Histoire Erotique

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Le Club

Récit d'une première fois au 'Kitkat', le plus sulfureux des clubs fétichistes berlinois, et d'une rencontre inopinée sur scène avec Alba. " C’est fou les hormones. Quelques secondes à les regarder et je sens déjà comme un liquide chaud se déverser dans mon corps..."

Proposée le 1/11/2024 par sven_kaplan

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Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: FF
Lieu: Sauna, club, sexe shop
Type: Roman


Ça faisait un bail que j’avais envie de tester le KitKat à Berlin. Extravagance et décadence, dans un club à la fois hippie et Rococo, le tout sur un fond de techno industrielle. Un dédale ahurissant de pièces, couloirs et recoins en tout genre. On dit même qu’il y a une piscine. J’en avais beaucoup entendu parler auparavant, surtout de la bouche de gens qui n’y étaient jamais allés. Ceux-là me présentaient la chose de manière bien crue, en la prenant à la légère. Baiser devant tout le monde, comment peut-on kiffer ça ? Un truc de dérangé du slip. Il me semblait pourtant déceler chez eux un soupçon de frustration, de ne pouvoir goûter ce morceau de vie interdit. Qu’ils s’interdisaient seuls, d’ailleurs. À l'inverse, les autres, ceux qui avaient osé pousser la porte de l’établissement, restaient évasifs, la malice cramponnée aux lèvres et les yeux pétillants. Ils disaient avoir passé un bon moment. Les détails restant emprisonnés entre les murs du club pour toujours.

Moi, aux uns comme aux autres je ne disais rien. Mais je savais déjà à quel point ça m’excitait. Je ne sais pas trop d’où ça me vient, j’ai toujours aimé regarder les autres, et plus encore sentir sur moi leurs regards. Ce n’est pas une chose exclusivement sexuelle, je me souviens des picotements que me procurait le plancher d’une scène de théâtre. J’aime le regard d’un·e dessinateur·ice qui fait mon portrait, d’un·e photographe qui prend le temps de m’éclairer, et même celui de ma psy qui gratte son carnet à chacune de mes inepties. Est-ce que ça fait de moi quelqu’un d’orgueilleux ? Peut-être. Pour tout dire, je m’en fiche un peu.

Bref, je suis venu à Berlin pour une petite semaine de travail, et je repars déjà demain. Au départ, j’avais prévu d’aller au Kitkat mercredi, le jour de mon arrivée. Je l’avais même noté dans mon agenda au moment où je prenais mes billets de train. Mais un apéro prolongé avec les gens du bureau allemand m’a finalement empêché de mettre mon plan à l’œuvre. Ce soir est donc ma dernière chance. J’ai passé ma journée à errer d’un sex-shop à l’autre, à la recherche de la meilleure parure. Ne voulant ni d’un harnais premier prix en faux cuir désagréable, ni d’une combinaison intégrale en latex au prix de mon loyer, il n’a pas été évident de trouver chaussure à mon pied. J’ai fini par dégoter un joli harnais transparent, aussi fin que léger. J’ai été séduite par les jolies chaînettes dorées qui tombent des brides et viennent recouvrir ma poitrine. D’habitude, j’aime plutôt bien être seins nus, mais j’ai trouvé ça assez sexy. J’ai opté pour deux couettes tressées, du vernis doré, des grosses chaussures noires et des chaussettes argentées. Il est vingt-deux heures, je mange seule dans ma chambre d’hôtel et dans une heure, je serai dans l’un des plus mythiques clubs berlinois.

Une heure plus tard, me voilà dans la queue du KitKat. De celui-ci s’échappent déjà les basses rondes et régulières de la techno. Devant moi se trouve une bonne cinquantaine de personnes. Pour ne pas prendre le métro à moitié nue, j’ai fait comme tout le monde et me suis enroulée dans un grand manteau en cuir. De l’extérieur, la vue doit être assez cocasse. Tous ces gens qui font la queue pour un haut lieu du libertinage, tous ces gens qui, très clairement, ne portent quasiment aucun vêtement, mais ne montrent pas le moindre pore de peau. À l’exception peut-être d’un groupe d’anglaises qui ne s’est pas donné la peine de se couvrir, exposant fièrement leurs combinaisons noires moulantes. Et pourquoi pas. À Berlin, on peut se balader sans trop avoir à s’inquiéter des regards, peu importe le style vestimentaire. En tant que femme, c’est une chose qu’on ne peut qu’apprécier.

Je finis ma bouteille de maté et la pose par terre, contre le mur. C’est comme ça que font les gens ici. En me relevant, mon regard s’arrête sur la personne derrière moi. Une femme, la quarantaine, les cheveux ras, des lunettes de soleil rondes. Elle est tatouée de la tête aux pieds, porte un large pantalon noir et un long manteau comme le mien. Elle est très belle et, comme moi, elle semble être seule. Je fais comme si je ne l’avais pas scrutée de la tête aux pieds et me retourne.

Sans prévenir, mon esprit s’engage alors sur un chemin pentu. Me voilà à imaginer tout ce qu’il pourrait se passer avec cette femme, une fois entre ces quatre murs. Nous pourrions danser ensemble, les yeux dans les yeux, monter sur le bar, nous y enlacer, ou bien barboter nues dans la piscine. Nous pourrions aussi nous accrocher sur la croix de Saint André, dans l’espace BDSM et… Mes pensées fusent et déjà, je sens l’excitation monter en moi. Il m’en fallait peu. De toute façon, il ne se passera rien tant que je n’initie pas un contact. Car dans ce genre de soirées, la règle est simple : tout commence par un regard. Sans regard, pas de conversation. Sans conversation, pas de consentement. Si je suis venue jusqu’ici ce soir, ce n’est pas pour danser seule toute la nuit. Pas que cela me déplaise, ça m’est déjà arrivé plusieurs fois à Berlin, et j’ai à chaque fois passé de bons moments. Mais ce soir, j’ai d’autres idées en tête.

Je me tourne alors franchement vers ma voisine de queue et tente d’attirer son attention. Quand elle comprend que je la regarde, elle me sourit. Alors que je m’apprête à me présenter, elle me lance :

_ Hast do ein feuerzeug?

Panique à bord. Il se trouve que je ne comprends pas un traître mot de cette langue. Me voilà donc à bégayer comme une chèvre. Elle sourit à nouveau, puis détourne le regard et répète sa phrase au couple qui nous suit dans la queue. L’homme, un beau brun d’une trentaine d’années, dégaine un briquet et allume la cigarette de ma voisine. Ah, c’était juste ça. Alors, tous trois se mettent à refaire le monde dans la belle langue de Goethe, et moi, je me retrouve sur les arrêts de jeu à regretter mon choix de LV2. Cela dit, je ne fume pas, ça n’aurait donc peut-être rien changé.

Passé le stade du videur, me voilà à l’intérieur. Ici, pas de cabine privative pour se dévêtir. Tout le monde se change au grand jour dans l’entrée. Pourquoi faire les pudiques, au vu de la suite des événements. Une fois dans mon habit de lumière, je me dirige, mon manteau en main, vers le garçon qui s’occupe du vestiaire. Celui-ci, intégralement nu, le récupère l’air blasé. Comme le caissier du supermarché. Mais lui tient le vestiaire d’un sex club, chacun son métier.

Je me dirige ensuite vers la salle principale. Déjà, le souffle envoûtant de la techno fait rebondir mon cœur. Ce que j’aime cette musique. Instantanément, je suis à l’aise, je sens que je marche différemment. J’observe autour de moi, compare les harnais, combinaisons, toutes ces tenues qui révèlent sans montrer. C’est dans ces situations que l’on réalise que ce n’est pas la nudité qui est sexuelle. Tout est histoire de contexte. Et là, tout de suite, la vue de ces corps si bien mis en valeur, envoie dans le mien un genre de décharge. Tous ces gens sont très beaux, je crois que je pourrais coucher avec la plupart d’entre eux.

À l'intérieur, les lumières sont chaudes et colorées, l’ambiance est de velours. Les murs sont couverts de peintures, de néons, et de quelques étranges statuettes. L’ensemble dégage quelque chose d’à la fois douillet et révoltant. Mais le sentiment global est confortable. Plutôt que dans une taverne glauque, c’est bien dans l’antre interdite des dieux du plaisir que l’on semble avoir mis les pieds.

Dans la grande pièce, la piste de danse est déjà bien chargée. La musique chahute les corps, si proches, dont les peaux suantes s’effleurent. Au centre, en face du DJ, se trouve une petite scénette ronde. Une femme y danse, seule, laissant glisser son dos nu contre les barres de pole, puis tournant autour avec une agilité déconcertante. Les yeux fermés, elle bouge clairement pour elle-même et personne d’autre. Ce moment lui appartient.

Dans un recoin de la pièce, sur de grands matelas rouges et dodus, je repère deux couples en train de baiser côte à côte. À gauche, un homme et une femme. Elle est flanquée sur lui et le chevauche ardemment, se passant les mains dans les cheveux, le regard ailleurs. Ses fesses rondes roulent sur ses cuisses galbées. À droite, deux hommes s’enculent langoureusement. L’un des garçons gémit sans se retenir. C’est fou les hormones. Quelques secondes à les regarder et je sens déjà comme un liquide chaud se déverser dans mon corps, me chatouillant des pieds au cerveau. Je suis saisie par une virulente envie de sexe. Bon, je vais déjà commencer par profiter de la musique. Sans plus attendre, je rejoins la foule sur la piste de danse.

À côté de moi, un garçon est comme en transe, ses mouvements sont lents, longs et pas tout à fait dans le rythme. Pas impossible qu’il ait pris un ou deux trucs. En tout cas, comme la danseuse sur scène, il bouge sans s’inquiéter de quoi il a l’air. Il n’est pas là pour le sexe et c’est très bien comme ça. Dans ce genre d’espace, tout est possible mais il n’y a aucune obligation, c’est assez rassurant. Petit à petit, je me laisse moi aussi porter par la musique et ses percussions mates.

C’est alors que, à l’autre bout de la salle, je repère ma voisine de queue. Pour faire simple, appelons-la Alba (ne cherchez pas, je ne sais pas pourquoi). Alba a retiré ses lunettes de soleil, son manteau et son pantalon. Elle ne porte plus qu’un haut en latex, ouvert au niveau des seins. Deux morceaux de scotch couvrent les tétons en formant une croix. Alba porte aussi un short moulant, en latex lui aussi, et de longues bottes noires à talons compensés. Le tout la rend assez impressionnante. Ses mouvements sont sobres, mais elle a l’air de bien apprécier la musique. Surtout, Alba est de nouveau seule. À cette distance, elle ne me verra jamais sourire. De toute façon, ça ne l’a pas séduite la première fois, aller lui parler de but en blanc maintenant serait mal venu. C’est un sex club, pas une soirée célibataire. Je décide alors de prendre mon courage à quatre mains et me dirige droit vers la scène au centre de la piste de danse. Quitte à se montrer, autant y aller franco. S’y trouve encore la jeune femme de tout à l’heure, mais il y a bien de la place pour deux. J’y monte, et me mets à danser sans plus attendre, afin d’évacuer le trac dû à la soudaine assistance dont je dispose. Je ferme les yeux. Je m’accroupis, remonte le dos contre les barres de pole. La musique est explosive, je n’ai pas grand chose à faire, je me laisse voguer avec. Je renoue alors avec cette douce ivresse, celle d’être observée, pas jugée, je me sens soudainement belle.

En rouvrant les yeux, je me retrouve face à Alba. qui s’est approchée. Elle danse et cette fois, c’est elle qui me sourit. Je décide de soutenir son regard, tout en poursuivant ma parade, imperturbable. Nous sommes à plusieurs mètres l’une de l’autre, une estrade et un paquet de gens nous séparent, pourtant, à ce moment précis, c’est comme s’il n’y avait plus que nous dans ce club. Je me laisse aller à d’amples mouvements, m’agenouille, tend la jambe et y fait glisser ma main. Alba passe une main dans ses cheveux, se caresse la joue et oscille des hanches. Je bascule la tête en arrière et la laisse rouler d’une épaule à l’autre. Quand je retrouve Alba, son sourire s’est effacé. Elle me fixe à présent avec des yeux félins d’un brun profond. Sans lâcher son regard, je pivote de 180°, laisse tomber ma tête en arrière, et arque mon dos. Alba laisse sa main errer autour de sa poitrine, puis le long de ses côtes. Je me sens alors comme flouée par des pulsions animales. À cet instant, je ne réfléchis plus à ce que je fais. C’est mon corps qui dicte chacun de mes mouvements.

D’une main, je l’invite à me rejoindre sur scène. Alba me sourit et s’approche pas à pas, sans s’arrêter de danser. Elle enjambe l’estrade.

_ Hallo du, me dit-elle.
_ Hallo.

Nous voilà à quelques dizaines de centimètres l’une de l’autre. L’autre femme, celle qui était ici avant nous, décide de nous céder la place, comprenant peut-être que quelque chose de sérieux est en train de se jouer. Je devrais sûrement la remercier, mais je n’arrive pas à décrocher d’Alba. Nous nous retrouvons toutes les deux, à nous mouvoir, le regard planté dans l’autre. Nous continuons de nous rapprocher. Je me tourne et lui présente mon dos. Alba m’entoure de ses mains sans me toucher, comme si une barrière invisible l’en empêchait. Mon souffle se met à courir. Je crève d’envie de sentir le contact de sa peau. Qu’elle me saisisse et me caresse, dans mon entièreté.

Alba me tapote alors l'épaule. Je me tourne vers elle, nous sommes toujours plus proches. Elle se penche lentement vers mon oreille et comme si les dieux m'avaient entendu, elle me dit :

_ Is it OK if I touch you? (C’est OK si je te touche ?)

Dieu soit loué, elle parle anglais. J’acquiesce rapidement et lui tourne le dos à nouveau.

_ You can tell me to stop whenever you want, OK? (Tu peux me dire d’arrêter quand tu veux.)

Et puis, je sens ses mains se poser sur moi. Ses paumes sont musclées, mais ses caresses sont douces. Elle traîne sur mes bras, passe lentement sur mon dos, puis glisse contre mes hanches avant de terminer sur mes cuisses. Sa peau, comme la mienne, est chaude et légèrement moite. Tandis que mon corps tout entier s’éveille au contact de ses doigts, et ce jusqu’aux extrémités, je me surprends à gémir. Je me baisse un peu (je suis un peu plus grande qu’elle), et tend légèrement les fesses en arrière afin de les poser contre son ventre. Je me mets à rouler du bassin. Je sens que ça lui plaît. Ses ongles parcourent la peau de mes cuisses et grimpent lentement jusqu’à mes fesses. Je sursaute.

Paradoxalement, quand on me chatouille les fesses de la sorte, je n’ai qu’une envie, qu’on me les giffle. Mais cette fois, plutôt que d’espérer qu’elle devine, je décide de le lui faire savoir.

_ I want you to spank me. (Je veux que tu me fesses.)

Elle sourit. Je me penche en avant et attrape les barres de pole. Alors, je sens le plat de sa main s’abattre sur mon cul. Que c’est bon. Je ferme les yeux et je profite. Entre deux caresses, elle remet ça, un peu plus fort chaque fois. À chaque claque, je gémis longuement, sans parvenir à me contrôler. Après une fessée particulièrement vive, Alba me récompense d’une caresse salvatrice. Elle sait très bien s’y prendre. Je me sens comblée.

Je me retourne alors soudainement vers elle. Nos bouches se frôlent. La mienne est ouverte, je respire rapidement. Si la sienne est fermée, ses yeux, eux, m’appréhendent, immenses. Je pose mes mains sur ses hanches, elle pose les siennes sur ma nuque. Nous nous regardons quelques secondes dans le blanc des yeux, tandis que nos fesses bougent sur les coups tonitruants du set. Elle me tire alors vers elle pour m’embrasser, mais au dernier moment, elle évite ma bouche, fait pivoter mon visage et vient lécher ma joue de haut en bas. Tandis que celle-ci se réchauffe au contact humide de sa langue, mon cœur s’emballe. Je vois qu’une petite dizaine de personnes s’est rassemblée autour de la scène pour nous regarder. Cette attention me fait vriller. Je me sens décadente. Je crois que je pourrais faire à peu près n’importe quoi. Mais ce dont j’ai le plus envie, c’est d’être à son entière disposition, de la laisser, elle, faire ce qu’elle veut de moi. Alba m’embrasse doucement sur la bouche, avant de me glisser à l’oreille :

_ I can do more if you want to. (Je peux faire plus, si tu veux).

Et moi dans ma tête de penser : Oui, putain, tu n’as aucune idée à quel point j’en crève d’envie. Je lui dis, plus simplement :

_ Yes. (Oui.)
_ Yes? (Oui ?)
_ Anything you want. I’m yours. (Tout ce que tu veux, je suis à toi).
_ Good. (Bien).

Alors que ses mains reprenaient leur délicieux ballet, Alba s’arrête, comme en proie au doute. Elle rajoute :

_ Say please. (Dis-moi s’il te plaît.)
_ Please. (S’il te plaît.)
_ More convincing. (Plus convaincant).
_ Please, please. I beg you. ( S’il te plaît. S’il te plaît, je t’en supplie).

Alba dodeline de la tête, satisfaite. Elle récupère alors de sa banane deux paires de menottes en cuir et, me les montrant, elle me demande :

_ Do you trust me? (Tu me fais confiance ?)

J’acquiesce avec force. Et c’est vrai, elle a toute ma confiance. Par ailleurs, je suis excitée comme une chatte en chaleur, je meurs d’envie de la voir s’occuper de mon cas. Elle se rapproche de moi, et attrape délicatement mes mains. Tandis qu’elle leur passe les menottes, nos visages se frôlent. Je sens son souffle chaud sur mes lèvres. Je suis en feu. Alba attache les menottes aux barres de pole et reproduit l’opération au niveau de mes jambes. Je teste ma liberté de mouvement. Je n’en ai plus. À présent, je suis à elle. Elle me dit :

_ Whenever you want to stop, you can just tell me to. OK? (Quand tu veux arrêter, dis-moi)

Alba s’écarte quelques secondes, m’observe de haut en bas, et roule de la tête, comme si elle s’échauffait la nuque. Elle me désire et ça se voit, c’est enivrant. Ma bouche est ouverte, je me sens docile. Alba approche alors le dos de sa main sur mon ventre, et la balade autour de mon nombril. Elle passe les doigts derrière mon dos et vient chatouiller mes reins. Elle revient à l’avant, caresse mes seins, et arrête son pouce sur l’un de mes tétons. Un frisson me secoue l’échine. Sa main poursuit son voyage vers le haut et arrive au niveau de mon cou, qu’elle attrape avec une poigne à la fois douce et ferme. Tout en maintenant la pression, elle pose sa bouche sur la mienne et lèche mes lèvres lentement. Sa deuxième main se pose alors sur mon bas-ventre et descend adagio, comme une fleur de tilleul au milieu de l’été. Quand Alba m’attrape à l'entrejambe, un genre de bêlement sort de ma bouche. Elle sourit.

Assis sur le bord de la scène, un homme se met à en sucer un autre, peut-être inspirés par le spectacle que nous donnons. Mais le reste des mortels les ignorent. Ils n’ont d’yeux que pour nous.

Alba continue de me caresser, si bien que je me retrouve haletante. Pendant un instant, je voudrais l’enlacer à mon tour. Je me rappelle alors que mes mains sont empêchées. Je ne peux rien faire d’autre que recevoir. Alba s’amuse avec ma frustration, retirant un coup sa main, laissant ma chatte orpheline. Pourtant, mon corps brûle littéralement d’être sous son étreinte. Alba me présente son dos, pose ses fesses contre mon entrejambe et, suivant le rythme de la musique, se met à faire tourner le bassin. Je me sens mouiller comme je l’ai rarement fait.

Les deux garçons en bas de la scène sont partis. Mes yeux courent rapidement tout autour de la pièce. Une petite foule continue de danser en nous regardant. Dans un recoin, je discerne un groupe de cinq personnes en train de baiser ensemble. Le tout formant une sorte de masse humaine sans début ni fin. Alba se retourne à nouveau vers moi, et se met à me lécher les seins, pendant que ses mains malaxent la peau de mes fesses avec force. Sa langue court vers le bas. Alors, quand elle se trouve au niveau de ma culotte, elle relève le menton et m’offre un regard bouillonnant. Je me sens trembler de plaisir. Je dodeline de la tête comme je peux. Qu’elle y aille, bon sang, je ne vais pas passer la soirée à la supplier. Alba tire alors ma culotte sur le côté et, lorsque mon clitoris se retrouve entre ses deux lèvres, je me sens comme percutée par un choc électrique. Je suis obligée de me mordre les lèvres pour ne pas crier. Je voudrais attraper sa tête et la pousser contre moi mais, je ne peux toujours pas bouger. L’excitation monte à une vitesse folle, je me sens goutter sur Alba. Très clairement, ça ne la dérange pas. Alba s’enfonce un peu plus entre mes cuisses. Je prends mon pied et je gémis sans complexe. Je suis à deux doigts d’exploser. Les gens nous regardent. La techno continue à nous bercer. Les lumières dansent. Je jouis puissamment. Je voudrais que ce moment dure pour toujours, mais il est déjà terminé. Alba remonte doucement, en m’embrassant délicatement la cuisse, le ventre, les seins, le cou, la joue. Elle pose ses mains sur les miennes avec tendresse et me dit, toute souriante :

_ Should we grab a drink? (On prend un verre ?)

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