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L'éducation de Pierre (Chapitre 10)

Quinze jours après son dépucelage, Petit-Pierre poursuit son éducation libertine qui ne se terminera pas tout à fait comme il l’avait imaginée mais ne sera pas déçu.

Proposée le 27/09/2024 par Lolo67

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Thème: Première fois
Personnages: FHH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Histoire vraie


Deux semaines se sont maintenant écoulées depuis la petite soirée mémorable à laquelle nous avions convié petit Pierre.

Chantal avait annulé le cours du samedi suivant car elle craignait qu’il s’habitue trop facilement à ces rendez-vous programmés. En le privant de son rendez-vous hebdomadaire, elle souhaitait conserver le contrôle sur ce gamin qu’elle avait autorisé à baiser pour la première fois et ne pas l’installer dans un confort routinier.

Après tout, il avait perdu sa virginité grâce à elle, ce qui pouvait constituer tout à la fois un avantage mais aussi un inconvénient.
En effet, le risque était que Pierre s’attache trop à celle qui l’avait dépucelé, ce qui était une chose assez fréquente. Par ailleurs, elle voulait absolument conserver l’ascendant qu’elle avait sur lui et lui indiquer qu’elle restait la maîtresse et lui l’élève. Il ne devait surtout pas imaginer avoir pris le pouvoir.

Aussi, Chantal avait appelé François, son père, au cours de la semaine et il avait été convenu que Pierre devrait réviser sérieusement dans la perspective de la fin de l’année scolaire et des examens qui se profilaient.

Profitant de son weekend libre, Chantal avait décidé de faire les boutiques à Strasbourg avec son amie Marie-Anne.
Bien entendu, durant le trajet cette dernière n’avait pas manqué de s’enquérir des nouvelles de son « petit protégé » comme elle l’appelait.

Dans un premier temps Chantal avait éludé la question en lui répondant brièvement que le gamin faisait de gros progrès, sans autre précision. Sur l’insistance de son amie et voyant que la brune ne se contenterait pas de ces quelques mots d’explication, elle s’était résolue à lui délivrer quelques détails.
- Il baise bien, lâcha-t-elle laconiquement sans s’étaler sur les circonstances du dépucelage de son élève.
Devant cet aveu, Marie-Anne resta un instant, bouche bée.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu viens de dire ? J’y crois pas, tu l’as baisé ?
Tout se mélangeait dans sa tête.
- Et Laurent ? Il le sait ?

Voulant abréger au plus vite cette conversation, Chantal déclara :
- Oui je l’ai « baisé » comme tu dis et oui Laurent est au courant puisqu’il était présent. Fin de l’histoire.
- Ça alors, j’y crois pas répéta-t-elle encore, sonnée par cette nouvelle. Raconte comment ça s’est passé, allez !
- Fin de l’histoire, j’ai dit. Je l’ai simplement récompensé pour son travail, c’est tout, mentit-elle, ne voulant pas lui raconter la soirée avec Valérie et les trois garçons.
- « C’est tout ? » dis-moi en un peu plus, quand même.
- N’insiste pas, tu n’en sauras pas davantage.
- Tu lui as fait mettre une capote j’espère. Rappelle-toi ce que je t’ai dit la dernière fois à ce sujet. Les jeunes mecs d’aujourd’hui sautent sur tout ce qui bouge et pas toujours du plus clean, ajouta-t-elle.
- T’inquiète pas, nous avons fait ça dans les règles si ça peut te rassurer mais je crois que je vais suivre ton conseil : je vais le faire tester, conclut Chantal.
Ne voulant pas en rester là Marie-Anne tenta une dernière question.
- Parce que tu souhaites recommencer ?
- Son éducation n’est pas terminée, il a encore des tas de choses à apprendre avant d’être lâché dans la nature. Maintenant, si tu le veux bien, le sujet est clos, je ne veux plus en parler.

La suite de la journée shopping des deux copines se déroula parfaitement et Marie-Anne respecta la volonté de son amie.

De retour à la maison, Chantal me raconta sa sortie et m’annonça sa décision de faire tester Petit-Pierre.
- Tu as parfaitement raison de vouloir faire ça. Nous serons plus sereins à l’avenir avec un test négatif même si nous sommes d’ores et déjà certains du résultat.

Pierre était vraiment puceau, ça se voyait mais c’est mieux ainsi. Nous primes donc rendez-vous pour le samedi suivant au Centre Gratuit d'Information Diagnostic et Dépistage de l’hôpital Muller de Mulhouse sans l’avis de Pierre. De toutes les façons cela n’était pas négociable par l’intéressé.

Dans la semaine, Chantal envoya un WhatsApp à Pierre pour lui demander de se présenter à la maison samedi dans la matinée. « Vers 10h00, ce sera parfait » précisa-t-elle.

La voiture était prête et lorsque l’engin de Pierre pétarada dans l’allée menant à la maison à 9h55, Chantal l’accueillit. Pour l’occasion, elle ne portait rien de trop sexy sur elle, un chemisier suffisamment sage pour ne pas que l’on puisse deviner qu’elle ne portait pas de soutien-gorge comme à son habitude, une simple jupe noire qui lui arrivait à mi-cuisse et une paire d’escarpins noirs.
- Tu es à l’heure, c’est parfait. Nous partons pour Mulhouse. Vas te laver, puis je t’expliquerai tout dans la voiture.
Dix minutes plus tard, assis à l’arrière, Pierre fut rapidement mis au courant de la décision de la petite blonde.

Il reçut cette nouvelle sans un mot mais avec un léger sourire tout de même.
Apparemment serein quant au résultat des tests (HIV et IST) qu’il allait subir, le gamin affichait une mine réjouie car il avait aussi compris que son dépucelage serait suivi d’autres moments coquins avec sa maîtresse, même s’il n’en connaissait pas la teneur exacte.

Nous fûmes de retour à la maison vers 14h. Les résultats complets des tests ne nous seraient connus que dans trois jours mais Pierre ne paraissait pas inquiet. Le cours qui suivit se fit dans la bonne humeur mais le plus grand sérieux. Pierre était assis à la table de la salle à manger ne portant que son collier de cuir noir comme seul vêtement ainsi qu’il y était à présent habitué.

La blonde profita d’un exercice un peu long pour se mettre à l’aise. Sans prendre la peine de se rendre dans la salle de bain pour cela, elle retira son chemisier et sa jupe dans le salon. Je constatai ainsi avec plaisir qu’elle ne portait pas non plus de culotte depuis ce matin.
Pierre, qui avait suivi cet effeuillage du coin de l’œil se mit instantanément à bander, sans pour autant manifester une baisse de concentration sur son exercice d’allemand.

Vers 16h30 Chantal déclara que le cours était terminé.
Portant le regard sur la queue raide du gamin, elle ajouta nonchalamment :
- Samedi prochain, tu mettras ton harnais.

Pierre comprit alors qu’il n’y aurait rien de sexuel en cette fin de séance mais il ne montra aucun signe de déception ou d’agacement.
Après qu’il fut rhabillé et eut quitté la maison, je fis remarquer à ma chérie :
- T’as vu comme il part au quart de tour le gamin ? Droit comme un « i » à peine que tu te sois déshabillée.
- Oui j’ai vu, tu penses bien que cela ne m’avait pas échappé. Il est très vigoureux, sans doute le privilège de la jeunesse, et raide comme la justice qui plus est, sans pour autant se laisser aller à une branlette non autorisée. Beau self contrôle !
Il commence à retenir les leçons, ce gamin mais je compte bien le faire mariner encore un peu dans cet état.
- Toi, tu as une idée derrière la tête ou je trompe ?
- Tu as raison, je n’ai aucune envie qu’il pense que je vais ouvrir les cuisses dès que sa bite apparait. Il doit comprendre qu’il n’est qu’un jouet pour moi. Un jouet fort agréable d’ailleurs mais rien d’autre.
Dès maintenant, je vais m’attacher à lui faire oublier tout sentiment de jalousie. Pour cela une petite idée m’est venue à Mulhouse ce matin.
- Ah bon, à Mulhouse ? de quoi s’agit-il ?
- Tu n’as pas remarqué les affiches à l’entrée de la ville ?
- Non, avouai-je.
- Samedi prochain, « Salon de l’érotisme » au parc des expos.
Si tu n’y vois aucun inconvénient nous irons faire un tour tous les trois. Je suis certaine que nous allons bien nous amuser.
Ça tombe parfaitement bien car quand je l’ai joint par téléphone cette semaine, François m’a confié qu’il voyait quelqu’un samedi soir et qu’il risquait ne pas rentrer de la nuit. Comme, visiblement, ça l’ennuyait de savoir Pierre tout seul, je lui ai proposé de le garder à dormir après le cours. Je ne savais alors rien du Salon, c’est une sacrée coïncidence !
- C’est une excellente idée et je me réjouis à l’avance de ce moment mais je croyais que tu lui avais dit que tu souhaitais lui voir porter son harnais samedi ?
- C’était pour noyer le poisson, je lui ferai grâce de ce gadget pour l’occasion même si je n’aurais pas détesté le voir avec, là-bas.
Il va imaginer toute la semaine qu’il va pouvoir tirer un coup samedi. Ça va le mettre dans un état ! j’en souris d’avance.
- Parce que tu n’as pas l’intention de lui accorder son cadeau en plus ?
- Certainement pas ! il doit apprendre la patience…et plus encore. Tu verras.

La semaine passa à une vitesse folle.
Samedi est arrivé et Chantal n’avais même pas eu deux minutes pour décider de sa tenue pour le Salon de Mulhouse.
Aussi prit-elle toute la matinée à passer en revue sa garde-robe recherchant la tenue adéquate. Elle ne perdit pas de temps à choisir ses dessous, vu qu’elle n’en portait jamais mais le reste de la panoplie fut plus laborieux à dénicher.
Au bout d’une heure, elle opta pour une tenue toute simple, minijupe écossaise portefeuille, chemisier en mousseline noire quasi transparente, paire de bas autofixants et des escarpins à brides de cheville que je trouve particulièrement sexy.
- Simple mais efficace annonça-t-elle triomphante en sortant de la salle de bains vers 15h.
J’hésitai juste entre des bas autofixants ou un porte jarretelles et bas nylons. J’ai fait dans le confort plus que dans le « joli pour les yeux ». Juste au cas où… laissant ainsi sa phrase en suspens alors que Petit-Pierre arrivait au guidon de son bruyant bolide.
Vite ! je me change pour la leçon. Pas la peine d’exciter le gamin avant notre virée de ce soir.
Tu le fais patienter s’il te plait ?

- Entre gamin lui fis-je alors qu’il se présentait à la porte.
Comment vas-tu ? Pas trop dures ces deux semaines ? Chantal arrive dans quelques instants. Veux-tu quelque à boire avant le cours ?
- Bonjour Laurent, je te remercie, tout va bien. Je boirais bien un Coca si tu as ?
- En effet tu as l’air en pleine forme. Aurais-tu reçu de bonnes nouvelles cette semaine ?
- Oh oui, fit-il fièrement. J’ai reçu les résultatst des tests de samedi dernier et je l’ai rapporté pour Chantal annonça-t-il en exhibant l’enveloppe contenant le fameux document.
- Montre ! lui intimai-je. Je te rappelle que je suis concerné, moi aussi.
- Euh ! oui c’est vrai.
- N’oublie jamais cela gamin ripostai-je sèchement.
- Excuse-moi Laurent fit-il désolé.
- Je t’en prie, c’est oublié.

Chantal fit son entrée juste après cette petite mise au point entre le gamin et moi. (je ne lui ai jamais raconté cet incident car j’avais réglé ce petit différend entre mâles)

- Vois ma chérie ! les résultats des tests de Pierre. Tout est négatif.
- Parfait mais il fallait que nous soyons tous rassurés.
S’adressant à Pierre :
- Pierre, ce test sera refait tous les mois jusqu’à ce que j’en décide autrement. Je te préviens une seule fois gamin, si jamais il t’arrivait d’aller tremper ton pinceau ailleurs, je te ferai une réputation telle que tu devras quitter la région pour ne pas en subir les conséquences toute ta vie.
Elle avait dit cela d’une voix si sérieuse et sévère que Pierre resta pétrifié quelques secondes.
- Je n’ai aucune envie d’aller voir ailleurs madame répondit-il d’une toute petite voix.

Une fois les nouvelles conditions clairement fixées par sa professeure et pour faire diversion, il proposa d’aller prendre une douche et se changer pour se mettre en tenue de cours.
- Dois-je mettre le harnais madame ?
- Non, finalement j’ai changé d’avis, reste comme tu es aujourd’hui. Tu prendras une douche un peu plus tard répondit-elle sans autre explication.
- Habillé ? demanda-t-il stupéfait.
- Oui, tu dois garder toutes tes forces pour ce soir. Nous sortons et tu nous accompagnes.
- Pierre se résigna à ne pas poser d’autres questions et se dirigea vers la table de la salle à manger.

Le cours dura 2 bonnes heures lorsque Chantal sonna l’heure de la « récré » puis elle conclut :
- J’estime que tu es prêt pour l’examen de fin d’année. Ne te déconcentre pas, garde ton calme et tu verras que tout se passera bien gamin.
Pierre remercia chaleureusement sa professeure mais semblait déçu que ce dernier cours ne finisse pas comme il l’avait imaginé.

Après un bref silence, Chantal prit la parole.
- Tu n’as pas l’air d’aller si bien que ça petit Pierre. Quelque chose te démange ? tu sais que j’aime par-dessus tout la franchise alors vas-y, dis-nous ce qui te turlupine.
Après une longue expiration.
- Eh bien, oui, madame, puis-je savoir où nous allons ce soir ?
- Parfaitement gamin. Nous t’amenons au Salon de l’érotisme de Mulhouse.

Un large sourire transforma le visage de Pierre dès que le mot « érotisme » fut prononcé par Chantal.
- As-tu une petite idée de ce que tu vas découvrir là-bas ?
- Euh, pas vraiment avoua Pierre. Des stands de lingerie sans doute, de gadgets érotiques aussi je suppose.
- Oui entre autres mais également des live-shows érotiques, certainement des conférences peut-être sur des thèmes inhabituels, des artistes un peu spéciaux mais surtout tous types de gens. Des gens normaux comme toi et moi mais aussi d’autres gens avec des mœurs spéciales, des tendances particulières ou des goûts spécifiques en matière de sexualité.
Très instructif, tu verras et nous l’espérons, tu apprécieras.

Le programme énoncé par Chantal parut plaire au gamin qui ne souhaitait qu’une seule chose : apprendre.

- Rien ne sert de se presser et surtout pas la peine de se précipiter. Même s’il ouvre à 16h le Salon n’est vraiment intéressant qu’à partir de 22h30 environ.
Alors sachant qu’il nous faut à peu près 1h15 pour nous rendre à Mulhouse, en partant vers 21h15 ce sera largement suffisant pour ne rien rater. Nous allons gentiment prendre l’apéritif et nous préparer tranquillement décrétai-je.
Sentant encore comme un léger malaise chez notre jeune ami je l’interrogeai.
- Y a un truc qui va pas Pierre ?
- C’est que j’ai rien prévu pour me changer.
- Tu es très bien ainsi le rassura Chantal. Ton jean est propre et Laurent va te prêter un ses tee-shirts et tu seras parfait.
Petit Pierre était maintenant pleinement rassuré et ravi de faire une sortie « avec les adultes » comme il disait.
- Tu vois que ça peut être sympa de sortir avec les vieux lança Chantal avec humour.
Tu ne sors jamais avec ton père ? Je suis certains qu’il aimerait ça lui aussi, comme sortir au resto avec ses fils par exemple, entre hommes quoi.
- Pouah ! ça jamais, répliqua petit Pierre. Avec vous, c’est pas pareil. Y a toujours des trucs nouveaux et vous n’êtes pas vieux, vous, d’abord.
- Merci, mais je te fais remarquer que nous avons le même âge que ton papa.
- Peu importe, vous n’est pas aussi vieux et j’apprends plein de choses sur la vie avec vous.
L’apéritif au salon fut l’occasion de discussions à bâtons rompus sur différents sujets ayant trait au sexe ou pas.
Il souhaitait notamment en savoir plus sur les différents goûts sexuels qu’il risquait de rencontrer ce soir.
Ne voulant pas trop déflorer le sujet ou « spoiler » comme disent les jeunes gens d’aujourd’hui, je le prévins toutefois que certaines choses qu’il verrait lui plairaient sans doute, d’autre moins, voire beaucoup moins mais ce qu’il devait garder à l’esprit en permanence c’est que l’on n’a pas le droit d’émettre de jugement. Tous les goûts sont dans la nature et ils sont tous respectables.

Vers 20h15 Chantal s’éclipsa et nous laissa papoter entre mecs.
- Je souhaite te mettre en garde sur un dernier point, gamin lui dis-je.
Dans le genre d’endroit où nous nous rendons ce soir, tout est permis ou presque et c’est là que réside la plus grosse difficulté.
Car la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. Si on te dit « Non ! », c’est non, pas la peine d’insister. Si une femme ou un homme n’accepte pas certains de tes gestes, n’insiste pas. Ne soit pas lourdaud comme peuvent l’être certain gars, cela ne ferait que t’attirer des ennuis et tu finirais dehors avant que tu aies le temps de dire « ouf ». Il y a des vigiles partout qui veillent au respect des visiteurs. Alors observe, contemple et remplis-toi les yeux avant tout.

De toutes façons, Chantal et moi serons là pour te remettre dans l’axe et dans l’esprit de cet endroit, si besoin est.
Par ailleurs, n’hésite surtout pas à nous demander conseil ou à nous poser des questions, de quelque nature qu’elles soient.

20h40, la voix de Chantal se fit entendre du haut de l’escalier venant de l’étage.
- Voilà je suis quasiment prête !
Pierre et moi nous retournâmes et le spectacle que nous découvrîmes nous laissa stupéfaits.

Ma chérie faisait une entrée de star dans une tenue des plus suggestives en prenant bien garde à ne pas trébucher sur une marche.
- Oui, au fait, je me suis décidée finalement à mettre soutien-gorge. C’est mieux je trouve mais j’enfilerai quand même mon petit haut en voile noir, en partant ? J’ai trop chaud pour l’instant et je voulais votre avis les garçons.
En guise de soutien-gorge elle portait, en réalité, un redresse-seins en cuir noir qui faisait beaucoup d’effet bien qu’elle n’en eut pas vraiment l’utilité. Les petits seins de Chantal étaient encore bien fermes et leurs pointes dures comme de l’acier lorsqu’elle était excitée ce qui était visiblement le cas.
- Tu es parfaite ma chérie, la complimentai-je. J’allais te proposer de porter ton petit collier de soumise mais avec ton haut ce serait to much.
Tu vas en faire se dresser des queues ce soir !
Qu’en penses-tu Pierre ?
Après avoir dégluti avec difficulté, Pierre dit :
- Oh oui, vous êtes magnifique !
D’un simple regard échangé entre nous, Chantal et moi avions compris que notre jeune ami aurait du mal à quitter le fauteuil ou il était assis du fait d’une « légère » gène dans son caleçon.
- Bon les garçons il est grand temps que vous alliez vous changer vous aussi déclara ma petite blonde.
Et à l’attention de Pierre :
- Gamin, tu n’es pas obligé de mettre de caleçon, tu sais ? Si tu es trop serré dans ton pantalon, tu risques de ne pas être à ton aise ce soir.

Elle prit place dans l’un des fauteuils du salon en soulevant son kilt pour poser ses jolies fesses à même le siège :
- Je vous attends sagement.
Pour Pierre, il était maintenant clair que sa professeure ne portait rien sous sa petite jupe. Il était aussi très clair qu’il devait, au plus vite, prendre une bonne douche bien froide pour calmer l’excitation de son bas-ventre.

Un quart d’heure plus tard, nous étions tous les trois prêts à prendre la route du parc des expositions de Mulhouse.
Pierre à l’arrière du véhicule ne parlait pas. Il paraissait un peu stressé par le monde qu’il allait découvrir.
- Voilà, nous y sommes annonçais-je une heure et dix plus tard.
Par chance, une place de parking libre non loin de l’entrée nous tendait les bras alors que le parking était bondé.
- On dirait que nous ne sommes pas les seuls ce soir ici remarqua Chantal. Je vois déjà une bonne file d’attente devant le hall.
Je prends mon trench pour éviter de prendre froid en patientant devant l’entrée. Je le laisserai au vestiaire.

Pierre sortit immédiatement de la voiture et avala une grande bouffée d’air frais. A croire qu’il crevait de chaud dans la voiture. Personnellement je mis plutôt ces bouffées de chaleurs sur le compte de la tenue de Chantal qui n’avait rien fait pour calmer les ardeurs du gamin pendant le trajet.

Parmi les visiteurs dans la file d’attente on pouvait constater la multitude de conditions sociales et la variété des âges des visiteurs. Les plus jeunes étaient sans doute tout juste majeurs et les plus âgés dépassaient largement la soixantaine pour certains. La plupart des femmes avaient imité Chantal et enfilé un manteau. Seule l’une des femmes était entièrement nue, ne portant qu’un simple collier de cuir noir. Environ 20 ans, elle était tenue en laisse par un homme beaucoup plus âgé qu’elle, grand (1,80m), l’air sombre, tout habillé de cuir avec un fouet à la ceinture qui la précédait.
- Elle ne doit pas avoir très chaud celle-là fit Pierre à voix basse.
- C’est un couple D/s (Dominant/soumise) lui expliquai-je. Il y a des chances que tu les retrouve plus tard, lui en train de fouetter sa soumise en public précisai-je.

Quelques hommes apparemment seuls et souvent très jeunes étaient présents également. Il s’agissait surement de jeunes venus s’encanailler mais surtout découvrir leur propre sexualité. Fort heureusement, la foule était composée d’une majorité de couples.

Une fois à l’intérieur du bâtiment, il faisait étonnamment chaud, un vestiaire était proposé et Chantal y déposa son trench en échange d’une bon de récupération qu’elle me confia.
Le hall était suffisamment vaste pour que l’on ne s’y sente pas oppressés. Les gens déambulaient de stand en stand et une grande estrade trônait au centre du dispositif.

Nous décidâmes de suivre le mouvement. Chantal nous tenait la main à tous les deux, Pierre à gauche et moi à droite.
Nous faisions une halte à chaque stand, nous séparant de brefs instants pour fureter seuls dans les rayons.

Le premier stand était consacré aux sextoys. Il y en avait pour tous les goûts, de toutes les couleurs et de toutes les tailles et bien sûr à tous les prix. Pierre m’accompagnait et commentait :
- Waouh ! t’as vu celui-là, on dirait une vraie queue ! celui-ci possède même des boules !
Cet autre est énorme ! aucune femme ne pourrait se l’enfiler tellement son diamètre est impressionnant.
- Détrompe toi gamin, il y en a qui peuvent, y compris des mecs plaisantai-je.

Puis vint le rayon des divers objets télécommandés. Boules de geisha et autres œufs vibrant, Pierre était fasciné.
- Vous avez déjà essayé ça Chantal et toi ? demanda mon jeune camarade.
- Bien sûr ils sont incontournables pour les jeux érotiques d’ailleurs Chantal porte un œuf vibrant ce soir et la télécommande est dans ma poche. Tu veux que je l’allume ?
- Tu crois qu’elle va le sentir ?
- Regarde-la, elle est actuellement du côté de la lingerie, tu l’as repérée ?
- Oui, je la vois.
- Observe bien sa réaction maintenant dis-je en actionnant le bouton de la zapette.

Aussitôt, on vit la blonde se redresser et porter la main à son ventre et fermer les yeux un bref instant puis les écarquiller à nouveau, signe de sa surprise.
Dans la seconde qui suivit, elle nous chercha dans les alentours car elle se doutait que la portée de la télécommande n’était pas énorme.
Lorsqu’elle nous vit, hilares, elle pointa son index vers nous, l’air faussement en colère.
- Ah oui, ça fonctionne super bien.
- Et je peux aussi faire varier le rythme et l’intensité des vibrations de l’objet.
Je vais l’arrêter sinon elle va mouiller sa jolie jupette. Nous reprendrons plus tard.

Nous nous retrouvions tous les trois après avoir fouiné et fait le tour du stand et nous avancions vers le suivant. Ainsi, les stands de lingerie succédèrent à ceux consacrés aux collectionneurs de DVD et des livres spécialisés.

D’autres endroits abritaient des forums de discussions sur des thèmes très variés où les gens pouvaient échanger leurs idées ou se documenter sur leurs pratiques favorites ou encore inconnues. Bondage, massages tantriques, pluralité masculine ou féminine, homosexualité, exhibitionnisme ou encore bisexualité.
C’est d’ailleurs à ce stand que nous passâmes le plus de temps. Étonnamment, ce lieu rassemblait le plus grand nombre de visiteurs essentiellement des couples entre 45 et 60 ans.

Un coin du hall avait été aménagé en caveau ou les couples pouvaient se retrouver pour des moments intimes à deux …ou plus. Nous entrâmes tous les trois par curiosité et l’espace d’un instant, dans la pénombre, nous avons pu observer un jeune couple en train de baiser avec un autre couple visiblement plus âgé.
La plus âgée des deux femmes léchaient goulument le sexe de la plus jeune tandis qu’elle se faisait prendre par le plus jeune des hommes. Son mari se branlait énergiquement en contemplant la scène.
Au bout de quelques minutes les rôles s’inversèrent et la jeune femme fourra littéralement sa langue entre les lèvres poilues de sa partenaire. Apparemment notre visite ne les gêna pas et ils poursuivirent leur besogne après que soyons sortis.

Main dans la main nous avancions tranquillement pour avoir le temps d’observer les gens.
Ils avaient tous l’air d’être bien et de pouvoir se lâcher sans être jugés sur leur mœurs ou leur tenue. La plupart des visiteuses de plus de 35 ans avaient fait un effort sur leur tenue. Les bas et les jupes courtes étaient quasi généralisés, beaucoup portaient également des porte-jarretelles. Rares étaient celles qui portaient des soutien-gorge (avec plus ou moins de réussite) mais elles parvenaient sans peine à attirer le regard des mâles qu’elles croisaient. Les jeunes loups solitaires les dévoraient littéralement des yeux.

A proximité immédiate du stand consacré au BDSM, la jeune femme nue rencontrée à l’extérieur étaient debout, jambes légèrement écartée, le buste penché vers l’avant. Elle se tenait les chevilles alors que son maître la fouettait sans ménagement. Elle comptait à haute voix les coups qu’il lui assénait en le remerciant à chaque fois que le martinet s’abattait sur ses fesses ou le bas de son dos.
Dans le stand, se trouvaient également trois autres soumises agenouillées au pied de leur Dominant respectif. L’une d’elles un peu trop grasse à mon goût, la tête baissée avait le crâne totalement rasé et sans aucun sourcil. Ses seins, comprimés à leur base au moyen de serflex plastiques pendaient telles des mamelles et lui donnaient l’impression d’être exposée comme une vache laitière à un comice agricole.
Non loin de là, un soumis, les fesses nues, rougies après avoir été longuement fessées était exhibé fièrement par sa maîtresse.

Au cours de nos pérégrinations nous croisâmes de nombreux couples ordinaires qui se tenaient amoureusement la main tout en échangeant des regards complices. Il nous fallut bien une heure et demie pour visiter tout le hall lorsque le speaker annonça le début des shows sur la scène centrale.
Nous nous dirigeâmes sans plus tarder vers les barrières qui ceinturaient le lieu des exhibitions car nous redoutions de nous trouver loin et de ne rien voir. Les barrières étaient également les bienvenues car la station debout commençait à nous peser dans les jambes. Nous pouvions ainsi nous y accouder tout en attendant les shows torrides que le speaker avait promis.

Pierre et moi encadrions Chantal alors que la foule commençait à se presser derrière nous. À un moment, elle devint tellement dense que nous étions littéralement collés à la barrière.

Le speaker annonça le premier numéro.
Une petite blondinette qui devait à peine avoir 18 ans apparut, ne portant sur elle qu’un minuscule string rouge. Elle se dirigea vers le centre de la scène ou une barre de pole dance était installée. Elle nous offrit un joli spectacle. Ses petits seins tout ronds étaient fermes et ne bougeaient pas d’un millimètre malgré les mouvements de la gamine autour de la barre.
Après quelques minutes à tournoyer et dévoiler ses charmes, elle retira son string dans un mouvement brusque aussitôt suivi d’un grand écart digne d’une ballerine professionnelle.
Elle fut alors rejointe par son partenaire d’un mètre quatre-vingt au moins, guère plus âgé qu’elle.
Au début, tout en continuant de danser en se tournant érotiquement autour l’un de l’autre, ils se dirigèrent vers une chaise de bar posée sur la scène. La jeune fille s’installa califourchon. Le garçon se positionna devant elle et lui présenta une belle queue qu’elle entreprit aussitôt de sucer. C’était charmant.
Puis, sans plus se soucier du public devant eux, ils s’excitèrent véritablement. Le garçon se positionna derrière elle, la bite dure et droite comme un « i » et sans autre préliminaire il introduisit son membre dans sa chatte et se mit à remuer frénétiquement le bassin. Les projecteurs s’éteignirent avant que n’ayons pu voir la conclusion de ce numéro.

Les trois présentations qui suivirent furent tout aussi « intéressantes » mais connurent la même conclusion, nous laissant sur notre faim, terriblement excités.
Le show était terminé, la foule s’éparpilla dans les allées.

Nous avions maintenant très soif. Etait-ce du fait de la température torride régnant dans le hall des expositions ou bien de l’état d’excitation dans lequel nous nous trouvions, je décidai d’inviter Chantal et Pierre à prendre un rafraichissement.

Installés autour d’une petite table basse du bistrot à la française positionné dans un angle du hall, nous avions tout le loisir d’observer les visiteurs déambulant entre les stands.
Je remarquais bien vite que Chantal, assise entre nous deux, était l’objet de la conversation d’un groupe de jeunes gars encore accoudés à la barrière devant l’estrade à présent désertée à une dizaine de mètres de nous.
- Je suis certain que c’est de toi dont ils discutent, ma chérie. Ils ont l’air d’apprécier ta petite jupe.
- Je les ai vu aussi, répondit-elle sans leur accorder le moindre regard.
- Tu devrais peut-être leur en donner un peu pour leur argent lui suggérai-je. Après tout, ils sont venus pour ça !
Chantal écarta négligemment les genoux ce qui eut pour effet de retrousser son mini kilt.
Ils cessèrent immédiatement leurs échanges à la vue de la chatte toute lisse qu’il avaient maintenant sous les yeux. Ils la reluquaient avec envie d’autant que l’éclairage mettait en valeur son redresse-seins parfaitement visible sous sa fine blouse en mousseline.
- Tu sais mon chéri fit remarquer Chantal, il y en a déjà deux au moins qui en ont déjà eu plus que pour leur argent, tu sais ?
- Ah bon ? l’interrogeai-je malicieusement.
- Ces lascars étaient juste derrière nous pendant le show et ils ne se sont pas privés de me mettre la main au cul tout le long du spectacle.

Pierre avait tout entendu et je le sentis tout à coup quelque peu nerveux. Ne serait-il pas devenu soudainement jaloux notre gamin ? Chantal l’avait également remarqué et poursuivit malgré tout.
- C’était très agréable de se faire caresser les fesses. Le premier était habile de ses doigts et très doux avec. C’est pour cela que je l’ai laissé faire.
Il m’a si bien doigtée que j’étais trempée au bout de quelques instants seulement. J’avais l’impression que ma mouille dégoulinait le long de mes cuisses. Heureusement que je pouvais m’appuyer à la barrière sinon je me serai affalée lors de mon premier orgasme.

A présent, nous sentions Petit-Pierre prêt à exploser tellement il crevait de jalousie, c’était évident.

Cependant, la leçon n’était visiblement pas suffisante aux yeux de Chantal qui poursuivit son récit.
- Lorsque son copain remarqua son manège, il a voulu participer lui aussi et il m’a gratifié d’un doigtage du cul comme j’en ai rarement eu. Il avait dû se lécher le majeur ou profiter de ma mouille car après avoir titillé mon cul pendant deux à trois minutes en effectuant de délicieux cercles autour de ce dernier, il l’enfonça en entier, d’un seul coup sans que je ressente la moindre douleur.
A ce moment-là j’avais, en même temps, deux doigts dans la chatte et un dans le cul qui effectuaient des va-et-vient en cadence. J’ai pris un de ces pieds, heureusement que Pierre m’a retenue.
Tu t’en es aperçu gamin, lui demanda-t-elle ?
- Euh ! non, pas du tout madame, répondit péniblement le gamin.
- Eh bien si, je te jure. Sans toi, je me serais effondrée avec ce deuxième orgasme. Je ne sais qui de ces cinq mecs se sont occupés de moi mais ils sont fichtrement doués avec leurs mains.
- Moi, j’avais bien remarqué leur manège et c’est aussi moi qui ai sifflé la fin des hostilités en rallumant ton œuf vibrant pour qu’ils sachent que ton maître n’était pas loin.
Ils ont aussitôt retiré leurs doigts et m’ont souri lorsque je leur ai montré la télécommande.

Devant ces confidences, Pierre était à présent tout penaud en réalisant soudain qu’il n’était pas le centre d’attraction de la belle Chantal.

Il était près d’une heure du matin quand nous décidâmes de rentrer après avoir fait un deuxième tour rapide du salon.
Beaucoup de couples avaient décidé de partir comme nous et nous dûmes attendre dans la file du vestiaire ou Chantal avait laissé son trench.

Nous regagnâmes la voiture en vitesse car il commençait à faire frisquet. Je marchais devant, suivi de ma petite blonde et de Pierre qui lui tenait la main.
- Tu veux bien que nous montions à l’arrière mon chéri me demanda Chantal ?
Sans chercher à ce qu’elle me donne davantage d’explications, je les laissai s’engouffrer sur la banquette arrière.
La première partie du retour se déroula dans un silence total jusqu’à ce que Chantal interroge le gamin.
- Ça t’a plu ?
- Beaucoup madame lui répondit Pierre, mais j’ai été un peu déçu par le show. On voyait trop que c’était des professionnels, par contre dans le petit salon privé, j’ai bien aimé les deux couples.
- Oui, tu as raison, je me suis faite la même réflexion au sujet des shows auxquels nous avons assisté. Et pour en revenir au petit salon des deux couples, qu’est-ce qui t’a plu en particulier ?
- Le fait qu’ils n’aient aucune gêne vis-à-vis de nous et des autres spectateurs. On avait l’impression qu’ils avaient comme une bulle autour d’eux qui les protégeait. Et puis aussi la femme la plus âgée était vachement bien foutue et sa tenue était très excitante.
- Oui c’est juste, j’ai pu le constater aussi quand nous les avons recroisés avant de partir. Une jupe ultra courte et un porte jarretelles et des bas nylons font toujours beaucoup d’effet, en particulier lorsqu’ils sont portés par une femme grande et mince comme elle.
Tu as pu voir d’autres gens avec d’autres pratiques aussi. Qu’est-ce que tu as aimé et qu’est-ce qui ne t’as pas plu ?
- En fait, j’ai presque tout aimé, sauf peut-être les jeux extrêmes avec le martinet et surtout le fouet. C’est trop violent pour moi et je pense que les soumis doivent avoir très mal.
- Bien sûr qu’ils souffrent répondit Chantal. C’est d’ailleurs ce qu’ils recherchent. Ils trouvent leur plaisir à faire plaisir à leur mentor. Un peu comme toi, non ?
- Comment ça ? interrogea le gamin.
- Eh bien oui, j’ai remarqué ta réaction lorsque j’ai raconté tout à l’heure ce qui m’est arrivé ce soir.
J’ai bien vu que tu étais vexé de constater que d’autres avaient pu profiter de moi et ça t’a fait mal, n’est-ce pas ? Toutefois, quelque part, tu étais content que je dise que j’avais pris du plaisir. Tu vois, tu es un peu comme ceux qui prennent du plaisir à avoir mal pour la plus grande satisfaction de leur maître.
- Oui, je comprends avoua Pierre. Mais ce qui m’a le plus embêté c’est que, moi, je rêvais de faire ce qu’ils vous ont fait depuis notre entrée au salon et que je n’ai pas osé.
- Tu es encore jeune Petit-Pierre, tu n’as pas encore tous les codes du monde libertin. Ne t’inquiète pas ça viendra, tu apprendras avec le temps, le rassura la blonde.

Le silence se refit à nouveau dans la voiture puis au bout de quelques minutes j’entendis Chantal chuchoter.
- Ton heure est passée gamin, range ta main dans ta poche !
Je compris alors que Pierre avait tenté de caresser la cuisse de sa maîtresse et qu’elle l’avait rabroué sèchement.
- Tu n’auras rien d’autre ce soir, je suis fatiguée et j’ai suffisamment pris mon pied aujourd’hui. Je t’interdis de te branler jusqu’à nouvel ordre et si tu as du mal à trouver le sommeil, ça te permettra de réfléchir à la leçon de ce soir.

Lorsque nous fûmes arrivés à destination, Pierre regagna sa chambre sans prononcer un seul mot hormis une « bonne nuit » prononcé tristement.

Dimanche matin vers 10 heures nous nous retrouvâmes tous les trois au petit déjeuner. A la mine défaite de Petit-Pierre, Chantal et moi comprîmes que le gamin avait passé une nuit quasiment blanche.
- Tu as mal dormi gamin ? demanda ma chérie.
- A vrai dire, avoua-t-il, j’ai pas fermé l’œil de la nuit.
- Sans doute parce que nous nous sommes couchés tard expliqua Chantal en réprimant un sourire moqueur.
- Oui sans doute répondit Pierre tristement.
- Après une bonne douche, tu pourras te reposer avant de rentrer à la maison, le rassura Chantal, tu ne partiras qu’en début d’après-midi de toute manière.
D’ici là, si tu veux bien, je souhaiterais te voir avec ton harnais, ça me ferait plaisir suggéra-telle. Et si je juge que tu as repris suffisamment de forces, je t’autoriserai peut-être à te branler qu’en dis-tu ?

Alors que Chantal et moi déambulions nus dans la maison comme nous avions l’habitude de le faire tous les dimanches et vaquions à nos occupations respectives, Pierre se prélassait sur le canapé en regardant la télé sans réellement d’intérêt pour les programmes. Le harnais lui comprimait les bourses et le maintenait dans une érection permanente qui l’obligeait à écarter les cuisses, nous offrant ainsi un charmant spectacle lorsque nous passions devant lui.

Vers midi, déclarant que son ménage était fini, Chantal annonça qu’elle s’arrêtait pour souffler un peu et qu’il était l’heure de l’apéro.
- Un coca Pierre ?
- Oui madame, s’il vous plait répondit-il.
Je servis les amuse-gueules et les boissons quelques minutes plus tard.
Chantal, toujours nue et assise dans le fauteuil en face de Pierre, écartait nonchalamment les cuisses dévoilant sans complexe son sexe rose et lisse.

La queue du gamin, raide comme un bâton, la mit de bonne humeur.
- Je vois que tu vas beaucoup mieux gamin fit elle remarquer.
Si tu le souhaites, tu peux te branler devant nous mais je t’interdis d’éjaculer avant que je ne t’y autorise.
Le gamin qui n’attendait apparemment que ces mots, ne se fit pas prier pour saisir son membre prêt à exploser. Tout en ne quittant pas des yeux la petite chatte humide de Chantal, sa main s’affaira énergiquement, exerçant de vigoureux va et vient qui dévoilaient un magnifique gland écarlate et luisant.
- Tu veux que nous nous masturbions aussi Laurent et moi ? lui demanda Chantal.
- Oh oui s’il vous plait.
- Attention de ne pas gicler trop vite, laisse-nous un peu profiter du spectacle.

C’est ainsi que Chantal se mit lascivement à taquiner son clitoris tandis que de mon côté j’empoignais mes bourses d’une main et m’astiquais de l’autre.
Ce gamin avait le don de nous mettre dans un état d’excitation indescriptible.
Chantal mouillait abondamment, ses doigts pouvaient en attester. Quant à moi, la vision de ce gosse bandant comme un taureau me procurait une érection phénoménale.

Chacun de nous alternait les moments de frénésie pure et de retour au calme pour retarder une jouissance pourtant inéluctable.
- Petit salop ! hurla Chantal lorsque l’orgasme explosa dans son bas-ventre projetant un important jet de cyprine qui finit sur la table basse.

Il y avait longtemps que je ne l’avais pas vue dans un tel état de torpeur après un orgasme. Effondrée dans son fauteuil, elle gardait les cuisses ouvertes, la main droite inerte posée sur sa chatte tandis que de l’autre, elle pinçait encore son téton gauche.

Cette vue avait eu pour conséquence de nous encourager à poursuivre nos mouvements de poignets.
Recouvrant peu à peu ses esprits elle nous contempla, un grand sourire aux lèvres.
- Maintenant mes deux cochons vous pouvez gicler. Donnez-moi tout votre jus, j’ai très soif !

La prenant aux mots je me saisis de mon verre dans lequel il restait encore un fond de whisky et y envoyait une bonne rasade de foutre telle que je n’en avais pas produit depuis bien longtemps.
- Attends, gamin ! ordonnai-je à Pierre. Je te le passe dès que je me suis vidé.
Petit-Pierre fit comme je lui avait demandé et ce n’est qu’après avoir essuyé la dernière goutte de sperme sur le bord du verre que je le lui tendis.
Les couilles du gamin devaient être pleines à ras bord car il produisit une énorme quantité de lait d’homme.

Récupérant la petite cuillère qui m’avait servi à préparer le ti-punch que j’avais servi à Chantal je mélangeai nos deux sirops et lui tendis le verre.
- Tu avais soif ma chérie ? Voici de quoi te désaltérer.
Sans se départir de son sérieux elle se saisit du verre et le vida d’un trait.
- Habituellement je n’apprécie pas trop les cocktails mais je dois avouer que celui-ci était extra, déclara Chantal dans un éclat de rire.

Nous étions tous les trois épuisés par nos efforts mais ravis après cet apéritif si réussi.
(A suivre)

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