Une histoire d’amour empreinte de passion, de volupté. Un amour controversé, mais un amour passion, sensuel dans un cadre exceptionnel !
Proposée le 24/04/2017 par maximilien7
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Histoire vraie
Dix-huit heure trente, salle des Quatre Vents, dans une heure la salle sera bondée et il y aura un monde fou.
Les instruments sont montées, la balance est faîte, tout baigne, encore un petit apéritif pour se donner du courage, juguler un peu le trac qui ne me lâche jamais, on rigole on joue le désintéressement.
Il n’en est rien bien sûr, chacun à sa propre façon de passer les derniers instants avant de monter sur scène, Jacques au clavier, grignote ses inévitable barres de céréales, William le batteur nous enfume régulièrement, et Hervé le bassiste charrie toujours sa canette de bière.
Moi, je fais ce que je peux pour rester calme et pour ne pas avoir de problème au niveau de la voix, je parle le moins possible.
Dix-neuf heure, les organisateurs font irruption dans la salle, ce qui détend l’atmosphère, on serre des mains on embrasse quelques jolies filles en se méfiant des petits copains qui eux, se méfient de la réputation sulfureuses des musiciens.
Ceci n’étant pas totalement injustifié, William en sais quelques chose, car bien des choses se sont passées en coulisse, pendant que l’un ou l’autre jouait un morceau, accompagné uniquement au clavier ou à la guitare.
Dix-neuf heure trente, les premiers invités entre en salle sur des mélodies choisies pour la circonstance. Le trac diminue dès que nous avons pris nos marques et ça swing bien, nous sommes heureux, en parfaite harmonie. Je suis fier de faire partit de ce groupe dont je suis à l’origine et les gars me le rendent bien en étoffant régulièrement un répertoire déjà très riche.
Nous sommes arrivés à environ sept cents personnes sur les milles attendues, et l’ambiance grimpe parfaitement au fur et à mesure de nos interventions. Les différents solo, claquent comme nous l’avions prévus, chacun est en place, le niveau sonore est au plus juste, tout va très bien.
Les organisateurs qui font remonter leurs impressions, sont un baromètre nécessaire pour nous, ce qui nous permet d’adapter nos efforts précisément au moment venu. Les derniers réglages se font encore, et nous sommes lancés pour huit heures de musique ininterrompue.
Vingt heures, nous entamons « Music » morceau complexe pour les connaisseurs, les accords tombent précisément, les ruptures de rythmes sont parfaites, ma voix porte bien, les micros sont réglés à point. Les premiers danseurs se massent sur la piste, l’ambiance a encore grimpée. La musique viens de l’intérieur elle dépasse nos propres capacités et l’exécution devient parfaite.
Puis, au milieu de cette cohue, il y a Florence, qui apparaît comme par enchantement, je ne savais pas qu’elle serait là ce soir ! Je manque la prochaine entrée et me prends un coup de coude d’Hervé qui fulmine. J’ai bien des difficultés pour reprendre le rythme, me repérer dans le texte, je vais me prendre un soufflante, et je l’aurai bien mérité !
Un petit signe de la main, Flo me repère et s’approche de la scène, ma gorge se serre, je loupe encore une mesure et subit les encore les représailles de Hervé qui tente désespérément de reprendre la mesure.
Elle est là, et je ne vois plus que ces yeux verts qui me paralysent, elle reste immobile avec ce petit sourire affectueux, presque triste, je ne peux plus me concentrer, mon esprit s’évade.
Elle est toujours aussi jolie, elle n’a pas changée, ces quelques années de plus l’ont embellies.
Un baiser envoyé par sa main, aucun chant ne quitte plus ma bouche, je n’existe plus !
J’insiste pour une petite pause, et en un instant elle est dans mes bras, je suis ivre de bonheur je la serre contre moi, et ses larmes coulent dans mon cou.
Flo murmure quelques mots, qui se figent dans mon esprit, je suis absent le reste de la soirée, mon chant est dépouillé, sans convictions. Il y a dans mon cœur, une fêlure, une plaie qui s’est ré- ouverte, les notes acerbes du rock sont plus agressives que d’habitude, je n’ai plus envie de chanter, pour cela il faut être heureux.
Vingt-deux heure, je lui offre une danse, elle accepte, Jacques lance une séquence guitare sur le clavier et entame « When à Man Loves à Woman ».
Aux premiers accords de guitare il me reste trois minute cinquante-six de bonheur, trois minute cinquante-six pour la serrer contre moi, sentir son corps vibrer, m’enivrer de son parfum et de la caresse de ses cheveux bouclés dans mon cou.
« Flo pourquoi tu n’as plus répondu à mes lettres ? »
« Je n’ai pas reçu tes lettres, elles ont étés interceptées au pensionnat, sur ordre de mon père c’est ma mère qui me l’a appris quelques jours avant sa mort ! »
L’éternelle lutte des classes, a eu raison de notre amour, je ne comprends pas ces parents qui n’attachent aucune importance aux sentiments de leurs enfants, nous sommes des victimes, des orphelins de l’amour,… l’amour mère de tous les bonheurs sur cette terre.
Ils ont détruit notre vie pour une question de notoriété, ils ont forcé à l’exil leur unique enfant dans le seul but de briser les liens qui nous unissaient. Ils ont détruit sa vie pour asseoir leur volonté, ils ont détruit la mienne en m’enlevant sans pitié la seule chose qui me rattachait à la vie, Flo, à qui j’avais promis de vivre.
Deux minutes à peine, il reste deux minutes, puis ce sera la fin, nous sommes unis pour quelques instants encore, je crois que je ne continuerai pas la route sans elle, j’en suis convaincu.
« Flo, je t’ai toujours aimé, ou en est-tu avec ta vie, tu vie seule, tu es mariée ? »
« Je suis ingénieur agronome, je vis au Brésil depuis plus de dix ans, dans la « serra Gaúcha » une région viticole au nord-est de l’état de Rio Grande del Sul.
Je suis rentrée pour l’enterrement de maman et je t’ai vu sur l’affiche de l’orchestre ! » « Non, Ben je suis seule je ne me suis jamais mariée ! Et je ne me marierai jamais ! »
Une minute ! Je prends son visage dans mes mains, la serre encore contre moi, on s’embrasse longuement et ses yeux si verts, si beaux me gratifient de ses larmes.
« Flo, je t’aime toujours, tu me manque affreusement, reste avec moi ! »
« Écoute moi Ben, je repars demain matin, je suis responsable d’une immense exploitation viticole, je ne peux pas rester, donne-moi ton adresse mail je te recontacterai, je te le jure »
Puis elle est partie comme elle est venue, et me voilà encore seul, Dieu sait pour combien de temps ! La douleur a repris ses droits je suis vide de tout sentiments, anéantit.
La soirée s’est terminée, il est cinq heures du matin, je n’ai plus prononcé un seul mot depuis plus de quatre heures, les copains ne comprennent pas bien sûr, comment pourraient-ils comprendre ? Je suis malheureux, sans âme, sans avenir.
Jacques et William tentent au court d’un dernier verre, de comprendre de qui m’arrive, je suis inaccessible, je n’entends plus les questions pressantes qu’ils m’adressent avec inquiétude. J’ai pris la route pour rentrer, me trompe de direction épuisé, je m’arrête sur le bas-côté, et sombre dans un abîme de chagrin.
Mai 1968, à Paris c’est la révolution estudiantine, il ne se passe pas grand-chose dans la région, le vacarme parisien est à peine perceptible et notre préoccupation se limite aux cours journaliers du lycée du coin, puis le samedi quelques bals régionaux nous permettent de nous familiariser, avec les idoles des jeunes.
Le dimanche on se précipite au cinéma d’à côté, avec nos vélos, pour voir les premiers « James Bond » qui sont sortis sur les écrans, avec leurs « James Bond Girls », sifflées par la salle à chaque centimètre de peau dénudée et dès leurs premières apparitions.
Trois kilomètres en vélos pour rejoindre la salle, avec Florence sur le porte bagage, pour emprunter un raccourci à travers champs puis traverser une piste d’aviation et arriver pile à l’heure du début de séance.
Nous restons cachés dans la loge du placeur qui est un ami, pour entrer dans la salle une fois qu’elle est plongée dans l’obscurité, Florence a interdiction formelle d’aller au cinéma et nous outrepassons régulièrement les ordres de son père.
Son père, le Docteur Georges Henri Brenan, ancien Officier de l’armée anglaise, est resté en France après le débarquement. C’est un homme respecté par toute la communauté, aux états de services reconnus et plusieurs fois décoré.
Georges Henri Brenan, est aussi mon médecin, chez lequel je suis en traitement pour juguler une anorexie sévère qui me frappe depuis plus de cinq ans. C’est là que j’ai rencontré Florence, cette petite blonde, joyeuse, rayonnante, aux yeux d’un vert percutant et dotée d’une joie de vivre sans bornes.
Florence ne comprenais pas pourquoi je ne mange plus, elle me persécutait littéralement avec ses questions dès que je quittais le cabinet de son père.
« Pourquoi tu ne manges pas, regarde comme tu es maigre, tu vas mourir, mon père là dit, il faut que tu mange ! »
Notre situation familiale était pénible, je ne supportais plus de voir ma mère pleurer quand elle manquait d’argent, mon père travaillait beaucoup, mais les salaires étaient bas et les fin de mois difficiles. Devant cette misère, et face à mon impuissance j’ai abdiqué, rendu les armes, arrêter de me nourrir était une solution pour fuir cette situation.
En vérité, ce n’est pas moi qui ai choisi cette solution, mais mon inconscient, je n’avais plus faim, et j’étais heureux comme ça.
Madame Brenan, s’est elle-même engagée dans ma guérison, mais rien n’y a fait, je restais bloqué, seule Flo à réussie à libérer mes angoisses, et j’ai fini par manger les petits casse-croûte qu’elle me préparait avec amour.
Puis, un dimanche de Mai, nous sommes sorti du cinéma comme d’habitude direction le petit sentier par les champs, pour traverser la piste de l’aérodrome à la hauteur de la vieille grange, puis il y a eu cet orage, les bourrasques de vents, la pluie qui mitraillait nos visages, il n’y avait qu’une chose à faire, se réfugier au plus vite dans cette grange.
Je me rappelle du vent, soufflant en fortes rafales, traversant les espaces entres les bardages. Trempés jusqu’aux os, nous nous sommes couchés dans la paille essoufflés.
Je me rappelle que pour la première fois, mon regard envers mon amie de toujours, a changé.
Pour la première fois je me suis rendu compte, que la petite fille espiègle s’était transformé, à côté de moi, le tee shirt mouillé mettait en valeur une poitrine voluptueuse et mes yeux attirés par le ventre plat, merveilleusement décoré par les brillantes gouttes de pluie, qui par le chemin le plus court disparaissaient dans le creux du nombril.
Je me suis penché, pour boire à pleine bouche cette manne divine saisie au creux de l’appendice, goûtant en même temps à la suprême saveur de sa peau immaculée.
Je m’attendais à recevoir la visite de sa main sur le visage, j’épiais donc ses réactions pour pouvoir éviter le coup.
L’idée de transformer ce geste très personnel en blague m’a traversée instantanément l’esprit, mais Florence a réagi d’une façon inattendue, ses yeux qui me paraissaient encore plus vert que d’habitude, se sont fermés puis elle s’est laissé aller dans un calme absolu.
Elle soupire et s’offre langoureusement à ma quête, je comprends son désir par les murmures qui quittent ses lèvres.
J’invente à l’instant l’art suprême, le subtil mélange des gestes et des caresses qui la conduisent vers l’extase, sous mes doigts le doux frôlement de sa toison, me conforte de son acceptation, ainsi je glisse en toute bienveillance vers l’endroit le plus secret.
Le short glisse lentement sur ses cuisses ambrées, je découvre une femme qui m’offre son corps dans le plus beau palais que je puisse m’imaginer, dans cette paille dorée, elle m’offre une image incroyablement sensorielle.
Une petite mousse s’est incrustée dans la soie rose de sa petite culotte, son regard est directeur, je sais ce qu’elle me demande et je fais glisser le vêtement sur ses cuisses pour le retirer, Florence ferme les yeux je contemple cette sculpture, cette peau voluptueuse et satinée.
La voilà, couchée sur le dos, ses cheveux bouclés s’étalent en floraison sur le côté, elle a fermé ses yeux.
Elle est si belle, sa poitrine ferme est d’une forme parfaite, sur le ventre la lumière qui se reflète, conduit mon regard vers le mont de Vénus nappé de son petit triangle et le fuseau de ses cuisses suivit du galbe de ses jambes jusqu’à leurs extrémités sont des œuvres d’art.
Elle attend silencieuse, patiemment que mes lèvres aies parcourus langoureusement la voie qui mènent au plaisir, en suivants les mollets, puis les genoux et enfin bascules vers l’intérieur des cuisses l’endroit le plus sensuels de son corps. Elle s’ouvre alors comme les ailes d’un papillon et me laisse admirer son intime beauté.
La porte secrète s’est entrouverte, le touché est doux, chaud, charmant, entre mes doigts je laisse glisser ses lèvres si douces et rosées, blottit dans sa subtile cachette, un petit bourgeon dont j’ignorai encore le pouvoir, s’est révélé être la clef qui conduit vers l’extase, Florence en chante les louanges, je suis conforté, rassuré dans ma démarche, j’en deviens audacieux.
Il suffit de peu pour faire sonner les cordes qui la font vibrer, je les trouve les unes après les autres, Flo exulte lorsque je pousse plus loin mes attouchements, plus profond dans son corps, plus profond dans son esprit, elle vibre, se tend, dance sous mes doigts qui recueillent le sirop de ses émotions.
Florence, se ressaisie, elle prend l’initiative, dépasse le trouble qui l’envahie, sa main explore et se glisse pour enserrer ce pics qui grandit et se dresse couronné de sa perle, il trésaille et trépigne.
Elle est si douce si attentionnée, elle apaise avec passion la tension du membre, puis le fait glisser dans sa bouche, jouant de sa langue à l’endroit le plus sensible. Je divague, m’abandonne et me retient, pour ne pas souiller cette bouche.
Lorsqu’elle relève la tête, je sais que le moment est venu et que notre union se fera, nos cœurs battent à l’unisson, elle se couche et m’enveloppe de son corps, je fonds entres ses cuisses, je sens sur ma pointe exacerbée, les lèvres s’écarter, je pousse sans hâte la porte qui avec bienveillance accepte de me recevoir.
Il n’existe plus que nous, nous ne faisons plus qu’un, nous exécutons cette dance, cette chorégraphie sensuelle rythmée par nos baisers et nos caresses.
Nous sommes unis dans un univers de volupté, c’est un concert de gémissements qui se contredisent puis se rejoignent dans une parfaite harmonie.
C’est là que doit résider le secret de l’humanité nous venons d’y accéder, par la plus charmante des manières.
Nous sommes restés longtemps dans cette grange, en faisant de nos corps une découverte sensorielle de plus en plus aboutie, nous nous sommes aventurés aux limites du possible et jusqu’à l’épuisement, nous nous sommes aimés. Je me suis rassasié des gémissements et des petits cris de Florence, mes mains se sont amusées de ses formes, de ses seins, de ses fesses si belles et douces.
J’ai jouis sous ses prises de pouvoir, jusqu’à perdre haleine, elle savait faire éjaculer ma verge et en la voyant rendre l’âme, la faire renaître plus forte et plus drue encore. Puis la laisser jouer entres ses seins, la reprendre en main, masturber et frotter pour l’autoriser une nouvelle fois à rejoindre la fente humide et pénétrer son vagin avec une complainte que jamais je ne pourrais oublier.
Le temps s’est assagit, il faut rentrer, le retour a été laborieux. Florence à dût s’expliquer, justifier son retour tardif, une intervention de ma part s’est avéré indésirable. Monsieur Brenan, n’a pas eu de mots assez durs pour le rustre qui a dévergondé sa fille, je fus prié de prendre la porte et de ne plus revenir mis à part pour les soins.
Puis est arrivé ce jours, ou par la dernière fois nous nous sommes retrouvés dans cette grange, au beau milieu de la nuit, Florence s’est échappée, nous nous sommes aimés jusqu’au matin, jusqu'à l’épuisement.
En représailles, elle a été inscrite dans un pensionnat, ses courriers ont été interceptés, ma vie s’est arrêtée, là, pour longtemps, si douloureusement longtemps.
Brenan a toujours refusé de me fournir la moindre information, quant à Mme Brenan, elle s’est embarrassée à fournir des explications futiles inutiles. Je me suis agacé de m’entendre dire, que je trouverai d’autres Florence, ailleurs et que j’en serai heureux !
« Madame, vous êtes la mère de Florence, vous n’en avez qu’une ! Il n’y en pas une deuxième qui puisse la valoir, prétendre le contraire serait la reniée. Vous ne pouvez pas me tenir ces propos, sans comprendre que vous nous condamner à tout jamais, je ne vous remercie pas ! Vous resterez comptable de notre peine et de notre désarrois, penser que je puisse vivre sans elle est une erreur et pour mon honneur une insulte ! »
Le lendemain Flo est partie pour longtemps, jusqu’à ce jour au bas ce cette scène !
Et encore une fois, je l’ai vu partir à l’autre bout du monde. Nous n’arriverons jamais à combler le vide de nos vie aucune philosophie ne peut s’appliquer de ce genre de cas, rien ne peut exister mis à part l’amour que l’on a l’un pour l’autre, rien ne peut se substituer à l’être aimé.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email