Rouleaux de printemps

Tout le monde connaît les rouleaux de printemps. Un ami vietnamien m'a appris à les déguster, et j''éprouvé toujours autant de plaisir à partager ces mets exquis.

Proposée le 2/09/2024 par Sacha

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Thème: Première fois
Personnages: HH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu le goût de la transgression, à commencer par l'attirance que j'éprouvais pour les garçons. Et cela d'autant plus s'il y avait une petite touche exotique, un garçon d'ailleurs par exemple.

À l'âge de seize ans j'eus la chance d'être initié aux amours entre garçons par un autre garçon légèrement plus âgé et non moins attirant. Amours masculines qui m'ont fait découvrir un nouveau continent.

Il était vietnamien, et sa queue, splendide à tous égards, ressemblait à un rouleau de printemps. Peu avant notre première étreinte au lit, il m'avait fait goûter le rouleau de printemps au restaurant. Nous avions des baguettes.

Autant dire que c'était délicieux à prendre en bouche, le rouleau de printemps, plein de sève printannière. C'était presque une fellation en public que de le déguster, de me régaler en public dans un restaurant. Et on était deux à faire ça, face à face, avant de se retrouver de manière plus intime.

Il faut dire que les Asiatiques ont un don pour les jeux de la séduction. On dirait parfois des lianes qui vous enveloppent et s'enroulent autour de votre corps jusqu'à vous faire jouir au comble de la volupté.

Rien de brusque, rien de brutal ni d'agressif, il suffit de laisser les choses s'enrouler et se dérouler. Les choses, je veux dire aussi, entre mâles qui me comprendront, nos rouleaux de printemps.

Quy'ên, c'était son nom, me communiquait sa douceur en même temps que sa sensualité. Ceux qui s'appelaient ainsi étaient réputés pour être puissants, sensibles et doux.

J'eus la chance de l'avoir pour premier amant.

Quy'ên était aussi friand de nuoc-mâm, cette sauce délicieuse à base de poisson dont il me fit goûter la saveur. Mais dont, me disait-il, il fallait user avec parcimonie.

C'est que, au début, j'allais trop vite, avec la fougue de mes seize ans, tant m'affolait son rouleau de printemps si bien moulé. La peau de son sexe était aussi translucide que de la pâte de riz. Alors il me disait de ralentir et de savourer, qu'on avait tout notre temps pour nous donner beaucoup de plaisir entre garçons.

Pour lui plaire, je m'étais épilé la toison pubienne. C'était son fantasme, un petit jeune à peine pubère, et qu'il saurait initier aux plaisirs du sexe.

Nous goûtions nos saveurs, et c'était l'explosion en bouche. Ou nous regardions le moment, quitte à jouir plus tard et encore plus intensément.

Il me félicitait de suivre "la Voie des garçons". Je me suis donc ouvert, dans tous les sens du terme, à l'approche asiatique de la sensualité. Telle qu'elle menait forcément à la sexualité, tant c'était irrésistible.

Un jour Quy'ên m'a pris par derrière. C'était rude et doux à la fois, son bambou s'est enfoncé tendrement en moi. Il m'enculait en beauté, j'étais sa fleur de lotus. Et c'était bon. Ma sauce aussi sortait en abondance quand il m'a fait jouir dans un fleuve de délices.

J'ai longtemps cru que rouleau de printemps voulait dire phallus en vietnamien. Je gardais toujours ouvertes pour lui les portes du désir, et il s'y entendait à entrer dans la cité interdite, tout en amenant mon rouleau de printemps à rejoindre l'écume de la mer.

J'ai fini par m'emmêler les pinceaux, rouleaux de printemps, baguettes, queues ... nous avons connu ensemble, comme deux garçons qui s'aiment, l'océan des plaisirs.

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