Par un chaud matin de juin, Guillaume croise sa sensuelle voisine qui l'invite à venir se désaltérer chez elle, où elle vit avec son père handicapé....
Proposée le 21/03/2021 par Fulvia
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Chapitre 01
Ce dimanche de juillet promettait d’être particulièrement torride, et à onze heures du matin le soleil dardait ses rayons avec déjà une rare violence. Lyon se trouvait écrasée sous une véritable chape de chaleur étouffante?; aucun brin d’air ne circulait entre tous ces bâtiments de béton.
Guillaume, son sac de sport sur l’épaule rentrait chez lui après les deux heures de natation qu’il s’imposait chaque dimanche matin. Le sport lui était devenu nécessaire pour effacer les dégâts causés à son corps par son métier de conducteur d’engins sur les chantiers. Grâce à la nage et aux séances de musculation qu’il se forçait à effectuer deux fois par semaine, Guillaume à vingt-deux ans possédait un corps fin et musclé.
Tout en remontant la rue Garibaldi, le jeune homme éprouvait un certain plaisir à observer les jeunes femmes qu’il croisait. Celles-ci, en raison de la chaleur qui pesait sur la ville, avaient revêtu leurs toilettes les plus légères, qui dévoilaient plus qu’elles ne cachaient leurs affolants attraits féminins. Les croupes rebondies, les hanches évasées, les cuisses nerveuses, les seins, ronds ou pointus, gros où petits, se dessinaient avec une rare précision sous les fines tenues, pour la plus grande joie des promeneurs mâles, jeunes ou vieux.
* * * * *
Comme chaque dimanche matin, Fulvia, son panier rempli des courses qu’elle était allée faire aux Halles de la Part-Dieu, s’en retournait chez elle où son père l’attendait. Handicapé à vie ce dernier vivait avec elle et le week-end était les seuls jours où ils étaient ensemble. Tout en se pressant pour rejoindre son domicile, la jeune femme sentait avec une certaine aversion la sueur lui poisser le dos, les aisselles et même le creux des seins. Sa légère robe d’été semblait lui coller à la peau, dessinant avec une netteté presque impudique les rondeurs de son corps. Depuis son adolescence, sa lourde poitrine qui déformait d’une manière arrogante le devant de ses corsages attirait invariablement les regards des hommes qu’elle croisait. La nature l’avait dotée d’appâts mammaires nettement imposants par rapport à sa taille.
Mesurant un mètre cinquante-huit, Fulvia avait toujours éprouvé un certain complexe pour sa petite taille?; complexe encore accentué lorsqu’elle avait, à quinze ans, vu grossir ses seins de façon anormale. Par la suite, ses «?quatre-vingt-quinze C?» la désolèrent, sans qu’elle ne puisse rien y faire. Sa volumineuse poitrine, telle une proue avancée, ne passait pas inaperçue chez la gent masculine. Or si les regards concupiscents avec lesquels les hommes jaugeaient ses volumineux appas mammaires la troublaient en général, cela finissait toutefois certains jours, par la lasser. Le reste de son corps, par contre, avait conservé des proportions correctes par rapport à sa taille?; ses hanches agréablement évasées et ses fesses rondes et fermes donnaient des allures d’adolescente à sa silhouette pour qui la détaillait de dos.
Ce matin particulièrement caniculaire, Fulvia pestait intérieurement contre cette chaleur qui la liquéfiait littéralement. La sueur qui lui ruisselait par tout le corps trempait sa fine robe imprimée, collant le mince tissu à sa volumineuse poitrine et à sa croupe. Tout en marchant, elle sentait la transpiration suinter entre ses seins et ses fesses. Il lui semblait la sentir lui mouiller son petit orifice secret. Pressant le pas, elle songea à la douche ravigotante qu’elle allait s’empresser de prendre sitôt arrivée chez elle.
Avançant d’un pas nonchalant, Guillaume laissait errer son regard sur les jeunes femmes qu’il croisait, admirant au passage les longues jambes fuselées de celle-ci, la cambrure de reins de celle-là, le déhanchement lascif de cette autre?; l’arrogance d’une poitrine, la finesse d’une taille. Le corps féminin songea-t-il, était une parfaite performance de la création. Rien dans la nature ne pouvait rivaliser avec cette beauté féminine, faite de tant de grâce, de charme, de courbes, de fluidité et de rondeurs sensuelles. Ce merveilleux corps féminin qui avait inspiré tant de peintres et de sculpteurs célèbres à travers les âges. Déjà les hommes de Cro-Magnon sculptaient des représentations de la déesse mère. La femme, paraissant si fragile au premier abord et pourtant si résistante devant les aléas de la vie. La femme, qui pareil au roseau, plie sous les orages de la destinée, mais toujours sait se redresser, contrairement à beaucoup d’hommes présomptueux qu’un simple coup de vent suffit à mettre à terre. Inversement aux idées reçues, pour Guillaume le sexe fort n’était pas celui de l’homme, mais bien celui de la femme : la femme berceau de la vie, havre de tendresse, engendrant, portant et mettant au monde une nouvelle existence, dans la douleur, mais aussi dans la joie de donner le jour à une nouvelle vie. La femme, qui dans un avenir plus si lointain gouvernera, non seulement les pays, mais le monde entier. Avec «?Elle?» s’établira un monde d’Affection d’Amour et de Tolérance où tyrannies et injustices seront bannies. Si nos descendants veulent sauver notre planète avant qu’il ne soit trop tard, ils devront accepter le matriarcat.
Ayant atteint la rue Servient où il logeait dans un modeste F2, situé au second étage dans un immeuble ancien, Guillaume fut soudain tiré de ses pensées philosophiques par une silhouette qui le devançait de quelques mètres. A la taille de l’inconnue, à sa longue chevelure d’un noir éclatant, et à l’agréable rondeur de la croupe ronde, qu’une simple robe d’été mettait particulièrement en valeur, il crut reconnaître sa voisine d’immeuble. Cette dernière, si c’était elle, possédait un corps aux formes généreuses qui l’avait fait fantasmer depuis le premier jour où il l’avait croisé dans les escaliers. Pressant le pas il se porta à la hauteur de la femme. Son cœur s’accéléra soudainement en constatant qu’il ne s’était pas trompé :
— Madame Pertini, interpella-t-il… Vous me paraissez bien chargée?! Laissez-moi vous aider?!
— Oh, Monsieur Merval, s’exclama Fulvia en reconnaissant son jeune voisin.
— Permettez que je vous aide, proposa Guillaume… Laissez-moi porter votre panier, il me semble bien trop lourd pour vous.
— Mais non, je vous assure, tenta de protester Fulvia, tout heureuse au fond d’elle-même de cette rencontre.
Ne tenant aucunement comptent des protestations, bien faibles, de la femme, Guillaume se saisit de son cabas, libérant cette dernière de son fardeau.
Le chemin qui les mena jusqu’à l’immeuble où ils résidaient l’un et l’autre fut pour Fulvia un enchantement. Son jeune voisin s’ingéniait à la faire rire, trouvant mille anecdotes plaisantes à raconter. Se trouver aux côtés de ce jeune homme si séduisant lui procurait un émoi presque sensuel.
Guillaume, faisait son possible pour être charmant vis-à-vis de sa troublante voisine, cependant, il ne pouvait s’empêcher de jeter, temps à autre, de furtifs coups d’œil en direction des alléchantes protubérances qui déformaient le devant de la légère robe. Malgré la différence d’âge qui les séparait, la femme aux rondeurs affolantes devait avoir la quarantaine d’après Guillaume, celui-ci avait éprouvé, dès qu’il l’avait croisé, un irrésistible désir pour ce corps aux courbes attrayantes. La volumineuse poitrine avait immédiatement attiré son regard. Depuis son adolescence, Guillaume était attiré par les femmes aux gros seins?; peut-être par ce que sa mère possédait de lourdes mamelles qu’elle n’hésitait à mettre en valeur par des profonds décolletés. Que de fois, alors qu’il était encore adolescent, n’avait-il fantasmé en contemplant les globes blancs jaillissant des robes largement échancrées.
Mais les hanches à peine marquées et la croupe agréablement arrondie de sa sensuelle voisine, ne laissaient pas Guillaume insensible. Il lui arrivait, lorsqu’il se trouvait sur son tracteur, de tenter de se les imaginer sans qu’aucun sous-vêtement ne les cache. Que de fois, s’était-il imaginé dénuder ce corps plein d’attraits, refermer ses mains sur les énormes seins pour les presser fiévreusement, avant de glisser son visage dans le sensuel sillon qui les séparait.
Fière de se trouver aux côtés de ce jeune homme aux yeux magnifiquement bleu ciel et au sourire enjôleur, Fulvia sentait son cœur battre à un rythme étonnamment élevé. Mais en raison de leur différence d’âge, elle ne pouvait que rejeter toute espérance de relation amoureuse avec ce trop jeune «?Adonis?». Pourtant à quarante-deux ans, elle éprouvait toujours de fréquents désirs sexuels?; désirs qu’elle devait calmer à l’aide d’une douche froide. Mais lorsque ce remède ne réussissait pas à éteindre le brasier qui lui consumait le vagin, elle utilisait alors l’un de ses nombreux artifices, qui la laissait la plupart du temps plus frustrée que comblée. Elle possédait, bien cachée au fond d’un tiroir de sa commode, sous ses sous-vêtements, toute une collection de godemichés?; de toutes tailles et de toutes les formes, qu’elle s’était procurées grâce à Internet.
Toujours célibataire, par obligation familiale?; elle avait bien eu quelques amants du temps de sa jeunesse, mais la présence de son père impotent les avaient fait rapidement fuir, aucun ne voulant assumer un beau-père infirme. Au fil des années, les occasions d’avoir des rapports sexuels s’étaient très vite espacées, pour devenir tellement rares, qu’elle devait de plus en plus souvent utiliser ses jouets érotiques pour calmer ses désirs.
Tout en plaisantant, le couple arriva bientôt devant l’immeuble où chacun d’eux résidait. Et alors que Guillaume, toujours aussi galant, lui ouvrait la porte de l’allée et s’effaçait pour la laisser passer, Fulvia ressentit un sentiment d’angoisse. Dans quelques minutes, elle allait se retrouver seule chez elle, songea-t-elle. Son charmant compagnon allait la quitter et Dieu sait quand elle allait le revoir... Elle ne pouvait le laisser partir ainsi ! Le peu de temps qu’elle avait passé près de lui avait été un véritable enchantement, et, elle dut bien se l’avouer, elle ressentait un certain désir pour son séduisant voisin ; la moiteur qu’elle ressentait à la fourche de ses cuisses n’était pas entièrement due à la transpiration.
Comprenant que si elle voulait garder encore un moment son plaisant compagnon, elle devait s’y employer rapidement, car ce dernier n’oserait certainement pas faire le premier pas. Alors, elle osa :
— Vous ne désirez pas une boisson fraîche ? demanda-t-elle, angoissée à l’idée que le jeune homme refuse son offre… Je vous dois bien ça, avec cette chaleur !
Guillaume qui ne savait pas comment prolonger leur délicieux tête-à-tête s’empressa d’accepter l’invitation, tout heureux de l’initiative de sa compagne.
— Je ne voudrais pas vous déranger, protesta-t-il cependant pour la forme.
— Non seulement vous ne me dérangez pas, insista Fulvia. Mais vous me feriez un immense plaisir.
L’un derrière l’autre, Fulvia en tête, ils entreprirent l’ascension de l’étroit escalier qui desservait les trois étages de l’immeuble.
Guillaume, qui éprouvait un réel plaisir à se trouver en compagnie de cette femme qui le faisait fantasmer depuis longtemps déjà, sentit une soudaine bouffée de désir l’envahir. Placé comme il l’était, deux marches derrière la sensuelle femme, il avait le spectacle de la croupe de cette dernière à hauteur des yeux et le fait de gravir les escaliers faisait osciller les rondeurs fessières d’une manière terriblement érotique. Affolé par le ballet affriolant des deux masses ondulantes, il crut même discerner sous le mince tissu de la robe, les contours en relief de la culotte. Ce détail terriblement suggestif accentua encore son trouble sexuel. Avec émoi, il sentit son sexe se durcir dans son slip se dilatant progressivement. Le regard fixé sur la croupe ronde aux roulis lascifs, il ne put s’empêcher de penser combien ce devait être grisant de palper ce derrière rebondi ; d’aller dénicher le mystérieux orifice qui s’y cachait.
Heureusement, l’arrivée sur le palier du premier étage où logeait Fulvia, calma temporairement ses convoitises lubriques. Suivant son hôtesse, Guillaume pénétra dans l’appartement de celle-ci, quelque peu intimidé. Ils se trouvèrent d’abord dans une entrée rectangulaire où bout de laquelle plusieurs portes donnaient accès à différentes pièces. La femme poussa l’une d’elle à sa droite, pour disparaître dans ce qui sembla être un salon à Guillaume, le son d’un téléviseur lui parvenant.
— C’est moi papa, entendit Guillaume… Monsieur Merval, notre voisin du deuxième est là. Il a eu la gentillesse de m’aider à porter les courses…
A ces mots, Guillaume jugea utile de se présenter au père de sa voisine. Il s’avança dans la pièce. Un homme d’une soixantaine d’année s’y trouvait, assis dans un fauteuil, une couverture sur les jambes, à regarder un reportage sur le téléviseur. De visage, il ressemblait étonnamment à sa fille : les mêmes yeux gris, tirant sur le vert. Ses cheveux étaient entièrement blancs neige. Guillaume était au courant, comme tout le monde dans l’immeuble, que son attrayant voisine vivait avec son père handicapé, mais jamais personne n’avait rencontré celui-ci, et pour cause. Sous le regard inquisiteur avec lequel l’homme le fixa, Guillaume ressentit une étrange confusion.
Comprenant le sentiment d’embarras qui préoccupait son invité, Fulvia s’empressa de lui faire quitter la pièce. Elle l’entraina de l’autre côté du couloir où elle le fit pénétrer dans une cuisine spacieuse, judicieusement meublée. Au centre de la pièce se trouvait une table rectangulaire en bois blanc, dont le dessus était recouvert de carreaux de faïence bleutés ; quatre chaises en bois l’entouraient.
— Mes parents ont eu un accident de voiture lorsque j’étais encore enfant, expliqua Fulvia à son invité encore perturbé par la vision de son père assis sur son fauteuil : ma mère n’a pas survécu, continua-t-elle, et mon père s’en est sortie, mais il est resté handicapé… Et depuis je m’occupe de lui…
Puis comme un silence gênant s’installait, elle s’excusa :
— Je vous laisse deux minutes, le temps de me changer. Je suis en nage… Mais servez-vous à boire, les boissons sont dans le bas du meuble, précisa-t-elle en désignant le buffet… Servez-nous en m’attendant, pour moi ce sera une Martini blanc…
Dans la salle d’eau où elle s’enferma, Fulvia retira sa légère robe trempée aux aisselles et dans le dos. Constatant que ses sous-vêtements étaient eux aussi humides de transpiration, elle décida de s’en débarrasser. Lançant ses mains dans son dos, elle dégrafa son soutien-gorge, libérant ses volumineux seins moites de sueur, qui privés de leur soutien s’affaissèrent mollement sur son torse. Puis ce fut au tour de sa culotte qu’elle repoussa sur ses cuisse fermes, et le long de ses jambes nerveuses.
Entièrement nue, magnifique dans sa nudité aux formes généreuses, Fulvia, dans un réflexe tout féminin examina l’entrejambe de sa culotte de dentelle. L’indécente tache humide qui souillait la bande de nylon ne la surpris qu’à demi. Comme voulant se prouver de la nature de la souillure, elle porta son sous-vêtement intime à ses narines, humant le fumet qui s’en émanait. Immédiatement, elle reconnut le parfum, pour l’avoir inhalé sur ses doigts lors de sensuelles masturbations. Prise d’une curiosité perverse, elle glissa une main entre ses cuisses avec laquelle elle se palpa la chatte. Découvrant combien celle-ci était dilatée et abondamment mouillée, elle en demeura bouleversée. Les regards que certaines femmes lançaient à son beau chevalier galant, s’ils l’avaient rendue fière, l’avaient aussi émoustillé. Le résultat se trouvait là sous ses doigts, dans les replis gluants des chairs de sa vulve. Gorgées de liqueur amoureuse, son vagin réclamait un apaisement.
Alors que par habitude, Fulvia, ayant déniché son clitoris, le câlinait amoureusement, la pensée de son jeune voisin l’attendant à la cuisine, la ramena à la réalité. Dire qu’elle avait là, sous la main, la solution à ses problèmes sexuels. Son invité serait apte à éteindre le brasier qui lui consumait les entrailles. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait fait l’amour, qu’une bite dure et raide ne s’était enfoncée au plus profond de son vagin, ne l’avait pas pistonné. Malheureusement la présence de son père cloué sur son fauteuil à regarder la télévision, empêchait toute réalisation de ses désirs.
Rejetant sa lingerie intime dans le lavabo rempli d’eau tiède, Fulvia décrocha du portemanteau mural la blouse qu’elle mettait habituellement pour vaquer à ses travaux ménagers. Mais, comme elle s’apprêtait à en recouvrir son corps, une bouffée de chaleur la submergea en constatant qu’elle n’avait pas de sous-vêtement de rechange à sa disposition. Ceux-ci se trouvaient dans sa chambre, dans le même tiroir que ses godemichés.
La question sur ce qu’elle devait faire se posa alors. Devait-elle demeurer nue sous sa blouse, ou aller finir de s’habiller dans sa chambre ? Un désir pervers lui fit choisir la première solution. Le cœur battant, elle boutonna rapidement la blouse sur son corps nu. Lorsqu’elle arriva au dernier bouton, cette même impulsion érotique la poussa à laisser la boutonnière libre, sachant qu’ainsi elle allait dévoiler une bonne partie de ses cuisses à son hôte et peut-être même un peu plus.
Guillaume qui avait rempli les verres comme son hôtesse le lui avait demandé, attendait patiemment le retour de cette dernière, quelque peu ému. Tout en surveillant la porte par laquelle elle avait disparue, il s’interrogea sur la conduite qu’il allait devoir adopter vis-à-vis de sa gracieuse voisine. Comment devra-t-il se comporter avec une femme du double de son âge ? Tout accaparé par ses méditations, il se leva pour se placer face à la fenêtre à contempler le ciel dépourvu de nuages.
Pénétrant dans la cuisine, Fulvia découvrit son invité de dos. Profitant que ce dernier ne l’avait pas entendu arriver, elle en profita pour l’examiner attentivement. Ce qui lui sauta aux yeux fut ses larges épaules de sportif, une taille étonnamment fine et surtout ce qui attira plus particulièrement son regard ; un derrière rond et admirablement dessiné. Fulvia avait toujours été spécialement appâté par les fesses des hommes. Son regard était inévitablement attiré par cette partie de l’anatomie masculine, lors de ses promenades.
— Me revoila, lança-t-elle au bout d’un moment… Excusez-moi de vous avoir laissé seul… Vous êtes-vous servi à boire ?
Sursautant au son de la voix de son hôtesse, Guillaume se retourna vivement. Immédiatement, il s’aperçut d’un changement dans la silhouette de sa sensuelle voisine. Ses seins, objets de ses fantasmes, qui quelques instants plus tôt, paraissaient si arrogants sous la légère robe d’été, semblaient étrangement moins important sous la blouse que Fulvia avait revêtue. Mais, même s’ils se révélaient moins considérables, ils attiraient toujours le regard. Au sensuel balancement qui agitait le tissu, Guillaume comprit avec émoi, que son hôtesse ne portait pas de soutien-gorge sous sa blouse.
A imaginer les lourdes mamelles libres de toutes entraves, Guillaume sentit le désir qui s’était quelque peu atténué, retrouver toute sa vigueur initiale. Une nouvelle érection se forma au bas de son ventre, tandis que son visage s’empourprait sous l’intense excitation qui le gagnait.
Fulvia, à qui le trouble de son invité n’avait pas échappé, en conçue une intense joie, tandis qu’un agréable frémissement lui traversait le bas-ventre. Sans plus attendre, elle s’assit à ses côtés pour prendre le verre de Martini qu’il lui avait versé, comme elle lui avait demandé.
— A votre santé, lança-t-elle en poussant son verre en direction de celui de son invité… Et à la réalisation de toux vos vœux, continua-t-elle, un sourire coquin aux coins des lèvres.
Comme il amenait son verre à sa bouche, Guillaume décela un mouvement des jambes de son hôtesse. Jetant un indiscret coup d’œil en direction d’où il lui avait semblé entrevoir le geste qu’avait fait Fulvia, il remarqua que celle-ci venait de croiser sa jambe droite sur le gauche. Or dans cette action la blouse, dont les deux derniers boutons n’étaient pas accrochés, s’était largement écartée, dénudant une bonne partie d’une cuisse pleine et à l’aspect velouté. Une bouffée de désir irradia son bas-ventre, tandis qu’il sentait ses joues s’empourprées.
Tachant de cacher le trouble qui l’habitait, Guillaume vida d’un trait son verre de whisky, sous le regard affectueux de Fulvia.
— Resservez-vous si vous le désirez, l’invita cette dernière.
La gorge nouée, le sexe en émoi à l’intérieur de son slip soudain trop étroit, Guillaume s’empressa de se servir un second verre de whisky, qu’il absorba par petite gorgées, le regard irrésistiblement attiré par cette chair nue que lui dévoilait la blouse écartée : véritable supplice de Tantale pour sa libido exacerbée.
Fulvia qui n’avait pas été sans remarquer de l’émotion de son invité, au spectacle de sa cuisse dénudée, sentit une bouffée de désir lui traverser le bas-ventre. Sous l’énorme plaisir qui se répercuta à l’intérieur de son vagin, l’humidifiant copieusement, elle sentit cette source vaginale humecter les petites lèvres de sa vulve. Prise par le désir qu’elle sentait naître en elle, elle ressentit le besoin pervers de bouleverser sexuellement son jeune compagnon.
Tout en continuant de discuter de choses et d’autres, Fulvia porta négligemment sa main gauche au bouton qui maintenait fermé le haut de sa blouse. Innocemment, elle le tripota, jusqu’à le dégager de sa boutonnière. Percevant alors le haut de sa blouse s’écarter imperceptiblement, elle se baissa légèrement, de manière tout à fait naturellement. Dans ce mouvement, le haut de son vêtement, libéré de sa fermeture, bailla largement, offrant à Guillaume, qui lui faisait face, l’affolant spectacle de ses volumineux seins, libres de toute entrave.
Découvrant subitement les globes supérieurs des magnifiques fruits de chair de son hôtesse, Guillaume demeura médusé. Se doutant que cette dernière était consciente du spectacle terriblement érotique qu’elle lui offrait généreusement, il décida de profiter du croustillant panorama qui se dévoilait à son regard. Puisque Fulvia lui dévoilait ses appas, il aurait bien tort de ne pas en profiter. Mais un dilemme se présenta à lui : que contempler ? Les longues cuisses charnues ou les volumineux seins aux balancements si suggestifs.
L’esprit complètement troublé par l’intense désir qui le tenaillait, Guillaume osa un geste en direction de sa sensuelle voisine. Avançant une main émotionnée, il referma ses doigts sur le genou découvert de son hôtesse, éprouvant un véritable délice à toucher cette chair si douce et si ferme à la fois, chaude et velouté.
A ce contact, Fulvia sentit un long frisson sensuel parcourir sa cuisse, atteindre son sexe largement humidifié. Se forçant à demeurer stoïque, elle attendit avec ivresse que son hôte se montre plus audacieux.
Comme son hôtesse n’avait pas manifesté le moindre geste de défense sous son attouchement osé, Guillaume remonta insensiblement sa main le long de la cuisse veloutée.
Le corps parcourut par une succession de frissons sensuels, Fulvia sentit son cœur s’affoler. Malgré l’intense désir qu’elle ressentait à sentir la main de son compagnon remonter le long de sa cuisse frémissante, dans l’intention d’atteindre sa chatte trempée, elle décida à contre cœur de repousser les avances masculines. Ne voulant pas donner à penser à Guillaume qu’elle était une fille facile, prête à se donner immédiatement au premier venu.
— Chut, soyez sage, murmura-t-elle d’une voix néanmoins complice…
Dépité, le membre tendu à en être douloureux, Guillaume vida son verre de Whisky pour la seconde fois.
Jugeant qu’elle s’était faite suffisamment désirée, Fulvia décida qu’elle devait se montrer plus accueillante vis-à-vis de son amoureux. Toute émoustillée, prête à s’offrir telle une chienne en chaleur, elle songea à s’assurer que son père ne risquerait pas de les déranger dans l’heure qui allait suivre. Se levant de sa chaise, elle s’arrangea pour que sa blouse s’écarte largement sur ses jambes nues.
— Je reviens, murmura-t-elle dans un sourire enjôleur.
D’une démarche sensuellement chaloupée, Fulvia quitta la cuisine pour se rendre au salon où se trouvait son père.
A suivre…
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Yassine
Magnifique Histoire !! Ultra détaillée ; empreinte de réalisme ; torride avec beaucoup d’attention accordée à la psychologie des personnages !! Un bonheur de lecture !! Vivement la suite
Posté le 13/10/2022
Castaway69
Sublime histoire qui a déjà pas mal d'années mais que je relis toujours avec tant de plaisir.... Étant Lyonnais aussi, j'imagine toujours croiser une Mme Pertini le dimanche matin en revenant des halles....
Posté le 21/07/2021
fred51
Très belle histoire vivement la suite
Posté le 5/05/2021
Sunstone
Très bon début, j'attends avec impatience la suite de ce récit très bien écrit :)
Posté le 24/04/2021
Anonyme
À quand la suite !! Une jolie plume qui a su me procurer une première excitation...
Posté le 15/04/2021
Lola et Luc
bonjour Fulvia, quelle magnifique texte plein d'émotions, bravos, ça m'a fait revivre les étés caniculaires de Lyon dans le quartier autour des Halles. Luc
Posté le 22/03/2021
Anonyme
Vite la suite
Posté le 22/03/2021
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email