Pierre et Marie sont amis, ils décident un jour de se retrouver à Paris pour un petit temps à deux. Mais le programme va être quelque bouleversé par la réservation d'une chambre d'hôtel pendant un beau matin d'automne.
Proposée le 19/12/2021 par Buveur de whisky
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Thème: Jeu érotique
Personnages: FH
Lieu: Hôtel
Type: Fantasme
Ce soir-là, Pierre passait la soirée chez son frère dans le XX ème arrondissement de Paris. Il était arrivé un peu plus tôt dans l'après-midi et profitait à présent d'un bon whisky en compagnie de son aîné. Des amis étaient là également, on échangeait sur le festival qui se préparait le lendemain devant la mairie du III ème arrondissement. Les invités s'annonçaient nombreux et la météo très clémente : tout était donc réuni pour que cette soirée se passe aussi bien que les promesses du lendemain.
C'était également une période assez particulière pour Pierre. Il faut dire que beaucoup de choses s'étaient passées dans sa vie, notamment un travail qu'il avait quitté quelques mois auparavant pour se lancer à son compte avec un autre ami architecte. Jusqu'à présent tout allait pour le mieux, et finalement ce changement avait suscité en lui moins de bouleversements que n'avait pu le faire les mots de Marie, son ancienne collègue. Il l'avait toujours bien aimée, Marie, elle lui avait plu dès son premier jour de stage. Bien évidemment il n'en avait jamais rien dit mais n'avait cessé pour autant de la regarder travailler devant lui avec sa petite mine sérieuse, ses grands yeux noisette et sa voix douce. Pendant quatre ans il avait vécu ainsi quasi quotidiennement à ses côtés, toujours rivé sur son regard fuyant mais aussi sur son corps. Il imaginait parfois, au moment où tout le monde partait le soir et qu'il ne restait qu'eux deux, venir vers elle sans mot dire et l'embrasser à pleine bouche. Il imaginait la sensation de ses mains qui aggriperaient sa belle poitrine, de sa langue dans sa bouche, de son souffle contre le sien. Il s'était toujours imaginé cela mais n'avait jamais pensé qu'elle pourrait un jour y penser à son tour.
Pourtant ce soir-là à Paris , entre deux verres de Laphroaig et dans une ambiance bruyante, le son étouffé du vibreur de son téléphone fut celui qui marqua de manière indélébile la soirée de Pierre.
C'était un message de Marie.
Elle le prévenait de sa venue à Paris le lendemain matin. Elle lui demandait si ils pouvaient se voir. Elle ne posait que cette question mais sa manière de la tourner ne laissait pas de doute sur la façon dont Pierre devait y répondre.
- "Bien sûr qu'on peut se voir, je serai au festival dès midi si tu veux qu'on mange ensemble?"
- "On se retrouve demain matin pour 10h rue du Temple, devant le square."
- "Ah OK, si tu veux!"
- "Viens seul s'il te plaît, c'est important"
Il était tard et Pierre était déjà ivre, mais il se rendait bien compte que le ton n'était pas celui que Marie avait l'habitude d'employer. Il mit son réveil et s'endormit avec un battement de cœur dont le rythme n'avait pas un grand rapport avec la quantité d'alcool qu'il avait ingurgitée.
Il faisait effectivement très beau ce matin de septembre. L'automne arrivait mais la lumière du matin annonçait une journée radieuse. Pierre était en avance, il fit un petit tour du square avant d'apercevoir enfin Marie près d'une entrée. Elle était emmitouflée dans sa veste, un gros sac à bandoulière à son épaule et son si joli sourire au milieu de son visage. Il s'approcha, il se firent la bise et se sourirent :
- "Tu as fait bon voyage?", demanda Pierre
- "Oui, je suis un peu fatigué mais ça va. On marche un peu?"
C'était curieux ce rendez-vous à Paris, au petit matin. Ils marchaient côte à côte en échangeant quelques banalités, mais il était évident que tout cela n'était pas la raison de leur présence ici. Marie s'arrêta finalement : " Bon, dit-elle, voilà le truc. J'ai réservé un day use dans cet hôtel juste là. On est obligé de rien, mais si tu veux on peut y aller. Juste pour parler, ou pour davantage si tu en as envie. Mais c'est vraiment comme tu veux, on peut aussi se quitter ici et tout cela n'aura jamais existé."
Pierre réfléchit. Ce moment qu'il n'avait jamais osé espérer était arrivé, et pourtant il ne savait que faire. Chacun d'eux avait quelqu'un dans leur vie, une femme et un compagnon qui les attendaient. Il savait que la suivre serait tromper. Et pourtant il ne pouvait se résoudre à quitter ainsi Marie qui lui offrait enfin de faire de ses fantasmes une réalité. Alors il choisit la voie médiane, celle qui permettait de poursuivre l'aventure en préservant sa conscience : "D'accord, allons-y pour discuter alors".
En se présentant devant le réceptionniste, Pierre avait l'impression que tout le monde les regardait. C'était comme si l'adultère était écrit sur leur front, il tentait de faire bonne mine avec humour en maintenant bien au fond de sa poche sa main gauche, celle dont l'annulaire était cerné de l'anneau de fidélité. Marie, d'ordinaire si timide, elle, avait l'air ferme et déterminée. Dans l'ascenseur minuscule, ces deux là se regardaient avec un sourire gêné.
La chambre était au dernier étage, sous les toits parisiens. Elle était grande, des pièces de charpente apparentes et un mobilier faussement design l'habillait. Sur le grand lit il jetèrent leur manteau avant de s'asseoir sur le bord du matelas.
Ils se regardaient de nouveau, sans rien dire cette fois. Marie se pencha en même temps que Pierre, ils s'embrassèrent enfin.
Qu'elle était bonne cette bouche chaude qui contrastait délicieusement avec la froideur qui avait fouetté leur visage. Tout dans Marie plaisait à Pierre, mais surtout le goût de ses lèvres et l'odeur de son souffle court. Ils ne disaient plus rien, on n'entendait plus que le bruit de leurs bouches qui se dévoraient mutuellement.
Chaque souffle l'excitait, alors ses mains décidèrent de tromper les intentions louables dont il s'était presque convaincu en se posant sur les hanches de Marie. Ces mains là glissait lentement sur son dos et revenaient sur ses reins. Ce mouvement lui permettait de sortir sans qu'elle ne s'en rende compte le tee-shirt de Marie de son jean, aussi pu-t-il finalement poser la peau de ses doigts sur celle de son dos.
Ce dos était chaud, il était doux, et Pierre ne pouvait s'empêcher de le carresser en serrant davantage Marie contre elle alors qu'ils s'embrassaient encore. Il sentait ses gros seins tout contre sa propre poitrine, et cela l'excitait encore davantage. Alors que son sexe se mettait à durcir, il se demandait comment il pourrait arrêter ce baiser avant qu'il ne devienne un adultère. Marie elle aussi devait aimer ça car à chaque mouvement des mains de Pierre son souffle se coupait d'un petit râle d'envie. Ses mains justement, elles, avaient trouvé l'agrafe du soutien-gorge de Marie et l'avait libérée de sa tension. Il en profitait alors pour passer de son dos à ses seins qu'il osait enfin tenir sous ses mains.
Ces seins là était généreux, il les avait déjà imaginé des dizaines de fois sous ses doigts. Mais là c'était bien réel, ils étaient à lui et il ne pouvait plus s'empêcher de les pétrir. Marie aimait sentir que Pierre chérissait sa poitrine, et la chaleur qui l'envahissait à cet endroit était bientôt rattrapée par celle qui montait dans sa culotte. Dans leurs étreintes, elle devinait la moiteur de sa chatte qui lui criait de poursuivre le plaisir et de ne pas laisser Pierre s'enfuir.
Elle le repoussa alors et il se regardèrent un instant, ébouriffés et le souffle court. Elle attrapa le bas du tee-shirt de Pierre et lui enlevit. Comme s'il ne pouvait faire autrement, Pierre se leva et déboucla sa ceinture. Il fit glisser son pantalon et finit de le retirer en remontant à genoux sur le lit, droit devant Marie. A son tour il lui enleva son tee-shirt et son soutien-gorge qui ne tenait plus, ses seins lui apparurent enfin aussi beaux qu'il les avait imaginés.
Alors qu'il se penchait pour l'embrasser, Marie lui tendit ses lèvres mais ses mains attrapèrent aussitôt l'élastique de son boxer qu'elle fit glisser. Pierre bandait fort, sa queue était sortie d'un coup sec du tissu. Elle regardait ce sexe qu'elle avait elle aussi imaginé plusieurs années auparavant déjà, et comme si le temps leur était compté elle le prit immédiatement dans sa bouche. Surpris, il poussa un râle de plaisir incontrôlé mais la laissa poursuivre. Il faut dire que Marie suçait bien, elle était généreuse. Elle prenait le temps mais suçait avec passion, en jouant d'abord avec son gland avant d'enfoncer toute la queue de Pierre dans sa bouche. Le silence était total dans la chambre du dernier étage, on n'entendait qu'un bruit humide de succion et le souffle court de Pierre qui se tenait toujours à genoux sur les draps blancs, la tête jetée en arrière.
Alors qu'il reprenait ses esprits pendant que Marie s'affairait à lui donner du plaisir, il entreprit de déboutonner le jean de sa maitresse qu'elle fit glisser le long de ses cuisses sans arrêter son office. La main de Pierre pouvait alors glisser sur le tissu de sa culotte, sur ces fesses dont il appréciait enfin la rondeur. Ses doigts s'aventurèrent le long de sa raie, toujours à la surface de sa culotte, et descendirent progressivement sur une masse dont l'humidité avait imprégné le tissu. Il tira alors ce dernier très lentement et sous ses doigts il sentit les lèvres gorgées de plaisir du sexe de Marie. C'était chaud, c'était doux, c'était incroyablement glissant. Sans même qu'il ne s'en rende compte, il était déjà en train de la pénétrer de son majeur qu'il enfonça jusqu'au bout. Marie ouvrit la bouche pour signifier son plaisir et épargna ainsi pendant quelques secondes la queue dure de son amant qui ne cessait ruisseller de sa salive. Sentant qu'il marquait des points, Pierre continuait son va et vient avec son majeur avant que l'annulaire ne le rejoigne également. Marie poussait des petits cris qu'elle décida de rendre moins bruyants en reprenant à pleine bouche la queue qui était au bord de ses lèvres.
Et plus elle suçait, plus il enfonçait passionnément les doigts au fond de son corps, dans cette cavité gluante qu'il aurait voulu ne jamais quitter.
D'un seul coup, la bouche de Marie quitta son sexe. Elle se dressa face à lui et, d'une main ferme, elle le poussa en arrière. Il perdit l'équilibre et se retrouva sur le dos, en travers du matelas, avec de l'incrédulité dans le regard et le sexe pointé vers le plafond de la chambre. Marie l'enjamba et vint s'asseoir sur lui a la hauteur de son bassin.
Il la regardait toujours, elle fièrement dressée sur lui. Il regardait ses beaux yeux noisette qui avaient perdu de leur indécision, il regardait ses épaules nues sur lesquelles ses cheveux châtains se posaient. Il regardait ses seins, généreux et lourds, il regardait ses hanches. Il regardait ce sexe à peine caché sous quelques poils, il sentait la moiteur de ses lèvres sur son bassin. Il sentait sa queue gonflée de plaisir, là, qui remontait derrière Marie et effleurait la raie de ses fesses. Il la regardait comme il l'avait toujours vue, une femme déterminée, intelligente. Une femme avec qui il avait toujours rêvé de baiser, jour et nuit. Une femme à laquelle il pensait en se masturbant plusieurs fois par semaine depuis des mois.
Elle releva finalement ses fesses et attrapa la queue de Pierre qu'elle approcha se sa chatte toujours en le fixant. Alors qu'elle engageait son gland entre ses lèvres, Pierre d'un coup de hanche décida de la pénétrer avant même qu'elle ne puisse se rasseoir sur lui. Surprise, elle poussa un petit cri et se laissa retomber d'un coup sur lui : cette queue lui rentrait profondément dedans, elle pouvait maintenant la sentir de tout sa taille dans son corps. Elle la sentait là, gonflée, et fermement maintenue à sa base par ses lèvres qui était plaquées contre l'aine de Pierre. Elle se décollait alors un peu pour mieux retomber dessus et commencer ainsi à prendre un nouveau plaisir, un plaisir total avec la queue de celui qui n'était encore que son collègue il y a quelques mois.
Pierre lui sentait sa bite durcir à chaque fois que le cul de Marie claquait sur ses cuisses, à chaque fois que ses seins rebondissaient au-dessus de son visage, à chaque fois que son souffle court lui suppliait de continuer. Il avait alors placé ses mains sous ses fesses et les encourageaient ainsi à rebondir sans cesse sur lui. Il sentait chaque recoin du corps de Marie au bout de son gland et le long de sa verge, et rien ne comptait plus que de la pénétrer encore et encore pour lui dire combien il la désirait et, quelque part sans doute, lui dire combien il l'aimait.
À ce moment là Marie ferma les yeux et fit une grimace qui se suivit d'un râle, elle jouissait. Elle jouissait pleinement, elle jouissait d'une chaleur totale qui prenait tout son corps et la traversait. Elle joussait en serrant encore son sexe autour de celui de Pierre, en l'inondant encore de moiteur et de plaisir.
Sentant finalement qu'il était sur le point de venir à son tour, il dit à Marie, le souffle court :
- "Je vais jouir!"
- "Oui viens sur mon clito" répondit-elle presque aussi spontanément
Prenant appui sur son genou, elle se décolla de la queue de Pierre mais l'attrapa aussitôt pour la branler contre elle. Il ne fallu que quelques secondes pour que le sperme chaud gicla contre son clitoris, et elle prit le temps de l'étaler sur tout son sexe avec celui de Pierre en guise de pinceau.
Il se regardèrent et s'embrassèrent tendrement avant de se laisser tomber sur le matelas, enlacés l'un contre l'autre.
Aujourd'hui Pierre repense encore à cette aventure, à Marie qui est loin. Il se dit que si un jour elle lui envoyait un SMS pour lui donner un nouveau rendez-vous, quelque soit le lieu ou l'heure, il y retournera.
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