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Une jeune femme suintante de désir décide de jouer avec elle-même sur le canapé de son salon mais le désir de se donner ne la lâcher pas.

Proposée le 31/05/2017 par Anna Mauriac

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Thème: Masturbation
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman


Elle descend dans la bouche de métro la plus proche. Elle rentre chez elle en prenant soin de ne croiser aucun regard. Une fois dans l’appartement, elle claque la porte, lâche les clés qui tintent légèrement avant d’atteindre sur le sol. Elle se deshabille avant empressement. Tous comme les clés, les vêtements sont jetés sur les tomettes. A demi nue, elle s’assoit sur le canapé, s’empare de son ordinateur et tape brutalement son mot de passe. Elle est prête à mettre fin à cette envie tenace de s’offrir. Dans la barre de recherche, une série de mots inavouables. Elle enchaîne désormais des vidéos de chair palpée, parfois étalée au grand jour par des mains voraces, prise des sexes de toute taille, des objets colorés.

Pornographie Elle se touche en regardant les corps ou en fermant les yeux en écoutant les râles et les insultes comme on écoute une sonate de Bach jusqu’à tomber sur une vidéo qui montre l’étendue de la douleur à laquelle potentiellement elle s’exposerait en s’offrant à des inconnus. Elle a enfin peur. Soulagée, elle ferme tous les onglets et se rhabille. La nuit est tombée. Elle sait qu’il rentrera tard. La fatigue commence à l’entrainer un peu plus loin d’elle-même et c’est sereine qu’elle réchauffe des restes de la veille avant de trouver un mauvais film à regarder qui l’empêche de penser jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux.

Comme souvent, elle s’endort sur le canapé, enroulée dans le plaid qui l’a suivie déménagement après déménagement. Lorsqu’il rentre, il ne la reveille pas et laisse danser le reflet des images projeté par la télévision sur son visage paisible pendant que lui rentre. Il part s’endormir dans le lit conjugal. Elle finit par le rejoindre quand le froid ou les premières lueurs du jour lui rappellent qu’elle est dans le salon, qu’elle n’est pas à sa place. Elle migre alors à pas lents jusqu’à la chambre. Elle n’a pas besoin de la lumière du couloir, ni de celle de son téléphone. Elle tâtonne simplement pour trouver son chemin puis se mettre sous les draps sans toucher l’être endormi dans la partie droite du lit.

Dans son sommeil, l’irréel s’accomplit malgré ses résistances, malgré ses précautions, malgré la récitation de certains mantras pendant le jour, renforçant ainsi la peur de son propre désir. Elle tait son insatisfaction face à un amour fait de mots identiques et de pénétrations à heures fixes. Elle refuse de s’écouter. Elle ferme les yeux très forts et se répète d’être fidèle. Elle a peur de s’apprendre. Elle a peur de ne devenir qu’un corps toujours abandonné à des mains d’hommes sans nom, dans des rues faiblement éclairées, dans des glory holes, dans des soirées où elle se louerait à des meutes entières d’inconnus. Et ses peurs ne sont pas infondées.

Elle repense à W, son amant, aux fantasmes accomplis et à leur rencontre aussi. C’est le souvenir de sa main dans son dos comme la promesse d’être domestiquée. C’est la lumière artificiel d’un parking souterrain, une volonté d’être ailleurs déjà mais aussi d’écouter la litanie des phrases sales qui glissent sur elle comme des caresses qui achèvent de faire gonfler ses lèvres. Le parking est désert. Parfois quelque personne les approche sans les voir à la recherche de leur voiture. Dans ces moments, la pudeur ne revient que difficilement, il y a l’envie crasse de se toucher toujours. Ce n’est pas lourd du temps passé -, c’est nul par, à aucun moment dans le temps vécu par eux. Ils se laissent suinter.

Son désir est soutenu par la peur légère d’être surprise, là, arc boutée offerte à ses doigts qui la cherche, qui entre en elle. Ce n’avait été au départ que quelques baisers. Aucun d’eux n’avait le temps de prendre un hotel. Ils avaient alors commencé à se connaitre de cette manière doucement sale. Elle était assise sur le siège en cuir encore froid qui bientôt collera à ses cuisses après qui lui ai demandé de retirer ses collants. Une main à lui la parcourait et elle se tordait de bonheur d’être réduite à sa chair. Face à elle, le pare-brise et le mur de ciment qu’elle ne voit pas tout entière concentrée sur le plaisir de cette main qui la touche et la palpe avant de chercher à glisser ses doigts. Elle aurait envie de venir sur lui mais il faut être discret.

A défaut, elle s’allonge, la tête sur les genoux du presque inconnu pour mieux laisser ses doigts plonger en elle. Elle sent son sexe dur à travers son jean, elle bouge doucement sa tête pour le caresser. Elle le fixe droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu’elle en veux plus. Il prend sa tête pour la presser contre son sexe et elle aime ça. Il lui dit que quand lorsqu’il plonge dans son regard, il imagine tout ce qu’il va lui faire. Elle se laisse faire car dit-elle, il joue avec ses petites lèvres aussi bien qu’elle même. A aucun moment, elle ne souhaite que cela s’arrête. Il lui demande en anglais si elle a envie de voir une grosse queue, elle se relève et se sourit, d’un sourire qui remplace tout langage.

Elle n’ose pas encore dire tout ce qu’elle pense, tout ce qu’elle espère. Le bruit de la ceinture puis de la fermeture. Il sort son sexe avec fierté et elle vient à lui avec la facilité des filles de nuit mais aussi la volonté de le dévorer, de s’étouffer de lui. Il la laisse faire, parfois il saisit sa tête, elle détend alors tous ces muscles. Il sait alors qu’il peut jouer avec elle, l’utiliser, pénétrer sa bouche en donnant de grands coups ou l’enfoncer complètement sur sa verge puis doucement, il la chasse. Il lui demande de toucher ses couilles pendant qu’il cherche à jouir. Elle le regarde amusée et puissante en attendant qu’il décharge, qu’il tâche sa chemise de sperme, qu’essoufflé il l’embrasse. En s’essuyant, il se réjouit d’avoir prévu une chemise de rechange pour son diner d’affaires.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

B.
Reviens-tu ici, ma merveille ?
Posté le 10/01/2021

Donatien
Vous écrivez magnifiquement, Anna.
Posté le 31/05/2017


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