Parfois, l'appétit vient en mangeant...

Après une relation dangereuse et charmante, j'écris une lettre à mon ancienne maîtresse...

Proposée le 7/11/2017 par Max

Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme

Chère amie,
Vous m’avez eu. Dans tous les sens du terme. Je me souviens de cette première lettre livrée dans mon café. Je me souviens de cette petite enveloppe qui contenait l’enfer… J’aurais dû me douter que vous étiez une folle, j’ai été trop naïf. Contrairement à toutes mes fans, vous aviez choisi mon bistrot préféré pour rentrer en contact. Les autres m’écrivaient, via mon éditeur, vous, non… Vous aviez décidé de m’attaquer au corps à corps, frontalement avec toute la hargne et la chaleur qui vous habite. J’aurais dû me méfier, d’ailleurs je me méfiais... Je me demande si vous connaissiez déjà votre but lorsque j’ai sorti votre petit cadeau de l’enveloppe… Immédiatement, mon sexe s’est rempli de sang… Cette photo était diabolique. Votre corps, sans tête, était caché par un tissu qu’on voulait arracher. Vos seins étaient gonflés et votre ventre s’offrait à moi dans une cambrure ruisselante d’envie… Vous portiez des bas, vous m’avez eu. Je vous ai écrit un mail. Quelle démoniaque erreur !


Lorsqu’au restaurant, deux jours plus tard, j’ai entendu votre rire, j’ai tout de suite compris que le démon était en vous. Assise, les cuisses dégoulinantes, m’ayant fait livré le matin même une télécommande qui me rendait complice de tous vos vices : vous vibriez, la boule au fond du ventre, immorale et perverse. Nos conjoints étaient là, n’y voyant que du feu, tandis qu’entre mes mains, entre vos cuisses un autre feu brûlait. Si vous saviez à quel point je regrette de vous avoir goûté, et de vous avoir offert cette liberté que vous prenez aujourd’hui à me terroriser…


Lorsqu’au troisième rendez-vous, vous m’avez proposé de gouter à vos lèvres, quelques secondes, du bout du gland, pour disiez vous, que je puisse sentir l’effet que je faisais sur vous, j’aurais du refuser. Peut être d’abord et avant tout parce que nous étions dans les bureaux de ma femme et qu’elle se trouvait coincée dans une réunion interminable, mais aussi et surtout, parce qu’avant vous, je n’avais jamais eu autant de plaisir dans un moment si bref. Votre culotte déplacée de quelques centimètres pour me laisser glisser quelques secondes dans vos chairs m’a hanté…


Vos jeux étaient plus pervers les uns que les autres, comme cette matinée où vous m’avez sucé, alors que ma femme était à l’autre bout du fil… Je me souviens que votre bouche rendait difficile notre conversation et que vous m’avez fait jouir en lui disant je t’aime…


Du jour J, je garde peu de souvenirs. Je me souviens simplement de votre sexe, goulu, glouton, trempé m’aspirant encore, encore et toujours plus… De votre voix qui me suppliait d’inonder votre ventre… Votre appétit était immense et j’ai giclé tant et tant dans tous vos orifices que je me suis endormi à poing fermé du sommeil du juste…


Le réveil fut brutal lorsqu’un mois plus tard vous m’avez annoncé être enceinte.


Était-ce là votre but ? Vous faire féconder par votre grand écrivain ? Non évidemment. Vous vouliez simplement me prendre de l’argent. Pour pouvoir l’élever seule, dites vous, dans de bonnes conditions…


J’ai une question : voulez-vous l’élever comme vous m’avez élevé, comme une maitresse démente ?


Surement pas. Vous allez avorter. Mieux je vais vous aider à ne pas le garder trop longtemps…


Je suis stérile,

Cordialement,

Un ami qui vous veut du bien.


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