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Les Passagers

Histoire d'une rencontre inopinée et coquine, un jour de canicule, entre deux passagers d'un train. "Elle passe une main dans sa frange puis remet ses cheveux bruns -qu’elle porte mi-long- derrière ses oreilles. Ses joues sont constellées de taches de rousseur, comme un bourdon gavé de pollen."

Proposée le 20/06/2024 par sven_kaplan

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Thème: Fétichisme
Personnages: FH
Lieu: Transport
Type: Roman


Nous sommes le 15 juillet. Cela fait peut-être une bonne semaine maintenant que des journées toujours plus suffocantes les unes que les autres s’enchaînent inlassablement. Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle et j’ai eu la brillante idée non seulement de prendre un train mais aussi de me rendre à la gare sur le tard, me condamnant donc à suer toute l’eau de mon corps pour pouvoir y monter à temps. Me voilà donc à souffler comme un bœuf contre la fenêtre vibrante du TGV, tentant de me coller au mieux à cette pauvre grille de climatisation à qui je n’ai pas laissé le choix. Dans le carré opposé au mien se trouve un groupe de quarantenaires avachis. Sur leurs visages rouges et tirés se lit les excès d’alcool de la veille et le manque de sommeil qu’ils tentent de rattraper depuis que le train est parti. Je les vois, leur joue écrasée contre la vitre moite, et je me sens rassuré. Ils n’ont pas meilleure allure que moi.

En face de moi se trouve une jeune femme d’une trentaine d’années que je n’avais jusqu’ici pas remarquée. Elle passe une main dans sa frange puis remet ses cheveux bruns -qu’elle porte mi-long- derrière ses oreilles. Ses joues sont constellées de taches de rousseur, comme un bourdon gavé de pollen. Son visage est serein et son regard assuré. Elle donne envie de se faire petit. De faire ce qu’elle demande. Ma voisine porte un débardeur en velours beige sur l’un de ces pantacourts très larges, qui rappellent les kimonos japonais. Quand nos regards se croisent, elle décroche un sourire malin. Mais moi, je détourne les yeux et me sent instantanément rougir. Quel enfer. Pour un peu, je laissais entrevoir un filet de bave. De toute façon je suis trop jeune pour elle, et clairement, nous ne jouons pas dans la même ligue. Sans parler de ma piètre allure. Je fais semblant d'observer le paysage, tandis que j’essaie de m’enlever de la tête son regard à la fois clair et profond. Avec un peu d’espoir, la vie a dû reprendre son cours, elle doit maintenant avoir les yeux rivés sur son téléphone, comme tout usager ordinaire du train (c’est quasiment une loi).

Une minute plus tard, car la forme de ses yeux est gravée dans le fond de mes rétines, je jette un regard discret dans sa direction avec l’objectif de me la sortir de la tête une fois pour toutes. Problème, si son sourire s’est bien effacé, ses yeux, eux, sont toujours plantés sur moi. Son regard me gèle sur place. Je ne suis même plus capable de le fuir.

Alors, ses lèvres s’ouvrent très subtilement. L’on entend alors un très léger bruit de salive et mon cœur vient se calquer sur le rythme du train, qui file sur les rails sans broncher.

Je réalise que quelque chose me frotte le mollet. Je baisse les yeux pour voir qu’elle a retiré sa sandale et que sa jambe s’est tendue vers la mienne. Du bout de ses doigts de pieds nus, elle me caresse l’arrière du tibia. Ses ongles sont froids. Mes poils s’hérissent et mon cœur ne fait qu’un tour. Je regarde partout autour mais le reste du wagon est toujours plongé dans un océan de silence. Nos fêtards, c’est comme s’ils avaient pris des somnifères. La chaleur que j’avais chassée de mon corps à grand peine fait tranquillement son retour par mes tempes et mon estomac.

Dans mon pantalon, je sens ma honte pousser les murs.

La jeune femme regarde entre mes jambes, hausse les sourcils ainsi qu’un coin de la bouche, le tout en continuant de me caresser le mollet. Tandis qu’elle se laisse glisser un peu plus bas dans son siège, elle passe un doigt sur son ventre apparent, puis, le long de sa jambe, avant de tourner autour de son genou. Elle remonte alors progressivement vers son entrejambe qu’elle effleure à peine, comme l’on passe ses doigts dans la flamme d’une bougie. Au passage de son doigt, je vois ses cils papillonner. Avec son pied, elle remonte doucement contre mon tibia jusqu’à trouver ma cuisse qu’elle se met à frotter un peu plus vigoureusement.

Moi, je n’ai toujours pas bougé d’un centimètre, je continue de la fixer, mais je suis désormais secoué par l’excitation. La bombe est enclenchée et je crains qu’aucun fil rouge vert ou jaune ne puisse y faire quelque chose. Je sens déjà mon caleçon se mouiller. Quel idiot, j’ai peur de tout gâcher avant l’heure. Je risque un regard sur sa poitrine, elle ne porte pas de soutien-gorge. Ses tétons se sont dressés, presque imperceptiblement et semblent, comme ses yeux, pointer dans ma direction. Comme s’ils me déshabillaient, eux aussi.

Et puis, en moins d’une seconde, elle se lève et vient s'asseoir à côté de moi, sans me regarder. Mon cœur tente une véritable évasion hors de mes côtes. Elle approche sa bouche de mon oreille, et je perçois son souffle chaud. Elle attrape ma main et la fait courir en rond sur sa cuisse. Tout doucement et sans force, elle me dirige vers la pointe du V. Entre de très courtes apnées, sa respiration s’accélère.

À ce moment-là, guidé par je-ne-sais quelle fougue, je décide d’agir à mon tour. Je remonte tranquillement mes doigts vers son nombril et me tourne vers elle alors que je pose la main sur le bouton de son pantalon. Je m'interromps une seconde le temps de vérifier que je dispose de son accord. Elle hoche rapidement la tête tout en se mordillant les lèvres. C’est bon. Je déboutonne son pantalon et glisse une main sous le tissu lisse et doux du lin, puis sous ses dessous et immédiatement, je sens la chaleur et l’humidité de son sexe. ça me fait presque un choc. Je me mets alors à lui caresser doucement le clitoris, elle pose sa bouche contre la peau de mon cou qu’elle se met à suçoter. Je sens sa respiration se saccader, j’accélère les caresses. Je vois son ventre s’arquer avec mes mouvements. Ce que c’est bon de la voir prendre du plaisir.

Et puis, elle laisse aller un très léger cri. Alors je marque une pause, effrayé, et retire ma main. Vu le volume, quelqu’un a dû nous entendre, ça ne peut être autrement.
Mais sur la banquette d’en face, aucun signe d’une quelconque attention. Nos fêtards sont toujours profondément endormis.

Ma voisine agrippe ma main et la remet là où elle était, tandis qu’elle accompagne mon geste avec ses doigts. Je me remets alors à dessiner des huits autour de son clitoris avec mon pouce, puis, décide d’aventurer mon majeur un peu plus loin. Je le rentre alors dans son vagin, puis l’enlève. Petit à petit, j’accélère la cadence de ce va-et-vient. Ses yeux semblent vouloir sortir de leur cavité tandis qu’elle gémit d’un plaisir de moins en moins discret. Je continue mon effort, tout en ayant de plus en plus de mal à contenir ma propre excitation. C’est la première fois que le plaisir d’un autre me retourne à ce point. Je sens qu’à tout moment ma braguette pourrait craquer. Tandis que je la caresse, je la sens venir à moi et trembler. Alors, elle arrête quasiment de respirer. Et puis soudain, elle attrape ma main et la retire brusquement de son pantalon. Inquiet, j’essaie de croiser son regard pour y voir quelques signes de méfait, de limites dépassées mais elle m’ignore et se remet droite sur son siège.

Je repère alors le contrôleur qui remonte le rang. Il nous regarde d’un air fatigué, sans s’arrêter..

A peine le contrôleur a-t-il quitté la voiture que ma nouvelle amie se penche vers moi et se met à m’embrasser le bas du cou. Sa main court vers le bas de mon dos et se glisse entre ma peau et mon caleçon. Elle se met alors à me masser les fesses tandis que sa langue continue de réveiller toutes les cellules sensorielles de ma nuque. Je suis tiraillé entre deux envies. Celle de l’embrasser longuement en retour, et celle de me donner à elle, intégralement, et de me laisser sous son contrôle. Je ferme les yeux quelques secondes et choisit cette deuxième option.

Ma voisine jette un petit regard dans le couloir et baisse la tête au niveau de mon pantalon qu’elle dézippe avec hâte. Quand elle déboutonne mon caleçon, mon sexe se redresse instanément, comme s’il savait exactement ce qu’il allait se passer. Elle laisse échapper un petit rire discret tandis qu’elle me regarde. Je dodeline la tête. à ce stade, elle peut faire ce qu’elle veut. Alors, elle attrape d’une main mon sexe et se met à le caresser. Je ferme les yeux.

Je sens alors mon sexe entier entrer dans sa bouche. La chaleur et l’humidité de celle-ci envoient des frissons dans tous les recoins de mon corps. Elle dessine avec sa langue des motifs inexplicables le long de mon gland. Je sens mes oreilles fumer. Avec sa main libre, elle descend plus bas encore et se met à masser mon périnée. Alors mon regard se fixe à nouveau sur ces gens en face, profondément endormis. Je sens l’orgasme si proche, comme la vague qui l’on voit rouler tandis qu’elle s’apprête à nous engloutir.. À chaque fois, elle descend un peu plus loin avec ses lèvres mouillées. Et puis ça y est, je me sens venir, mon cerveau, lui aussi, frôle l’implosion. J’essaie de lui lever la tête et je tapote son épaule pour la prévenir. Alors, elle attrape ma main et la serre fort, tout en continuant son va et vient. Mon sexe se tend alors une dernière fois et je viens. Elle reste quelques secondes en bas puis se redresse, et va se rassoir en face. Je me rhabille, encore en vol plané. Elle me fait un clin d'œil, tandis qu’elle attrape une bouteille d’eau vide dans son sac et y recrache mon jus. Elle jette la bouteille dans la poubelle du train, dégaine son téléphone et se met à pianoter sur celui-ci. Comme si de rien était.

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Commentaires de l'histoire :

dallas270452@gmai.com
Excellent texte, excitant. Ressemble à une histoire qui m'est arrivée dans le bus ...
Posté le 1/11/2024

Anonyme
Très beau récit érotique
Posté le 20/09/2024


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