Collègues de travail et amis, un fort orage nous fait découvrir notre bisexualité dans une chambre de motel d'une région forestière du Québec. Toutes les circonstances étaient en place pour faciliter notre première baise entre gars, nous ne pouvions y échapper. Vêtements trempés, un seul lit, nos corps dénudés, un couple baisant à côté.
Proposée le 17/01/2021 par beagle
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: HH
Lieu: Hôtel
Type: Fantasme
Marc et moi sommes collègues de travail et amis depuis de nombreuses années. Nous avons beaucoup d’affinités et formons, dirions-nous, un « couple » professionnel. Nos conjointes se connaissent et nous nous réunissons assez souvent pour des sorties ou des repas au restaurant ou à la maison.
Nous sommes deux gars d’apparence ordinaire, fin quarantaine, de grandeur moyenne. Un peu de bedon chacun, cheveux poivre et sel. Il porte une barbe courte bien taillée, moi une moustache très fournie. Ma femme adore ma moustache aux poils très raides, elle entre quasiment en transes chaque fois que je la fais glisser à l’intérieur de ses cuisses puis sur sa vulve.
Nous sommes arpenteurs-géomètres et travaillons pour une firme. Un vendredi après-midi de juillet vers seize heures, notre patron nous appelle et nous demande si nous voulions continuer encore quelques heures afin de compléter un travail. Nous procédions à des travaux d’arpentage sur une section de route qui allait être redressée et élargie. Nous n’aurions pas à revenir le lundi suivant, affirma le patron, ce qui nous épargnerait deux heures de route et il avait un autre travail à nous confier cette fois-ci plus proche de Montréal. Nous acceptâmes.
La journée avait été torride, tropicale, typique des étés du Québec où ces températures très chaudes contrastent avec des hivers souvent longs, froids et enneigés. En cette fin d’après-midi le ciel était menaçant, annonçant l’orage. Vers 19 heures, nous venions à peine de planter les derniers piquets que le ciel se déchaina. Des trombes d’eau s’abattirent sur nous pendant que nous chargions en vitesse nos instruments dans le gros pick-up Ford F150 de la firme. Après avoir été mouillés de sueur, nous étions maintenant trempés jusqu’aux os.
La météo indiquait que cet orage serait suivi d’autres fortes averses tout au long de la soirée. Nous n’avions pas le goût de prendre la route dans ces conditions pour revenir à la maison car c’était une vaste région forestière isolée. Marc appela sa compagne pour lui dire que nous allions rentrer le lendemain. Nous trouvâmes un motel dans le coin en espérant qu’il y ait des chambres vacantes. Manque de chance, la préposée nous indiqua qu’il ne lui en restait qu’une. On l’accepta pour s’apercevoir ensuite qu’elle ne contenait qu’un seul grand lit…
- Bon, dis-je à Marc en dévorant un des deux sandwich fournis par la dame à l’accueil, il faudra s’y faire. T’as déjà partagé ton lit avec un beau moustachu dans mon genre?
- Jamais encore mais tu vas voir, me dit-il, qu’un beau barbu comme moi fait un excellent partenaire. Je ronfle peu.
- j’en peux plus de mes vêtements mouillés lui dis-je, je vais tout mettre à sécher.
- Je seconde, me répondit-il.
Je me déshabillai ensuite entièrement, étendant mes vêtements ici et là. Il fit de même. Nous partîmes à rire en nous voyant nus, je ne sais ce qui alors me prit à ce moment-là mais je tapotai amicalement ses testicules. Ce n’était pas la première fois que nous étions nus ensemble, ayant au cours des ans partagé quelques activités sportives et ensuite la douche. Je n’avais alors jamais porté tellement d’attention à son corps, tout au plus j’avais remarqué qu’il était assez poilu comme moi, qu’il avait un pénis tout-à-fait dans la moyenne côté longueur et que lui non plus ne se rasait pas le sexe. Je présume qu’il avait également porté un regard sur le mien.
- Je vais prendre une douche, lui dis-je.
- Mon tour ensuite quand tu auras terminé, me répondit-il.
Nos douches prises, nous nous sommes assis dans le lit. C’est alors qu’il me dit en reluquant ma queue :
- t’es circoncis toi?
- Et toi non, à ce que je vois. Je vais te poser une question stupide, ça fait quoi avoir un gland recouvert, on fait quoi avec cette peau?
- Tu vois, dit-il en attirant mon attention sur son pénis, je le décalotte simplement comme ça et il découvrit son gland. Je remarquai qu’un léger filet de precum en sortait.
Tout-à-coup, venant de la chambre d’à côté on entendit un couple s’unir avec fureur… Nos membres se dressèrent à l’unisson…
Je poussai un juron bien québécois :
-Calvaire! C’est pas le temps!
-Comment ça, me demanda Marc?
-Ça fait dix jours que Josée est partie en visite chez sa sœur à Toronto, je commence à avoir l’épiderme sensible!
-Bah, me répondit Marc, tu pourrais te masturber pour te soulager, y a pas de gêne, depuis le temps qu’on se connait. On est pas faits en bois, je comprends ça. Même que…
-Même que quoi?
-Je vais t’avouer, j’aurais le goût de te toucher… J’ai jamais fait ça à un gars… mais j’ai toujours eu des phantasmes. Quand tu m’as tapoté les couilles tantôt, ça m’a excité…
-Ouais, que je lui répondis, tant qu’à se branler chacun de notre côté, pourquoi pas essayer le sexe entre gars? Je ne pense pas en sortir traumatisé… et c’est toi, pas un inconnu. Pour moi aussi ce serait une première fois.
J’avançai timidement la main vers son torse velu et commençai à le caresser. Lui, plus entreprenant, me frotta la moustache d’une main pendant que de l’autre il passait délicatement ses doigts sur ma toison pubienne. Sa main se referma ensuite sur mon pénis. Il initia les mouvements de haut en bas, descendant vers mes testicules dont il caressa les poils du bout des doigts. Je lui fis signe de cesser momentanément, étant déjà au supplice. Je caressai à mon tour son pubis et ses testicules velus puis je saisis son membre dur mais je ne le gardai pas longtemps dans ma main, le portant sans hésiter à ma bouche, découvrant son gland. Marc renversa sa tête en arrière tant il avait du plaisir. Il réagissait merveilleusement au contact de ma moustache sur son membre. Nous nous plaçâmes ensuite sur le côté pour un traditionnel « 69 ». Il suçait très bien. Après quelques instants, car nous étions sur le point de jouir, nous primes un petit repos pour écouter les prouesses du couple d’à-côté. On entendit le gars quasiment hurler à chacune des giclées qu’il projetait dans sa compagne. Décidément il y a des gens qui sont exhibitionnistes à leur manière mais peut-être que le bonhomme ne s’était pas mis depuis un bon bout de temps. Le sperme, c’est fait pour sortir.
Quel plaisir ce fut de nous embrasser ensuite, un baiser de mâles où ma moustache et sa barbe s’entremêlèrent joyeusement, nos langues se découvrant l’une et l’autre. Marc prit ensuite une position sans équivoque, se couchant sur le ventre et m’offrant son cul. Je ne pus résister. Je dois dire que je n’avais jamais pratiqué la pénétration anale, même avec une femme. Des considérations hygiéniques m’en éloignaient et je trouvais que c’était une pratique dégradante envers une femme. Dès le début de notre relation, Josée m’avait d’ailleurs averti qu’elle ne voulait être pénétrée dans son anus d’aucune manière.
Je mis de la salive sur mon gland puis je pénétrai Marc lentement. Je fus agréablement surpris de la facilité avec laquelle je pus m’enfoncer en lui. Bientôt je m’agitai avec vigueur à l’intérieur de Marc qui poussait des petits cris de jouissance chaque fois qu’il sentait mes testicules heurter ses fesses. Pour finir, enhardi à mon tour, je le fis mettre sur le dos et le pénétrai comme une femme. Il frottait intensivement son membre raidi et en quelques instants Marc et moi allèrent au bout de notre intimité. Il éjacula fortement trois fois jusque dans sa barbe et le haut de son torse pendant qu’il recevait en lui ma semence chaude en quatre puissantes giclées. Vaincu, je m’étendis sur lui, son élixir liant nos deux corps repus de plaisir. Quoi de mieux que d’être « venus » en même temps?
-Dis donc, j’ai trouvé que c’était facile de te pénétrer. T’es sûr que tu ne me caches pas une vie secrète dévergondée mon cochon? lui dis-je en donnant une petite chiquenaude sur ses « gosses » comme on désigne les couilles au Québec.
-Ben non, au mois d’avril je suis passé par le quartier gai à Montréal, je me suis acheté un beau godemichet. Comme tu vois le terrain était bien préparé!
-Je constate en effet, mon cher arpenteur, ta grande conscience professionnelle!
-Mais t’aurais dû voir les prouesses que j’ai fait pour l’introduire dans la maison, avant même de pouvoir me l’introduire!
-Il doit être bien caché…
-Tu parles!
Le ciel était d’un bleu magnifique à notre réveil quelques heures plus tard. Nous ne pouvions pas prédire quand aurait lieu notre prochain moment de plaisir entre mâles, alors tout naturellement nos instincts nous poussèrent à récidiver. Marc me pénétra doucement, sans brusquer car c’était la première fois et je pus connaitre toutes les sensations de son membre durci et de la rivière de semence chaude qui s’écoula en moi.
Notre vie n’allait plus jamais être la même. Nous étions devenus des bisexuels assumés. Par la suite, nous profitions pleinement des instants où nous pouvions nous retrouver dans l’intimité, explorant nos corps à la recherche de nouvelles zones érogènes et de nouveaux plaisirs. Je finis par apprécier le goût du sperme de Marc et il absorbait goulument le mien.
Cette révélation de notre bisexualité se répercuta sur nos couples. Un bon programme d’entrainement fit disparaitre nos bedaines en quelques mois ce dont nos compagnes bénéficièrent elles aussi, heureuses de nous voir en forme et plein de vigueur. Si elles savaient…
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