La pension 10

La mère supérieure entre dans la danse. Un long chapitre cette fois. Chers lecteurs, vos commentaires m'encouragent à travailler dur pour vous. N'hésitez pas à me contacter pour exprimer vos désirs.

Proposée le 17/05/2017 par Donatien

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Roman

Lundi 9 novembre.

Grande effervescence dans le château. C’est le jour du pèlerinage annuel à la chapelle St-Christophe, le saint protecteur de l’établissement. La chapelle se trouve à trois heures de marche d’ici, par un sentier difficile à travers la montagne. On peut aussi y accéder par une interminable route en lacets qui part du bourg voisin. C’est par là que le curé montera pour célébrer la messe.
La mère supérieure sera de la sortie, avec celles des sœurs qui peuvent encore affronter l’épreuve.
Les pensionnaires n’en sont pas ravies, surtout celles qui connaissent le parcours, quant aux secondes qui ne l’ont jamais vu, elles auraient plutôt tendance à se réjouir de tout ce qui peut les éloigner de ces murs sinistres.
La mère sup m’a convié aux réjouissances, j’ai tenté de me défiler, prétextant du retard dans mes corrections.

9 heures. On vient de découvrir que Violette s’est envolée sans laisser d’adresse. C’est la consternation. La mère sup est venue me demander instamment de participer à la randonnée. Il n’y aurait sans moi plus assez d’adultes pour encadrer les élèves. J’ai finalement accepté d’assez mauvaise grâce. La mère sup a eu l'air de s'en réjouir.

Mardi 10 novembre
Jamais je n’aurais imaginé que cette banale sortie en plein air se transforme en une telle aventure. Je vais essayer d’en faire le récit pendant qu’il est encore frais dans ma mémoire. Vers 9h 30, le départ est donné. Les plus valides des sœurs en sont, quatre ou cinq, pas davantage, leurs robes blanches et brunes recouvertes de larges manteaux, car le froid est vif.
Je m’interroge sur une grande femme aux formes généreuses en anorak et pantalon de laine enfoncé dans des chaussures de montagne et qui n’est autre que la mère sup, qui n’a gardé de son uniforme que le voile. Je dois avoir une expression stupéfaite car elle me toise d’un air que j’hésite à qualifier de provoquant. Sœur Dominique, la novice qui lui sert de secrétaire la regarde avec une admiration sans bornes. Elle-même porte sa robe blanche sous une large cape bleu marine, à ses pieds de simples sandales.
La longue file franchit le portail, longe la route sur un kilomètre puis s’enfonce dans la forêt. Un petit vent froid vient se mêler de la partie, le ciel est gris et mon humeur s’en ressent. Loin devant moi, deux silhouettes bien reconnaissables, celle de Camille et près de lui sous un capuchon noir et à peine moins grande que lui, Eulalie. Heureusement, l’ambiance se dégèle un peu, loin des murs du pensionnat et des yeux des sœurs, les jeunes filles se laissent un peu aller à leur insouciance naturelle, des rires jaillissent, des bribes de chansons à la mode captées sur des transistors clandestins. Celles qui sont proches de moi me lancent quelques regards inquiets, mais je prends mon air le plus bénin, et les rires reprennent de plus belle.
La montée est longue. Je ne suis pas très bien chaussé mais les pensionnaires le sont encore plus mal. Emma fait une chute juste devant moi. Je lui tends la main pour l’aider à se relever. Son genou saigne d'une petite écorchure, elle pleurniche un peu mais je la soupçonne d'en rajouter pour se faire cajoler. Bien sûr nous n’avons pas de trousse de secours, elle est dans le sac de la mère sup, à l’avant de la colonne. Emma s’assoit sur un rocher et je la soigne comme je peux. J’entoure de mon mouchoir son genou blessé. Elle me montre sa culotte plus qu’il n’est nécessaire et moi je caresse l’intérieur de sa cuisse plus qu’il n’est raisonnable, et c’est avec beaucoup de peine que je me remets en route.
À mi-parcours nous faisons une halte. La plupart des filles en profitent pour s’égayer dans les sous-bois. Toutes ces culottes blanches me mettent en émoi. Certaines ne prennent guère de peine pour se dissimuler, à dessein ou par innocence, c’est difficile à dire. Aucun doute en ce qui concerne Ambre et Emma qui viennent se déculotter et s’accroupir à deux mètres de moi, à peine dissimulées aux yeux des autres, pour lâcher leur jet doré dans l’herbe. Je leur jette un regard faussement sévère dont elles ne font que rire. Evidemment, elles se rhabillent sans s'essuyer. Puis Emma chuchote quelque chose à l'oreille d'Ambre qu pouffe de rire. Nouveau déculottage, et cette fois les deux coquines échangent leurs culottes sous mes yeux. Inutile de dire que j'ai du mal à dissimuler l'effet que ce petit jeu produit sur moi. Enfin bien après une heure de l’après-midi nous parvenons à l’ermitage. Le curé est bien là, et le fourgon Citroën de la pension qui a amené les repas froid des pensionnaires. Il faut encore subir la messe dans la chapelle trop petite et pleine de courants d’air. Je passe le temps en visitant les alentours. Camille s'est lui aussi dispensé de messe, il me rejoint bien vite. Accolé à l'église, il y a un petit ermitage dont la porte est bien sûr fermée à clé.
En finissant notre tour nous tombons sur Estelle, une petite rousse de seconde aux cheveux courts, au nez retroussé plein de taches de rousseur, qui s'est éclipsée de la messe pour faire pipi. Des buissons nous dissimulent à ses yeux, nous restons silencieux à observer la jeune fille accroupie, la culotte aux genoux. Mais la petite met bien du temps à se soulager. En fait nous réalisons en même temps que sa main s'agite furieusement sous sa jupe. L'expression tendue de son visage ne trompe pas, elle est occupée à se masturber et l'orgasme ne va pas tarder. Enfin elle pousse un soupir étouffé, laisse aller un jet d'urine et recommence a se branler. Elle renouvelle l'opération une demi-douzaine de fois, en jouissant de plus en plus fort. Le lieu inhabituel doit l'inspirer, à moins que ce soient les chants qui s'échappent de la chapelle. A l'instant où elle se décide à vider sa vessie ses yeux tombent sur nous. Elle sursaute violemment en nous voyant et tente de se rhabiller, mais elle ne réussit qu'à s'asperger les cuisses en remontant sa culotte trop tôt. Nous sortons des buissons. Estelle fait un mouvement pour se sauver, mais Camille l'attrape par le bras.
- Eh, te sauve pas. Tu sais, on t'a vue te branler.
Estelle baisse la tête.
- Fais voir ta main. Oh, mais elle est mouillée cette main. Sentez-ça, Monsieur.
Estelle résiste un peu mais finit par m'abandonner sa main. Je crois qu'elle a compris que nous ne lui voulions aucun mal, bien au contraire. Elle baisse toujours le nez, mais il y a un léger sourire sur son visage.
- En effet, elle est mouillée. Et il n'y a pas que du pipi.
Je lèche ses doigts un par un, le goût est plutôt corsé. Estelle glousse.
Camille renifle l'autre main.
- Mais dis-donc, celle-là elle n'a pas de goût !
Estelle pouffe et fait disparaître sa main sous sa jupe. Elle se tripote un moment, la pointe de la langue sortie. Elle ramène sa main trempée. Elle nous regarde bouche bée lui suçoter les doigts.
- T'aimes bien qu'on te suce ? Eh bien maintenant c'est ton tour. Tiens goûte un peu ça.
Camille défait sa braguette et sort sa queue tendue.
- Allez, mets-toi à genoux et prends-la dans ta bouche.
Estelle obéit sans hésiter. A genoux dans l'herbe, elle enfourne une bonne longueur de la queue de Camille qui pousse un gémissement.
- Ah, mais c'est qu'elle suce bien la petite salope ! Qui est-ce qui t'a appris ?
Mais Estelle a d'abord appris à ne pas parler la bouche pleine.
Le spectacle m'a fortement émoustillé aussi je sors moi aussi ma queue et la présente à Estelle qui nous suce alternativement, je dois le reconnaître, avec beaucoup de talent. Elle doit aussi apprécier d'avoir deux belles bites à déguster puisqu'elle a baissé sa culotte et que sa main a repris son travail entre ses cuisses. C'est en gémissant de plus en plus fort qu'elle s'occupe de nos queues, les pompant avec avidité. L'effet du traitement ne tarde pas à se faire sentir sur Camille qui saisit Estelle par les cheveux et l'immobilise pendant qu'il lâche son sperme au fond de sa gorge. Estelle avale vaillamment tout en branlant ma pine. Elle n'a pas plutôt avalé la dernière goutte du sperme de Camille que je lui envoie dans la bouche une seconde dose qu'elle engloutit avec sur le visage une expression tout aussi gourmande. Là-dessus elle se relève, remonte sa culotte, s'essuie les lèvres de sa manche et nous fait un grand sourire avant de rejoindre d'un air tout à fait dégagé les filles qui sortent de la chapelle pendant que nous rangeons nos queues dans nos pantalons. Je me demande soudain si la coquine n'avait pas simplement prémédité de se laisser surprendre.

Inutile de dire que dans le vent de plus en plus glacé les sandwiches sont vite avalés et le signal du retour est bientôt donné. La colonne se met en marche sur le sentier pendant que le fourgon reprend la route. Je me prépare à suivre avec Camille quand la mère sup qui est restée en arrière m'appelle à la porte de la chapelle. Je la suis à l'intérieur, accompagné de Camille.
- Pardonnez-moi, j'ai encore besoin de votre aide. Auriez-vous l'obligeance de descendre cette paire de vases de l'étagère ? Ils appartiennent à notre communauté et je voudrais les ramener.
Je descends les vases, étonné qu'elle tienne tant à ces deux objets affreux. Puis nous sortons tous les trois et nous mettons en route. La mère sup, dans son attirail de montagnarde, m'impressionne un peu. Ses vêtements ne laissent pas voir grand chose, mais on devine un corps athlétique et bien conservé.
Au bout de cent mètres à peine, nous sommes arrêtés par un groupe inattendu. Soeur Dominique, la novice secrétaire, est assise sur le bord du chemin et se tient la cheville en faisant une grimace de douleur. Eulalie est seule à ses côtés, on aperçoit d'assez loin la queue de la colonne qui s'éloigne.
- Que vous est-il arrivé ?
- Ma mère, je me suis tordu la cheville.
- Pouvez-vous marcher ?
Soeur Dominique se lève, mais c'est à peine si elle peut poser le pied par terre. La mère sup réfléchit un instant.
- Nous allons retourner à la chapelle. Camille, rattrapez le groupe, et dites à soeur Saint-André de nous envoyer la fourgonnette.
Camille me lance un regard, je lui fais un signe de tête et il part au galop. Eulalie le regarde partir.
- Allons, fait la mère sup, je ne suis pas fâchée d'être débarrassée de votre giton. Trois heures pour rentrer au château, encore une heure pour que Maheux remonte à l'ermitage, nous avons le temps. Surtout que dans deux heures, la neige sera trop épaisse pour faire monter la fourgonnette.
Et les deux religieuses se mettent en route vers l'ermitage, toute entorse oubliée, pendant qu'Eulalie et moi les regardons médusés. Enfin nous nous décidons à les suivre dans la chapelle. La mère soulève un vase derrière l'autel. Une clé est cachée dessous. Elle ouvre une porte basse que je n'avais pas remarquée et qui mène à l'ermitage. Nous la suivons, toujours incapables de prononcer une parole.
L'ermitage ressemble à un appartement, ou plutôt à un grand studio. Meublé simplement, mais avec confort. Dans le jour qui commence à décliner on voit que le ménage a été fait il y a peu de temps. Au sol, les dalles de pierre sont sans poussière, ainsi que les meubles de bois sombre. Il y a tout ce qu'il faut pour faire la cuisine, et même un évier avec un chauffe-eau à gaz, trois grands canapés de cuir autour d'une table basse, une grande armoire ancienne et surtout, trônant sur une estrade, un grand lit.
- Dominique, occupez-vous donc du poêle, commande la mère sup. On gèle ici. Et vous Eulalie, allumez les bougies, il va bientôt faire noir. Asseyez-vous mon cher. Je crois qu'il reste dans l'armoire une bouteille de vieil armagnac, nous en aurons bien besoin.
Installé dans le canapé avec mon verre ballon dans la main, dans la lumière douce des bougies qu'Eulalie a posées partout et pendant que le poêle commence à ronfler, je réalise peu à peu la situation. L'alcool m'envahit doucement de sa chaleur et j'envisage cette soirée de Robinsons sous les meilleurs auspices. Eulalie et Dominique se tiennent debout et la mère ne fait pas mine de les remarquer. Elle aussi berce un verre dans le creux de sa main. Elle a ôté son voile, libérant une abondante chevelure noire où se mêlent quelques fils blancs. Son visage est dur, mais non sans quelque noblesse.
- Eh bien, regrettez-vous d'avoir accepté ce poste chez nous ?
- Pas du tout, Madame (je n'ai jamais réussi à l'appeler ma mère, et elle ne semble pas s'en formaliser). Les conditions d'enseignements sont excellentes. Et je me suis converti à vos méthodes en fait de discipline.
La mère sup sourit.
- D'autant qu'elles offrent de bonnes occasions d'améliorer les compétences de ces jeunes filles dans d'autres domaines que le latin.
Je reste silencieux, me demandant ce qui va venir.
- Rassurez-vous, je ne désapprouve en rien vos petits jeux, dont je n'ignore rien soyez en sûr, ils compensent l'isolement dans lequel nous vous faisons vivre. Et puis les jeunes filles ainsi éduquées feront de merveilleuses épouses, et c'est aussi notre but. Mais je crois savoir qu'Eulalie n'a pas encore reçu vos... leçons.
Je reste silencieux. Eulalie baisse la tête.
- Pourtant, continue la mère sup, sur mon conseil, elle vous a fait une charmante proposition à laquelle vous n'avez hélas pas répondu.
Je continue à me taire, plongé dans la confusion.
- Dominique m'a fait une semblable déclaration, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Mais peut-être cette petite a-t-elle choisi un chemin trop tortueux pour vous faire parvenir son offre.
Je comprends soudain qu'il s'agit du message que je n'ai pas pu déchiffrer, caché dans l'armoire d'Eulalie, là où je devais finir par le découvrir.
- Il y a eu, disons, un incident. Je n'ai pas pu lire le message.
- Je vois. Je ne vais pas embarrasser cette enfant en lui faisant répéter les termes que je lui avais dictés. Disons qu'elle se déclarait votre propriété, si vous l'acceptiez, corps et âme, pour que vous fassiez d'elle ce que vous voudrez.
Je reste silencieux, ne sachant que répondre. La mère sup continue :
- L'acceptez-vous ? Bien sûr, comment refuser ? Approchez, Eulalie.
Je me lève et Eulalie s'approche. Je lui tends les mains et elle y met les siennes. Je me rends compte que c'est le premier contact physique que j'ai avec elle. Quand elle lève sur moi ses yeux verts, je me sens traversé comme par un courant électrique puissant. Je ne sais pas lequel de nous prend possession de l'autre.
- Répétez après moi. Je t'accepte, Eulalie, comme ma propriété exclusive, mon bien inaliénable. Désormais, tu m'obéiras en tout sans discuter, quoi que je te demande.
Je répète, troublé et un peu gêné par le ridicule des paroles, mais plus encore par ce jeune corps dont j'ai désormais le droit de faire usage à ma convenance. J'ignore si cela fait partie du cérémonial, mais je prends le visage d'Eulalie entre mes mains et je pose mes lèvres sur les siennes. Elles sont douces et tièdes, d'un contact délicieux.
Un bruit de moteur interrompt brutalement ce moment. Des portes claquent. Seraient-ce déjà les secours ?
La mère sup sourit de mon air contrarié.
- Ce ne sont que quelques amis. Ils viennent pour Dominique. Voyez-vous, c'est aujourd'hui le jour de son initiation. Elle a servi fidèlement à tous mes plaisirs pendant trois ans et tout ce temps je l'ai gardée vierge, il est temps pour elle de connaître l'homme et ses appétits brutaux. Dominique, allez ouvrir.
Trois hommes entrent à la suite de la novice. Les trois ont un air de famille. Tous dans la quarantaine bien sonnée, vêtus de la façon austère mais cossue de la bourgeoisie de campagne. Ils baisent la main de la mère sup, serrent la mienne, affectant d'ignorer les deux jeunes filles, mais leur lançant des regards en coin quand ils croient qu'on ne les voit pas.
Dominique les débarrasse en silence de leurs manteaux, ils s'installent sur les canapés, boivent leur armagnac un peu plus vite qu'il est décent de le faire, discutent de la météo, de la route qui sera bientôt impraticable à d'autres véhicules que le Land Rover de celui que les autres appellent Président. C'est lui qui semble d'ailleurs dominer la soirée de sa haute stature et de son air d'autorité. Quant à moi, je me tais et j'observe.
- Eh bien, voyons un peu cette jeune personne. Si vous permettez, ma mère ?
- Elle est toute à vous, Président. Dominique, obéissez à ces messieurs comme à moi-même.
- Montrez-vous, chère enfant. Tenez, montez sur cette table. Ne soyez pas aussi timide. Joli minois, qu'en dites-vous mes amis ?
Soeur Dominique n'en mène visiblement pas large, debout sur la table et observée sous toutes les coutures.
- Jolie, à n'en pas douter, répond celui qui porte une barbe blonde. Mais on n'en voit pas grand chose dans cette tenue.
- C'est juste. Soeur Dominique, relevez un peu vos jupes.
La jeune fille jette un regard à la mère sup, puis elle obéit lentement. Sous la longue robe, elle porte des bas de coton blanc retenus par un porte-jarretelles et une culotte de même couleur. Ses cuisses et ses fesses sont plus rondes qu'on ne l'aurait deviné.
- C'est tout à fait charmant. Je crois que la robe est tout à fait superflue, déclare le troisième larron, un grand sec aux tempes grisonnantes que je reconnais comme le pharmacien du bourg. Allons, jeune fille, continuez à vous déshabiller.
Dominique fait passer la robe par-dessus sa tête. Son voile suit le même chemin. Ses cheveux blonds sont coupés très courts, comme ceux d'un garçon, ce qui met en valeur l'ovale de son visage et ses grands yeux bleus. Elle est très jolie. Elle ôte encore un tricot de coton, et la voici nue de la taille aux cheveux. Ses seins sont ronds et haut perchés, les aréoles petites et pâles. Elle ne doit guère avoir dépassé les vingt ans. Autour de son cou, un large collier de cuir muni d'un anneau métallique. Ses joues sont écarlates, ses yeux brillants.
- Tournez-vous un peu. Très bien. Levez les bras. Elle est merveilleuse. Merci ma mère, c'est un cadeau somptueux.
- Qu'allons-nous lui demander pour éprouver son obéissance ?
Les trois hommes réfléchissent. J'interviens.
- Demandons à Eulalie. Eulalie, une épreuve difficile.
Celle-ci semble un peu surprise. Dominique se tourne vers elle, la fixe d'un regard inquiet. Les deux jeunes filles se regardent dans les yeux.
- Qu'elle fasse pipi dans sa culotte, dit Eulalie.
- Très bien, dit le Président, excellent. Allons, Dominique, exécutez-vous.
Tous les yeux se braquent sur Dominique qui jette autour d'elle des regards affolés. La mère sup sourit sans rien dire. On voit que la jeune novice voudrait obéir, mais qu'elle en est incapable.
- Elle n'y arrivera pas toute seule, il faut l'obliger, ajoute Eulalie d'une voix douce. J'ai vu un martinet dans l'armoire.
- C'est bien, jeune fille, vous avez dû voir bien d'autres choses dans cette armoire. Allez chercher le martinet.
Sur un signe de moi Eulalie s'exécute et apporte l'engin au Président, non sans avoir donné à la novice le loisir de le contempler. C'est un modèle très ancien, aux longues lanières usées. Je remarque alors en haut des cuisses potelées de Dominique les marques à-demi effacées de précédentes corrections sans doute données par la mère sup.
Le Président tourne autour de la table, faisant siffler les lanières dans le vide, corrigeant du bout du manche la position de soeur Dominique. Quand celle-ci lui convient enfin, les jambes légèrement écartées et les mains sur les genoux, il donne le premier coup, visant l'espace de peau visible entre le haut du bas et la culotte. Dominique ne peut retenir un cri, car il y est allé sans douceur. Puis il passe le martinet à barbe blonde, qui choisit de cingler les fesses, et ainsi les trois hommes se relaient pour fouetter la malheureuse. Eulalie s'est placée devant elle et lui a pris les deux mains dans les siennes. Elle fixe intensément le visage plein de larmes de la novice et je me demande si c'est de la pitié que je lis dans ses yeux verts ou le plaisir de la voir souffrir. Enfin la novice parvient à vaincre ce qui lui restait de pudeur et dans un sanglot elle ouvre les vannes de sa vessie. L'urine jaillit avec abondance à travers le coton et coule le long de ses cuisses et sur la table en une large mare qui s'écoule sur le tapis. Barbe blonde visiblement n'en peut plus. Il se lève, défait son pantalon et exhibe une pine bien raide dont le gland congestionné laisse déjà échapper quelques gouttes. Il écarte Eulalie, empoigne Dominique par les oreilles faute de chevelure assez longue, l'oblige à s'agenouiller dans la flaque de pisse et lui fourre sa pine dans la bouche. Dominique à quatre pattes semble faire ce qu'elle peut. Eulalie contemple le spectacle bouche bée.
- Ah ! la garce ne sait pas sucer ! Que quelqu'un la fouette !
Cette fois c'est la mère sup qui s'empare du martinet. Elle fait descendre la culotte trempée, découvrant un cul charmant, d'une blancheur de lait, et entreprend de le fustiger à tour de bras. Les fesses blanches de la novice ne tardent pas à prendre une couleur écarlate. Tout en fouettant soeur Dominique, la mère sup lui prodigue des conseils.
- A quoi ont servi mes leçons avec le godemiché ? Sucez, et prenez soin que M. Rainier ne sente pas vos dents. Allons, plus profond, et titillez bien le frein du gland, ces messieurs adorent ça. Fait-elle des progrès, M. Rainier ?
- Ah ! C'est mieux, mais fouettez-là encore.
Le pharmacien a lui aussi sorti sa queue, une longue asperge pâle à la tête épaisse. Il a sorti de sa poche un tube de pommade dont il enduit son engin avec volupté. Enfin il écarte la mère sup et se présente à l'arrière de la novice toujours maintenue par barbe blonde qui lui baise la bouche. La mère sup avertit :
- M. Pinel se prépare à vous enculer. Prenez garde que la douleur ne vous distraie de la tâche de sucer M. Rainier.
Le pharmacien corrige la position de Dominique. Quand elle est bien cambrée, les fesses offertes, il la saisit par la taille et se tourne vers moi.
- Autorisez-vous cette jeune fille à me mettre en place ?
- Oui. Allez, Eulalie, aidez Monsieur à pénétrer Dominique.
Eulalie saisit la pine dressée, il me semble voir sa poitrine se soulever plus vite. Elle doit forcer pour lui donner le bon angle, tant l'homme est raide.
- Non, jeune fille, la mère a dit "enculer". C'est dans le petit trou que je veux aller. Voilà, c'est bien.
L'homme donne un grand coup de reins et pénètre d'un seul coup la novice qui pousse un grand cri malgré la pine de Barbe blonde qui lui obstrue la bouche. Eulalie ouvre de grands yeux en voyant le barreau de chair s'enfoncer dans la rosette de Dominique et bientôt y disparaître complètement quand l'homme se met à la pilonner en poussant des grognements de bête. Le spectacle et le mouvement que cette danse imprime à la novice ont vite raison de Barbe blonde qui pousse un rugissement.
- Ah ! Je vais jouir ! Avale bien tout, putain !
Le sperme doit être abondant car malgré ses efforts, Dominique laisse échapper un filet de foutre qui dégouline le long de son menton. Je remarque alors que le Président qui jusque là n'a assisté à la scène qu'en spectateur a à son tour sorti sa pine, un engin de belle taille, qu'il branle doucement. Barbe blonde se retire et se jette vaincu dans le canapé, pendant que le pharmacien continue à pilonner sans merci le cul de la novice.
La mère sup intervient.
- Il est temps que le Président cueille ce pucelage. M. Pinel, faites-lui place.
- Ma mère, je n'ai pas fini.
- Qui vous oblige à déculer ?
- Ah, bien sûr.
Pinel saisit Dominique par la taille, la soulève d'un coup et se laisse tomber sur le canapé. Le président a ôté tous ses vêtements. Nu, il est impressionnant, avec sa haute taille et sa musculature un peu épaisse, sans parler de son énorme queue dressée. Il arrache la culotte de la novice, révélant un sexe soigneusement rasé et la pine du pharmacien remuant doucement dans son cul.
- Ecarte les jambes plus que ça, putain. Es-tu prête ?
Dominique ne répond pas, elle semble hors d'haleine, le menton encore plein de sperme. Mais sa vulve brille d'une liqueur abondante qui ne doit rien à la pommade du pharmacien. Le président ne s'estime pas satisfait. Il empoigne le martinet et se met à fouetter la peau tendre de l'intérieur des cuisses qui aussitôt se marque de boursoufflures rouges. Les lanières cruelles n'épargnent pas les tendres lèvres du vagin de la novice qui jette des cris perçants. Le président enfin satisfait de l'état de sa victime s'agenouille enfin et présente sa grosse pine à l'entrée. En deux coups de reins il est dedans. Dominique a un geste pour le repousser mais Pinel s'empare de ses mains. Le président colle sa bouche sur celle de la jeune fille pour étouffer ses cris et la pénètre à fond sans s'attarder sur son pucelage. Bientôt sa pine ressort rouge de sang. Les deux hommes qui la pénètrent semblent s'être mis en phase. Bientôt les râles que pousse Dominique ne sont plus seulement de douleur, et c'est les yeux au ciel qu'elle atteint l'extase en sentant les jets brûlants de sperme qui inondent en même temps ses deux orifices.

Pendant que le trio s'apaise enfin, je me rends compte que depuis un moment, Eulalie, debout près de moi à pris ma main et l'a serrée si fort que ses ongles ont pénétré ma peau.

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