Un printemps précoce et des astres parfois facétieux nimbent de sensualité des instants inattendus. Une laborantine fait part de son vif mécontentement au patron mais les lois de la sensualité et du stupre s’imposent : Dura Lex Sed Lex. L’instinct fait le reste.
Proposée le 31/08/2020 par Teta
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme
Le printemps avait semble-t-il décidé que son heure était venue et s'était pointé en cette fin de février.
Le ciel était bleu, les températures anormalement élevée, une excellente journée se poursuivait. Cette embellie inattendue tirait tout un chacun de la morosité hivernale, la bonne humeur s'installait comme une règle d'airain.
Café en main, assis à une terrasse, je me laisse caresser par le soleil de ce début d’après-midi, parfaitement détendu. Les vibrations tapageuses de mon téléphone me tirent de ma rêverie. Pourtant résolu à ignorer ce trouble-fête je finis par regarder l'écran : aïe mon assistante, Pamela....
Pamela....c'est un roman à elle seule. Elle est à l'amabilité ce que l’Angleterre est à la cuisine, disgracieuse sans être franchement laide, 90/60/90...à chaque jambe je ne l'ai jamais vue sourire. Je la soupçonne même d'enfiler un gilet jaune le week-end si tant est qu'il en existe un à sa taille. Mais malgré tous ses côtés revêches voire repoussants elle est d'une efficacité redoutable, elle pense à tout, anticipe les moindres besoins de l'entreprise, met aux pas les merdeux de commerciaux qui osent la prendre de haut ou font les coqs dès lors que leurs chiffres s’embellissent. Malgré toutes ses menaces de démission elle est d'une loyauté sans faille. Paradoxalement elle cristallise sur elle une animosité certaine et unanime mais désamorce ainsi tous les conflits. En fait je me demande souvent si c'est une sainte.
Toujours est-il que je ne peux réprimer un frémissement quand son nom s'affiche : immanquablement je vais passer un sale quart d'heure ou pour le moins une sale minute tant elle est efficace pour rabrouer mon enthousiasme et mon optimisme légendaires.
Sa voix éraillée et puissante me défrise aussitôt le tympan : "Patron ! Le lycée Lamartine a appelé, une virago est furieuse des paillasses et des sorbonnes que nous avons livrées le mois dernier, elle exige que vous passiez en personne" Clac. Pas un mot superflu de plus, elle raccroche.
La plénitude s'évanouit et je soupire mollement et envisage de traiter par dessus la jambe ce sujet qui vient polluer cette brillante journée.
Rapidement les idées s’enchaînent : lycée Lamartine... marché des Lycées de la Région... obtenu de haute lutte après avoir adipeusement graissé la patte de nombreux politiciens vertueux...4 emplois à taux plein dans ma boîte.... une marge confortable... ignorer? Mauvaise idée!
Mais... tout de même qu’est-ce que c’est que ces petits fonctionnaires qui exigent ma présence nomého ? Je me ressaisi, je ne vais pas gâcher cette journée par de l’amertume de mauvais aloi. Après tout... le lycée est sur mon chemin, ma journée n'est pas chargée, il fait beau. Aucune raison de perdre ma bonne humeur même si j’ignore totalement de quoi il retourne. Et puis au fond de moi l’instinct m’y pousse.
Arrivé devant le lycée j'essaye de me départir de ma nonchalance pour ne pas ressembler à un élève malgré le contraste de l’âge. J'ajuste mon costume devant la vitre de ma voiture, me rebraille et file d'un bon pas.
Je sonne, la porte grince puis s'ouvre et la gardienne me toise de la tête au pied d'un regard mauvais. J'étouffe une exclamation, sur le coup j'ai envie de dire : "oh? Mais....Pamela que faites-vous là?"
La préposée à la porte m'accueille d'un courtois "C'est pourquoi? Les entrées c'est entre 8h et 8h07 sinon il faut passer par l'entrée fournisseurs" Je n'ai pas le temps de finir d'expliquer la raison de ma venue qu'elle m’interrompt "Ah mais oui c'est moi qui ai eu quelqu'un de chez vous! Vous avez rendez-vous?"
Le paradoxe me laisse sans voix. Comme si cela devait me faire frémir d'effroi elle poursuit "Bon ben tant pis pour vous j'appelle Mme Le proviseur". Je me garde de lui signaler que depuis quelques jours nous pouvons féminiser les fonctions sans craindre de dures sanctions académiques.
Coup de chance, la Proviseure est justement à proximité et réagit à la mélopée de Cerbère en s'approchant à pas feutrés.
Elle est en tout point conforme au nébuleux souvenir que je me fais d'une proviseure : Maigre, de la peau de dindon autour du cou agrémenté d'un collier patiné, des cheveux à la couleur indescriptible qui évoquent la paille après une canicule, d'énormes lunettes en écaille retenues par une chaînette métallique et surtout des cernes définitifs qui trahissent tout l'amour de la pédagogie es têtes blondes. Ses traits et l'expression de son visage donnent le ton d'emblée : trêve de galéjades !
Avec une froideur calculée elle me salue selon toutes les règles de convenances, je suis surpris que cela ne soit pas dit en alexandrins.
La raison de ma venue provoque à peine un haussement de sourcils, impassible elle laisse le temps s'écouler puis, glaciale malgré mon sourire, finit par se résoudre : "suivez-moi je vais vous conduire". Cerbère anticipe. Le même grincement résonne et la grille s'ébroue pour nous laisser passer.
Les pas de la maîtresse des lieux résonnent sur l'antique carrelage, les élèves qui traînent s'éloignent avec hâte devant elle. Nonchalamment adossé contre un mur un surveillant, grand beau, mince, athlétique tire avec force sur sa clope à moitié entamée les sourcils froncés visiblement contrarié. Apercevant la proviseure il envoie son mégot d’une chiquenaude dans la première bouche d’égout et s’engouffre dans une porte sans un regard, sachant qu’il va prendre un savon pour avoir fumé dans l’enceinte du Lycée, décidément ça n'a pas l'air d'être sa journée.
Un couloir, une porte un autre couloir, un virage, deux, un escalier, nous approchons de deux lycéens tendrement enlacés dans le renfoncement d'un mur mais un simple raclement de gorge de mon guide suffit à les propulser l'un de l'autre d'un bon mètre. Apparemment certains arrivent à défier les lois de la physique. Cette proviseure est indubitablement l'incarnation de Dark Vador.
Elle finit par pousser une porte sans y entrer et m'invite d'un regard froid et hautain à pénétrer : "je vous laisse voir cela avec notre technicienne de Laboratoire. Au revoir" Simple et tranchant. Intérieurement je souris « Euh on se fait pas la bise ?, allez quoi... un p’tit bisou ? Tu m'laisses ton 06?»
Curieusement malgré la chaleur de l’accueil depuis la porte d’entrée j'ai l'impression d'être un chevreau qui vient d'entrer dans la cage d'un tigre affamé.
Une blouse blanche cintrée me tourne le dos légèrement penchée en avant sur une paillasse carrelée. Le soleil intense l'éclaire à moitié et met en valeur les bottes qui enveloppent à merveille les mollets assurément féminins.
J'attends un instant, mon entrée n'a pas pu passer inaperçue. Je note la botte droite qui tambourine et trahit une agitation certaine. Finalement je laisse glisser un "bonjour!". Ma propre voix me surprend : j'ai pris quelques octaves, l'effet lycée?
Tu ne me retournes que la politesse d'une voix claire et tranchée mais reste affairée.
Décontenancé par ce manque d’intérêt manifeste je laisse un silence s'installer que je finis par briser en m'annonçant et précise la raison de ma présence de façon très succincte.
Enfin tu finis par pivoter, plisse les yeux en raison du soleil aveuglant, bras croisés : les traits de ton visage me confirment ton énervement.
S'ensuit une litanie qui me semble interminable ou j'en prends pour mon grade. Manifestement les malfaçons sont nombreuses.
Je laisse passer l'orage, il finit toujours par passer mais celui est coriace. Aussi sobrement que possible je présente des excuses, et m'engage à remplacer toutes les paillasses défectueuses dans les meilleurs délais.
Mon calme apparent semble au contraire exacerber ta colère. Tu reprends une diatribe, visiblement en plus énervée par le soleil qui t'aveugle et me cache à ta vue.
Finalement agacé à mon tour (la colère est ce qu’il y a de plus contagieux), je t'interromps d'une voix ferme et grave. "Ecoutez, je m'engage à vous en livrer de nouvelles ! Je suis bien navré des désagréments que vous avez rencontrés. Je comprend votre colère mais ne mérite pas un tel déluge. » J’ajoute pour moi même : « Quelle furie ? Elle est mal baisée ou quoi ? »
J'avance de trois pas et sort de la pénombre pour que tu n'aies plus le soleil dans les yeux, espérant que cela contribue à diminuer ton ire. Tu t'apprêtes à renchérir mais nos regards se croisent enfin et dans une fraction de seconde, un bref instant l'univers se fige. Les paillasses, le lycée, la proviseure, Cerbère, Pamela, la ville, le monde, l'univers les affres du monde et les vicissitudes de la vie s'évanouissent : rien de tout cela n'existe ou n'a la moindre importance. Je me trouve subjugué, pétrifié sans pouvoir expliquer les émotions que tu m’inspires. Sans nul doute possible je perçois le même trouble dans tes yeux. Cette femto seconde s'éternise et déclenche une tempête d’émotions désordonnées dans nos neurones avant que la réalité ne s'impose à nouveau.
Aux inflexions de ta voix je comprends que ta colère est passée, tu tentes même de te justifier "non mais en fait c'est parce que...euh...je... en plus je me suis blessée !" J'empêche mes sourcils de se soulever alors que tu t’éloignes pour me montrer la paillasse criminelle. "Regardez là : il n'y a pas de couvre joint sur la tranche, elle est saillante"
C'est incontestable mais je regarde tes mains comme si c'était la seule partie de ton corps qui pouvait être lésée. Revenant river mes yeux aux tiens le temps se suspend encore et je saisis ton trouble. Nul besoin de poser la question elle est évidente. Où donc as-tu bien pu te blesser? Ce n’est pas aux mains et le sujet de la localisation te perturbe... Pourquoi être troublée ?
Un scénario s'échafaude rapidement : tu as pour amant le beau pion à la clope, étudiant en STAPS probablement...Et alors que vous vouliez profiter d’un moment de répit et de solitude il t’a projetée face à la paillasse après avoir remonté ta blouse et ta jupe pour t’entreprendre avec vigueur. Le contact de tes cuisses sur l’arête saillante a rompu vos ardeurs et provoqué une frustration qui a finalement trouvé un exutoire dans les admonestations dont j’ai fait les frais. CQFD ?
Pourquoi donc le seul scénario qui émerge est-il sexuel ? Ah oui, je suis un homme c’est vrai.
Sortis de la tâche solaire je peux mieux apprécier tes courbes et ton visage dont les traits ne sont plus tendus ni par la colère ni par l’éblouissement, je devine même poindre un sourire mi gêné mi mutin.
Tes fragrances parviennent à mes narines que j’apprécie avec discrétion. Les battements de ma tempe me trahissent également, soudainement la température de la pièce augmente d’une dizaine de degrés.
Finalement alors que tout mon corps est ailleurs mes lèvres s’ébrouent d’elles même et laisse échapper la question malgré moi : « Comment vous êtes-vous blessée ? » et les derniers mots s'estompent.
Ta gêne s’accentue visiblement, je perçois une mince coloration de tes joues, je sais que tu ne veux pas dire ni où ni comment tu t’es blessée.
Ta cervelle s’échauffe : comment sortir de cette impasse.
« Je suis venue chercher un bec Bunsen, en me penchant contre la paillasse pour l’attraper je me suis blessées aux cuisses » Cherchant à évacuer le sujet tu rajoutes avec une fausse colère « ça vous va ? Ça change quelque chose au problème ?»
Ton explication me déçoit, c’est tellement simple ! Je préférais mon scénario. Je reviens tout de même scruter la paillasse. Les robinets de gaz sont situés au milieu. La porte d’entrée est du côté opposé à l’arête saillante, il n’y avait donc aucune raison pour que tu te penches par ce côté. Et...et il ne manque pas de Bec Bunsen. Ton explication ne tient pas la route. D’un regard vers la paillasse tu vois également ton château de carte s’effondrer. Tu sais que je sais. Pourquoi me racontes-tu une fable ? Tu tardes à de nouveau me regarder. Mais je ne suis pris d’aucun triomphalisme car je m’élève dans un pur état de félicité : J’ai devant moi une femme que je trouve infiniment séduisante et dont la colère m’a laissé entrevoir un tempérament de feu qui attise en moi un désir animal.
« J’espère que vous ne vous êtes pas fait trop mal »
« Blessée est un bien grand mot en fait, j’ai surtout été surprise par la douleur ... » tu ajoutes avec une innocence forcée ...et j’ai découpés mes bas»
A cet aveu je les imagine très bien poursuivre le long de tes jambes et ceinturer tes cuisses, l’image m’obsède et je ne peux m’empêcher de déglutir. Tu le remarques et semble t’en amuser. Notre jeux de chasseur et proie on nous alternons les rôles échauffe nos esprits.
« Pour vous être agréable me permettez-vous de vous en offrir une nouvelle paire » Intérieurement je frémis, ne serais-je pas aller trop loin dans l’intimité là ? Tu manifestes de prime abord une réaction outrée mais le désir de luxure est si grand qu’un sourire énigmatique la remplace. « Des bas de soie » Tu me donnes le nom d’une marque dont j’ignore tout bien évidemment mais dont le nom me laisse deviner que c’est hors de prix et d’un confort sans pareil.
« ...mais il vous faudra connaitre la taille... » Sans que tu l’exprimes j’entends nettement « Il va vous falloir mesurer »
Oh quelle exquise et délicate provocation, mes dents se resserrent sur le coin de ma lèvre inférieure.
Adossée à une autre paillasse (sans défaut celle-là) tu déboutonnes ta blouse et remonte à peine ta jupe pour me montrer le désastre de tes bas lacérés. « Vous voyez ? »
Je m’interdis de répondre que je ne vois que cela tant j’aime ce moment de tension sensuelle délicieusement percutante. J’admire même le début de dentelle de la collerette qui ceinture ta cuisse. Un désir épidermique m’étreint : au diable l’univers et toute considération matérielle, rien ne compte plus que toi. « Parfois la taille est indiqué à l’intérieur... »
Du pouce tu retrousse alors la collerette et l’écarte mais reviens me toiser avec une petite moue en plissant les yeux pour me faire comprendre qu’à cette distance tu ne peux rien distinguer.
Je m’accroupis alors, façon chevalier servant. Je me penche en avant pour m’approcher et ne peux résister à soutenir ton talon qui se balance. Aucune indication de taille n’est inscrite mais suis-je vraiment là pour ça ?
Je relève les yeux et mon champ de vision se rétrécit et tout disparaît à nouveau pour ne laisser que toi et le désir. Je me redresse lentement, ma main glisse le long de ta botte jusqu’à se figer sur ton genoux. J’apprécie la douceur de ton bas et devine sous la pulpe de mes doigts les frémissements de ta peau. Face à face à peine séparés de quelques centimètres.
J'adore ce calme avant la tempête. L'univers se résume à toi et à l'environnement immédiat et nécessaire. La partie reptilienne de mon cerveau à l'affût, tous les sens en alerte, je capte tous les signaux que tu m'envoies avec une acuité inouïe : le battement de tes tempes, le frémissement de tes muscles, les phéromones de désir, la température de ton corps qui augmente, ta peau qui se hérisse et se colore. A moins d’un mètre de toi je parviens à entendre les pulsations rapides de ton cœur.
D'un geste ample du bras tu balayes la paillasse sans même la regarder. Des erlenmeyer, des béchers, des tubes à essais volent dans la pièce et se fracassent au sol mais sans faire le moindre bruit : nous nous sommes extraits du monde dans un autre espace-temps où il ne reste plus que nous deux et un désir impérieux, irrésistible.
Les fesses en appui tu relèves une jambe légèrement juste séparée de l'autre pour m'accueillir. Nous sommes désormais proches, très proches, si proches que je sens ta respiration haletante. Plus aucun doute ne subsiste sur nos intentions communes, nos regards rivés l'un à l'autre, nos visages s'approchent inexorablement dans une torpeur saisissante. J'aime tellement ce moment de grâce, cet instant si particulier avant que nos lèvres ne se rejoignent. Le temps suspend son vol. La fougue à laquelle nous résistons finit par tout emporter tel un torrent furieux ravageant tout sur son passage, les digues cèdent pour ne laisser qu'un fracas assourdissant : enfin nos bouches sont réunies avec passion, d'une main sur la nuque tu la griffes et me tient captif, l'autre sur mes fesses appuie sans détour pour me serrer contre toi. Je goûte ta bouche avec délice, le velours de nos lèvres réunis s’humecte rapidement et s’ouvre pour laisser nos langues entamer un ballet subtil et brûlant. D’un bras je ceinture ta taille, de l’autre ta nuque pour raffermir notre étreinte. Ta poitrine s’écrase contre mon torse et je m'enorgueillis de sentir à travers les tissus tes tétons se dresser. Enhardi par l’ivresse de ce baiser je retiens ta lèvre inférieure prisonnière entre les miennes et l’étire lentement tout en la flagellant de la pointe de la langue. Je te souris puis précipite ma bouche dans ton cou que je picore de baisers humides et brûlants. Je te sens agitée de spasmes désordonnés alors que mon visage caresse ton cou puis descend à vers ta poitrine à l’émergence de te seins. Du bout des lèvres j’écarte le tissu de ton chemisier alors que tu le déboutonnes. Enfin je parviens à frotter mes joues sur la peau tendu de tes appâts. L’intensité de mes baisers augmente alors que je devine tes tétons sous la dentelle. Ne pouvant plus languir tu tires sur ton soutien-gorge pour libérer ta poitrine. J’arque le cou pour te contempler alors que de la langue je recouvre ton téton droit avant de le pincer entre mes lèvres et le couvrir de salive. Mes mains remontent de ta taille à ton bustier pour venir prendre en coupe tes seins et presser mon visage entre avec passion. Je me gorge de tes fragrances qui m’intiment de te dévorer pleinement. Je presse tes seins de mes mains ouvertes alors que ma bouche s’affaire de l’un à l’autre avec avidité. La pression de ta main sur ma nuque me confirme de continuer.
Mes baisers s’égarent sur ton ventre, tournent autour de ton nombril alors que tu en profites pour faire glisser ta blouse de tes épaules. Je soulève tes fesses et t’assied plus loin sur la paillasse. Avec délicatesse je remonte ta jupe sur tes hanches pour me révéler ton tanga et devine à travers la dentelle une mince toison taillée comme une invitation. Je fais mine de précipiter ma bouche entre tes cuisses mais je résiste au désir pour mieux te faire languir et au dernier moment je tourne la tête pour embrasser la peau de tes cuisses. Je la pince entre mes lèvres et y laisse une mince signature humide. Instinctivement tu ouvres le ciseau de tes jambes et agrippe les cheveux fermement. Je cherche ton regard puis appuie ma bouche contre ton entrecuisse. Un grognement de désir s’évade de ma poitrine alors que je m’émerveille de ton parfum. Ma bouche se fait plus impérieuse, ma langue plus audacieuse alors qu’elle épouse le tissu. Je caresse tes fesses avec fermeté puis remonte les mains à tes genoux pour t’offrir encore plus à ma bouche. Je te toise un instant histoire de te faire comprendre que j’ai les mains prises puis tente de mes lèvres d’écarter le rempart de dentelle qui me prive.
Impatiente c’est toi qui tends un bras et de tes doigts fins viens offrir ton écrin à ma langue avide. Enfin ma bouche épouse ton antre, je presse mon visage entre tes cuisses pour embrasser tes pétales, les écarte de ma langue assoiffée et lape ta fente avec ferveur. Ton nectar me recouvre aussitôt les lèvres et je gémis de désir alors que ma langue s’invite en toi et se trouve aussi submergée. Tes feulements m’encouragent, du plat de la langue je remonte délivrer ta perle puis l’agace de la pointe avant d’y enrouler ma langue puis la suçoter et la faire rouler entre mes lèvres. De deux doigts tu viens ouvrir ton antre pour mieux apprécier encore les délices. Je poursuis les caresses de ma langue jusqu’à te sentir au bord de l’orgasme, alors que tu te redresses légèrement sur un bras je te transperce du regard et parcourt ta fleur de ma langue large. Malgré ma langue tendue tu devines un sourire malicieux quand j’effleure ton périnée. Puis je reviens glisser ma langue dans ton fruit en écrasant ton clito de mon nez. Tu ne peux plus te retenir. J’exulte de sentir les spasmes qui t’agitent alors que tu jouis violemment inondant ma bouche de ton élixir dont je me délecte. Tu maintiens d’abord fermement mon visage puis tu appuies violemment sur mon front pour m’éloigner de ton écrin devenu trop sensible.
La joue en appui contre ta cuisse je te regarde défaite en léchant mes lèvres brillantes de ton miel savoureux de façon odieusement provocante. Tes pieds me saisissent à la taille et d’une inflexion tu me fais me redresser pour m’embrasser avec fougue. Tu glisses de la paillasse et sans cesser de nous embrasser tu m’attires vers la porte. On écrase au passage les restes de la verrerie mais qu’importe. Tu tends un bras en arrière et au clac qui retentit je devine que tu viens de verrouiller la porte. Me voilà pris au piège, quelle chance ! Tu viens t’adosser au mur et m’invite entre tes jambes. Mon pantalon largement déformé par la puissante érection qui me tenaille s'écrase contre ton bas ventre. Nos langues continuent leur ballet endiablé et parfumé et nos mains nous parcourent dans une avalanche de caresses : la réalité ne revient pas s’imposer, profitons de cette parenthèse éthérée et enchantée. Définitivement c’est une excellente journée.
J'ondule sensuellement, caressant ton entrecuisse de ma protubérance priapique. Avide, je mordille ta lèvre inférieure jusqu'à pouvoir aspirer ta salive alors que mes mains brûlantes remontent le long de tes cuisses jusqu'à empoigner tes fesses avec fermeté. Nous gémissons simultanément alors que la pulpe de mes doigts s'imprime dans ta chair.
Avec douceur et habileté tu déboutonnes un à un les boutons de ma chemise pour révéler mon torse qui enfle au gré de ma respiration haletante. Le contact de tes mains à la fois douces et impérieuses m'électrise alors que d'une main ferme tu me repousse légèrement pour laisser tes baisers divaguer sur mon cou, tu finis par atteindre mes tétons et le contact de ta langue provoque un gémissement de désir incontrôlé. Tu continues tes baisers jusqu'à fondre accroupie, le dos raide contre la paroi sans cesser de me transpercer de ton regard malicieux et ardent.
Avec langueur tu masses mon membre à travers le tissu et me fait tressaillir puis habilement tu dénoues la ceinture et fait sauter le bouton pour laisser choir le pantalon sur mes chevilles.
Me voilà à ta merci, ma raison s'est envolée depuis longtemps et je manque un battement de cœur quand tu baisses lentement mon boxer gris pour libérer mon membre lisse et glabre déjà tendu à l’extrême.
Puis ta douceur s'évanouit alors que tu empoignes fermement le cylindre de chair qui t'est offert. Yeux rivés aux miens tu passes ta langue sur tes lèvres de façon délicieusement provocante en même temps que tu entames une masturbation lente pour libérer l'extrémité violacé et palpitante.
Mon long soupir est explicite.
Tu viens alors agiter la pointe de ta langue contre mon gland brûlant et raide. Malgré la position je devine ton sourire de satisfaction de reprendre le contrôle, me voilà de nouveau la proie.
Enfin tes lèvres entrent en contact, comme un baiser chaste s'il n'était sur ma queue et je feule de plaisir en les sentant coulisser autour de mon pieu. Je me noie dans ton regard alors que tu ceintures mon gland de tes lèvres et y enroule ta langue. Les tressaillements de mon membre au creux de ta bouche t'encouragent et tu accélères la masturbation et les succions exquises.
Provocante en diable tu finis par agiter frénétiquement ta main bouche ouverte et langue tendue sous ma virilité. Ton regard me transperce et j'ai toutes les peines du monde à retenir mon explosion mais le désir de te posséder est bien trop fort. N'y tenant plus je me penche pour te saisir par les épaules et te redresser afin de t'embrasser avec passion, fouillant ta bouche de ma langue jusqu'à ce que nos salives maculent nos mentons.
D'une main je soulève ta cuisse droite et de l'autre je viens pétrir ton sein gauche épris d'un désir féroce. Je donne des coups de rein pour frotter mon mât contre ton entrecuisse puis te pousse sans ménagement vers la paillasse voisine. Tu te penches en avant et prend appui sur un bras tandis que de l'autre tu remontes ta jupe. Je me débarrasse de tous vêtement puis plaque mes mains sur tes fesses et m'accroupis derrière toi. Aussitôt je viens mordiller le galbe de ma bouche grande ouverte. J'apprécie la texture de tes rondeurs callipyges de ma bouche et de mes joues avant de faire glisser avec fermeté ton tanga puis te le retirer. Je saisis ton genou droit puis le pose sur la paillasse et sans attendre je viens plaquer ma bouche avide contre ton fruit pour t'arracher le même gémissement que celui que tu m'as dérobé.
Je me régale de ton nectar abondant qui me recouvre la bouche et le menton, j'agite tout mon visage pour me gorger de ton plaisir puis je devine l'entrée de ton écrin et ma langue s'y infiltre sans mal.
La poitrine en appui contre la paillasse je jubile quand je sens tes doigts fins rejoindre ma langue. Je les en caresse puis de mes mains j'ouvre le sillon de tes fesses et sans attendre je recouvre ton œillet de ma langue. Je grogne de désir : "depuis que je suis entré dans la pièce je ne rêve que de te bouffer le cul" Je m'y emploie avec passion, ma langue détaille les contours froncés de ton anneau de la pointe avant de le recouvrir à nouveau, large et ample. Ma salive inonde ton sillon et ruisselle sur tes doigts affairés. Je me recule l'espace d'un instant pour constater que tu t'en possèdes. Malgré ton râle m'intimant de continuer je viens épouser le dos de tes doigts de ma bouche puis les suce l'un après l'autre. De ta main libre tu viens me saisir par les cheveux pour m'attirer à nouveau entre tes fesses. Les joues prisonnières je lape ton petit trou jusqu'à te sentir secouée par une vague de plaisir intense et interminable. Ton orgasme se prolonge et j'en profite pour me redresser vivement et caresser ta fente de mon état turgescent. Aussitôt tes doigts libèrent l'accès et je m'enfonce en toi d'un long et puissant coup de rein. Te saisissant par les épaules je commence de suite à te pilonner avec ardeur. Mon pieu glisse sans mal dans ton écrin. Ton élixir l'en recouvre puis suinte sur mes bourses. Mon bassin s'écrase à chaque coup puissant sur ta croupe et ta jouissance se poursuit. Le bâtiment pourrait s'écrouler que nous ne nous arrêterions pas, l'espace-temps n'existe plus, nos volontés soumises à un désir animal plus fort que tout.
Penché en avant je te saisis par les flancs puis te redresse. Mes mains recouvrent tes seins et les pétrissent alors que ton dos moite se colle à mon torse. Tu tournes la tête et enveloppes mon cou d'un bras pour t'y accrocher puis mêles nos langues alors que mes coups de boutoirs se font plus profonds. De mes mains larges je pétris tes seins avec ferveur, mes paumes agaçant tes tétons.
Je sens tes muscles se tendre sous la violence du bouquet final de ton orgasme et me retire à l'ultime moment pour jaillir en longues salves sur tes fesses rougies par l'assaut.
Je continue de te serrer contre moi et m'envoûtes du moindre de tes baisers. Finalement tu te retournes dans une position plus confortable, assise sur la paillasse, nos visages en quinconce dans nos cous palpitants.
Hagards, la raison ne revient pas pour autant, nous flottons dans des nuées de douceur et de volupté prêts à recommencer encore et encore.
Hélas la réalité reprend ses droits et la dictature du temps se manifeste par le martèlement du maillet contre la cloche. Je hais les horloges, les réveils, les alarmes, les tic-tac en tout genre qui nous gouvernent. Je suis tenté d'aller appuyer sur un déclencheur d'alarme incendie et nous offrir encore un répit hors du temps mais je ne veux pas t'attirer d'ennuis.
Je ramasse mes affaires et me rhabille prestement pendant que tu fais de même. Mon cœur bat toujours aussi violemment. Je toussote comme pour redonner de la consistance à l'univers qui nous entoure mais mes yeux ne peuvent se détacher des tiens, hypnotisé, subjugué, envoûté.
"Si vous n'y voyez pas d'inconvénient je viendrai moi-même superviser la livraison du matériel. Quoiqu'il arrive voici ma carte, vous pouvez m’appeler quand vous voulez". Tu attrapes ton sac à main, en extrait ton téléphone puis tape mon numéro.
"Allo? Oui, j'ai une soirée barbante que je souhaite annuler vous êtes dispo...ce soir 21h00?"
Avec un grand sourire je réponds " je suis libre de 21h à 7h"
(à suivre)
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Commentaires de l'histoire :
Alberta
C'est bon, la température monte lentement . Très très chaud. Beaucoup d'ironie aussi qui m'a bien faite rire. Merci
Posté le 13/12/2020
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