre ta robe pour ne laisser sur toi que cette jolie culotte que tu portes magnifiquement bien.

Mes mains s’occuperaient alors de tes pieds, de tes chevilles, de tes mollets, de tes genoux, de tes cuisses, le dessus, l’intérieur. Mes pouces glisseraient le long de l’aine de chaque côté en faisant des mouvements de va et viens pour déborder un peu vers le milieu. Ce milieu qui semble brulant et humide au toucher. Je déposerais ma bouche sur le tissus pour tâter cet environnement du bout de ma langue. Puis je te mettrais sur le ventre. Pour m’occuper de tes pieds et de tes jambes à nouveau avant de remonter sur les parties les plus charnues de ton anatomie. Mes mains en dessineraient le contour avant de passer sous le tissus pour en saisir une dans chaque main. Ma bouche viendrait les accompagner pour du bout de la langue te lécher le dessous des fesses. Je ferais de ta culotte un string pour goûter pleinement à ce dessert incroyable. Ne me laisserait plus qu’à ôter cette culotte, dernier rempart pour un véritable peau à peau. Ou plutôt dirais-je, du langue à peau. Laisse moi te mettre une nouvelle fois sur le dos, t’écarter les jambes et commencer à te déguster, te goûter, te fouiller. M’autorises-tu à aller plus loin?

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