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Dé véritables princes charmants. Chapitre 2

Des princes charmants des temps modernes font la connaissance de princesses d'un genre nouveau. Et apprennent à leurs frais que draguer des filles trop belles peut parfois comporter des surprises...

Proposée le 28/03/2025 par Kevin251

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Thème: pratiques sexuelles
Personnages: Groupes
Lieu: Inclassable
Type: Fantasme


CHAPITRE 2: LA PRISE EN MAIN

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Le balcon de l'appartement de Manon, situé au 6? étage de son immeuble, offrait l'avantage non négligeable de posséder une vue plongeante sur la Seine. Assis autour d'une bonne bière, les quatre nouveaux amis savouraient un moment de détente bien mérité après les fortes émotions côté garçon et les prouesses physiques côté fille, de la veille. De façon très naturelle, la conversation s'était orientée vers des sujets propices à stimuler leurs centres d'intérêts mutuels: les nouvelles technologies, l'immobilier et, bien sûr, l'argent et son placement. Bien que dominés par les filles dans la discussion et souvent pris de vitesse par leurs réparties ou l'étendue de leurs connaissances, les garçons s'affirmaient mieux que le jour précédent. Et ça faisait surtout plaisir de les voir rassasiés d'avoir pu tremper leurs biscuits, parfaitement revigorés maintenant et désormais bien mieux dans leurs baskets pour attaquer un nouveau jour sur terre.

Du coup, à la plus grande satisfaction des filles, la discussion n'avait pas, une seule fois, tourné autour du cul depuis le début de la journée. Et ce n'était pas plus mal, pensaient-elles. Dans les moments comme ça, décidément, on était bien mieux en la compagnie -dénuée de toute ambiguïté- de potes ou de clients (ou les deux à la fois), plutôt que celle d'amoureux transis ou de coups d'un soir, aspirant à une autre relation que celle qui leur était proposée. Les rapports disharmonieux où chacun désire au fond des choses très différentes débouchent généralement sur une ambiance lourde, gangrenée de frustration et de sous-entendus. Par conséquent, on pouvait comprendre qu'elles avaient franchement autre chose à foutre de leur temps et de leurs esprits.

Dont acte. Après un copieux déjeuner à base de produits sains, quoi de mieux qu'une petite ballade sur les bords de Seine pour profiter du soleil, de la brise printanière et accessoirement faire un peu mieux connaissance? Les filles avaient remis leurs fringues de tous les jours: jeans moulants, débardeurs, lunettes de soleil ( la lingerie avait été offerte aux mecs en guise de souvenir) et espéraient simplement que l'après-midi serait du même niveau que la matinée. Vers 16 h, elles devaient donner congé aux mecs, car leurs plannings surchargés leur laissaient vraiment peu de répit, mais il restait encore un peu de temps.

Et en effet, les garçons se comportaient de façon parfaitement adaptée à la situation, des vrais gentlemen des temps modernes en compagnie de leurs femmes galantes version 2024. Du moins jusqu'au moment où, alors qu'ils se trouvaient sur le pont de Neuilly, Fred retomba brièvement dans ses travers de petit mec macho, qu'il s'efforçait pourtant de dissimuler depuis le début de la journée.

«T'as un de ces culs, Manon! » s'exclama-t-il spontanément, ne pouvant se retenir.

En guise de réponse, la jeune fille se contenta de fléchir légèrement les genoux en se penchant en avant pour faire ressortir son postérieur. Le mouvement était mesuré, mais de nature à indiquer très clairement à son interlocuteur que sa réflexion aurait dû l'amener à y poser très naturellement sa main et à fermer sa bouche.

Ce n'était pas bien grave, mais ce type de maladresse, pour cause d'inexpérience, montrait bien qu'ils n'avaient pas encore tout à fait compris que dans une relation tarifée il y avait bien -et même surtout- le mot relation. En somme, le côté sexuel ne s'arrêtait évidemment pas aux 30 minutes de copulation joyeuse et de spectacle qui leur avaient été offertes la veille. Après tout, ils avaient payé suffisamment cher des professionnelles pour ne pas avoir à se comporter avec elles comme des dragueurs lourdingues. Devenues leurs potes, Manon et Alice restaient putes, et si la simple main au cul, qui devrait normalement aller de soi à ce stade de la relation, pouvait être un point de blocage ou d'hésitation pour les garçons, c'est qu'il restait encore plus de travail qu'elles ne le pensaient de prime abord.

Ce minuscule faux pas mis à part, elles n'avaient cependant pas le moindre doute que les garçons allaient bientôt savourer à pleines dents le type de relation qui se dessinait devant eux, à condition d'être bien dans leur peau et d'assumer leur recours banal et bientôt régulier à la prostitution. Il faut toujours être soi-même dans la vie et, en tant que mâles bêtas ayant posé un pied sur le territoire de femelles alpha, ils auraient eu bien tort de ne pas profiter au maximum de ce qu'elles avaient à leur proposer. Bien sûr, si dès le début, ils s'étaient simplement mêlés de leurs affaires, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais désormais, c'était devenu les affaires de Manon et d'Alice et elles étaient de véritables femmes d'affaires dès qu'il était question de fric. En guise de Business Plan ça serait donc très vite partie remise pour des nouveaux rencards. On ne vit qu'une seule fois et il faut saisir tout ce que l'existence nous offre, telle était la philosophie de vie des deux jeunes filles. Pas très original, je vous l'accorde, mais encore faut-il être capable de passer de la théorie à la pratique. Et sur ce plan-là, elles n'avaient de leçons à recevoir de personne.

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Les nouveaux rencards ne tardèrent pas. Dès le samedi suivant, Manon et Alice avaient embarqué les deux mecs à la plage pour une petite séance d'initiation au jet-ski, à la plus grande base nautique d'Île-de-France. Même si c'était une grande première pour les deux banlieusards, ils se doutaient bien que la véritable initiation allait évidemment concerner autre chose que le jet ski.

En réalité, tout au long du weekend, les deux filles avaient surtout à cœur d'offrir une véritable "girlfriend experience" (expérience de petite amie) aux garçons, comme elles prenaient occasionnellement plaisir à le faire. C'était dans la suite logique des choses, car, après avoir mis en place une relation tarifée, il était important de faire rapidement oublier qu'elle l'était, sinon elle devenait vite artificielle et on ne respirait plus et ne vivait plus. Et il ne fallait jamais s'arrêter de vivre, bien sûr, c'était le plus important. Ça faisait déjà un moment -quasiment depuis le début, en réalité- que les mecs étaient complètement à l'aise avec les deux filles. Mais maintenant, il fallait aller plus loin et mettre en place une véritable liaison affective (même en partie simulée côté filles), ouverte et surtout non exclusive. La seule règle fixée par elles, c'était ne pas embrasser sur la bouche et encore moins avec la langue. Pour le reste, ils pouvaient y aller exactement comme avec une véritable copine: bisous dans le cou, câlins, main aux fesses, et surtout beaucoup de fous rires et de franche déconnade. C'était un bon entraînement pour eux, car l'idée était évidemment qu'ils puissent à terme avoir la même chose gratuitement avec des filles qui, sans être du même acabit que Manon ou Alice, seraient des partenaires d'un autre calibre que toutes celles qu'ils avaient connus jusqu'à présent. En tout cas, elles l'espéraient de tout cœur et y consacraient finalement pas mal d'énergie en ce moment.

Surtout que tous savaient bien au fond que la situation n'allait pas pouvoir continuer éternellement comme ça. Les petites économies des mecs avaient déjà été mises à contribution et il ne s'agissait pas qu'ils les dilapident non plus. Quant aux filles, elles avaient leurs existences bien remplies, leurs affaires, sans oublier d'autres clients présents ou futurs. La vie ne tournait pas exclusivement autour de Fred et de Jimmy, même si, pour l'instant, ces derniers avaient la très agréable sensation que c'était le cas.

D'avantage que les compétences non négligeables des filles au jet-ski, le weekend fut surtout l'occasion pour les mecs d'apprécier, au-delà de leur beauté, la grâce parfaite de leurs mouvements et de leurs attitudes. Si tout cela semblait tellement naturel, c'était en réalité le fruit de longues années de travail pour les deux sportives, qui savaient néanmoins, très stratégiquement casser le ton au moment opportun en lâchant un pet explosif ou en se lançant dans un concours de grimaces. Il ne fallait surtout pas que l'ambiance devienne trop langoureuse ou romantique. Toujours cette vitalité qui devait reprendre le dessus. Elles y tenaient et c'est normal, car c'était leur nature, mais aussi le résultat de leur vision très énergique, terrienne et pragmatique de la vie.

Dans ces moments de la vie un peu paradisiaques, le plaisir absolu tient souvent aux petites choses du quotidien, comme observer leur simple façon de se changer en fin de journée au moment de quitter la plage. Leur façon d'attacher leur soutien-gorge par-dessus leur haut de maillot, puis de retirer ce dernier par en dessous dans le même mouvement, avec une rapidité et une élégance dont elles-mêmes ne mesuraient probablement pas la portée. Les regarder ensuite nouer une serviette autour de la taille pour pouvoir très naturellement enlever le bas avant d'enfiler leur jeans par en dessous. A chaque fois, et en moins de deux minutes, elles étaient comme par magie à nouveau dans leurs fringues de tous les jours, comme si elles ne les avaient jamais quittées. Lunettes de soleil sur les yeux, cheveux attachés, allumant tranquillement une clope, ce n'était déjà plus des jet skieuses ou des mannequins pour bikinis, mais à nouveau juste des meufs tranquilles et bien dans leurs baskets.

Tranquilles, elles l'étaient sans aucun doute, mais résolument modernes également. Depuis une semaine, les garçons avaient maintes fois eu l'occasion de constater qu'elles étaient le genre de filles qui alliaient fric et plaisir en toutes circonstances en ne perdant jamais le nord. De fait, pendant le weekend, tout était finalement prétexte aux deux jeunes influenceuses pour se filmer, en se mettant en avant dans un contexte sportif ou simplement comique selon le cas. Des petites vidéos qui allaient évidemment finir sur la toile en récoltant, comme toujours, un nombre de vues et de clics conséquent, cela va sans dire. Quant aux mecs, présentés évidemment -et à raison-comme de simples potes, ils étaient aussi de la partie, bien sûr, et qui sait si, à terme, ils n'auraient pas leurs followers aussi.

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Habituées à passer d'un milieu social à l'autre, Alice et Manon trouvaient les garçons dans leur ensemble plus ouverts qu'il y a, disons, 20 ans. Avoir une copine pétomane au caractère bien trempé, capable de rivaliser de gauloiseries avec sa troupe de potes bourrés et déchaînés devant un match de foot, ne surprend fort heureusement plus beaucoup de mecs en 2024. Il y a encore certainement des esprits vieux jeux (ou des dinosaures en voie de disparition) pour penser qu'une jeune fille est une princesse fragile, dont le comportement doit refléter la délicatesse naturelle, mais c'était devenu presque anecdotique. Pareil pour les fringues, être une nana "commando" et jeans/baskets ne soulève heureusement aucune question particulière de nos jours, pas plus que l'on n'imagine que cela puisse refléter un quelconque message. Surtout quand on adore enfiler occasionnellement des robes, des tailleurs ou des dessous chics quand la situation s'y prête (les clients en savent quelque-chose!), n'est-ce pas? Et puis Alice n'avait-elle pas été mannequin lingerie pour des catalogues il y a quelques années?

A leurs yeux, Fred et Jimmy avaient des vraies qualités, ils avaient les moyens, comme l'on dit. Et notamment le courage de ne pas se contenter de la mesure qui leur était impartie dans la vie. C'est assez rare pour un mec de sortir de sa zone de confort immédiate, et pour cela ils méritaient bien un petit appui de leur part. Il leur fallait maintenant apprendre à remballer leur égo et à être un peu plus à l'écoute des filles, plutôt que de foncer sur elles comme des primaires taureaux. Ils avaient encore beaucoup de choses à apprendre sur le type de nanas qu'ils voulaient à terme fréquenter et, pour commencer, qu'un comportement de dragueur n'est pas toujours approprié et que celui de dragueur macho vous catalogue parfois immédiatement comme un abruti. Vu leur background et leur habitus, comme disent les sociologues, il était, à leur décharge, difficile d'être autre chose que des machos. Mais, à terme, ils devaient être capables de dépasser leurs limites s'ils voulaient évoluer et élargir leurs champs des possibles.

En cela, ils incarnaient bien un des derniers remparts patriarcaux auxquels se heurtaient encore les deux filles. Car derrière la drague plus ou moins lourde on trouvait généralement cette foutue idée de conquête, comme si des mecs pouvaient les conquérir. Pour Alice et Manon, trop de garçons avaient encore du mal à réaliser qu'une fille n'est pas un gain, un trophée, un territoire dont on prend possession, ou un animal que l'on apprivoise. Il était temps pour eux de vraiment prendre en compte la nature et les désirs de leurs partenaires. Le cliché de la fille qui fait ce qu'elle veut de son cul (y compris la distinction entre le donner ou le vendre) reste très empreint de vérité, surtout chez des vraies "butt girls" comme Alice et Manon.

Le rempart était évidemment encore plus important chez celles qui, comme elles, multiplient les partenaires et les types de relations. Pourtant, il aurait suffi que les mecs suivent leur exemple en matière d'attitude à adopter. Jamais de la vie elles ne se seraient amusées à dénigrer les efforts des garçons pour collectionner les aventures ou coups d'un soir, si c'était ça leur truc. En bonnes potes, elles les encourageaient évidemment toujours de façon bienveillante à poursuivre dans leur voie à eux. Il suffirait aux garçons de faire pareil avec elles et le monde serait parfait. Les mecs pouvaient tout à fait être à l'aise, voire heureux avec des filles comme Alice et Manon, à condition de comprendre que l'exclusivité dans la relation n'était juste pas de mise!

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Il existe peu de moments aussi forts et gratifiants dans la vie d'une jeune fille moderne et sexuellement polygame que celui où elle réalise que les deux beaux garçons sur qui elle travaille dur depuis le début de la soirée ont enfin fait une croix sur l'idée de la conquérir ou de la séduire et attendent simplement de pouvoir la partager. C'est le type de sensation qui fait un bien fou et à laquelle peu de femmes sont en mesure d'accéder. Beaucoup de filles peuvent convaincre des garçons de partouzer avec elles ou de s'engager dans un plan à trois, mais il est beaucoup plus délicat de faire en sorte que l'idée s'impose naturellement d'elle-même, comme une simple évidence, face à la rivalité masculine. Si deux heures plus tôt, ils n'auraient jamais imaginé qu'elle pouvait être ce genre de fille, ils sont désormais parfaitement en osmose avec elle et désireux de la combler. Ayant compris et accepté que la question du nombre de partenaires n'était pas négociable, tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est de pouvoir honorer sa jeunesse, sa beauté et sa vitalité, pendant qu'elle profite pleinement de leur vigueur et de leurs attributs. Ils allaient être des bons étalons et certainement, à terme, des bons potes. Mais pour le moment, ils allaient commencer par se rapprocher et sortir leurs engins pour qu'elle puisse les prendre en main. Chaque chose en son temps.

Pour aider les garçons à parvenir à ce stade, Manon et Alice avaient mis en place, à l'attention de leurs potes et clients, un véritable traitement de choc. Il était temps pour Fred et Jimmy d'y goûter.

Le rendez-vous suivant avait donc lieu 15 jours plus tard et se déroulait dans l'appartement d'Alice cette fois. Outre Fred et Jimmy, les filles avaient également convié Firmin et Dominique dit Domi à la soirée. Contrairement aux deux premiers lascars, ils n'étaient pas des clients, mais des sexfriends de longue date, qui avaient maintes fois fait leurs preuves d'étalons auprès des filles et partagé une flopée de bons moments avec elles. Mais ça, évidemment, les véritables clients n'en savaient rien.

«Désolé les mecs, on a un peu de mal à caser tout le monde en ce moment, alors ça sera moitié tarif évidemment » débita Manon comme s'il s'agissait d'un souci logistique mineur.

Évidemment leurs clients auraient pu partir à ce moment-là, d'autant plus qu'ils n'avaient pas d'expérience particulière en matière de plans à quatre. Sauf qu'ils attendaient avec impatience ce moment depuis 15 jours. Comme d'autres avant eux, ils étaient devenus accros, donc plus question de refuser la compagnie d'Alice ou de Manon maintenant.

En plus, comme pour tous les mecs biberonnés au porno, la situation avait finalement quelque chose d'assez excitant. Et c'était un peu l'idée recherchée par les filles, en vérité. Pour l'instant, ils étaient néanmoins un peu penauds et, très loin de fanfaronner, attendaient docilement la suite des événements.

La suite des événements, ça fut simplement leurs copines venant chacune s'accroupir, le plus naturellement du monde, entre deux étalons (Fred et Domi pour Manon, Firmin et Jimmy pour Alice) pour plonger leurs mains à l'intérieur de leurs braguettes et s'emparer sans la moindre gêne ou hésitation de leurs gros jouets. Ils savaient qu'elles n'étaient pas très branchées préliminaires, mais c'était difficile de faire plus direct comme entrée en matière. Pas d'aguichage, pas de minauderies, simplement deux jeunes filles gourmandes et pleines de vitalité entamant un festin appétissant à base de grosses saucisses.

Leurs mains toujours fermement enroulées autour des queues de leurs amants/clients, les deux jeunes aventurières semblaient s'être données pour objectif de provoquer chez eux les plus belles érections possibles en un temps record. Exactement comme le soir de leur rencontre avec Fred et Jimmy, elles titillaient le bout de chaque gland avec leurs langues percées, avant de les prendre à pleine bouche, puis en gorge profonde, terminant par une belle double fellation synchronisée.

Lorsque Alice commença à sentir que ses étalons n'étaient plus très loin du point culminant, ça fut paradoxalement, et très stratégiquement, le moment choisi par elle pour leur laisser l'initiative. Et Manon n'allait plus tarder à suivre le mouvement. Lâchant de façon assez soudaine sa prise sur leurs bites, encore dures comme du roc, elle se remit debout pour enlever de façon très désinvolte son haut et son jeans, les balançant nonchalamment dans la pièce. En un rien de temps, la voilà en soutif-chaussettes, cambrée et à quatre pattes adoptant la position archétypale de la femelle prête pour l'accouplement. Sauf que ce n'était pas avec un, mais deux partenaires, que la jeune croqueuse d'hommes allait s'accoupler ce soir. A ce moment-là, elle savait déjà que tout son travail préparatoire avait porté ses fruits et que les deux garçons, heureux de la partager depuis le début de la soirée, n'allaient pas chercher maintenant à y mettre un terme. Tout cela allait évidemment déboucher sur une vigoureuse double pénétration qui serait simplement l'aboutissement logique des efforts d'une jeune nana, respirant la vitalité et la bonne santé, auprès de ses deux amants du moment.

La démonstration était parfaite: en moins d'une demi-heure, des mecs qui avaient été socialement et culturellement conditionnés pour se comporter en séducteurs et en compétiteurs auprès de la gente féminine, commençaient à envisager de devoir partager une fille comme une alternative tout à fait saine et normale à la sacro-sainte rivalité masculine. Évidemment elles leur avaient largement préparé le terrain, mais ne pouvaient que constater la manière très naturelle dont ça leur venait maintenant. Si Alice leur avait proposé une double anale, ils auraient déjà été en train de joyeusement frotter leur pénis l'un contre l'autre dans son derrière, sans la moindre gène et tout en cimentant leur amitié virile. Fiers de partager ce moment ensemble et non moins fiers d'être des simples étalons au service d'une fille comme Alice. Surtout que, comme étalons, ils n'étaient pas des plus mauvais.

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La réussite totale de l'opération émancipation -comme elles l'avaient nommée -de Fred et Jimmy, ne devait pas faire oublier qu'en temps normal, ce genre de petit tour demande beaucoup de méthode et de savoir-faire. Sans oublier, bien sûr, une sacrée dose de confiance en soi, de culot et de caractère, car faire subtilement comprendre à un mâle en rut que, bien qu'étant une charmante célibataire, souriante et au contact facile, on n'est pas une fille que l'on drague, n'est pas toujours si aisé. Tous les mecs n'ont pas un fond aussi doux et docile que les deux héros de cette histoire et certains peuvent avoir du mal à accepter qu'une nana ne rentre pas dans leur schéma mental patriarcal préétabli. Bref, le cap mental pouvait donc parfois être difficile à passer pour certains, mais c'était un chemin à sens unique qui valait toujours la peine d'être pris. Une fois devenus de simples potes, en ayant tarifé (ou pas) l'aspect cul de la relation, on pouvait alors vraiment commencer à rigoler avec les mecs, y compris sous les draps. Lorsque les enjeux sont dédramatisés, la charge émotionnelle réduite et l'ego pas en permanence flatté par le sentiment de conquête ou de possession de l'autre, il devient possible d'apprécier une forme de baise, pure et animale, où l'on est bien plus en empathie avec ses partenaires.

Et tout cela allait maintenant faire son petit chemin dans la tête de Fred et Jimmy. En commençant d'abord par mettre un bon coup de pied dans ce qui restait encore de sexisme chez eux. Ils étaient sur le point de comprendre qu'une nana que l'on doit partager n'est pas une traînée ou une fille de mauvaise vie, mais simplement une personne comme eux et potentiellement une bonne pote si on se trouve des affinités. La vie est plus belle sans tous les stéréotypes ringards et idiots. Et pour les garçons, elle allait bien sûr se poursuivre à plein régime, avec le champ des possibles élargi, grâce aux quelques portes ouvertes par le réseau d'Alice et de Manon.

Maintenant, à chaque fois qu'ils allaient aborder une très jolie fille lors d'une soirée, ils seraient un peu plus à son écoute en tentant d'oublier tous leurs clichés et leur recours mécanique et rassurant à la drague. Et ce n'est pas parce que la meuf est trop belle pour envisager de faire un bout de chemin avec eux qu'elle n'a pas pour autant une idée derrière la tête. Cette beauté fatale au visage d'ange, sur qui on a jeté son dévolu, est pute? Elle est avant tout une personne avec des qualités humaines et intellectuelles probablement supérieures aux leurs. Et même si l'équation devient financière, les services d'une professionnelle, c'est peut-être ce dont ils ont besoin à ce moment-là. Il faut toujours profiter de ce que la vie nous offre sans jamais forcer l'autre, mais sans être bloqués dans ses propres choix non plus. Moins niais qu'il y a deux semaines, ils ne seraient certainement pas à l'abri de surprises pour autant, mais la vie ne serait pas drôle sinon. Ils avaient des meilleures cartes en main en tout cas, car désormais ils avaient été à bonne école. Ils allaient pouvoir davantage profiter de l'existence, apprendre des nouvelles choses, et qui sait, peut-être attraper le bonheur en route.

Le bonheur, justement, quel vaste sujet. Pour l'instant, les deux filles en avaient surtout apporté aux autres, au risque de se couper de celui qui leur était amplement dû. Les garçons sont adorables, mais elles n'avaient certainement pas encore rencontré le bon, comme l'on dit. Pas grave, elles avaient encore le temps, et peut-être même qu'elles allaient simplement continuer à les épauler en grandes sœurs bienveillantes pendant un moment. Une seule chose était certaine à leurs yeux: pas une seule seconde de la vie ne valait la peine d'être gâchée et il valait mieux la dévorer à pleines dents. Et qui sait, peut-être qu'un jour elles trouveraient une forme de stabilité ou de repos. Voir même le grand amour.

Mais en attendant, les princes charmants font des bons clients.

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