Karine est loin d’en avoir fini avec Jérôme. Le jeune homme aura besoin de tout son courage et de toute son énergie. La bande de copains arrive au camping et le temps est à l’orage. Nathalie et Eric se rapproche de plus en plus tandis que Ludivine dévoile peu à peu sa mystérieuse personnalité.
Proposée le 15/10/2020 par Tongafan
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Le Lendemain matin, Karine ouvrit les yeux la première, elle était nue sous le drap léger qui les recouvraient, elle et Jérôme.
Elle s’étira et regarda tendrement Jérôme couché en chien-de-fusil à côté d’elle, nu lui aussi. Elle se rapprocha doucement puis lui fit un petit bisous sur les lèvres. Elle remarqua que l’expression de bien-être sur le visage de Jérôme ne l’avait pas quitté depuis la veille.
- Merde ! qu’est ce qui m’arrive, pensa-t-elle en trouvant qu’elle se laissait un peu trop facilement aller aux sentiments avec Jérôme.
Karine se leva sans faire de bruit, elle enfila une culotte et se rendit aux toilettes puis à la douche. Quand elle sortit de la salle de bain elle trouva Jérôme complètement habillé dans la cuisine en train de faire couler deux grandes tasses de café. Il la regarda avec un mélange d’admiration, de désir et de gène. Karine, toujours en culotte et seins nus, l’embrassa et s’assit sur un tabouret du bar de la cuisine.
- Jérôme ? Tu aimes mes seins ? Lui dit-elle en étirant les bras au-dessus de sa tête et en cambrant son dos au maximum.
Elle pivota sur le tabouret afin que Jérôme puisse profiter de différentes vues.
Jérôme un peu surprit, mais conquit par le spectacle que lui offrait Karine lui répondit :
- Je les adore tes seins ils sont magnifiques et …de te voir comme ça … ça m’excite beaucoup.
Il n’en fallait pas plus pour que Karine voit une invitation impudique dans les paroles de Jérôme. Elle se dirigea droit sur Jérôme et lui glissa dans l’oreille d’une voix suave:
- Va prendre une douche et rejoins moi vite.
Jérôme était totalement fou de désir pour elle. Son pénis bandé mettait à rude épreuve le tissu du sous-vêtement poussé à sa limite d’extension. La pression exercée sur ses testicules en était presque douloureuse.
Il laissa sa tasse de café sur le bar et ne la fit pas attendre longtemps.
Karine était allongée sur le canapé en cuir noir du salon, elle avait détaché ses cheveux lisses qui s’étalaient en longs faisceaux sur le cuir. Les bras étendus vers l’arrière et le dos cambré, ses yeux d’un bleu profond regardaient Jérôme, simplement vêtu d’une serviette de bain enroulée autour de sa taille. L’énorme bosse sous la serviette ne laissait aucun doute sur son degré d’excitation.
Venu de deux grandes fenêtres, la lumière diffusée au travers de fins rideaux inondait la pièce. Le corps sculptural de Karine éblouissait tous les sens de Jérôme qui commençait à ressentir de petits spasmes incontrôlables au niveau de son sexe.
Son esprit entièrement focalisé sur Karine, il se répétait sans cesse comme un mantra :
– Qu’est ce qu’elle est belle, mon dieu qu’est ce qu’elle est belle…calme toi Jérôme, calme toi Jérôme.
Elle lui fit signe de s’approcher et lui retira la serviette de bain. Elle susurra :
- J’ai envie que tu me prennes , tu veux bien essayer ?
Le sexe de Jérôme tressautait tout seul. Il se revit un instant dans sa chambre, ce malheureux soir, lorsqu’il avait éjaculé dès qu’elle avait touché sa queue.
Karine eu un sourire de compassion quand elle perçut la panique dans les yeux et dans les soubresauts de la queue de Jérôme.
En lui montrant de la main le plaid blanc qu‘elle avait étendu sur le parquet, elle lui dit doucement :
- Allonge toi sur le dos et laisse toi faire.
Jérôme s’exécuta.
Elle se leva puis s’accroupit près de sa tête en tenant une bande de tissu noir dans les mains
– Ne t’inquiètes pas mon beau mâle, on va aller doucement.
Elle lui couvrit les yeux avec le bandeau puis retira sa culotte en dentelle blanche.
Jérôme qui ne voyait plus rien, sentit les mains de Karine prendre appui sur son torse tandis qu’elle se positionnait à califourchon au-dessus de son sexe turgescent. Les cheveux de Karine chatouillaient sa peau, il sentait l’agréable parfum du gel douche avec lequel elle s’était lavée auparavant.
Il laissa ses bras étendus le long de son corps et ne bougea plus.
Karine saisit délicatement la verge d’une main et ouvrit les lèvres humides de sa chatte de l’autre. La perspective de prendre ce magnifique « bâton d’amour » en elle l’excitait énormément.
– Courage mon Jérôme. Pensa-t-elle, en présentant le gland violacé devant l’entrée de son vagin. Karine pivota lentement son bassin tout en continuant de maintenir le pénis en position verticale. Le gland disparu à l’intérieur de ses chairs.
Jérôme sentit une chaude moiteur envelopper le haut de son sexe, il se crispa, contracta les muscles de son périnée et agrippa le plaid qu’il serra de toutes ses forces dans ses mains.
Karine resta dans cette position pendant de longues secondes. L’expression de plaisir mêlé de crispation sur le visage de Jérôme l’incita à temporiser encore, après quoi, elle lâcha doucement la verge qui était maintenant suffisamment engagée dans sa chatte pour y rester sans aide. Elle se pencha au dessus de Jérôme et lui murmura à l’oreille :
- Détends toi…, respire...
Très lentement, elle s’abaissa pour faire entrer la verge millimètre par millimètre.
Jérôme fut saturé de stimulus inconnus provenant de son bas ventre. Il sentait les chairs de Karine s’ouvrir au fur et mesure que sa queue s’enfonçait, la chaleur moite l’enveloppait de plus en plus.
Sous la pression du pénis de Jérôme qui la pénétrait Karine poussa un râle de plaisir puis regarda leurs deux sexes imbriqués. Elle le sentait bien au fond de son vagin, si bien qu’elle n’essaya pas de faire rentrer les quelques centimètres qu’il restait.
Elle resta dans cette position et embrassa doucement Jérôme. Elle lui chuchota, en serrant son cou dans ses bras :
- C’est bon… , tu es en moi Jérôme...
Jérôme, toujours agrippé au plaid faisait tout ce qu’il pouvait pour contenir la montée vertigineuse de sensations qui le submergeaient. Karine percevait les contractions, de plus en plus fréquentes de sa queue.
D’un coup Jérôme s’arc-bouta en grimaçant.
Elle sentit le sperme affluer, contracta les muscles de son vagin en faisant de petits mouvements du bassin tandis qu’elle l’encourageait.
- Va-s’y Jérôme remplit moi, continu.
Jérôme relâcha une colossale quantité de sperme et presque immédiatement la tension sexuelle qui le tourmentait s’effaça , la pression sanguine dans son membre retomba et un sentiment de plénitude l’envahit.
Après quelques instants Karine lui retira le bandeaux et le cajola ; la queue ramollissante de Jérôme encore en elle.
- J’adore que tu jouisses en moi, lui dit-elle avec un sourire affectueux en lui faisant des léchouilles sur le visage.
Elle ne voulait pas qu’il culpabilise d’avoir éjaculé si vite, elle connaissait très bien les dommages psychologiques que cela pouvait provoquer sur lui et elle avait bon espoir de lui faire retrouver une érection.
Jérôme fut rassuré par les paroles et l’attitude de Karine. Il lâcha enfin le plaid blanc.
Karine se retira doucement laissant le pénis de Jérôme retomber mollement. Elle s’allongea à côté de lui, la tête posée sur son torse velu elle l’enlaça.
Lui savourait ce moment marquant de la vie d’un homme.
– Bon sang ! Je l’ai fait ! ça y est ! je ne suis plus puceau ! Pensa-t-il, un large sourire aux lèvres.
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes durant lesquelles Karine observa le pénis ramollir jusqu’à retrouver sa taille de repos.
- Merde ! je crois que c’est fichu, se dit-elle un peu déçue et frustrée, on dirait qu’il ne va pas se relever de sitôt.
Jérôme lui caressait les cheveux, il lui faisait de petits bisous sur le front, il paraissait aussi détendu que sa queue.
- Jérôme? L’interpela Karine d’une petite voix malicieuse
- Oui
- Tu veux que je te montre comment j’aimerais que tu me touches?
- Euh... oui bien-sûr.
******
Voilà plus de deux jours qu’Eric n’avait pas revu Nathalie.
Depuis l’instant où ils s’étaient séparés devant la terrasse du café, il n’avait pas cessé de penser à elle. Des pensées tantôt tendres, tantôt libidineuses.
En réalité il avait beaucoup plus de pensées libidineuses que ce qu’il voulait bien admettre.
Le fait qu’il est croisé Nathalie sortant d’une boutique de lingerie un petit sac rempli à la main n’y était pas étranger et il avait passé une bonne partie de la nuit du jour de cette rencontre à se masturber. L’entité avec qui il faisait l’amour pendant ces moments d’onanismes était de moins en moins anonyme, elle prenait de plus en plus les traits de Nathalie.
Il savait où résidait Nathalie et un après-midi il prit son vélo pour se rendre chez elle. Il espérait passer un peu de temps avec elle en prétextant qu’il passait par là et voulait l’inviter à manger une glace à la terrasse du café du village, pas très loin de chez elle.
Après avoir sonné plusieurs fois à l’interphone sans obtenir de réponses il abandonna et s’en retourna chez lui. Les 40 kilomètres de vélo ne furent d’aucune utilité et il décida de patienter jusqu’au week-end. Il attendait le samedi avec d’autant plus d’impatience que ses amis étaient très occupés :
Cyril était collé à sa Ludivine jour et nuit, il avait toujours quelques choses de prévu avec elle et quand il téléphona à Jérôme, Karine lui répondit en gloussant que Jérôme était indisponible jusqu’à ce week-end, parce que il était « en formation » et elle aussi n’avait pas le temps de sortir boire un coup parce que elle donnait « les cours ». Il entendit Jérôme essayé de lui reprendre le téléphone, mais il avait dû échouer, car ses deux amis se couraient après ; Karine poussant de petits cris recouvrant la voix de Jérôme qui lui ordonnait de lui rendre le téléphone d’un ton pas très persuasif. Finalement, Karine raccrocha avant de lui dire toute essoufflée :
- Samedi chez moi à 10 heures avec tout ton matériel.
******
Nathalie aussi avait du mal à trouver le sommeil et ce malgré ses longues matinées de travail. Elle faisait toujours une petite sieste en rentrant chez elle mais, ces deux derniers jours c’était plutôt des micro-siestes. Elle avait pris beaucoup de temps pour essayer ses nouveaux sous-vêtements et elle pensait avoir trouvé la meilleure combinaison « tanga/soutien-gorge ».
- Avec ça il ne pourra pas me résister plus d’une seconde. Avait-elle pensée en cambrant de dos devant le grand miroir de la salle de bains.
Elle avait aussi passée tout un après-midi nue en plein soleil sur son balcon. Après s’être copieusement tartinée de crème solaire indice 50 elle s’était allongée sur le transat en laissant le soleil la dorée par tranches de 10 minutes sur chaque face. Elle espérait bien donner un peu de couleur à sa peau qu’elle trouvait trop pale. Un autre après midi quelqu’un vint sonner à l’interphone de son appartement mais, elle ne répondit pas. A ce moment là, elle en était au passage où le garçon de la vidéo léchait habillement le clitoris de sa partenaire en lui fouillant l’intérieur de la chatte de deux doigts énergiques.
Cela faisait des mois qu’elle n’avait pas ouvert un site pornographique sur son ordinateur portable mais elle avait finie cette vidéo, ainsi que deux autres , en agitant ses mains dans son tanga et sur sa poitrine. Sa Libido était en train de revivre et, comme après une longue traversée d’un désert aride, elle avait à présent très soif.
******
Il était 10 heures pile quand Eric arriva chez Karine ce samedi matin.
Jérôme était déjà là. A la vue de ses affaires éparpillées dans le salon de Karine Eric pensa, à juste titre, que Jérôme n’était pas rentré chez lui depuis un moment. Le couple était de bonne humeur et Eric trouva que Jérôme avait l’air épanoui malgré quelques signes de fatigue sur son visage.
Karine était vêtu d’une courte jupe-short noir, d’un débardeur blanc et d’une paire de socquette. Elle avait attaché ses cheveux ébènes en une longue queue de cheval qu’elle portait haut sur la tête. Jérôme, comme Eric, n’avait pas eu à faire beaucoup d’efforts pour leurs tenue puisqu’ils étaient habillés comme d’habitude : Short, tee-shirt et baskets de marche.
La sonnerie du visiophone retentit dans l’appartement. Karine alla répondre et se tournant vers Eric, dit d’un air complice.
– C’est Nathalie.
Nathalie entra dans l’appartement et salua ses amis. Karine la gratifia d’un
– Tu es resplendissante ma belle !.
C’était exacte, et une évidence pour Eric qui eu du mal à arrêter de la détailler de la tête au pieds. Ses fesses et ses cuisses toniques étaient moulées dans un leggins-corsaire noir qui descendait juste au dessous du genoux. La paire de spartiates beige à ses pieds faisait fantasmer Eric. Il ne savait pas trop pourquoi mais il adorait voir les lanières de cuir souple autour des chevilles de Nathalie. Son court tee-shirt rouge, aux épaules découvertes, dévoilait un ventre plat et les harmonieuses courbes de ses reins et de ses hanches. Les deux fines bretelles du tee-shirt dissimulait à peine celles presque translucides de son soutien-gorge. Ses cheveux châtains retombaient naturellement de chaque côté de son visage fin en grandes mèches bouclées. Derrière ses lunettes, ses yeux verts étaient mis en valeurs par quelques traits de maquillages bien placés. Eric remarqua la petite touche de gloss sur ses lèvres qu’il mourrait d’envie d’embrasser. Il vit aussi que sa peau avait bronzée depuis leurs dernière rencontre.
Nathalie fit de même avec Eric, mais plus furtivement. Elle avait observé comment le short qu’il portait lui faisait « un beau petit cul ».Ses mollets poilus et musclés donnaient une allure « très mâle » au bas de son corps ; elle se demandait si il portait un caleçon, un boxer , un slip ou rien du tout sous son short. Elle observa ses bras, ses mains qu’elles trouvaient particulièrement attirantes, son cou robuste et son visage doux mais viril fraîchement rasé, son regard rassurant et intense, sa bouche aux lèvres larges et pulpeuses.
L’allure générale et la corpulence d’Eric lui signalait qu’il prenait soins de son corps malgré son alimentation qu’elle savait basée essentiellement sur les spaghettis.
La sonnerie du téléphone de Karine interrompit Nathalie et Eric dans leurs contemplation mutuelle. C’était Cyril qui prévenait de ne pas l’attendre et qu’il irait directement au camping avec Ludivine.
- Aller les copains on bouge ? Lança Karine.
Jérôme empoigna le lourd sac à dos de Karine qui contenait aussi ses affaires ainsi que tous le matériel de base.
- Au fait !, rajouta Karine en s’adressant à Eric et Nathalie avec un petit sourire malicieux tandis qu’elle était pendu au coup de Jérôme.
- Ça ne vous dérange pas si vous partagé la même tente ce soir? Parce que je compte bien passer la nuit dans les bras de mon homme.
Eric et Nathalie se regardèrent mimant l’indifférence, puis Nathalie répondit à Karine que cela ne la dérangeait pas et Eric fit de même.
Cette « petite peste » de Karine avait sûrement dû tout prémédité, mais Nathalie n’en voulait pas à sa copine pour ce changement de programme, bien au contraire.
******
Durant le trajet les quatre amis discutèrent des différents groupes de musique qu’ils allaient écouter pendant le festival et aussi de l’évolution de la météo incertaine. Des orages étaient prévus dans l’après-midi.
En arrivant au camping la chaleur était pesante et moite, les nuages bas gris sombres commençaient à décharger de puissantes averses non loin du camping en zébrant l’atmosphère d’éclairs lumineux accompagnés de violent coup de tonnerre.
Cyril et Ludivine étaient déjà entrain de monter leurs tentes sur le minuscule emplacement quand leurs amis les rejoignirent. Ludivine avait enfilé un maillot de bain bikini et exposait, peut être sans le vouloir, sa magnifique croupe à la vue des campeurs présent aux alentours tandis qu’elle installait les tapis de sol à l’intérieur de la tente.
Elle se relava, dégoulinante de sueur et alla saluer ses amis.
La lourde chaleur était difficilement supportable et les garçons se retrouvèrent rapidement torse nu. Nathalie en profita pour détailler le torse imberbe et musculeux d’Eric pendant qu’ils montaient tous les deux la tente dans laquelle ils allaient passer la nuit. Eric regardait intensément Nathalie qui lui demandait où il avait posé le maillet, comme si celle-ci lui avait dit qu’elle voulait faire l’amour avec lui. Ils se frôlèrent à plusieurs reprises, faisant encore monter l’attirance mutuelle qui les tourmentaient de plus en plus.
Eric avait observé ; il espérait furtivement ; la poitrine de Nathalie dans son joli soutien-gorge en dentelle lorsqu’elle s’était penchée en avant face à lui, faisant bailler le col ouvert de son tee-shirt. Il avait même osé distinguer les formes des lèvres de son sexe à travers le tissu moulant du leggings. Tout se qu’il percevait venant de Nathalie le rendait encore plus désireux.
Quand la tente fut enfin montée ils étaient inondés de sueur.
- Bien, je crois qu’elle tiendra debout maintenant, dit Eric le regard plongé dans les yeux de Nathalie.
Elle fut coupée dans sa réponses par un éclair aveuglant, immédiatement suivi d’un coup de tonnerre assourdissant. Des grosses gouttes de pluie chaude commencèrent à tomber des nuages sombres au dessus de leurs têtes.
Heureusement, le groupe avait fini d’installer les trois petites tentes deux places. Ils avaient eu tout juste le temps de rentrer les affaires laissées à l’extérieur avant de se réfugier dans leurs abris respectif. La chance était de leur côté car le vent était faible et l’orage ressemblait plus à une pluie tropicale.
Les tentes formaient un cercle sur le petit emplacement. L’entrée de chacune d’elles orientées vers le centre qui faisait office de « place du village ».
Karine et Jérôme complètement trempés s’étaient précipités à l’abri les premiers.
Avant de rabattre le pan de toile qui fermait l’entrée Karine leur lança pleine d’enthousiasme :
- Avec Jérôme on va se changer .
Cyril qui s’était abrité lui aussi, regardait amoureusement Ludivine prendre littéralement une douche de pluie tandis qu’elle se trémoussait joyeusement en bikini. Chacun de ses pas projetait de petites éclaboussures lorsque ses pieds nus frappaient le sol terreux parsemé de quelques trop rare touffes d’herbes sèches. Elle fermait les yeux en tournant sur elle même la tête basculée en arrière, les bars grands ouverts comme si elle accueillait une précieuse offrande venue du ciel. Elle fit signe à Cyril de la rejoindre mais il préféra rester au sec et profiter du spectacle subtilement teinté d’érotisme qu’offrait son corps mouvant et ruisselant.
Nathalie et Eric tous les deux assis l’un contre l’autre devant l’entrée de leur tente, regardait eux aussi Ludivine effectuer cette danse qui rappela un instant à Eric les cours soporifiques de sa professeure d’anthropologie sur le chamanisme. Ce souvenir le fit sourire. Il remarqua que Nathalie avait l’air admirative devant ce corps à demi-nu qui s’exprimait naturellement sans crainte d’un quelconque jugement. Les deux amis n’avait jamais vu Ludivine aussi rayonnante.
L’ambiance érotique à l’intérieur de l’enceinte de toile exiguë ne cessait d’aller crescendo. Ludivine avec sa danse tribal leur montrait, sans le vouloir, qu’il était facile de faire tomber les convenances sociales d’usages et combien cela pouvait être libérateur.
Nathalie ne cachait presque plus rien de ses seins fermes sous ses vêtements trempés devenues quasi transparents, ses cheveux retombaient sensuellement sur ses épaules nues en longues mèches aux boucles étirées, les bretelles de son tee-shirt avaient glissé sur le haut de ses bras. Eric qui avait enlevé ses chaussures et chaussettes ne portait plus que son boxer et son short, lesquels avaient du mal à dissimuler une érection naissante.
Nathalie alla chercher une serviette dans le sac qu’elle avait entreposé au fond de la tente puis, tout en regardant Eric avec envie elle commença à éponger doucement les goûtes d’eau sur son visage.
Eric posa sa main sur celle de Nathalie, il rapprocha lentement son visage et l’embrassa sur le bout des lèvres. Elle lui rendit son baiser en effleurant les lèvres d’Eric de sa langue tandis quelle passait une main derrière sa tête pour venir plaquer sa bouche contre la sienne. Les mains d’Eric dessinaient les contours du visage de Nathalie, il percevait la chaleur humide de sa poitrine contre son torse nu, il gouttait aux saveurs subtiles de sa bouche, entendait leurs souffles saccadés entremêlés de bruits de succion provoqués par leurs échanges buccaux. Eric et Nathalie étaient ivres du mélange de salive ,de sueur et d’eau de pluie qu’ils échangeaient en s’embrassant tantôt goulûment, tantôt avec sensualité.
Ce baiser passionné dura jusqu’au moment où ils entendirent les petits cris étouffés de Karine et les soupirs sonores de Jérôme. Ils se regardèrent un instant le sourire aux lèvres puis, la vue des tremblements erratiques de la tente qui menaçait de se disloquer finit de briser la fragile barrière qui séparait Eric et Nathalie d’un énorme fou rire.
Ce premier baiser était pour tous les deux un véritable soulagement. Ils se désiraient ardemment et maintenant qu’ils avaient fais le premier pas ils se délectaient de la perspective de partager des plaisirs encore plus délicieux.
******
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email