Confidences

Dans ce premier chapitre je raconte qui j'étais et comment a débuté mon histoire d'amour. Il n'y a pas de sexe pour le moment. Mais pour la suite...... .

Proposée le 28/11/2022 par nana07

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Thème: Couple, passion
Personnages: FF
Lieu: Autres lieux publics
Type: Histoire vraie

Mon père adorait le chanteur Claude Nougaro , pour cela , je m'appelle Cécile . Je ne l'ai jamais aimé ce prénom, je le trouve vieillot . Mes cheveux sont châtains clairs et plutôt long. Physiquement et à mon grand regret, j'attire le regard des hommes, bien entendu comme toutes les filles, me direz-vous qu'elles soient belles ou non ce qui me fait penser qu'ils sont "tous morts de faim".
N'ayant pas fait des études très poussés , et c'est le moins que je puisse dire, je travaille principalement en intérim . Parfois du secrétariat , parfois des ménages, parfois en production dans les usines du coin , parfois vendeuse, etc. L'avantage est que je choisis mes missions au gré de mes envies ou de mes besoins. J'ai donc des périodes de oisivetés où je profites de mon chômage en m'ennuyant. Mais je pense avoir trouvé ma vocation , j'envisage de suivre une formation d'esthéticienne ou coiffeuse. Vous comprendrez , je pense aisément pourquoi ce choix, si je vous dit que j'aime les filles depuis toujours même si je suis en couple avec un homme.
J'ai toujours caché mon homosexualité pour ne pas choquer ou décevoir ou être jugée par les gens que j'aime. J'ai eu , au lycée, quelques petites expériences avec des amies, expériences qui se limitaient à de « faux » baisers ou à de trop timides attouchements . C'était des moments merveilleux mais aussi énormément douloureux, j'aurais tellement aimé aller plus loin mais voilà, je n'aurais jamais osé prendre l'initiative.
Mon compagnon est un garçon vraiment très doux, attentionné , délicat. Il est capable de beaucoup d'empathie envers les gens et c'est certainement ce qui fait que , en dehors de cacher mon attirance pour les filles , je vis avec lui. Mais aujourd'hui , la frustration ce fait de plus en plus sentir .
Les rapports au lit , par contre, sont toujours une souffrance pour moi mais je ferme les yeux et je plonge dans mon imaginaire saphique. . J'évite aussi , autant que possible , les préliminaires prétextant ne pas en avoir vraiment besoin. Je n'en suis pas fière mais je suis experte en simulation et en mensonge. Je fais mon possible pour ne pas le décevoir et cela pour deux raisons :
La première est , qu' en dehors de cacher ma vraie personnalité, sa part féminine me rassure et Dieu merci, il n'est pas trop branché sexe.
La deuxième est que je suis la seule responsable de la situation dans laquelle je nous ai mis . A cause de ma lâcheté il risque de souffrir énormément , j'en suis douloureusement consciente.
Voilà ce qu' est ma vie une dizaine d'année. Mes mensonges donc mes trahisons et par-dessus tout ma souffrance. L'impression de ne pas vivre ma vie me détruit peu à peu, je vis pour les autres . Si je devais la résumer cette période , j'utiliserais ce vers de Charles Baudelaire:
— Ma jeunesse ne fût qu'un ténébreux orage traversée çà et là par de brillants soleils.
Aujourd'hui tout a changé grâce à un ange placé sur mon chemin sous les traits d'une belle caissière du supermarché où nous allions faire nos courses mon ex et moi. Cela faisait un petit moment déjà que j'avais flashé sur elle alors je m'efforçais de passer à sa caisse. Elle était toujours souriante et quand elle me parlait sa voix était d'une douceur qui ne pouvait que me séduire . Ses mots, son sourire, son corps , son attitude tout en elle était parfait. en sa présence tous mes sens étaient affolés , elle a déclenché mes fantasmes les plus fou.
Depuis que j'e suis secrètement amoureuse d'elle, j'a pris la décision d'aller au magasin seule, pour le grand plaisir de Julien. Espérant sans doute un miracle. Il a eu lieu. Ce jour-là elle prenait l'air avec ses copines . Quand elle m'a vu elle est venu directement vers moi. Mon cœur n'avait jamais battu aussi vite est fort, magnitude maximum sur l'échelle de ma sensibilité. Avec son éblouissant sourire:
— Bonne fête Céline , comment vas- tu, Céline?
Aucunes musiques n'avaient jamais caressée mon oreille avec autant de douceur.
— Merci et vous mais pourquoi , bonne fête ?
— C'est la Sainte Cécile aujourd' hui, Sainte patronne des musiciens de plus j'adore ton prénom.
— Merci, c'est très gentil . Je suis surprise que vous connaissiez mon prénom.
— VOUS !( En éclatant de rire) On dirait une mamie . J'ai à peine trois quatre ans de plus que toi.
— Oui c'est vrai mais c'est l'habitude.
— J'aimerais bien que l'on se revoit en dehors d'ici, tu serais d'accord?
A ce moment-là dans ma tête tous mes doutes , mes angoisses disparurent. J'en étais certaine, c'est elle que j'attendais et je n'avais pas l'intention de laisser pas ma chance:
— Oui (avec une petite pointe de timidité) j'aimerais beaucoup.
Elle s'en était rendu compte et avec ce sourire qui illumine son visage :
— Donne-moi ton 06 je t'appellerai, comme ça tu auras le mien.
Et avec un petit air moqueur elle rajoute:
— Ça te va super bien ce petit tient rose sur ton visage. Allez, je te taquine .
Et en retournant à son poste, sans me laisser le temps de répondre:
— A tout de suite belle Céline.
Le message est on ne peut plus clair. Je suis sur un nuage . je survole la planète plus rien ne peut m'atteindre . Elle est enfin là celle que j'attendais et pour l'heure rien d'autre ne compte . Mais voilà, une fois arrivée à l'appartement , l'euphorie s'étant estompée peu à peu , mes pieds en retouchant terre une angoisse me pris. Aurais-je la force de m'affirmer et d'affronter tous ces gens à qui je mens depuis si longtemps. Peut-être que je continuerais à leur mentir? Je fus sortie de mes pensées par un appelle sur mon i phone , C'était elle:
— Je te dérange pas ?
— Non non je venais juste d'arriver.
— Dis-moi demain je finis à dix-sept si tu es libre on pourrait boire un verre ensemble et discuter un peu.
— Demain pas de problème, où?
— Bin, écoute, j'ai cru comprendre que n'habitais pas très loin du magasin alors je te propose le bar de la galerie marchande.
— A dix-sept heures, j'y serai .
— Dix-sept heures trente plutôt . tant que me change et tout.
— OK.
— Alors à demain, j'ai hâte.
Et moi donc.

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