Les douze degrés du nirvâna - saison 2

Dans cette saison, intitulée L’Amour est universel, V accepte de servir d’esclave lors d’une partie fine organisée par le Maître auquel je l’ai louée le week-end précédent. Cette première partie commence dans un restaurant chic et s’achève dans un sex shop spécialisé.

Proposée le 14/04/2021 par Chab

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Thème: Femme soumise
Personnages: Groupes
Lieu: Inclassable
Type: Roman

1. L’amour est universel

Préparatifs

Le Meister, qui s’appelle Gustav von Goetze, nous a donné rendez-vous au Baur au Lac à 13 heures. Il a tenu à nous voir en dehors de chez lui pour parler de la soirée et faire connaissance plus généralement. Il n’a pas donné d’indications particulières pour ta tenue. Tu as donc simplement revêtu un pantalon moulant couleur melon et un chemisier blanc. Des escarpins plats complètent ta tenue. Il nous attend en lisant la NZZ, le meilleur quotidien germanophone, fierté de la Suisse alémanique, dans un profond canapé dans le magnifique hall d’entrée. Il porte un jeans bleu délavé, des mocassins chamois, une chemise rose et un blazer bleu orné d’une pochette assortie à sa chemise. Une grosse Hublot en or massif garnit son poignet gauche. On sent l’homme puissant, sûr de lui, qui n’a rien à prouver à personne.

Il se lève à notre arrivée et vient te faire une bise, puis me serre la main. Il est tout sourire, charmant. Tu as l’air d’une fille tellement sage que personne n’oserait imaginer que tu as déjà taillé une pipe. Tu donnes l’impression d’être le genre qui fait l’amour plutôt par obligation, couchée sur le dos, position du missionnaire, lumière éteinte. Pour autant que tu fasses l’amour at all ! Si ils savaient…Au fond de toi, quelque chose te pousse à prouver à autant de monde que possible que tu es une baiseuse épanouie, chevronné, expérimentée et presque sans tabous. Tu souhaiterais que le monde reconnaisse tes qualités exceptionnelles comme amante, esclave sexuelle ou pute. Je ne t’ai jamais proposé de tourner dans un vrai film porno, mais l’idée t’a déjà effleurée. Tu aimerais pouvoir compter des millions de likes sur Pornhub ou Youporn. Savoir que des milliers ou des millions de mecs se branlent en te regardant sur leur tablette serait une consécration de ta valeur. Si tu étais vraiment libre, sans famille ni travail, tu aimerais participer aux Oscars du porno, donner des interviews sur les sites et dans les magazines spécialisés, devenir une Porn Star.

Mais bon, les circonstances étant ce qu’elles sont, la reconnaissance d’un personnage charismatique comme Gustav, ou des autres hommes et femmes avec lesquels nous avons baisés, flatte agréablement ton ego. Et ce soir il y aura quelques autres personnes à séduire, à conquérir, à qui montrer que you are the best. C’est un défi qui, comme tout défi, comporte toujours une part d’incertitude génératrice à la fois d’une crainte diffuse (« et si je ne suis pas à la hauteur ? Ces gens vont payer 2'000.- francs chacun… est-ce que je saurai satisfaire toutes leurs attentes ? Je ne veux pas les décevoir…»), mais aussi d’une excitation sourde. Tu ressens des démangeaisons agréables dans ton vagin. Depuis ton réveil ce matin, tu mouilles comme une chienne en chaleur.

Nous nous installons à une table ronde spacieuse dans la magnifique brasserie art déco de l’hôtel. D’autorité, Gustav commande une bouteille de Dom Perignon 2010 et 100 grammes de caviar beluga iranien. Après avoir passé la commande (le tartare de truffes blanches d’Albe pour tout le monde), Gustav entre dans le vif du sujet.

- Alors, V., tu t’es bien remise ? Je dois dire que tu as été formidable. Tu es exactement la dixième femme que j’utilise et que je paye en tant qu’esclave. Mais tu es la seule qui était totalement dans son rôle. Alors, à la tienne !

J’observe avec bonheur que Gustav, un homme très cultivé visiblement, maîtrise parfaitement le français. Nous poursuivons donc dans cette langue. En plus, dans cette ville alémanique, personne ne le comprend. Nous nous sentons donc plus libres.

Il lève la coupe de cristal la porte devant ses yeux. Nous faisons de même et échangeons les trois des regards convenus, comme si nous appartenions à un cercle d’initiés. A une élite secrète.

- Et pour toi, c’était comment, V.? Raconte ! , insiste-t-il.
- Et bien…. Je suis naturellement très heureuse que ça vous a plu. Pour moi, ce n’est en réalité pas très diffficile. Dès que je me mets dans le rôle, je me laisse simplement aller. Je sais pourquoi je suis là, et je n’ai pas d’autre pensée que celle de satisfaire mon maître. Et j’en retire des jouissances dont vous n’avez pas idée. J’ai été bien formée, conclus-tu en me lançant un clin d’oeil souriant.
- Vous avez eu beaucoup d’expériences comme celle-là, demande-t-il en se tournant vers moi ? J’entends, est-ce que tu as souvent livré ou loué V. à d’autres maîtres ?
- Loué, non. Première fois. Mais nous avons eu quelques expériences SM avec une autre personne. La difficulté, c’est de trouver un vrai Maître. Jusqu’à notre aventure de samedi passé, je devais toujours intervenir pour reprendre le jeu sous mon contrôle. Avec toi, j’ai tout de suite compris que V. était entre de bonnes mains. Tu as beaucoup de charisme.
- Quel est au fond ton intérêt? Financier? Au fond, tu n’as fait que regarder, et même pas tout. Tu as raté la scène de la salle de bains. Tu n’as pas joui et n’as participé à aucune action.
- J’avais cru que c’était notre deal: je n’étais présent que pour V., pour la rassurer et lui donner la confiance nécessaire.
- Sans lui, je n’aurais jamais pu me laisser aller, confirmes-tu. J’aurais toujours eu peur que ne dépassiez les lignes rouges.
- Exactement, reprends-je, mais je peux te garantir qu’après, je l’ai baisée avec une ardeur incroyable. Ces cinq heures m’avaient excité comme jamais!
- En même temps, je comprends que ça peut être excitant de regarder sa femme baiser avec d’autres, mais quelque part, je ne saisis pas les mécanismes psychologiques.
- Eh oui, ce n’est jamais simple de saisir la psyché humaine. J’ai pu observer deux choses. Premièrement, je suis super fier de pouvoir montrer combien V. est extraordinairement douée. Deuxièmement, il y a un truc avec la domination. Probablement que je me sens omnipotent qu’elle accepte de servir comme pute et esclave. Et encore quelque chose peut-être: chaque fois, V. découvre quelque chose de nouveau sur elle et elle en jouit. Ça me rend heureux de la voir fière et comblée!
- Intéressant. Bon, parlons d’aujourd’hui. J’ai invité deux couples. Tous deux sont très expérimentés. Les hommes sont dominants, les femmes peuvent être les deux. Mais comme toi, V., tu es beaucoup plus jeune que ces dames, j’imagine qu’elles voudront aussi te dominer. Ça joue jusque là ?
- Oui, bon, je vais faire des efforts, commentes-tu prudemment.
- Ce ne serait pas la première fois que des femmes te dominent, t’interrompé-je.
- Est-ce que tu aimes lécher des chattes ?
- Je peux le faire, confirmes-tu. Maintenant si j’aime…. Difficile à dire.
- Mais les femmes que tu as léchées, elles, elles ont bien aimé, complété-je.
- Oui, je crois… confirmes-tu un peu gênée en baissant les yeux vers ton assiette qui vient d’arriver.

Tu rougis en pensant que le sommelier a probablement capté une partie de la conversation. Peut-être qu’il comprend le français ? Dès qu’il s’est éloigné, tu prends une profonde inspiration et regarde Gustav droit dans les yeux.

- Mais je préfère de loin sucer et servir des hommes.
- Bien, mais tu feras ce qu’on t’ordonne – aussi avec des femmes, correct ?
- Correct.
- Parlons de tes lignes rouges. Elles sont claires, et je les ai communiquées ainsi aux deux couples. Une d’entre elles souhaiterait savoir si tu es prête à faire preuve de flexibilité sur la douche dorée et la fleur de rose. Pour ce qui est de lécher le cul, je sais que tu aimes, sourit-il en te lançant un clin d’oeil. Ils sont naturellement d’accord de payer plus.
- Pfffh…. OK, lécher leur cul, je fais. Mais boire leur pisse…. Je ne peux pas dire pour le moment. Je ne suis pas encore dans l’ambiance. Il faudrait beaucoup d’argent…

Gustav dépose sa main sur ta cuisse droite et remonte vers ton sexe. La nappe blanche est longue, et personne ne peut voir. « Laisse-moi vérifier comment tu es humide, demande-t-il à voix basse ». Tu jettes un regard autour de toi. Tu rougis, mais déboutonnes ton pantalon et baisses autant que possible ta culotte. Un gros index poilu vient explorer ta chatte. « Tu reçois 15'000 Francs.». Il enfonce son doigt dans ton sexe. Tu es prise d’un soubresaut. Tu as envie de baiser depuis le matin. Ce doigt te soulage un peu, mais, surtout, fait monter dans tout ton corps le désir puissant d’un gros sexe mâle qui te défonce. Tu te dis que tu ne vas pas pouvoir tenir jusqu’au soir. « OK, murmures-tu en haletant. »

Il retire son doigt, le lèche consciencieusement et saisit son smartphone. Nous pouvons lire le message qu’il compose sur WhatsApp : «Douche dorée et léchage de cul aussi possibles, 1000 de plus par personne ». Deux messages crépitent en retour immédiatement: «Cool, on fait.» «OK. On se réjouit. »

Tu as reboutonné ton pantalon, mais les picotements dans ta chatte ne se sont pas calmés. Tu me lances un regard implorant que je traduis par : « Allons baiser. N’importe où. Vite. » Gustav remarque ton trouble. «J’ai pris un rendez-vous privé dans un quart d’heure pour t’acheter quelques jouets et sous-vêtements. Vous venez avec moi ? Vous pouvez aussi jouer là, si vous voulez.» Quinze minutes te paraissent une éternité. D’un autre côté c’est une aubaine à ne pas rater. Nous nous regardons brièvement. « Let’s go, lui dis-je. »

Il paye rapidement, une somme faramineuse en cash. Une immense Mercedes S500 noire avec chauffeur nous attend. Nous montons les trois à l’arrière. Tu es naturellement au milieu. La voiture n’a pas encore démarré que tu m’embrasses fougueusement en caressant mon sexe déjà dur à travers mon jeans. Gustav saisit un sein et le malaxe furieusement à travers le soutien-gorge. Il ouvre d’un coup ton chemisier sans prendre garde aux boutons qui giclent dans la voiture. Il relève le soutien-gorge et saisit le téton droit entre ses dents pendant que sa main déboutonne ton jean. Deux doigts s’abattent sur ton clitoris. Tu gémis. Personne ne fait attention au chauffeur, un Balkanique qui, amusé, observe la scène à travers le rétroviseur.

Lorsque nous arrivons à destination, tu as les seins et la chatte à l’air. Nous nous trouvons devant une rue commerçante du Niederdorf pleine de monde en ce samedi après-midi. Le chauffeur a stoppé la voiture devant une devanture de magasin peinte en noire où figure une enseigne en lettres gothiques dorées : « BDSM Shop ». Gustav sort le premier et t’entraîne en te tirant par la main. Tu n’as le temps ni de cacher tes seins, ni de reboutonner ton pantalon. Quelques passants t’observent, un peu choqués. Nous nous engouffrons dans le magasin où nous sommes accueillis par un couple d’environ 40 ans. Leur tenue est vraiment gothique : que du noir, des chaînes, des bracelets en cuir, du maquillage noir – y compris l’homme, qui ressemble à Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes. Mince, svelte, intrigant. Elle mesure environ 1m70, a quelques rondeurs, le crâne rasé sur un côté, de longs cheveux noirs tombant sur l’autre épaule. Elle a un piercing dans le nez … et sûrement aussi ailleurs.

L’homme ferme la porte à clefs. La femme, qui a tout de suite compris l’urgence de la situation, t’entraîne vers une balançoire en cuir noir. Elle attache tes poignets au-dessus de ta tête, te débarrasse d’un geste violent de ton jean melon et de ta culotte trempée et entreprend de déguster ta chatte. « Mmmh ! Délicieux ! se délecte-t-elle.» Je l’écarte gentiment, mon sexe à la main et t’embroche d’un coup. Tu cries de bonheur. Je te baise avec ardeur pendant que les trois autres nous entourent. Gustav, impassible, observe la scène depuis une chaise haute tandis que la femme suce Johnny Depp. Lorsqu’il est bien dur, elle vient poser son torse sur ton ventre et lèche ton clitoris pendant que je continue à te besogner avec encore plus de vigueur. Son mec la prend par-derrière.

La femme est une experte. Les sensations jaillissant de ton clitoris, combinées à celles montant de ton vagin, t’entraînent au bord de l’extase. Mon sexe gonfle, prêt à exploser. Je ne t’ai jamais entendue crier ainsi. Je veux que nous jouissions tous ensemble. Je ralentis un peu le rythme pour regarder mon voisin. Est-il proche de l’aboutissement ? Comprenant mon intention, il hoche la tête. Nous accélérons tous deux notre rythme pour entamer le sprint final. Lorsque je jouis dans ta chatte, des millions d’étoiles envahissent ton esprit, ton corps est secoué d’un long orgasme tandis que l’autre homme rugit en jouisssant dans le cul de sa partenaire. Celle-ci quitte ton clitoris pour t’embrasser sur la bouche. Tu lui rends son baiser, soulagée, apaisée, épanouie, au septième ciel.

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