Ma compagne Véronique aime trois choses : les pieds, s'exhiber et surtout jouer des rôles, principalement celui de la super méchante du film.Dès lors je lui écris des histoires dont elle raffole et que nous avons décidé de partager. Aujourd'hui rendez-vous au cinéma et Véronique est à l'affiche...
Proposée le 4/05/2022 par Stegonosaur
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Fétichisme
Personnages: FH
Lieu: Cinéma
Type: Fantasme
Un jour sinistre comme tant d’autres auparavant, mais aujourd’hui le temps se suspend à l’affiche d’un cinéma…
Le climat était sombre et sans soleil. J’arpentais les trottoirs avec la mine des mauvais jours que l’on prête habituellement aux indigents, avec pour tout bagage une solitude plus encombrante que lourde à porter. L’amour ignorant tous mes vouloirs, le cinéma Trois X me permettait à tout le moins d’asseoir mes désirs dans un fauteuil adapté à leurs délires, c’est à dire réglable et confortable. Le cinéma Trois X s’était spécialisé dans ces films que l’on dit érotiques et que moi j’appelais éducatif, l’observation étant un don donné des dieux à nous pauvres mendiants qui peinons à voir qui du discours de la chair ou de celui de l’âme accroche le mieux la vérité. Qui plus est assister à l’émoi des chairs me donnait l’impression d’exister au moins un peu plus qu’à l’accoutumée.
A l’entrée, juste après avoir payé les 7 euros que me coûtait mon ticket, j’eus le regard attiré par une femme blonde, pas très grande, comme un moulin sans parole elle affichait cette pose aristocratique qu’ont les filles de bonne famille à qui l’on sait grès d’avoir su rester féminine. Superbe, elle s’était mise à l’écart du tumulte de l’entrée, comme prostrée par l’attente de je ne sais quel été, prise entre deux fièvres. J’étais certain de la connaître, ça allait me revenir dans la seconde. Son prénom coulait sur mes lèvres, c’était un bonbon, non c’était un sucre, un sucre candi …elle s’appelait Véronique. Je ne l’avais plus vue depuis plus de deux ans ; comment était-elle atterrie dans ce cinéma et que venait-elle y faire ? Voir un film suis-je bête ! Je la perdis des yeux quand la sonnerie retentit pour prévenir l’ouverture de la séance et la rangeai dans un coin de ma mémoire en me promettant néanmoins d’y revenir très vite.
Le film – qui était une avant-première et nous faisait profiter de la présence de quelques-uns des acteurs - s’appelait simplement " Cul et mafia " et brossait en douceur le portrait d’une dangereuse organisation mafieuse de province dirigée d’une main de fer par une mystérieuse inconnue qui s’ingéniait à rester tapie dans l’ombre. Si elle ne dévoilait son anatomie qu’avec frilosité, elle s’appliquait toutefois à rendre chacune de ses apparitions à chaque fois un peu plus dénudée. Ses vêtements feignaient la nudité comme le fruit se sert de sa pelure pour s’offrir plus juteux encore. À ce propos, la scène où on la voit parler au téléphone nue, les pieds en appui sur son bureau et se donnant du plaisir, aura marqué plus d’un esprit. A la particularité d’être blonde, elle ajoutait celle d’être maintenant totalement nue et nous apparaissait presque dans sa globalité en dehors de son visage masqué par une ombre qui donnait parole à l’obscurité et laissait notre imagination lui donner traits. Elle semblait toute entière parcourue de léger friselis, une incandescence de volupté qui pour peu que l’on soit poète on aurait tôt fait de nommer : la sensualité. Un pressentiment de plaisir semblait planer dans l’air : une simple mise en bouche accoudée aux portes de l’extase. Le tableau ainsi posé rendait à l’atmosphère ce quelque chose de lascif qui profite au grand œuvre du sexe. La caméra sut se faire pudique quand elle glissa sur la rondeur de sa voix qui d’effeuillement en feulement exprimait un délicat plaisir en devenir et finit par aboutir à ses pieds dont le frétillement exagéré des orteils donnait à lui seul, et plus que tout, à lire l’accomplissement du geste non éconduit de la jouissance. De son anatomie, il ne devait rester bientôt que cette ruine que l’on appelle sueur et la luxure transpirait de tous ses pores. Épuisée elle se leva et donna à admirer son affriolant postérieur. Ses fesses avaient le rose aux joues et sa chevelure blonde, apprêtée et offerte, toisait les lumières du jour. Dénudé son corps présentait les formes du désir, elle était vachement bien foutue pour parler crûment, ses seins et ses fesses nous parlaient du rose comme d’un don fait à la chair. Chacune de ses formes donnait du plaisir au regard qui en redemandait guettant la moindre de ses apparitions à l’écran.
Un élément de son corps avait la vedette : ses pieds tantôt vêtus de chaussures pour le moins aguicheuse, tantôt nus .
Le scénario avait pris corps en accumulant les cadavres et la jeune femme brodait son personnage de vilaine en usant d’un tissu des plus saisissants, pour ne pas dire aphrodisiaque. On savait que rien ne pourrait la sauver dès lors qu’elle s’était rendue coupable de tant d’événements atroces, mais la beauté de ce corps qui peinant à nous offrir un visage excusait bien des tourments. La morale avait pris fait dans la voix de l’inspecteur de police chargé de son arrestation et si l’éthique ne fait pas bander la nudité elle oui, le réalisateur l’avait bien compris. Rien ne sert de gémir, il faut s’enfuir à poil. Ainsi quand la police fut sur le point de l’appréhender, la jeune femme ne trouva rien de plus original que de fuir. Tout en tirant sur la police, elle parvint à les semer. Quel ne fut pas mon étonnement quand la caméra découvrit enfin son visage : c’était Véronique. De ce moment, le film m’apparut plus intéressant encore. Elle arriva à un garage où deux mécaniciens étaient affairés sur une voiture, une autre en face du garage était laissée là comme à l’abandon, les clés sur le contact. La pulpeuse blonde s’y installa à poil et démarra sans demander son reste. Le vrombissement exagéré du moteur de la fuyarde, mit les mécaniciens en éveil et voyant la voiture partir ils coururent en agitant les bras et en criant « la voiture n’a plus de frein ! ». Ignorant sa bévue tout autant que le danger, Véronique conduisait comme une folle la voiture et jouait de sa nudité comme d’un instrument. « Vous ne m’aurez jamais toute nue, sales flics » dit-elle véhémente avant de prendre le chemin des falaises. De temps à autre Véronique abandonnait son regard de la route pour voir si elle n’avait pas été suivie. Elle augmenta encore sa vitesse tandis que la montagne de plus en plus abrupte s’invitait dans un paysage terre-mer qui défilait à vive allure. Véronique avait ses gros seins tendus par l’excitation et ses mamelons n’avaient de cesse de durcir à mesure que sa suave anatomie déclinait, au volant, sa luxure. Le jeu de ses pieds sur l’accélérateur était particulièrement suivi. Chaque seconde qui passait semblait la rendre un peu plus nue encore. On sentait insidieusement que quelque chose allait se passer et soudainement celle qui tout à l’heure avait lié sa voix à la jouissance, le fit maintenant dans le nouveau registre de la peur : un virage venait à elle plus serré que prévu. Se voyant partir dans le précipice Véronique monta sur ses freins …en vain. La jeune femme n’eut qu’une voix pour crier, AAAAAH !! et tandis que les tétons au garde-à-vous son visage se ridait dans un spasme d’effroi et qu’elle écartait les orteils, elle disparut avec la voiture dans le précipice dont la profondeur était à la mesure des crimes dont elle s’était rendue coupable. La voiture explosa dans un brouhaha dantesque en se cognant sur la paroi rocheuse avant de disparaître dans la mer dans un glouff mémorable. Le mot fin remplit l’écran en lettrine de feu tandis que la voiture s’évanouissait petit à petit dans l’eau. Le générique n’avait pas encore commencé que je me trouvais déjà à l’extérieur, baladant avec moi l’espoir de revoir Véronique. Jamais elle n’arriva cependant et depuis chaque jour de chaque semaine, je guette la seconde qui me fera à nouveau rencontrer ma blonde perverse qui tombe si bien nue des montagnes.
FIN
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