Après qu'il ait rompu avec sa petite amie (sa première et unique petite amie à ce jour) et que cette rupture ait été douloureuse pour lui, Maxime est une jeune trentenaire qui se remet en question. Entre autres, il décide de remettre en question sa sexualité. Il s'inscrit sur un site de rencontres.
Proposée le 15/04/2023 par Mysteriotic
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: HH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme
Nous sommes sur le canapé. Nous sommes bien. Nous sommes tous les deux en kimono. Nous sommes côte à côte, corps à corps et nous nous embrassons. Nous nous masturbons l'un et l'autre. Ses lèvres sont douces et elles se moulent sur les miennes. C'est délicat. C'est tellement agréable. J'aime… Il n'est pas un Apollon, certes… Je le trouve beau. Il est gentil et attentionné avec moi. J'apprécie ça tout particulièrement. Notre différence d'âge ne m'importe pas.
Il est mon premier amant. C'est ma première expérience sexuelle avec un homme. Je ne sais pas encore si, au fond de moi, je suis bisexuel. Ce dont je suis sûr, en revanche, c'est que je suis prêt et que je veux faire l'amour avec lui. Il n'y a aucun doute dans mon esprit. Je me relève un peu et je m'agenouille…
Nous nous sommes rencontrés, il y a quelques semaines sur un site de rencontres sans lendemain. J'avais déposé une annonce dans laquelle j'expliquais mon projet. Je m'étais mis à nu et j'avais esquissé en quelques lignes l'un de mes fantasmes les plus chers: faire la connaissance d'un homme, échanger le temps qu'il fallait avec lui, le rencontrer… et faire l'amour avec lui. C'est LUI qui m'a écrit. Il me demandait pourquoi, parmi mes critères, figurait une fourchette minimale et maximale d'âge. Un coup d’œil à son profil et j'ai vu que nous avions une dizaine d'années de différence. Cependant…. Sa politesse, sa courtoisie, sa belle écriture et sa jolie orthographe, sa sensibilité, sa gentillesse ont fait pencher la balance. Petit à petit, je lui ai fait confiance… et j'ai décidé de lui donner sa chance.
Il était divorcé et il avait décidé, avant moi, de donner libre cours à ses fantasmes et un nouveau souffle à sa sexualité. Il disait souvent, au cours de nos échanges encore virtuels à ce moment-là, que la vie est courte, que «c'est une salope» et qu'il n'y a rien de mal à succomber à des petits plaisirs. Avec modération, bien entendu, ça va de soi. Au fur et à mesure que l'on se parlait, une complicité naissait. Je me suis rendu compte rapidement que je prenais du plaisir quand nous parlions. Il était gentil avec moi et il m'a laissé prendre mon temps. On parlait de tout et de rien. De nos journées respectives. De nos boulots. De ce qu'on aimait ET de ce qu'on n'aimait pas, et ce, sur tous les sujets de la vie. Et puis la conversation évoluait et dérivait vers quelque chose de plus… intime. C'était notre modus operendi. Il me parlait de ses attentes, de ses fantasmes, de ses désirs. Je lui faisais part des miens. Il aimait les baisers, les caresses, les attouchements, les massages. Il disait que les préliminaires le transformaient à la fois en boule de désir ET de plaisir. Ça le rendait fou, m'avait-il même avoué. Je lui avais confessé mes envies furieuses de contacts charnels, de jeux sensuels et de fellation. Je me mettais à nu à travers l'écran et ça m'émoustillait. Il aimait que je lui parle, j'appréciais qu'il me mette en confiance. Quand l'un de nous devait se déconnecter et que nous devions faire pause, c'était à chaque fois un crève-cœur. Nous nous sommes échangés nos numéros et nous avons prolongé la magie. SMS… Appels… Téléphone rose…. Et puis, un jour…
Nous nous sommes donnés rendez-vous chez lui, en milieu d'après-midi. Nous avons convenu de passer la soirée ET la nuit ensemble. C'était NOTRE soirée. Nous nous sommes appelés hier et je lui ai annoncé que j'étais prêt à EN-FIN le rencontrer, que je le voulais. Je suis même allé plus loin en lui avouant que j'en mourais d'envie. Que je lui dise ça, ça l'a fait soupirer de plaisir et ça a été particulièrement éloquent, à travers le téléphone. J'ai aimé entendre ce son parvenir à mes oreilles. Sa voix, en plus d'être habituellement chaude et douce à la fois, était particulièrement enjouée. Lui m'a dit qu'il avait hâte de me rencontrer… et de poser ses mains sur moi. D'entendre un homme me dire ces mots, qui plus est avec délicatesse, ça m'a fait un je-ne-sais-quoi. J'ai pris chaud, tout d'un coup. Je respirais plus rapidement, aussi. Pour couronner le tout, mon sexe s'est gorgé de sang et il a dessiné une bosse dans mon pantalon, enfermé dans mon caleçon. Ni une, ni deux, sans penser à quoique ce soit, j'ai baissé la fermeture éclair et déboutonné mon jean. J'ai libéré ma verge de mon sous-vêtement. Elle était chaude… particulièrement dure car gorgée de sang. Sans dire un mot à mon amant virtuel, j'ai commencé à me masturber. Je l'imaginais, tout entier… La pression et le rythme idéaux… Ne m'entendant plus, il m'a demandé ce que je faisais. Pour toute réponse, j'ai soupiré et puis j'ai gémi. Il a tout de suite compris… Il m'a parlé, il m'a encouragé. Ça m'a mis en confiance. J'ai pris du plaisir. J'ai joui très fort. Demain… m'a t-il susurré en raccrochant.
Tout à l'heure, un peu avant de prendre le bus pour me rendre ici, chez lui, j'ai pris une douche bien chaude. J'ai enduit mon corps de gel douche aux agrumes. Je n'ai pas négligé le moindre recoin de mon anatomie. J'ai lavé très soigneusement mon sexe en en décalottant le gland et en le rinçant. Je me suis séché et puis je me suis habillé. Chemise bleue, pull-over noir,, caleçon moulant, jean slim blanc. J'ai coiffé mes cheveux comme j'en ai l'habitude, en dégradé, avec du gel et de la laque. J'ai pensé à lui tout au long de ces préparatifs.
Dans le bus, je me suis détendu autant que j'ai pu. J'ai mis mes écouteurs sur les oreilles et j'ai programmé une playlist qui faisait la part belle aux chansons d'amour et à des morceaux soul/funk/jazz. Je ne pensais à rien. Ou plutôt… si. Je pensais à lui, je pensais à notre rencontre qui se rapprochait. Il habitait à cinq kilomètres de chez moi. Je n'ai pas le permis. En bus, c'est un peu le parcours du combattant où il faut savoir jongler entre différentes lignes, différents véhicules. Ça, c'était le moins important. Oui. J'avais le cœur battant, comme si je me rendais à mon premier rendez-vous amoureux. D'ailleurs… C'EST, en quelque sorte, mon premier rendez-vous… avec un homme. Je me suis mis sur mon trente-et-un et c'était pour lui. J'avais envie de lui plaire, je voulais lui donner envie de moi. Et pour ça, j'avais mis toutes les chances de mon côté. Et pendant que je me rapprochais de plus en plus de sa commune… et de son domicile, je me l'imaginais dans ma tête. Je savais qu'il était plus âgé que moi mais c'était un détail futile. Son visage, ses yeux. Sa bouche, son sourire. Son corps, ses mains. Ses mots, son sexe. Sa voix, sa chaleur. J'avais des frissons qui me parcouraient, rien qu'en pensant à tout ça. Je… bandais, aussi. Un coup d’œil à l'écran, au milieu du bus et j'ai vu que c'était bientôt l'arrêt. Je me suis préparé à descendre…
(…)
Je suis descendu du bus et je me suis connecté à Google Maps pour pouvoir trouver plus facilement mon chemin. J'ai tapé l'adresse l'adresse de mon amant et l'itinéraire s'est affiché sur mon écran immédiatement. Je n'étais plus qu'à huit cent mètres, soit trois minutes de lui… Le palpitant survolté et le sourire aux lèvres, j'ai suivi la direction indiquée. Mon pas était assurée, il était enjoué.
(…)
Je suis arrivé devant une maison pavillonnaire plutôt petite mais pleine de charme, avec un jardin à l'arrière. J'ai tendu la main vers la sonnette située sur la droite de la porte. Je me suis approché discrètement de la porte et j'y ai collé l'oreille dans l'espoir d'entendre un peu ce qu'il se passait à l'intérieur. Je distinguais de la musique, plut à volume raisonnable. Du funk, il me semblait. En prêtant davantage attention, la voix d'un homme me parvenait. Il chantait à tue-tête. Il chantait faux. Mais ça n'avait pas d'importance. Je me suis mis à sourire comme un idiot. C'était pour de vrai! J'écoutais chanter l'homme avec qui j'allais faire l'amour. À mon avis, il a dû entendre la sonnette résonner. Je voulais me faire désirer mais j'avais envie de lui, fort. J'ai donc sonné de nouveau.
– Voilà voila! J'arrive! Une minute, s'il vous plaît!
Mon cœur battait la chamade. Mon monsieur allait m'ouvrir d'un instant à l'autre. J'ai pris un coup de chaud. J'étais persuadé que j'étais rouge comme une tomate. J'étais en mode «pile électrique survoltée». J'étais à la limite du court-circuit. Je ne pouvais plus faire retour en arrière. Je n'en avais pas la moindre envie. Soudain, j'ai entendu des pas de plus en plus proches, de l'autre côté de la porte. Je les écoutais. Ils n'étaient pas pressés. Ils étaient en revanche décidés, assurés, et je savais pourquoi. Oh… oui. J'étais… là. La porte s'est ouverte et un homme d'une quarantaine d'années m'a fait face. IL me faisait face. Qu'est-ce qu'il était beau…
– Bonjour toi! Tu es là… (Soupir.) (Il m'a souri.) Entre, entre!
Il m'a tendu une main. Je lui ai tendu la mienne. On s'est serrés la main. La sienne était chaude, calleuse. Sa poigne était ferme mais attentionnée. Il n'a pas lâché ma main et il m'a entraîné à l'intérieur de sa maison. Ça sentait bon les agrumes. C'était à la pointe de la perfection question entretien et propreté. Tout était rangé. J'en prenais plein les yeux. Ma main était toujours dans la sienne. Il ne me brusquait pas et ça a été ainsi que je l'ai laissé faire. Il était donc comme en virtuel. J'avais confiance.
– Allez! Suis-moi! Je ne vais pas te manger! Enfin… T'embrasser, certainement… Te toucher, c'est inévitable… Te caresser, j'en meurs d'envie… Tu es beau. C'est… pour moi… que t'es habillé comme ça? Oh! Ça me… touche! J'ai trop envie de t'embrasser…
J'ai pris comme une décharge électrique et ça a eu pour effet que j'ai eu chaud, tout d'un coup. Je rougissais. Il n'avait donc aucune idée de la portée des mots qu'il venait de prononcer… et de l'effet qu'ils me faisaient?
– Oh! Tu… rougis? Tu es beau. Avec tes lunettes… Tu l'es d'autant plus… beau… quand tu rougis. Tu es un bel homme. Si tu savais… à quel point j'ai envie de toi…
Et là, nous nous sommes arrêtés. Tout en relâchant l'étreinte de sa main dans la mienne, son autre main s'est posée sur mon épaule et il m'a fait faire un mouvement de telle sorte que l'on se fasse face. Nous nous regardions alors dans le blanc des yeux. Les minutes devenaient torrides, tant ce regard était particulièrement intense. Je savais ce qu'il allait se passer. C'était écrit. C'était imminent. J'étais prêt. J'en avais envie. J'ai eu à peine le temps de quitter mes pensées que je l'ai vu se rapprocher de moi. Son visage allait rencontrer le mien. J'ai capitulé. J'ai fermé les yeux.
Il a penché un tout petit peu la tête et ses lèvres se sont posées tout doucement sur les miennes. Sa main a délaissé mon épaule et elle s'est posée sur mon cou. Soudain… j'ai réalisé. J'étais en train d'embrasser un homme! Moi! C'est à lui que j'offrais mon tout premier baiser… bisexuel. J'aimais… J'ai fermé les yeux et je me suis abandonné. Je me donnais entièrement à lui dans ce baiser. Qu'est-ce qu'il embrassait bien… Rhoo… Ses baisers étaient doux, légers comme des plumes. J'ai lâché du lest. Je ne pensais plus à rien. J'étais… bien. Cet homme était attentionné avec moi. Il me donnait envie, définitivement de faire ce que l'on s'était dit lors de nos échanges en virtuel. Dans un instant d'audace, de folie et d'inconscience, j'ai passé mes bras autour de lui et je l'ai enlacé. J'ai pressé mon corps contre le sien. C'est que j'ai du répondant, moi! Je suis capable de me montrer, fougueux, quand je le veux!
Ses lèvres se sont retirées des miennes. Limite, j'étais frustré. Je m'étais habitué à la douceur de ses baisers. Sa main a suivi le même exemple. Elle a remonté mon visage et, sans me brusquer, le revers m'a caressé le front. Mon amant m'a regardé. C'était intense. Il ne disait pas un mot. Il n'en avait pas besoin. Ses yeux parlaient pour lui. Il me désirait.
Ses deux mains se sont posées sur mon visage et ses lèvres se sont écrasées sur les miennes : c'était un autre type de baiser auquel je goûtais là. Il était fougueux, affamé, désespéré. L'homme m'embrassait comme si sa vie en dépendait. Il ne m'a pas laissé de répit et les baisers se sont enchaînés. J'ai gémi contre ses lèvres. Je me suis rendu. Je n'avais d'ors et déjà plus la capacité du lutter contre mes désirs et mes pulsions. Je sentais, ressentais l'étreinte. J'étais sous son emprise, tel une poupée de chiffon. Il ondulait du bassin vers moi et j'arrivais à sentir son érection. Oh! Il était… dur? Moi? Il me désirait? Je l'excitais? C'était une révélation décisive pour moi. Alors, sachant qu'il allait mettre la langue à ce baiser, j'ai anticipé… J'ai ouvert légèrement les lèvres et j'ai laissé pointer le bout de ma langue. Mon partenaire ne s'est pas fait prier et a répondu à mon invitation en me présentant sa langue. Ça y était. Nos langues se touchaient, se caressaient, s'emmêlaient. Je frissonnais, je gémissais. C'en était fait de moi. Je ne répondais plus de rien. Je succombais à mes désirs les plus secrets, les plus inavouables et je m'abandonnais.
– Hmmmm… Un kimono t'attend dans la salle de bains… Déshabille-toi…. Enfile-le… Sois tout nu en dessous…
Il m'a déposé un petit baiser sur les lèvres et il a relâché tout de suite après son étreinte. Il m'a indiqué le chemin pour que je me rende dans sa salle de bains. À mon tour, je l'ai embrassé doucement. Mes lèvres n'ont fait que glisser sur les siennes. Je l'ai remercié et je lui ai tourné le dos. J'ai suivi le chemin indiqué. Je l'ai entendu pousser un long soupir, derrière moi. Il n'était pas insensible à la vue que je lui offrais… À mon avis… il ne devait pas cesser de me regarder… Je suis arrivé sur le seuil de la salle de bains. J'ai ouvert la porte. Je me suis tourné brièvement vers mon amant, je l'ai regardé intensément, comme si je le provoquais, et puis j'ai refermé la porte derrière moi. C'était… propre! Tout était impeccablement rangé! Un maniaque de l'ordre et de la propreté, «mon» homme, je vous jure! Je n'allais pas… je ne voulais pas le faire attendre. À ses baisers, à ses caresses, à ses mots, à ses soupirs, je savais qu'il me désirait fort et qu'il avait envie de moi. Je pensais à ça alors que je me déshabillais. Mon blouson en jean… La fermeture éclair de mon pantalon… Mon pull… Le bouton de mon pantalon… Les boutons de ma chemise, un par un… J'ai descendu mon jean le long de mes jambes et il s'est retrouvé sur le sol froid du carrelage de la pièce. Ma chemise l'a rejoint. J'étais torse nu. Mes tétons étaient tendus, déjà. Mon piercing sur le mamelon gauche était particulièrement visible. J'espérais qu'il lui plairait… Sous mon caleçon se dessinait une bosse. J'ai abaissé le sous-vêtement et il s'est retrouvé, lui aussi, à terre. Je bandais dur.
J'étais entièrement nu. J'étais on-ne-peut-plus excité. Je voyais le kimono, parfaitement plié sur le rebord en marbre de l'évier de la salle de bains. Il était blanc, ce kimono et de là où j'étais, c'était comme s'il me faisait de l’œil. Comme si une force invisible prenait possession de moi, je m'y suis rendu et j'ai touché le vêtement du bout des doigts. Il était doux. Je savais déjà que je serais bien, dedans et qu'il caresserait à souhait ma peau nue. Je n'ai pas résisté et, ni une, ni deux, je l'ai enfilé. Ce que j'ai ressenti comme sensations correspondait E-XACTE-MENT à ce que je venais de penser. Le tissu était frais, doux. Je me suis regardé dans la glace. Le kimono m'allait comme un gant. Je souriais à mon reflet. J'étais bien. J'ai noué la ceinture à ma taille. La sensation d'entière nudité était étrange mais agréable. Elle a donné naissance à un sentiment de paix intérieur couplé à de la plénitude. Mes tétons étaient durs et j'étais en érection. Qu'allait-il se passer dans les minutes qui allaient suivre? Les scénarii défilaient un par un, dans ma tête. Mon cerveau surchauffait. J'avais chaud. J'ai ouvert le robinet et j'ai recueilli un peu d'eau pour me rafraîchir le visage. Ah… C'était beaucoup mieux! J'ai tendu la main vers la poignée de la porte et j'ai ouvert celle-ci.
J'ai emprunté le chemin en sens inverse. Mon amant était dans ma ligne de mire. Il était calme. Il était détendu. Comme s'il lâchait du lest et qu'il était apaisé. Je me suis approché et là, il a tourné la tête vers moi. Un nouveau beau sourire s'est dessiné sur son visage. Qu'est-ce qu'il me faisait fondre...Il était assis sur le canapé en cuir blanc et il tapotait de la main l'espace désert juste à côté de lui.
– Ah… Tu es là… Tu es bien dans ce kimono! T'as vu? Moi aussi, j'en porte un! Viens…
Sans le quitter des yeux, j'ai continué de marcher et je suis allé le rejoindre sur le canapé. Une fois que je me suis assis, il m'a tout de suite pris d'assaut. Nous nous sommes retrouvés à nous allonger, côte à côte, sur le cuir. Nous nous sommes embrassés à pleine bouche, nos lèvres se cherchant et se recherchant. Petit baiser… Baiser goulu… French kiss… Smack… Nous en étions émoustillés, de ces baisers. Lui, foufou parce qu'il ne pouvait plus refréner le désir qui montait crescendo en lui, a tendu une main vers mon kimono et il l'a laissée glisse dessus pour me caresser. Le tissu était mince, et je la sentais, sa main. Elle est descendue. Curieuse, elle a rapidement décliné et elle a atteint son premier objectif: la ceinture. Il l'a dénouée, sans cérémonie et sans perdre de temps. Il a tiré le vêtement sur les côtés et il a ainsi mis ma peau à nu. Lentement mais sûrement. Mes épaules se sont couvertes de chair de poule. Plus il en voyait, plus c'était comme si les yeux lui sortaient de la tête. Il a perdu la raison quand ses iris sont tombés sur mon téton gauche percé. Sa tête s'est abaissée et il s'est mis à caresser ma pointe tendue par le désir et l'excitation. Il l'a titillée de mille tortures inimaginables… mais délicieuses. Sa main s'est voulue baladeuse. Il me touchait et me caressait. Et puis, plein sud, il s'est saisi fermement mais tendrement de ma verge. Une petite pression, quelques petits va-et-vient, un peu de liquide séminal, déjà… Mon gland était décalotté. J'en ai gémi de plaisir.
Il lapait mon mamelon avidement. Il savait l'éveiller au plaisir en alternant coups de langue et succions, avec habilité. C'est qu'il était expert en la matière, visiblement, le monsieur! Les caresses étaient exquises et je ne répondais plus de rien. Il me branlait avec un mélange d'assurance et de langueur. J'en étais baba, pantois. Il s'y prenait bien. Je m'abandonnais aux attouchements, divers et variés. Quand tout se passe ainsi, c'est fou comme ça peut être sensuel, entre deux hommes. Nous avions envie de passer un bon moment, lui comme moi, à faire l'amour. C'était tout ce qu'il nous importait.
(…)
J'étais bien trop excité et j'ai su qu'à l'allure à laquelle il allait à me masturber de la sorte, je n'aurais pas pu tenir longtemps. Et c'est qu'il s'est passé : je me suis raidi, j'ai senti un frisson pré-orgastique me parcourir et me prendre au corps. J'ai respiré et j'ai crié. Mon orgasme a été violent et l'éruption spermatique a souillé littéralement ses mains.
(…)
Il porte sa main à sa bouche et il se lèche la paume. Il suce ses doigts. Ça m'émoustille au plus haut point. Ni une, ni deux, je débranche la partie consciente de mon cerveau et je m'agenouille à ses pieds. Je prends son sexe dans ma main. Il est, certes, de taille moyenne, mais le diamètre est, lui en revanche, appréciable. Il est propre, son sexe. Son gland est rose, et il est déjà mouillé. Lui aussi… est excité à l'extrême! Il bande dur pour moi! Je le prends délicatement en main et je commence par le branler. C'est un beau sexe et c'est un plaisir pour moi de l'empoigner. C'est une révélation. Moi! J'aime ça, avoir de l'intimité avec un autre homme! J'y prends goût et je maintiens mes va-et-vient. J'ai les yeux braqués sur son pénis et je suis concentré. Je veux être un élève… SON élève appliqué. Lui se dévêtit à son tour. Il me facilite les choses et c'est ainsi que j'approche ma bouche. Je donne quelques premiers coups de langue au gland. C'est… LE… tournant. Plus rien ne peut m'arrêter. J'aime ça, donner du plaisir à un autre mec, en le suçant et en le masturbant. Si l'on m'avait dit… Je n'y aurais pas cru. J'aime… Je prends son gland entre mes lèvres. Je vais et je viens… Je le saisis fermement par la tige de la hampe. De mon autre main, je lui caresse les bourses en les faisant rouler dans la paume de ma main. Il pousse pour toute réaction simultanée un grognement bestial de satisfaction.
(…)
Mes sens sont en extase. Sa queue pénètre de plus en plus ma bouche et j'ai ce goût purement masculin qui me brûle les sens. L'odeur, le goût. Le toucher, la vue. Le bruit de ma bouche qui coulisse et ma main qui branle. Je me déchaîne et je m'en donne vraiment à cœur joie. «Mon» homme gémit. Il ne peut rien faire, si ce n'est me laisser entièrement faire. Il est prisonnier de ma calanque buccale ET de ma poigne. Je le masturbe en même temps que je le pompe. J'alterne succions et coups de langue. Aucune partie de sa verge n'échappe à mon toucher. Je le regarde. Je veux qu'il me voit le prendre. J'ai envie qu'il soit fier de moi, qu'il jouisse de ce moment que nous partageons. Je me donne, corps et âme et j'aime ça. AVEC LUI.
(…)
Je le suce… goulûment. Mes lèvres coulissent si facilement. C'est une fellation baveuse, certes, mais c'est parce que mes lèvres et ma langue sont particulièrement humides. Le diamètre de son sexe ne me fait pas peur. Je le prends avec avidité. Lui se soumet au bon vouloir de mon initiative. Je le réduis à une boule de plaisir. Fellation et caresses manuelles font bon ménage. Je continue. Je le veux. Je me mets au service de son plaisir. J'alterne différentes configurations. Coups de langue le long de la tige… La prendre dans ma bouche, presque tout entière… Je remonte et j'enrobe son gland… Je distille des petits coups de langue sur la couronne, sur le prépuce, sur le méat… Je descends et j'atteins ses testicules: je les lèche, je les prends délicatement entre mes lèvres et je les suçote… Je me dévergonde, je suis déchaîné. Plus rien ne peut m'arrêter. C'est comme ça.
(…)
Je le sens se raidir alors que je suis entre ses jambes. Je le regarde et je vois, en parcourant l'intégralité de son anatomie, qu'il ne contrôle plus ses mouvements. Il tremble. Vu que je prends appui sur son entrejambe, je constate qu'il frissonne. Il respire plus fort. Il halète. Il pousse des petits cris aigus.
– Oh… oui! Continue… Continue! Je t'en… supplie! Comme… ça! Oh tu vas me faire jouir! Tu veux bien que je t'éjacule dans la bouche?
Je le regarde, intensément. Sans dire un mot, j'acquiesce. C'est dans mes projets, qu'il se rassure… On en a parlé… Et là, je suis excité à l'idée de laisser un homme jouir dans ma bouche. Je suis… curieux. Je veux découvrir de nouvelles choses. Je vais de découverte en découverte… et ça me plaît.
(…)
Je le branle plus vite et plus fort. Je laisse son sexe pénétrer de la même manière entre mes lèvres. Je perds les pédales. Toute raison m'a quitté depuis belle lurette. Je le regarde brièvement dans les yeux et l'instant d'après, je fixe mon attention sur l'objet de mes caresses. Je l'ai vu: mes yeux se sont révulsés. Il tremble.
Il pousse un cri mêlé de gémissements et de soupirs. Un liquide étranger entre dans ma bouche. Je le laisse m'envahir. Nous y sommes… Mon amant me jouit… dans la bouche! OH!
Il ne se contrôle plus et de longs jets m'atteignent. Ça a un goût typiquement masculin. C'est… gluant et c'est une sensation...étrange qui prend possession de moi. Cependant, je ne me pose aucune question et j'accepte volontiers ce nectar. Je regarde mon partenaire et je lui souris, même si j'ai beaucoup de sperme dans la bouche. Et puis, j'avale.
– Hmmm… Viens… là, toi!
Nous nous jetons l'un sur l'autre et nous nous embrassons violemment. Nous sommes sous l'effet de la passion et nous ne contrôlons plus rien. Nous nous galochons et nous nous laissons aller. Nos mains se plaquent mutuellement sur le visage de l'autre. Les minutes sont torrides. Elles sont chargées d'électricité mais aussi et surtout, de désir et de curiosité. J'aime...
– Heu… Hmm… Moi aussi, j'aime ça, tu sais? Poser mes mains sur toi, t'embrasser… Mais là, j'ai ton sperme encore dans ma bouche et… Tu vois? Je voudrais avoir meilleur goût… pour la suite…
(…)
(…)
Je suis dans la salle de bains. J'ouvre le robinet et j'approche ma bouche. Je bois une gorgée d'eau directement au robinet. Je me rince la bouche. Aah… Je repense à tout ce que je viens de vivre… Je vais de découverte en découverte et c'est fou comme j'aime, en fait. Je ne sais pas si je suis bisexuel. La réponse viendra plus tard. Là, je ne la cherche pas encore. Je savoure le moment, c'est tout.
Je repense à ce qu'il m'a glissé à l'oreille, juste avant que je n'aille ici… «Rendez-vous dans ma chambre… Retire le kimono… Sois nu quand tu rentreras...» Je souris béatement à mon reflet au miroir. Mon cœur bat la chamade. Mais je suis si bien. C'est tout ce qu'il m'importe. Oui.
(…)
La porte de la chambre est ouverte. Mon amant est allongé, entièrement nu, comme moi. Je lui souris, il me sourit. Ses bras sont écartés, comme s'il m'invitait implicitement à le rejoindre. À ses côtés se trouvent des préservatifs et une bouteille de lubrifiant. Je les distingue nettement. Je prends un coup de chaud mais je sais que je suis prêt. Je le veux. Je veux me donner EN-TIÈRE-MENT à lui ce soir et cette nuit.
Le décor est planté. La nuit ne fait que commencer...
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