La nouvelle vie d'Elie 1 - Prologue

Après ce fameux week-end, la vie d'Elie, ses besoins et ses envies ont beaucoup changé. Elle raconte cette étape de sa vie, l'émergence de ses nouveaux désirs, et ce qu'elle a vécu ces dernières années… Mais à qui s'adresse-t-elle?

Proposée le 13/05/2021 par Sunstone

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman

« Je n’oublierai jamais ce week-end là.

J’étais une femme très réservée avant. Bon, c’est vrai, je suis toujours un peu timide. Je veux dire… OK, j’étais « coincée ».
Comme beaucoup, mon éducation sexuelle a été très limitée à l’adolescence. Un couple = un homme + une femme. Sexe = Bite dans chatte. Missionnaire, de préférence. Pas grand-chose de plus à part ça.

Comme la plupart des gens, j’ai eu mes premières expériences sexuelles à l’adolescence. Comme souvent, c’était assez décevant à ce moment-là.
Au bout d’un moment ça s’est un peu amélioré, mais ça restait très classique. J’aimais bien ça, c’est sûr, mais je n’osais pas vraiment chercher plus. Je ne savais même pas vraiment ce qu’était sensé être ce « plus ».

Comme tout le monde, j’avais vu des pornos bien sûr. Mais on sait tous comment c’est : des scénarios ridicules, des acteurs qui en font trop, de l’exagération partout, de la mauvaise simulation, des rapports interminables, des bites de tailles surréalistes… Avec tout ça, impossible de vraiment trouver des modèles de sexe un minimum réaliste ou des possibilités un peu crédibles.

Et puis, on sait toutes ce qu’on peut entendre aussi, ce qu’on dit parfois. C’est tellement facile pour une femme de se faire traiter de salope pour tout et n’importe quoi ! J’osais à peine sucer à cette époque-là, par exemple. En général, ça n’arrivait que quand le mec insistait, et je me sentais dégueulasse quand je le faisais…

Alors voilà. J’étais adulte depuis un moment déjà, j’avais eu quelques mecs, et j’avais toujours eu une sexualité très simpliste.
J’étais avec cet homme depuis quelques semaines, et là aussi c’était assez limité. Il était très attentionné, mais n’osait pas demander trop de choses, et moi non plus d’ailleurs. On se voyait plusieurs soirs par semaine, toujours chez moi car il habitait en coloc, et je ne voulais surtout pas qu’on m’entende quand on faisait l’amour. Bon, OK, c’est pas non plus comme si je me lâchais beaucoup quand on le faisait hein… Mais j’étais un peu parano avec ça, j’avais l’impression qu’on pourrait me juger… Bref.

Un jour j’ai quand même accepté d’aller passer une nuit chez lui, dans sa coloc. A part lui, il y avait deux autres mecs, Aymeric et Clément, et une fille, Lisa. Ils étaient tous très sympa, et on s’est très vite bien entendus. On avait des jeux et de l’alcool, et j’avoue que je me suis un peu lâchée de ce côté-là !
Mon mec est allé se coucher en premier, mais moi j’avais encore envie de jouer alors je suis restée un peu. Les gars ont proposé un poker - et oui, je sais ce que tu penses, c’était le piège ! - et on a fait quelques parties.
Au bout d’un moment, Aymeric et Lisa sont partis se coucher eux aussi. En tout cas, c’est ce qu’elle nous a dit, mais en fait elle était partie baiser mon mec ! Enfin, ça je ne l’ai appris que le lendemain.
Moi, j’avais juste eu l’impression qu’il la regardait beaucoup, alors j’étais un peu jalouse, mais je n’imaginais pas vraiment qu’il se passerait quoi que ce soit. J’étais juste agacée, alors quand Clément m’a proposé de faire un strip-poker, un peu pour plaisanter, j’ai pris ça comme un défi, et j’ai accepté… Je sais, je me suis laissé piéger, mais j’étais jalouse et à moitié bourrée je te rappelle !

Évidemment il connaissait son jeu, alors je me suis retrouvée en culotte en un rien de temps… Ce petit pervers n’en perdait pas une miette, mais je ne pense pas qu’il m’aurait fait quoi que ce soit de plus de lui-même. Mais moi à ce moment-là, j’étais trempée comme jamais. J’étais seins nus devant un autre homme que mon mec… je bravais un interdit, et ça m’excitait !
Alors quand il a finalement réussi à me faire perdre ma culotte, j’ai répondu sans réfléchir : je lui ai demandé de venir me l’enlever lui-même ! Il l’a fait, lentement, et à ce moment j’ai su que j’avais atteint un point de non-retour. Il me touchait, je sentais son souffle sur ma peau, sur ma poitrine, ses doigts glisser le long de mes jambes, et je n’avais qu’une envie : qu’il pose sa bouche sur mes seins, que ses mains glissent entre mes cuisses et viennent me libérer de mon envie… J’allais tromper mon mec avec un homme que je connaissais à peine, c’était sûr maintenant, et ça m’excitait plus que je ne l’avais jamais été de ma vie.

Je lui ai demandé de me caresser, il l’a fait. J’ai senti ses mains partout sur mon corps mais j’en voulais plus, alors je l’ai déshabillé. Il était dur comme un roc : je l’excitais, je m’en rendais pleinement compte à ce moment, et ça me rendait folle. J’ai pris sa bite dans ma main en bougeant doucement, et je me suis mise à l’embrasser, pour bien lui faire comprendre que j’avais envie qu’il me prenne sans attendre. Je n’ai pas eu besoin d’attendre longtemps.

On a baisé deux fois cette nuit-là, et c’était génial. J’adorais braver l’interdit, sortir du cadre du sexe de couple plan-plan habituel. Je me faisais sauter en plein milieu d’un salon où mon copain aurait pu nous surprendre, et rien que ça me faisait jouir, je me sentais femme, maîtresse de moi-même, je me sentais libre ! Et j’en voulais encore, plus !

Alors quand il m’a demandé si je voulais essayer… par-derrière… J’ai à peine hésité, j’ai dit oui ! C’était nouveau, ça faisait partie de ces choses « honteuses », tabou, de ce genre de choses pour lesquelles on se fait traiter de salope, et à ce moment-là c’est exactement ce que je voulais ! Comme un défi au monde : « allez-y, traitez-moi de salope, je m’en fous, je ne suis qu’une femme libre qui prend son pied, et je me fous de vos avis ! ».

J’appréhendais un peu bien sûr, mais j’étais tellement bouillante, je prenais tellement de plaisir, que je lui ai dit oui presque tout de suite ! Oui bel homme, je veux que tu prennes mon joli petit cul maintenant ! Fais-moi me sentir belle, et sauvage, et bandante !

… Non, bien sûr que je n’ai pas dit tout ça comme ça, mais je le pensais très fort !

Il a été très doux et très patient, et j’ai pu prendre très vite du plaisir grâce à lui. Je n’oublierai jamais ces sensations.
Tu te rends compte ? Deux heures plus tôt j’étais cette petite fille sage qui ne faisait l’amour qu’en missionnaire. Deux heures plus tard, je bougeais moi-même les hanches pour qu’une autre queue que celle de mon copain me sodomise toute entière, et en plus j’adorais ça, j’en demandais encore !

Il a fini par jouir une deuxième fois, et après quelques câlins, on s’est séparés pour la nuit. Je suis allée me nettoyer un peu puis j’ai rejoint mon copain au lit. D’ailleurs il n’était pas au lit à ce moment-là, j’ai su plus tard qu’il revenait de s’envoyer en l’air avec sa coloc Lisa, juste après avoir passé plusieurs minutes à nous regarder faire, Clément et moi ! Ah ça, ils ont eu du spectacle !

J’étais bien cette nuit-là quand je me suis endormie. J’avais vraiment kiffé le sexe à cent pour cent, pour la première fois de ma vie !
Tu sais, même si les choses ont été un peu compliquées avec Clément sur la fin, je lui serai toujours reconnaissante pour cette nuit. Il a été parfait, et c’est beaucoup grâce à ce moment que je suis comme ça maintenant, que je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas… et que je suis ici, ce soir !

Le lendemain je me suis levée d’un bond. J’avais l’impression que ma nouvelle vie commençait, et d’une certaine manière, c’était le cas !

J’ai croisé Aymeric brièvement, il devait partir tôt ce matin-là. Et puis, coup de chance, mon bel amant de la nuit s’est levé avant les autres, et mes envies se sont réveillées instantanément. Je le voulais encore, maintenant !

J’ai vérifié que personne ne pouvait nous voir puis je l’ai embrassé. Mes mains agissaient toutes seules et sont immédiatement allées chercher sa belle queue dans son pantalon. J’avais vraiment envie de la sentir dans ma bouche cette fois, alors je me suis mise à genoux et je l’ai sucé sans attendre, dans la cuisine, alors qu’on aurait pu nous surprendre à n’importe quel moment. Je faisais ça en en ayant vraiment envie pour la première fois, et ça changeait tout, j’y prenais vraiment plaisir cette fois !
J’étais sans doute un peu maladroite, mais il a quand même aimé suffisamment pour finir en quelques minutes. Comme toujours, il était vraiment attentionné, il m’a prévenu un peu en avance, mais je m’en foutais, je voulais le sentir jouir dans ma bouche, je voulais sentir son sperme sur ma langue et l’avaler tout entier !

Ce que j’ai… presque fait. Il y en a un peu qui m’a échappé, et Lisa s’en est rendue compte plus tard…
Oui, bon, c’est sûr qu’après ce qu’ils avaient vu pendant la nuit, je n’étais plus à ça près !

Enfin, voilà, c’était la nuit qui m’a changé… Le matin-même, on s’est tout avoué avec mon ex, nos tromperies de la nuit, nos nouvelles envies, et on a rompu dans la foulée.
Ouais, je sais, c’était vraiment une rupture débile, c’est ce qu’on s’est dit aussi sur le moment ! Mais on y avait tous les deux trouvé notre compte, donc c’était aussi la rupture la plus facile possible !

On est restés très amis lui et moi. Il s’est mis avec Lisa à la seconde où on est rentrés, et ils sont toujours ensemble depuis. Ah, ils se sont bien trouvés, de vrais inséparables ces deux-là. Ils pourraient vivre cent mille ans et toujours s’aimer comme au premier jour, à se fixer avec leurs regards en guimauve là…

Moi pendant ce temps j’ai ramené Clément chez moi et on a passé le week-end à s’emboîter, évidemment. Le sexe était vraiment bon avec lui… et je me lâchais beaucoup plus aussi, ça aidait beaucoup !

On a passé quelques mois comme ça, mais j’ai fini par sentir qu’il voulait aller plus loin avec moi, tu sais, du genre s’installer ensemble… Et moi je sentais que j’avais envie d’autres choses, des choses plus… atypiques. Il voulait qu’on reste exclusifs alors que je commençais précisément à penser que je voulais l’inverse. On en a parlé un moment, mais nous ne voulions vraiment plus la même chose, alors j’ai rompu. Ça a été assez difficile pour tous les deux, parce qu’on s’aimait beaucoup malgré tout, mais c’est comme ça…

Pendant un moment après ça, j’ai un peu cherché… Il y a eu pas mal de coups d’un soir évidemment. Bon, tu connais, ça dépanne, mais c’est rarement l’extase quand même, je pense qu’on est d’accord. Je cherchais quelque chose d’assez difficile à trouver : une relation durable, intime, avec qui on pourrait expérimenter des choses, sortir du cadre du couple classique, mais toujours en revenant l’un vers l’autre malgré tout.
Oui, c’est vrai, ça m’avait vraiment excitée de tromper mon mec à l’époque, mais je ne voulais pas reproduire ça, en tout cas pas de cette manière. Je ne voulais pas mentir, je voulais que ce soit consenti pour tous les deux, pour qu’on ne se fasse pas de mal, tu vois ?

Mais bon, tu sais ce que c’est, on a tous été éduqués à la stricte monogamie et rien d’autre, alors forcément beaucoup de personnes ne sont juste pas capables d’envisager sainement une relation pareille… Et on ne peut pas leur en vouloir, c’est normal, c’est tellement inhabituel !
Et puis il y a bien sûr les autres, ceux qui sont parfaitement OK pour aller voir ailleurs, mais pas trop pour que moi je le fasse… Ou qui se disent que ce n’est pas la peine de s’investir dans une relation comme ça… Bref, c’était très compliqué, tu t’en doutes !

Ça m’a pris quelques années du coup, plus ou moins frustrantes, mais j’ai fini par trouver quelqu’un avec qui ça pourrait marcher, Tim. Je t’en ai déjà parlé, bien sûr. On est ensemble depuis plusieurs mois maintenant, et pour l’instant ça marche bien. On s’entend bien, on passe beaucoup de temps ensemble, on a toujours envie de se voir régulièrement… Et, oui, niveau sexuel aussi ça se passe très bien, bien sûr, tu as compris que c’était une condition importante pour moi !
Non ça n’a pas été comme avec Clément, j’ai attendu un peu de le connaître avant de passer aux réjouissances ! J’en avais un peu marre d’être déçue par la mentalité des mecs que je rencontrais, alors j’étais bien plus regardante à ce moment-là. Mais quand j’ai commencé à le cerner et que je me suis rendu compte à quel point il pourrait me combler, alors là… On a pris un week-end entier – tu sais que j’aime ça – chez moi, à s’envoyer en l’air comme des animaux ! Pour le dire franchement : tous les trous y sont passés… et pas que les miens !

Oui, j’adore faire ça à un mec. Ceux qui acceptent, en général, ça les met dans un état pas possible, ça me rend folle ! Et je ne vais pas te mentir, ça me réveille certains fantasmes… On n’y est pas encore, mais il n’a pas l’air hostile à l’idée !
Bref, après ce beau week-end, il m’avait plutôt bien prouvé qu’il pouvait être digne d’intérêt… et pour l’instant, je n’ai toujours rien à redire !

Jusqu’à aujourd’hui, on a toujours été exclusifs lui et moi. On en parle depuis longtemps, d’ajouter une troisième personne, mais c’est une étape à franchir quand même, tu t’en doutes. Et puis là aussi, il faut trouver la bonne personne…

Mais de fil en aiguille, les choses ont suivi leur cours… et voilà comment j’ai atterri chez toi, à te raconter tout ça ! »


Je déglutis et reprends mon souffle un instant après ce long récit. Assise en tailleur sur son lit depuis de longues minutes, je détends un peu mes muscles sous le regard perçant de Laure, mon amie « et plus si affinités » de la soirée.
La raison pour laquelle je suis chez cette belle femme ce soir nous est évidente à toutes les deux, mais malgré tout elle a été très sage pendant toute la longueur de mon récit. Je suis d’ailleurs légèrement surprise de lui avoir aussi facilement déballé tous les détails de ma vie sentimentale et sexuelle, mais cela me conforte aussi dans mon choix : je me sens en confiance avec elle.

J’ai rencontré Laure au boulot, où elle est entrée en poste après moi, il y a quelques mois. Nous ne nous sommes pas calculées tout de suite : je peux toujours être assez réservée avec les gens parfois, et puis nous ne travaillions pas dans la même équipe. J’ai tout de même fini par la remarquer car elle avait des traits de personnalité qui me plaisaient : elle avait de l’esprit, et surtout du caractère ! Les commentaires désobligeants avec elle, ça ne passe pas !
Je me suis mise à faire plus attention à elle petit à petit, et ai fini par me rendre compte que je la trouvais également très jolie. Nous nous sommes mises à nous adresser la parole de plus en plus souvent quand nous nous croisions, à manger ensemble parfois à midi… Au fil des discussions, je me suis rendu compte que nous avions beaucoup de points communs, y compris au niveau de nos attentes sentimentales et sexuelles…

Elle commençait à m’attirer énormément, et comme cela faisait partie des choses que nous avions prévu d’essayer avec Tim, je lui en ai bien sûr parlé rapidement. Nous sommes allés voir ensemble son profil sur Facebook, et j’ai très vite constaté qu’elle ne le laissait pas indifférent non plus. Cela a éveillé un peu de jalousie en moi, mais je sentais que c’était différent d’« avant » : le sentiment était là, mais il m’émoustillait plus qu’il ne me dérangeait. Je l’imaginais la toucher, la déshabiller, lui faire des choses, et mes tétons pointaient, ma culotte s’humidifiait…

J’en ai tout de même profité pour « punir » longuement mon homme de ses pensées lubriques, quand bien même c’était le résultat que j’espérais.
Attaché nu au lit, immobilisé, j’ai stimulé chaque parcelle de son corps, l’ai plongé dans un supplice d’excitation et de plaisirs contenus pendant plusieurs dizaines de minutes, lui interdisant toute libération jusqu’à ce qu’il me supplie de le laisser jouir.
Échaudée par son plaisir frustré, son corps nu à ma merci, son beau sexe tendu pour moi, j’ai fini par lui donner la libération qu’il souhaitait, le chevauchant pour l’insérer directement entre mes fesses qui n’attendaient que cela. Après tant de stimulations, d’attente et d’excitation, il n’a pas tenu plus de quelques aller-retours avant d’éjaculer dans mes entrailles.

Bien sûr, mon homme est gentleman, et a entrepris de me donner à son tour mon dû en plaisir aussitôt ses liens desserrés. Tout en me fixant avec ce regard sensuel dont lui seul a le secret, il se mit en devoir de me faire un amour buccal que je ne serais pas près d’oublier ! Après plusieurs mois d’exploration, il connaît bien mes points faibles, mon chéri.
Sa langue s’activait sans relâche sur ma vulve, taquinait mon clitoris, venait s’insérer entre mes lèvres avant de laisser la place à deux doigts prêts à me pénétrer avec vigueur. Son autre main ne resta pas en reste longtemps et bientôt je sentis deux autres doigts venir s’insérer dans mon petit trou encore poisseux de sa semence. Comme je l’ai dit, mon homme connaît bien son amoureuse : l’action combinée de toutes ces stimulations me fit rapidement atteindre un orgasme dévastateur dans une litanie de petits cris de plaisir.

Toujours aux petits soins, il est allé chercher de quoi nous nettoyer de manière succincte pendant que je reprenais mes esprits. Nous nous sommes ensuite enlacés un long moment avec beaucoup de tendresse et nous sommes rapidement endormis ainsi.
Au lendemain, nous avions décidé de tenter quelque chose avec la jolie Laure.

Nous avons convenu que j’aurais les honneurs de la première rencontre : je n’avais jamais expérimenté de relation saphique avant, et si cela devait se faire, je tenais à ce que ce soit en toute intimité pour ma première fois.

La belle s’est montrée rapidement réceptive à mes propositions : je lui plaisais aussi, et elle était très friande de ce genre d’expériences. Je lui avais beaucoup parlé de mon mec également, et lui avait montré quelques photos de lui : elle le trouvait apparemment très à son goût. Je les imaginais en pleine action, et mon bas-ventre s’échauffait furieusement.
Laure accepta donc avec entrain de m’accorder cette première rencontre. Ravie de ce résultat, je convins avec elle d’un moment, un vendredi soir, afin de pouvoir profiter de la matinée le lendemain si le dénouement était heureux.

C’est ainsi que ce soir, j’abandonnai mon cher et tendre, seul, excité par l’idée de ma soirée, pour aller frapper, fébrile, à la porte de ma collègue de travail.


Celle-ci brise maintenant le silence, tout en me couvant toujours de son délicieux regard :

« Waouh, quel récit ! Je comprends pourquoi ce fameux week-end compte autant pour toi !
Mais alors, je crois comprendre que… c’est vraiment ta première fois avec une autre femme ? »

J’acquiesce en silence, soudain gênée. Je prends brusquement conscience que je suis en terrain tout à fait inconnu ce soir.
Sentant mon trouble, elle se penche alors doucement vers mon visage, sans me brusquer :

« Alors, comment tu te sens ? Tu es nerveuse ? »

J’hésite un instant, les yeux baissés, ne sachant pas trop quoi ni comment répondre. Relevant la tête, je fixe ses lèvres entrouvertes, inspire le filet d’air tiède qui s’en échappe, et sens mon corps s’éveiller sous le coup d’un léger frisson d’excitation.

Alors, me saisissant d’un bref regain de courage, je m’avance vers elle et m’empare de ses lèvres.

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