Je suis d’une génération qui devait faire son service militaire, vous en déduirez que je ne suis plus tout jeune, mais cette période m’a permis de rencontrer un garçon que je n’ai jamais oublié et qui reste à jamais dans mon cœur, il est je crois l’amour de ma vie même si nos rencontres et rapports ne durèrent pas très très longtemps mais pas de n
Proposée le 11/10/2021 par jpbe01
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: HH
Lieu: Inclassable
Type: Roman
Nous étions compagnons de chambrée, cinq garçons, lui occupait le lit en face du mien, grand, élancé, sans être un Adonis il se dégageait de lui un charme fou et surtout, surtout de magnifiques yeux verts, un regard envoutant presque hypnotique.
Tout de suite j’éprouvai le besoin de me rapprocher de lui, sans attirer l’attention des trois autres, car à l’époque et à l’armée être gay vous valait l’hôpital psychiatrique donc prudence.
Le premier mois passé et la glace rompue entre tous, j’essayais de me reprocher de lui, je voyais de plus en plus souvent qu’il me regardait, me détaillait, chaque fois que nos regards se croissaient j’étais parcourus par des frissons de désirs, en plus chaque soir avant d’enfiler nos pyjamas réglementaires je le voyais en caleçon, et ce que je voyais me remplissait d’émois, je le surpris plusieurs fois à me détailler aussi.
Enfin un soir après le repas nous n’avions aucunes envies de nous rendre à la cantine, nous avons décidé de nous balader dans la caserne, nos pas nous menèrent vers les garages ou se trouvait les camions, il m’entrainât derrière un de ces véhicule, j’étais dans un état pas possible, il me fit face et me mit la main au paquet comme l’on dit, il me malaxait le tout avec douceur, je fis de même et découvris enfin ce que j’espérais depuis longtemps, il défit la ceinture et les boutons de mon pantalon qui se trouvât sur mes chevilles sans hésiter je lui fis de même nous étions là face à face en calbut bandant comme des ânes, mouillant à mort, chacun fit descendre son slip nous étions cul nu, il s’approchât d’un pas et collât ses lèvres au miennes , entrant sa langue dans ma bouche, de ce fait il était presque collé à moi, nos sexe palpitants se touchèrent et soudain je sentis un liquide chaud atterrir sur mon bas ventre, il éjaculait comme ça spontanément sans que je l’ai touché juste le contact de nos deux sexe, il ne m’en fallut pas plus pour moi aussi de jouir sur lui, quand il a senti mon foutre arriver sur lui il poussa un petit soupir de plaisir, sa bouche toujours collée à la mienne.
Mais nous étions dans un tel état, et nous avions sans le savoir attendu ce moment depuis si longtemps que cette jouissance spontanée nous laissait sur notre faim nous devions avoir un autre contact avec nos sexe, je me mis à lui malaxer ses belles fesses bien fermes, en me mettant à genoux j’avais trop envie de prendre se sexe en bouche, de gouter son jus, je commençai donc à titiller son gland, pas très gros mais en bonne proportion avec le reste de sa tige, je léchais goulument, passant sur le frein de son prépuce, il gémissait et se cambrais, il ne mit pas longtemps à gicler dans ma bouche, j’avalais tout et j’étais surpris de la quantité après avoir déjà jouis une première fois.
Quelques minutes après alors que je le léchais toujours il me redressa et me dit : A moi maintenant je veux moi aussi te gouter.
Il se mit à son tour à genoux et commença à me lécher, sucer, branler doucement, et ce qui devait arriver arrivât je jouis moi aussi dans sa bouche, il avala tout en grognant comme quelqu’un qui goute son plat préféré,
Il nous fallut un peu de temps pour redescendre sur terre mais l’heure de l’extinction des feux approchait à grands pas (22h30) nous nous sommes essuié avec beaucoup de précautions il n’était pas question de rentrer en chambre avec la moindre tache, et nous avons décidé de ne pas rentrer ensemble dans la chambrée.
Ce fut notre première fois, il y s’en suivrait de nombreuses autres mais toujours avec une prudence de Sioux, mais la démob. Arrivait, ce qui signifiait la séparation, la veille nous avons fait à nouveau l’amour dans notre endroit secret, avec encore plus de fougue, de désirs et de plaisirs partagés.
Nous nous étions promis, jurés, de passer le premier weekend ensemble, enfin libre et sans se cacher, nous avons choisis une ville à mi-chemin entre lui et moi, car plus de 300 kilomètres nous séparais.
Rendez-vous le vendredi fin d’après-midi à la gare, je tremblais comme une feuille à l’idée de le revoir et de pouvoir le tenir à nouveau dans mes bras, lui faire l’amour surtout que nous nous étions promis de nous donner entièrement l’un à l’autre.
Son train arriva enfin, mon cœur bondissait dans ma poitrine, et je le vis superbe, il faisait hyper beau il avait opté pour un short en jeans moulant et un T-shirt blanc quel vision merveilleuse, quand il me vit il s’est mis à courir vers moi, me prenant dans ses bras et m’embrassant comme un fou, je ne vous dis pas la gueule des gens sur le quai souvenez-vous de l’époque, deux jeunes mecs qui s’embrassent à pleine bouche quelle horreur.
Nous nous sommes rendus à l’hôtel pour y déposer le peu de bagages que nous avions, comptant passer le plus clair de notre temps à poils, le réceptionniste nous a regardé et puis nous a souris d’un air complice, il devait avoir compris et lui aussi était de la famille gay.
Nous avons déposé nos valises et là nous n’y tenions plus nous avons été tous les deux nus en deux minutes, nos sexes raides et tremblant pour la première fois nous étions sans aucuns vêtements, nous regardant, nous touchant, nous embrassant, finalement nous sommes tombés sur le lit lui voulait déjà prendre mon sexe en bouche je lui dis : Non tu connais le 69 et bien allons y.
Quel moment de pur plaisir qui ne durât pas plus de 5 minutes tant nous étions excités fou de nous retrouver de pouvoir enfin savourer l’autre.
Mais il fallait faire encore semblant, donc nous devions sortir de la chambre même si nous n’en avions aucunes envies, passé à nouveau devant la réception le gars nous dit : tout va comme vous voulez messieurs, la chambre vous plait, confortable (sous entendant le lit bien sûr) Tout est parfait jeune homme merci à tout à l’heure lui rendant son sourire complice, nous sommes certains que s’il avait pu il se serait joint à nous.
Il était l’heure de diner, nous sommes allés dans un petit resto sympa, mais nous n’avions qu’une envie rentré et être au lit mais pas pour dormir bien sûr.
Enfin de retour à l’hôtel, c’était le gardien de nuit qui était là, plus notre jeune mec sympa, arrivé dans la chambre nous nous sommes littéralement jeté l’un sur l’autre, enlevant nos vêtements l’un pour l’autre, ensuite une bonne douche commune, des caresses en prémices mais rien de plus c’était le grand jour nous allions enfin nous donner entièrement l’un à l’autre, nous sommes partis d’un grand éclat de rire quand chacun sorti son lubrifiant, je me couchai sur le ventre les jambes bien écartées il s’enduisit un doigt de vaseline et commença à me titiller la rosette j’étais déjà en transe presque je sentais mon sexe dégouliner sur mon ventre, enfin il entra un doigt doucement je gémis de bonheur, je sentais son souffle sur mon cou, il enleva son doigt et en mis deux cette fois et avec un mouvement de va et viens je sentais déjà le plaisir monter en moi, faisant de gros efforts pour ne pas jouir.
J’y vais me dit-il, et il me pénétra lentement, bien à fond, je sentais sa bourse contre mes fesses il était complètement en moi, il fit des allers-retours, sortit une fois ou deux pour mieux rentrer encore, il poussait de petits cris, le souffle court, il ne mit pas longtemps avant d’éclater, je sentis mes entrailles recevoir un liquide chaud, il s’affala sur moi gémissant toujours et son sexe encore raide en moi.
Il nous fallut quelques minutes pour revenir sur terre. A toi maintenant il se mit à quatre pattes le torse penché en avant son cul bien exposé, j’entrepris le même rituel, lubrifiant, doigté et enfin pénétration, j’appliquai la même méthode que lui, il s’agrippait à l’oreiller, je devinais qu’il prenait beaucoup de plaisir à ça, enfin je poussai un énorme soupir et crachai ma semence en lui, moi aussi je me couchai sur son dos.
Nous avions pris la précaution de mettre une sortie de bain sur le lit, pour ne pas tacher les draps, encore heureux car sa semence coulait sur mes cuisses et la même chose se passait pour lui.
Heureux mais pas reput nous devions nous laver, retour à la douche et là nous nous sommes à nouveau sucé, nous étions jeunes et à cet âge on récupère très vite.
Retour au lit blottis l’un contre l’autre, au milieu de la nuit nous nous sommes à nouveau donné l’un à l’autre, après nous être de nouveau lavé, il était 5 heures du matin nous devions dormir un minimum, et toutes ces jouissances nous avaient quand même fatigué, nous nous sommes endormis enlacés, nos souffles se mêlant.
Trois ou quatre heures après je fus réveillé par de doux baisers sur ma bouche, nous étions littéralement collé l’un à l’autre je sentis son sexe dur contre mon ventre le mien ne resta pas en reste, et restant dans cette position nous embrassant, il saisit nos deux sexes et se mit à les branler doucement, et là pour la première fois nous avons jouis en même temps inondant nos bas ventres de sperme.
Mais nous ne pouvions pas rester comme ça, il nous fallait sortir un peu, faire du tourisme, à la réception c’était à nouveau le beau jeune homme qui nous gratifiât d’un énorme sourire : Passé une bonne nuit messieurs ? Tout était à votre gout ? Tout était parfait dis je.
La journée se passât tranquillement, nous avons beaucoup rit profitant pleinement de la présence de l’autre.
La nuit suivante fut un peu plus calme, nous devions nous lever tôt pour reprendre nos trains respectifs, arrivé à la gare son train partait 15 minutes avant le mien et c’était sur le même quai, un énorme cafard m’envahit et je devinais qu’il en était de même pour lui. Son train arriva et comme quand il était arrivé il me prit dans ses bras et m’embrassa longuement.
.
Il s’assit coté fenêtre je sentais mes larmes monter, je voyais ses beaux yeux verts s’embuer aussi, et la au moment ou le train se mit en marche mes larmes roulèrent sur mes joues.
Nos activités professionnelles ne nous laissaient pas tous nos weekends libres, mais le plus merveilleux était quand nous pouvions avoir un weekend de trois ou quatre jours.
Nous nous téléphonions plusieurs fois par semaine et cela durait des heures, nous avions projeté de partir une semaine à la montagne, mais cela n’arriva jamais.
La semaine précédente, j’essayais plusieurs fois de le joindre au téléphone sans succès lui ne m’appelait pas non plus, vers la fin de la semaine j’étais mort d’inquiétude, si il devait partir pour son boulot il me le disait et se débrouillait toujours pour m’appeler.
Le vendredi soir le téléphone sonna mon cœur bondit dans ma poitrine, je décrochai en tremblant mais ce n’était pas lui mais son frère ainé qui connaissait tout de notre histoire.
Sa voix était grave : Bonjour me dit-il j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer, Victor a eu un très grave accident une voiture l’a renversé alors qu’il roulait à vélo, il n’a pas survécu à ses blessures et est décédé hier matin.
Je tombais à genoux, ne sachant plus ou j’étais, son frère continuait à me parler, mais je ne l’entendais plus je sanglotais en silence, Après m’avoir dit plusieurs fois allo, je lui dis « merci » de m’avoir prévenu et je raccrochai, laissant éclater ma peine, je criais, je sanglotais, l’homme de ma vie, mon seul amour était mort.
Il m’a fallu des mois pour me remettre et encore aujourd’hui, je ne suis pas guéris, après toutes ces années vous allez vous demander comment je peux me souvenir de façon aussi précise de tous ces détails, de toutes ces paroles, c’est simple nous étions tellement fusionnels, tellement la moitié de l’autre que rien ne peut s’oublier.
Je n’ai appartenu à aucuns autres hommes, même pas pour un plan cul d’un soir, je reste fidèle à mon unique amour et je sais que j’aurais toujours été déçu.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Slyette
Très belle histoire. Et je comprends votre perte. Je vous souhaite beaucoup de courage. J'espère qu'un jour l'envie vous viendra de refaire votre vie.
Posté le 28/05/2023
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email