Suite des aventures de la belle étudiante qui trouble autant qu'elle interroge. Un rendez-vous brûlant où elle se laissera aller et qui ne sera pas sans conséquence.
Proposée le 26/09/2022 par Yann LECOURBE
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Thème: SM, bondage
Personnages: FH
Lieu: Hôtel
Type: Roman
Estelle (suite)
Je ne pouvais plus détourner mon regard. Le corps nu d'Estelle était là, sur le lit king size. Un peu kitch mais plutôt sympa cette chambre d'hôtel chic où on s'était retrouvé en début d'après-midi. Tournée sur le côté, endormie, elle m'offrait une vue sidérante sur des courbes qui auraient fait se damner le plus fidèle des hommes. Pas vraiment ma qualité première, la fidélité. Une hérésie en fait, de mon point de vue... Malgré la pénombre, je ne pouvais plus quitter des yeux cette cicatrice.
Sans la toucher pour ne pas la réveiller je laissais une nouvelle fois mes doigts suivre le long sillon rouge qui barrait en diagonale la peau blanche et délicate. Dans le contre-jour de la fenêtre dont la clarté était presque complètement occultée par les rideaux tirés, quelques perles de sueur faisaient briller par endroit ce dos si inspirant. Depuis la cambrure des reins, la ligne filait jusqu'à une omoplate pour poursuivre son chemin jusqu'à la base d'un des seins. Ça je l'avais découvert dès notre première rencontre. Un repas, un soir chez un couple d'amis. Elle nous avait tout raconté. C'était la marque d'un coup de fouet encore plus cruel que tout ceux qu'elle avait subis, à peine arrivée dans un pensionnat vraiment très spécial (cf. l'histoire « Une pédagogie radicale » sur ce même site). La signature du cuir paraissait ne plus vouloir s'estomper. Moi je la trouvais terriblement excitante. Estelle était toute entière terriblement excitante... Cette trace ajoutait encore à mon désir. J'étais pourtant certain d'être parfaitement incapable d'aller aussi loin dans mes jeux préférés. Mais, à l'image d'un tatouage, cette ligne, encore légèrement en relief par endroit, me fascinait complètement.
Après sa venue à la maison (cf. l'histoire « Estelle » sur ce même site), pour une sorte de mise en bouche avec ma compagne Nina qui s'était prêtée au jeu avec une grande motivation, je n'avais cessé de repenser à elle. Je ne l'avais pas touchée ce soir-là. Seule la langue de Nina avait exploré son coquillage ouvert. Estelle avait été étonnée par la force de l'orgasme qui l'avait fait crier. Malgré ma frustration, j'avais tenu bon. Je gardais encore en tête son regard coquin et ses dernières paroles, le matin quand elle nous avait quittés. Je ne pensais pas qu'elle m'appellerait dès le surlendemain. Toujours aussi directe, elle m'avait pris de court.
« Alors cette punition, c'est pour quand ? Méritée non, tu ne crois pas ? m'avait-elle lancé sans même avoir pris le temps de dire bonjour. »
Évidemment, je n'avais pas traîné ensuite pour concocter un rendez-vous, mais sans vraiment savoir ce qu'elle attendrait de moi lors de ce tête-à-tête. Car cette fois pas question que Nina soit de la partie. J'étais d'ailleurs certain que si Estelle avait voulu qu'on renouvelle notre plan à 3, elle aurait été très claire lors de son appel. Non, mon seul doute avait donc concerné la nature du châtiment qu'elle attendait de moi. J'avais eu l'impression qu'elle me testerait à cette occasion. Une erreur et s'en serait fini. Je l'avais bien compris.
Alors, je me suis fié à mon instinct. Le récit des aventures de la jolie étudiante dans ce pensionnat m'avait persuadé qu'elle était capable de supporter la douleur physique. Et, de son propre aveux, dans certaines circonstances, certaines ambiances particulières étaient susceptibles de décupler son plaisir. De mon côté, pas question de renoncer à ce qui me maintient en vie depuis des lustres. Elle voulait être corrigée par un maître attentif alors elle était bien tombée.
Je bandais avant même d'entrer. En fait, j'avais pris la chambre bien avant pour préparer le terrain et un sms était parti dans la foulée avec l'heure, le lieu et les consignes à respecter. Restait donc à vérifier si elle n'avait pas renoncé. Si elle était à l'intérieur, le bruit du déclic de la serrure électronique que je venais d'actionner à mon tour dut faire son petit effet. Je l'avais fait attendre plus que de raison. Était-elle restée en position sur le lit tout ce temps ou avait-elle triché ? Difficile de le savoir mais quand je me suis avancé, une chose était sûre. Elle était venue.
Complètement nue, à quatre pattes, genoux largement écartés, cambrée et silencieuse, un bandeau noir sur les yeux, la jolie Estelle faisait face à une gravure sans intérêt sensée décorer le mur au dessus de la tête de lit. Ainsi offerte, soumise mais si puissante à la fois, Estelle remplissait tout l'espace. Dans la lumière tamisée par les rideaux, la beauté de la scène avec ce corps incroyable dans une posture si évocatrice me donna presque l'envie de changer mes plans. Libérer mon sexe à l'étroit et embrocher d'un coup ce cul offert. Tellement tentant...L'erreur à ne pas commettre. J'en eus aussitôt la certitude.
Mes yeux s'habituèrent progressivement à la faible luminosité. Je pouvais désormais mieux voir qu'elle avait respecté mes demandes à la lettre. Pas un mot de ma part depuis mon entrée dans la pièce. Je n'avais pas l'intention de parler et l'idée qu'elle puisse se demander un instant si ce n'était pas un autre – ou une autre – que moi qui profitait du spectacle me plut profondément.
Malgré la climatisation poussée à fond, en m'approchant encore, je distinguais une fine pellicule de sueur au creux de ses reins. Le fin duvet sur lequel les minuscules gouttes avait trouvé refuge était dressé et il me sembla surprendre un léger tremblement quand je me déplaçais pour venir sur le côté du lit. Du petit paquet cadeau que j'avais posé bien en évidence sur le couvre-lit, il ne restait qu'un coffret ouvert et vide, à côté du papier déchiré. Je n'avais pas exigé qu'elle s'en serve. C'était à elle de voir.
Et elle avait vu ! La rondelle du plug fiché au cœur de la cible n'avait pas manqué d'attirer immédiatement mon regard dès mon arrivée quand je m'étais placé juste derrière elle. Elle non plus ne parla pas. Je voyais qu'elle faisait des efforts pour tenter de maîtriser une respiration plus rapide que d'ordinaire. Les mouvements rapide et verticaux des deux seins pointus trahissaient à coup sûr son émotion ou, pour le moins, une véritable excitation. Peut-être y avait-il là également une certaine appréhension...
Je fis durer le plaisir. L'attente, le désir qui grandit, l'incertitude sur ce qui va advenir, j'utilisai toute la gamme. D'abord le bruit feutré de mes vêtements que je quittai puis celui d'un tiroir qu'on ouvre pour y saisir l'objet placé là et qu'elle n'avait probablement pas découvert. Puis, le contact délicat de la petite languette de cuir sur son dos, ses fesses, son cou et les pointes de ses seins. Qu'est-ce qui lui passa par la tête à ce moment ? Avait-t-elle deviné ? Difficile de le savoir mais son corps réagissait sans pour autant se dérober. Chaque contact déclenchait un soupir et accentuait visiblement son trouble. Elle avait deviné très probablement mais me laissait faire. Alors, je lui donnai ce pour quoi elle était venue.
Le premier sifflement brutal de la longue et fine cravache dans l'air sembla d'abord la surprendre mais elle ne broncha pas davantage. Au contraire, voir son dos se creuser encore davantage agit alors sur moi comme un signal. Vingt fois j'ai levé ensuite mon bras et cinglé cette croupe sans défense sans qu'elle ne cherche à s'échapper. Juste des gémissements de plus en plus rauques après chaque coup porté avec suffisamment de force pour que le cuir laisse un rectangle rouge bien visible sur un espace encore intact de ce cul divin. Son buste finit malgré tout par s'effondrer sur le drap passé le quinzième mais les fesses, désormais bien rougies, restèrent toujours très hautes. J'eus conscience à ce moment que si j'avais décidé d'augmenter encore la punition, elle n'aurait pas craqué.
Elle sursauta quand ma main s'insinua ensuite entre ses jambes. D'autres manifestations sonores, très différentes celles-là, s'en suivirent. La douleur vive des coups n'avaient en rien freiné son excitation, bien au contraire et mes doigts mouillés eurent toutes les peines du monde à jouer efficacement avec le bel objet, toujours fiché dans ses entrailles. Les gémissements redoublèrent. Après avoir retiré le plug, j'attendis un moment tout en approchant mon sexe dur comme du bois de l'orifice dilaté. Elle retira alors doucement son bandeau et tourna son visage d'ange vers moi en désignant l'étui du préservatif posé tout près de sa main droite. Des larmes avaient coulé.
J'étais prêt à accepter qu'elle considère l'affaire un peu ardue vu la taille très respectueuse de mon pénis. Elle l'avait vu en action sur Nina lors de la soirée dans notre appartement. Il n'en fut rien. Estelle avait compris que sa punition ne serait complète que si elle consentait à me laisser la prendre ainsi.
Je n'eus d'ailleurs pas vraiment l'impression que cette phase fut réellement un supplice. A partir de ce moment-là, elle reprit les rênes, toujours sans parler. Elle m'épuisa avant de s'endormir comme une masse.
Maintenant, tout près de moi, elle s'était retournée mais dormait toujours. Moi j'étais toujours là, dans cette chambre. Et ça ce n'était pas vraiment prévu.
Quand elle ouvrit les yeux et posa à nouveau son regard sur moi. Je sus que c'était fini avec Nina.
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