La vie quelques fois n'est pas très tendre et Sylvie depuis des mois baigne dans une terrible solitude. Pourtant tous les soirs ne se ressemblent pas et ce soir là, une surprise l'attends. Le hasard souvent fait bien les choses!
Proposée le 23/02/2020 par maximilien7
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Ce soir, comme bien d’autres, je m’installe nue face à mon ordinateur, les jambes écartées et le sexe en éruption. Seule depuis que Jeff m’a quittée un soir de novembre sur une route mouillée, je me rabats sur ce type de perversion qui ne me satisfait pas. L’écran s’allume je choisis le site et dès les premières images, je mouille abondamment, une trop longue abstinence engendre le besoin. Je sélectionne la vidéo et la scène susceptible de convenir.
D’abord soft puis de plus en plus hard, je cherche et déniche ce qui pourrait me propulser au 7ème ciel. C’est un besoin qui s’est fait jour depuis peu, l’envie de punir, de souffrir et d’assouvir par l’image, ma haine de la vie. Sur l’écran l’homme entre dans une pièce et la femme qu’il saisit par les cheveux a les mains nouées dans le dos. Elle est très belle et son sexe poilu me fait caresser mes bouclettes noires très humides déjà. Ses premiers cris me galvanisent aussitôt et je triture mon clitoris avec la frénésie de l’adolescente qui cherche l’orgasme à tout prix, sauf que moi, j’ai vingt huit ans et que j’avais classées ces gamineries dans ma mémoire d’adolescente.
Elle se débat, elle braille et je suis projetée une première fois par un orgasme qui me sidère tant il est puissant, l’homme est violent il la frappe et je trouve ça érotique mais j’en attends bien plus. Je respire et mon cœur bat la chamade, l’action se poursuit brutale, je me sens actrice de ces images et le gars arbore un phallus démesuré. Elle…, à genoux, attends la sodomise et moi j’enfonce quatre doigts dans ma foufoune en attendant l’assaut. Je me liquéfie et gémis, pauvre créature avide de sexe. L’image se rapproche par un gros plan sur l’anus. Dans ma tête en ébullition, je souhaite que cette pénétration soit brutale, sans complaisance et j’aimerai être à la place de celle qui dans quelques seconde sera victime. ‘’T’as pas honte ?’’, non… !, je n’en ai pas honte, qu’elle subisse ce que je n’ai pas, qu’il la fasse gueuler à en perdre la voix, qu’il la bourre à en faire éclater son cul.
Quand s’ajuste l’énorme gourdin sur son anus, mes doigts s’agitent dans un vagin surchauffé et je halète comme la bête traquée par le chasseur. Sur l’écran la bite s’enfonce brutalement. Sur une vue rapprochée, les cuisses semblent se déchirer, elle hurle et j’orgasme, ma voix se confonds à la sienne. Encore et encore elle est percutée et quand gicle le sperme hors du trou béant, je suis projetée en arrière et plusieurs fois j’asperge le sol d’une sirupeuse cyprine. Je m’affale sur mon lit, souillée et honteuse de la femme insolente que je suis devenue.
Voilà l’une de ces soirées solitaires, que je passe en cherchant sans cesse à atteindre les sommets du plaisir charnel, par divers moyens qui me laissent insatisfaite. Les jours passent et rien ne change. Quelques avances m’ont bien été faites par des types pas très reluisants, un collègue au boulot déçus par un divorce et dans le métro une main baladeuse qui pendant l’un des mes instants de déprime à osée s’aventurer.
Il y a aussi, je n’ose pas y penser ce petit jeune, voisin de pallier qui cherche à se rapprocher bien maladroitement en me collant aux baskets quand je monte l’escalier. Je sens ses yeux gravir les rondeurs de mes mollets et quand il s’arrête à l’angle du palier j’expose mes cuisses et plus encore à sa curiosité. Je me dis qu’au moins quelqu’un cherche à me séduire et j’imagine qu’il doit user son sexe en imaginant me faire subir ses arguments. J’en ris tout de même avec l’image dans ma tête, de ce gosse couché entre mes jambes qui tente désespérément de me faire grimper aux rideaux.
Ce n’est plus vraiment un gosse, non plus, il est plutôt bien taillé et d’une politesse à toute épreuve, il n’est pas impossible que je ne puisse me laisser séduire, ne serait-ce que pour avoir un contact autre que les quatre murs de mon appartement. Le temps passe comme une épreuve infligée à ma stabilité morale. Ce soir je suis désarçonnée un peu plus que d’habitude et je grimpe mes trois étages en me traînant. Les clefs sont restée dans ma voiture et je maudis les marches que je vais devoir redescendre, furieuse, je me laisse aller sur la dernière marche, perdue dans mes pensées. J’entends claquer la porte d’en face, il est là, mon juvénile apollon et il me dévisage de son air penaud.
- Bonsoir Sylvie, ça n’a pas l’air d’aller, vous vous sentez mal ?
- Non, j’ai laissée les clefs dans la voiture et je suis fatiguée.
- Je peux vous rendre service, si vous voulez je vais les chercher !
Je n’ai pas trop de difficultés à accepter cette proposition, je le trouve gentil ce garçon et regrette mes préjugés, je viens de me faire un ami, un ami bien mignon quand même. Deux minutes à peine se passent et le revoilà, avec le sésame et son grand sourire remettent les choses dans leurs contextes.
- Merci tu es gentil, je t’invite à boire quelque chose, si tu veux, oui…, viens on y va !
J’enlève mes chaussures passe dans la chambre et il me suit du regard. Quand je reviens dans le salon sans un mot nous nous asseyons au bar et son petit sourire, ses joues rougeoyantes me laissent l’espoir de toujours séduire. Je pose la question qui achève de le déstabiliser et non ! Il n’a pas de copine, ses yeux évitent les miens, je me prends à draguer ce garçon et je m’en fous complètement. Je joue la négligence et ma blouse couvrant à peine le nécessaire, appâte par une fente volontaire l’œil voyeur qui s’attarde sur mes dessous coquins et j’en constate l’effet avec amusement.
C’est un petit jeu que j’avais oublié, un jeu savant et subtil qui consiste à ne pas effrayer l’appât, mais au contraire à le maintenir dans la toile que je suis en train de tisser. Il se laisse aller j’avance mes pions et m’insurge dans son esprit je sais qu’en exposant mes arguments je gagnerais la partie.
Il me trouve jolie, moi, je trouve le temps long à attendre une initiative de sa part alors je vais jouer ma carte la meilleure et mettre sur la table ce que j’ai à donner.
- Guillaume, tu as envie de moi ??? si…., je le vois tu bande…. Oh ! tu rougis, ne soit pas gêné c’est de ton âge. J’en suis honorée, si tu sais garder un secret, je te laisse faire, mais ça doit rester entre nous, tu comprends ?
Un regard étonné, des mains qui tremblent et la bosse dans son short me renseignent sur son état sexuel et d'ores et déjà il a perdu toute capacité de réflexion. C’est le problème récurrent des mâles en rut et pour ce jeune excité je suis une délicieuse proie qui, il s’en doute, ne refusera pas de se faire manger. Je me lève et j’attends silencieuse, Guillaume dégrafe ma blouse comme l’enfant qui reçoit un cadeau. Sur mes seins libérés de leurs soutiens se joue une partition d’attouchements, de caresses de baiser et mes tétons se dressent avec fiertés vers cette bouche. Puis sur mes épaules glisse la blouse qui tombe à mes pieds, il ne reste rien à enlever, je mouille et dans ma culotte reste inscrite la preuve de mes souhaits. Le garçon découvre ces traces et s’en abreuve, il découvre la femme et son sexe, la toison qui cache ce qu’il recherche et ses doigts prudemment glissent vers le centre de ses intérêts là où apparaît la preuve sirupeuse de mon excitation.
J’avoue abandonner toutes réserves par l’action dont je ne peux me passer, je baisse le short, puis le slip est quand surgi la verge enrobée de ses sécrétions, entre mes cuisses je surprends des gouttelettes qui perlent. Je ne résiste plus à l’attente de recevoir en moi l’appendice qui remue entre mes doigts, je le masturbe avec passion et recueille avec plaisir les réactions de Guillaume qui s’abandonne à toutes mes fantaisies. Il est temps de passer à l’acte, le gosse ne tiendra plus très longtemps à la tension qui s’est emparée de lui. Je m’étale là, sur le tapis et dans mes bras je caresse ce corps jeune et beau, cette peau fraîche et satinée multiplie encore le besoin que j’éprouve, l'impatience sexuelle digne de mes premiers émois. Je force l’adolescent qui hésite et sa bite dans ma main est humide et prête à pénétrer ma vulve bien ouverte et gonflée de désir.
Enfin la tête du phallus s’engage et le jeune étalon brusquement se fait sauvage et brutal, il me surprend par sa fougue, mes lèvres sensibilisées par la trop longue abstinence transmettent l’extrême plaisir du coït. Je me donne avec passion, je me fais prostituée, prenant les initiatives nécessaires à la toute-puissance de la jouissance, mon chevalier se révèle plus performant que je ne l’aurai cru. Bien au contraire il invente et joue de mon corps, fouille mon vagin de ses doigts, curieux de m’entendre gémir et je gis écartelée et bercée de soubresauts orgasmiques.
Lui, il ne relâche pas ses attentions sur les points sensibles de ce corps qui lui est abandonné et il trouve sur mes seins l’endroit qui me laisse frissonner, le clitoris gonflé et éruptif me torture par des orgasmes imprévisibles et surprend mes sens trop longtemps en sommeil. Puis il me pénètre encore et déjà plus expert il me fait jouir, puis il éjacule et au plus profond de ma caverne le sperme par ses jets puissants et chauds projette une douce chaleur qui se répand et s’écoule pour s’échapper.
Lorsqu’enfin il couche sa tête sur ma poitrine, nous nous endormons comme un vieux couple sur ce sol qui verra naître un amour entre deux êtres que la solitude a décidé de réunir.
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Commentaires de l'histoire :
Pongodu21¨
Très joli récit bien qu'un peu court.
Posté le 27/05/2022
carlosfrences1383
excellente envie satisfaite
Posté le 28/02/2020
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